1.3 Déterminants de la personnalité Flashcards

1
Q

Que sont les typologies?

A
  • L’idée que des facteurs biologiques puissent influencer les
    comportements et la personnalité a mené à la proposition de différentes typologies.
  • Typologies : sous-entendent une causalité directe entre certaines caractéristiques physiques (ou biologiques) et les comportements d’une personne.
  • N’est pas une avenue de recherche contemporaine…
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2
Q

Quelles sont les deux typologies vues dans cours 1.3?

A
  • Typologie de Kretschmer (1925) sur la psychose;
  • Typologie de Sheldon (1942) sur la personnalité normale
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3
Q

Qu’est-ce que la typologie de Kretschmer et les quatre (4) types repertoriés?

A

Les psychoses seraient préférentiellement associées à des caractéristiques physiques spécifiques. trois types:

– Leptosome: personne grande, très mince, avec une musculature
et des tissus graisseux peu développés. Plus souvent rencontré chez
les schizophrènes.

– Pycnique: personne petite, plutôt grosse en raison de la
prépondérance des tissus adipeux et ayant peu de muscles. Plus
souvent rencontré chez les bipolaires.

– Athlétique: personne ayant une musculature bien développée,
étant ni mince ni gras. Également rencontré chez les schizophrènes.

– Un individu n’entrant dans aucune de ces catégories correspond au type dysplastique.

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4
Q

Qu’est-ce que la typologie de Sheldon et quels sont les types (3) qu’il identifie?

A

a étendu les notions de Kretschmer à la
personnalité normale, afin d’avoir une application pour tous les
individus.

  • Trois types de caractéristiques physiques (i.e. somatotypes), en
    fonction de la prépondérance du développement de l’une des trois
    couches embryonnaires:

– Endomorphe: individu gros et gras, musculature peu développée,
est façonné pour le confort et non la vitesse, il est vite épuisé. N’est
pas fait pour le travail physique.

– Mésomorphe: allure musclée. Il est fort, résistant aux maladies et
façonné pour l’exercice physique.

– Éctomorphe: il est fin, reflétant une prépondérance de la peau et du
système nerveux. Taille du cerveau proportionnellement plus importante que le corps. Il n’est pas fait pour le travail physique.

  • Les individus peuvent être composés à différents degrés de ces trois types.
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5
Q

Selon ce qu’on connait, la morphologie a-t-elle un impact sur les troubles psychiatriques?

A

Non.

  • Relation inverse possible? La
    maladie mentale influence la morphologie?
  • Cette association entre deux
    variables ne nous renseigne pas sur le lien de causalité!
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6
Q

À quel point la personnalité est-elle stable?

A

La personnalité est considérée comme étant relativement stable dans le temps.

  • Elle se met en place dès l’enfance et continue à se développer jusqu’à l’âge
    adulte sans trop de fluctuations.
  • Peut se modifier, dans certains cas, suite à des évènements particuliers
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7
Q

Comme évalue-t-on la personnalité?

A
  • Constance des tempéraments et de la personnalité, de l’enfance à l’âge
    adulte (i.e. corrélation entre les comportements en bas âge et les
    comportements à l’âge adulte).
  • Costa et McCrae (1988): les principales dimensions de la personnalité
    (Big-Five) demeurent stables dans un intervalle de six ans chez des
    individus de plus de 30 ans.

– Chez des sujets plus jeunes (i.e. 21 à 29 ans), la personnalité peut se
transformer, mais faiblement.

  • Certains traits changent en fonction de l’âge (Milojec et Sibley, 2014)
  • E.g le trait de neurotisme augmente pendant la vingtaine et diminue à
    partir de la trentaine.
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8
Q

Différenciez âge chronologique et âge subjectif

A

âge chronologique: âge calculé depuis la naissance

âge subjectif: âge que l’on ressent avoir

  • Les gens ouverts et extravertis se sentent généralement plus
    jeune.
  • L’âge subjectif influence la stabilité de certains traits de personnalité dans le temps.
  • Quoidbach et al., (2013) : les gens sous estiment toujours l’étendue du changement de leur personnalité, peu importe leur âge.
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9
Q

Quelle est la conclusion de l’étude longitudinale sur la stabilité de la personnalité de Damien, Spangler et Roberts?

A

la personnalité est assez stable tout au long de la vie, à la fois au niveau des traits et au niveau du profil. En
moyenne, les gens deviennent plus sage avec le temps (p.ex des
niveaux plus élevé d’agréabilité, de consciensiosité, etc).

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10
Q

Quelle est la position dominante moderne sur la personnalité?

A

Qu’elle est biopsychosociale.

À partir des années 1960, des études endocrinologiques sont parvenues à trouver certaines caractéristiques de la
personnalité sous l’influence de certaines manifestations physiologiques.

– Par exemple, différentes glandes et hormones sont reconnues pour influencer les comportements.

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11
Q

Nommez trois (3) types de déterminants de la personnalité

A

1) Déterminants génétiques
2) Déterminants environnementaux
3) Interaction gène-environnement

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12
Q

Que sont les déterminants génétiques?

A

Supposent que les caractéristiques
physiques et mentales puissent être
sujettes à une transmission
héréditaire.

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13
Q

Définissez l’hérédité

A

processus de transmission d’un ou des
caractères d’un parent à ses descendants.

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14
Q

Définissez le génotype

A

processus de transmission d’un ou des
caractères d’un parent à ses descendants.

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15
Q

Définissez le phénotype

A

apparence, caractéristiques ou état d’un individu résultant du génotype (et de l’environnement).

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16
Q

Qu’est-ce que la génétique comportementale?

A

Intérêt pour l’impact de l’hérédité sur la personnalité ainsi que sur le comportement humain.

17
Q

Qu’est-ce que la méthode des jumeaux et quelles sont les conclusions des dernières études en la matière?

A
  • Méthode qui consiste à étudier
    certaines caractéristiques chez des
    paires de jumeaux monozygotes
    (MZ; identique) et dizygotes (DZ; non identique).
  • Toutes différences constatées entre
    deux jumeaux MZ proviendrait de
    causes environnementales
    puisqu’ils ont le même génome.

Polderman et collaborateurs (2015)1 ont mené une grande métaanalyse des études de jumeaux comportant 14 millions de paires de
jumeaux dans 39 différents pays.

Leurs conclusions :
* Tous les traits de personnalité ont une dimension héréditaire
* La contribution des gênes (et de l’environnement) est variable selon
le trait et sa complexité.
* Pour une majorité de traits (69%), les corrélations entre les jumeaux s’expliquent par la composante génétique*.
* Les corrélations des jumeaux MZ sont multipliées x2.

18
Q

Quelles sont les limites de la méthode des jumeaux?

A
  1. La fiabilité du diagnostic. S’agit-il de jumeaux et si oui de quel type ?
  2. Les résultats des études de jumeaux peuvent-ils être généralisés à la population ? Il existe des différences
    physiques et psychologiques fréquentes entre les jumeaux et les enfants de la population générale.
19
Q

Que sont les facteurs environnementaux?

A

Font référence à toutes les influences autres que les transmissions héréditaires. (e.g alimentation, relations, normes culturelles, atmosphère familliale, etc.)

20
Q

Différenciez le milieu partagé et le milieu non-partagé

A

Environnement partagé vs non-partagé: un même évènement peut être vécu de façon différente par les
membres d’une même famille.

Partagé : Ce qui touche tous les membres de la famille. P. ex. statut socio économique, style de
parentage*.

Non partagé : Ce qui est différent.
P. ex. amis, professeurs d’école.

Problème : un même évènement peux être vécu différemment
P. ex. Un divorce

*Harry Potter, le parenting peut stratifier les enfants

21
Q

Peut-on dire que certains traits sont expliqués de façon modérés par l’environnement partagé?

A

évitement du danger, traditionalisme, absorption

22
Q

Que dit l’interaction gène-environnement? (4 points)

A
  • À eux seul, la génétique ou
    l’environnement n’ont pas d’effet
    direct sur le comportement.
  • Interaction entre les gènes et
    l’environnement
  • Le ratio gène/environnement varie
    entre les études : 40% génétique 60%
    environnement (Matteson et al.,
    2013)
  • Interaction pourrait expliquer jusqu’à 75% de la personnalité (Kruger et Johnson, 2008). (par conséquent, 25% non-explicable ni par l’un, ni par l’autre)
23
Q
  • Les différences génétiques pourraient-elles amener les individus à
    ‘’choisir’’ leur environnement? (2)
A

Oui

– Prédispositions génétiques à se comporter d’une certaine façon,
et donc à choisir un environnement afin de pouvoir exprimer ces
comportements.

  • Épigénétique: Les individus affichant une plus faible concentration de
    monoamine oxidase A (MAO-A) et ayant subi de la maltraitance
    infantile affichent davantage de comportements antisociaux à
    l’âge adulte (Caspi et al., 2002)
24
Q

A-t-on trouvé un gène (ou complexe de) responsable des traits de personnalité/psychopathologies?

A

La génétique a une influence sur la personnalité, mais il est difficile de cerner les gènes qui exercent cette influence.

  • Plusieurs candidats (5-httlpr, MAO-A, DRD4).
  • Il est maintenant avancé qu’un trait ou un comportement serait lié à
    des milliers de variations génétiques contribuants toutes à de très
    petits pourcentage de variance (Chabris et al., 2015).
  • Études de gènes candidats (on pense qu’un gène est lié à un trait) vs pangénomiques (on étudie l’ensemble du génome pour trouver des associations de gènes liées à des pathologies)
25
Q

Est-ce que les mêmes événements impactent de la même façon la personnalité des différentes générations? (5)

A

Non

  • L’anxiété et le neurotisme des étudiants américains de 20 ans augmente entre 1952 et 1993 (Twenge 2001).
  • 82% des jeunes de 1990 ont des scores d’extraversion plus élevés que
    ceux des années 1970.
  • L’extraversion des femmes suédoise de 2004 a augmenté comparé à celui
    de 1968. Le neurotisme n’a cependant pas été touché. (André et al., 2010)
  • Au Japon, les adolescents de 2010 sont plus anxieux et introvertis que ceux de 1980 (Kawamoto et Endon, 2015)
  • En comparant les normes des années 1998 et 2016, en moyenne, les gens
    sont plus anxieux, moins extravertis, moins ouvert et moins agréables en
    2016.