Cours 4 Flashcards

1
Q

À retenir de ce que vu avant (5):

A
  • Non-conscient
  • Influence relative des dimensions sociales et individuelles (identité = d’abord un phénomène social).
  • Identité = phénomène relationnel (individu seul aurait pas vrm d’identité ☹)
  • Importance des mécanismes de comparaisons, et par le fait même, des catégories qui vont servir à ces comparaisons-là
  • Cohérence cognitive de l’identité ou des processus identitaire (cohérence/stabilité psychologique)
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2
Q

Symbolisation définition

A

Capacité de faire image. De se représenter quelque chose, de faire sens, de donner une signification, de s’expliquer les choses

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3
Q

Symbolisation : au point de vue social, amène deux hypothèses :

A
  1. On n’est pas objectif
  2. Processus de validation : comment on fait pour savoir que les choses auxquels on adhère est la bonne affaire. Donc, on s’entoure de gens qui pensent comme nous pour pouvoir avoir une validation de notre symbolisation.
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4
Q

Phénomène de chambre d’écho

A

On se renforce mutuellement les uns les autres dans nos croyances : repli sur les gens qui pensent comme moi, confrontant d’être avec des gens qui ne pensent pas comme moi donc m’en éloigne.

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5
Q

De quoi dépend la compréhension des mystères de la personnalité?

A

de la découverte des fonctions non-conscientes du cerveau

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6
Q

De quoi résulterait le développement humain (comme espèce)? et 1 exemple

A

De l’interaction entre un bagage génétique et des facteurs d’environnement
Exemple attachement : le fait de rechercher un attachement = inné, mais l’attachement développé dépendra de l’environnement.

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7
Q

De quoi serait sculpté le Soi

A

Il ne serait pas uniquement sculpté à partir d’un lot préexistant de choix synaptiques, mais de l’expérience (comprise ici comme la somme des interactions entre l’individu et l’environnement) interviendrait au cours de la vie pour instruire et compléter la base synaptique (par exemple en renforçant des connexions synaptiques qui sont plus fréquemment sollicités et en éliminant (ou réduisant) celles qui ne le sont pas ou peu).
On serait donc neurologiquement cadré pour un certain nombre de possibilités et, dépendamment de l’environnement, certains trucs finiraient par prendre plus de place que d’autre.

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8
Q

Plasticité du cerveau définition

A

Capacité du cerveau à se réparer

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9
Q

Les neurones miroirs : qu’est-ce que cette découverte permet d’introduire?

A

L’hypothèse que la compréhension de Soi et du monde du Soi reposerait sur une capacité transitionnelle (faire des liens, se projeter, etc.) du cerveau : le cerveau serait déjà formé pour symbolisation.

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10
Q

Les neurones miroirs seraient responsable de quoi?

A

Elles coordoneraient et seraient chargé de nos interactions avec les autres

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11
Q

Simulation incarnée définition

A

Dans notre cerveau : on rejoue tous les événements qui se sont passés ou qu’on a entendu afin de stimuler nos capacités cognitives et affectives pour bien connecter avec les autres (empathie = capacité de voir le monde du point de vue de l’autre, décoder correctement son état émotionnel, son intention).

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12
Q

Donc neurones miroirs rôle

A

Décoder les émotions des autres, leur intentionnalité, dépendrait des neurones miroirs et de leur fonctionnement qui ferait en sorte qu’à force de rejouer dans notre propre cerveau, faciliteraient notre capacité à connecter avec l’autre, de décoder correctement l’intentionnalité servant à maximiser nos habiletés relationnelles.

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13
Q

Les perspectives développementales (quelques hypothèses) (2 points)

A
  1. Le développement psychologique de l’enfant est un processus qui commencerait au cours de la grossesse
  2. Tous les systèmes sensoriels, à l’exception de la vision, atteindraient ainsi leur maturité fonctionnelle avant la naissance
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14
Q

1-De quoi constitueraient toutes les expériences sensorielles du foetus? 2-Qu’est ce que cela permet d’envisager? 3-Cela permet de tracer des parralèles avec quoi?

A

1-De prérequis, des premiers outils encore rudimentaires, avec lesquels le nouveau-né appréhendera et commencera à s’orienter dans sont environnement postnatal.

2- Il est donc possible d’envisager la construction progressive de la subjectivité (de l’individu) dans une perspective instrumentale (basée sur son utilité progressive. Instrumentale = on s’intéresse à quoi ça sert)

3- Dans cette optique, il serait également possible de tracer des parallèles avec certaines propositions de Piaget concernant l’activité psychique de l’être humain qui se déploierait en deux temps, et certaines hypothèses proposées lors de nos séances précédantes concernant les mécanismmes psychologiques à la base de l’identité

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15
Q

Propositions de Piaget concernant l’activité psychique de l’être humain qui se déploie en 2 temps : temps 1

A

Extraction d’invariants de redondances et de régularités (catégories?) présents dans l’environnement.
L’enfant essaye de trouver des affaires qui reviennent plus souvent (invariants = chose qui reste toujours)
On se sert des éléments qu’on perçoit pour apprendre à connaître les autres. On compare, on essaye de trouver régularités, pour construire classe, au fur et à mesure ou je dispose de + d’informations, + j’en intègre

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16
Q

Propositions de Piaget concernant l’activité psychique de l’être humain qui se déploie en 2 temps : temps 2

A

Invariants venant modifier les boucles cognitives de l’individu (liens cognitifs ou associations cognitives sur lesquels l’individu s’est appuyé pour extraire ces invariants).
au fur et à mesure ou je dispose de + d’informations, + j’en intègre, + je peux modifier mes catégories selon mes besoins et selon ce que l’environnement me propose : invariants : fait penser à la théorie de la catégorisation.
Inné : capacité à construire invariants et catégories

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17
Q

Le concept de soi chez Winnicott définition

A

Le concept de Soi occupe une place centrale dans l’oeuvre de Winnicott. Il le définit comme la manière dont un individu se sent subjectivement au centre du sentiment d’être soi, de se sentir réel.

18
Q

Champ transitionnel définition

A

Winnicott a introduit cet espace : celui d’un champ transitionnel entre la mère et l’enfant, qui n’est ni celui de la fusion, ni celui de la séparation.
Un lien suffisamment fort pour pas que l’enfant se sente abandonner, mais pas trop rigide pour qu’il puisse quand même se développer et explorer : donc équilibre.

19
Q

Que serait la transactionnalité?

A

La transitionnalité serait une qualité psychique qui permet de se sentir exister dans le lien à l’autre, ni confondu, ni séparé : à la fois semblable et différent.
Importance de l’équilibre de se développer de manière autonome, mais dans un équilibre, pas trop dépendant, pas trop indépendant.

20
Q

La qualité psychique de la transitionnalité est, selon Winnicott, au fondement même de quoi?

A

de la culture.
La capacité d’un individu de se sentir appartenir à une culture dériverait ainsi du registre des phénomènes transitionnels, et la culture elle-même serait de nature transitionnelle (à travers sa capacité de définir et faire des liens).
Même processus que l’attachement qui nous permet de développer cultures : pas trop dépendant ou indépendant. Construire environnement culturel qui reproduirait ce besoin réconfortant, mais aussi de se développer indépendamment.

21
Q

Comment sera définie la culture

A

La culture sera définie ici comme l’ensemble des connaissances, des savoir-faire, des traditions, des coutumes propres à un groupe humain, à une civilisation.

22
Q

Comment se transmet la culture?

A

Elle se transmet socialement, de génération en génération

23
Q

La culture englobe de très larges aspects de la vie en société, lesquelles?

A

Techniques utilisées, moeurs, morales, modes de vie, systèmes de valeurs, croyances, rites religieux, organisation de la famille et des communautés, etc.

24
Q

Qu’est-ce que la culture pour l’individu?

A

La culture est ce que les individus partagent (construisent) pour vivre ensemble. La culture contribue à nous façonner. Culture construirait dimensions sociales de notre identité, mais aussi dimensions + individuelles. Elle est à la fois dans le monde et dans l’individu. (Nous façonne)

25
Q

La révolution cognitive : boucle entre cerveau-esprit-culture

A

Chacune de ces dimensions est nécessaire à chacune des autres. L’esprit serait ainsi une émergence du cerveau que suscite (motive) la culture, laquelle n’existerait pas sans le cerveau.
+ je suis dans un environnement qui m’oblige à me poser des questions complexes (+ la culture est complexe), + je me creuse la tête, + le cerveau essaye de se développer, + je sollicite mon cerveau. Les cultures émergent dans cette dynamique là : roue complexe : + la culture est complexe, + on va se poser des questions et ainsi de suite.

26
Q

Donc ordre de développement cerveau/culture

A

Il serait évident que le gros cerveau de Sapiens n’a pu advenir (se développer), réussir et triompher qu’après la formation d’une culture déjà complexe.
Les mécanismes de l’évolution culturelle prenne le pas sur ceux de l’évolution biologique.
Nous évoluons rapidement d’un point de vue culturel et l’évolution biologique ne suit pas nécessairement (montée de stress dans le trafic n’est pas une réponse adaptée/appropriée, t’a pas un mammouth devant toi le cave).

27
Q

À quoi l’hominisation biologique a-t-elle été nécessaire?

A

À l’élaboration de la culture, mais l’émergence de la culture fut également nécessaire à la continuation de l’hominisation.

28
Q

Noosphère

A

Penser pareil.
Toute société humaine engendre sa Noosphère (nous = ce qui nous permet de nous relier. Noosphère = endogroupe), sa sphère des choses de l’esprit (savoirs, croyances, mythes, légendes, idées) qui ont pris vie (se sont développées) à partir de la croyance et de la foi (pas uniquement dans leur sens religieux)

29
Q

Que fait la noosphère : 3 choses

A
  • Nous fait communiquer avec le monde tout en faisant écran entre nous et lui
  • Ouvre la culture humaine au monde, tout en l’enfermant dans sa nuée (contexte, influence)
  • Extrêmement diverse d’une société à l’autre, elle emmaillote toutes les sociétés (présente partout, pas une culture ou il n’y a pas un sens de vision commune).
30
Q

Noosphère résumé. Pourquoi on a besoin de la noosphère, mais quelles sont aussi ses limites?

A

On a besoin de la noosphère pour communiquer avec l’autre, mais m’empêche d’avoir accès à l’Objectivité.
Ma propre vision du religieux, par exemple, va influencer la manière dont je vais percevoir qqun d’autre, ou sa relation a lui avec le religieux. Jamais neutre, jamais objectif.
La Noosphère est un dédoublement transformateur (réalité) et transfigurateur (impact sur la symbolisation : image) du réel qui se surimprime sur l réel et semble se confondre avec lui.
La Noosphère enveloppe ainsi les humains tout en faisant partie d’eux-mêmes.

31
Q

Technosphère : sur quoi repose le passage vers l’humain?

A

D’abord sur un processus d’évolution neurologique, puis sur des processus technologiques.

32
Q

Quelle est le phénomène technique

A

Le phénomène technique est ici une caractéristique première du phénomène humain par lequel les peuples se distingueraient plus essentiellement que par leurs caractères raciaux ou culturels.

33
Q

Que se demandait Leroi-Gourhan

A

Il se demandait déjà si l’augmentation de plus en plus rapide des performances techniques et leur mondialisation ne feraient pas en sorte que l’enveloppe technique ne constituerait plus une interface protectrice entre les groupes humains, mais, au contraire, mettrait en communication constante, directe et immédiate les milieux internes des groupes humains (donc les individus) les uns avec les autres, favorisant ainsi un affaiblissement des cohérences groupales.
Le fait qu’on finit à +/- long terme à avoir tos le même rapport à la technologie : différence a la fin juste croyance religieuse et manière de s’habiller va faire en sorte d’affaiblir les cohérences groupales. Appartenance endo/exo groupe encore + difficile pc encore + de difficulté à se particulariser.
Reste : on va tous être semblable et les frontières identitaires vont tomber ou bien on va être tellement dans un environnement ou on va avoir de la difficulté à se trouver des différences identitaires que la moindre différence va devenir importante.

34
Q

Que propose la technologie de l’enchantement

A

Elle propose de distinguer les approches ethnographique et anthropologique de l’art.

35
Q

Sur quoi est basée l’approche ethnographique de l’art

A

Est basée sur le postulat implicite voulant que la fonction première des oeuvres est de représenter, de symboliser quelque chose. Fonction de symbolisation

36
Q

Que propose l’approche anthropologique

A

L’approche anthropologique propose d’ajouter une fonction performative à l’oeuvre d’art, alors que cette dernière aurait principalement comme fonction d’agir sur le monde, et, en particulier, sur les rapports entre les individus. Confrontant, impact

37
Q

Comment l’art agirait sur le monde et sur les rapports entre les personnes?

A

La fonction de l’oeuvre d’art serait sociale, et produirait du symbole (du sens, de la cohérence)

38
Q

À quoi l’art ne peut pas être réduit?

A

L’artne peut pas être réduit à de simples principes esthétiques présentés comme une finalité (vision ethnographique), mais plutôt compris dans sa capacité de mobiliser des principes esthétiques dans le développement des interactions sociales (autrement dit comme un moyen pour développer la culture et l’identité) (vision anthropologique).

39
Q

Les différents formes d’art deviennent les composantes de quoi?

A

D’un système “technique” vaste et souvent méconnu, essentiel à la (re)production des sociétés humaines, et qu’il est possible d’appeler la Technologie de l’enchantement.

40
Q

Conclusion : subjectivation et appropriation (comment ça finit par être intégré par l’individu?)

A

La question à définir ici est celle de l’appropriation (pas nécessairement consciente évidemment) par l’individu de ce sur quoi s’appuie la construction de sa conscience de Soi (son identité) : le soi, concept qui inclut d’emblée et nécessairement ce qu’est l’individu et le monde dans lequel, et pour lequel il est ce qu’il est.
L’identité se construit à partir d’éléments présents dans l’environnement. Identité et culture = indissociable.
L’appropriation passe ici par la mise en représentation (interprétation) de l’expérience, c’est-à-dire par la symbolisation dans sa double valeur cognitive et affective.
Se méfier des définitions trop simple.