118.2 Flashcards

1
Q

FEUX D’HABITATION CARACTÉRISTIQUES

A
  • présence de gaz et d’électricité
  • propagation horizontale possible vers :
    • les autres cellules de l’appartement
    • les appartements voisins, les couloirs et les escaliers lorsque la porte de l’appartement en cause est restée ouverte ou n’a pas résisté
  • propagation verticale possible vers les étages par les escaliers, gaines, courettes, façades, balcons
  • dans les immeubles anciens, les appartements ouvrent généralement directement sur l’escalier. Celui-ci sert alors de voie pour le passage des gaz chauds et des fumées, qui s’élèvent vers les étages supérieurs et s’y accumulent
  • pour les personnes :
    • risque de ne pas pouvoir évacuer l’appartement
    • tentation de se réfugier sur les toits, balcons et corniches, voire de se jeter dans le vide
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2
Q

EXTINCTION. Elle est conduite avec le souci de maintenir le feu dans son volume initial :

A
  • en évitant de le pousser par une action non coordonnée des lances
  • en coupant les propagations
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3
Q

Petits volumes. Au cours de l’extinction, le personnel doit se montrer particulièrement vigilant. Outre le strict respect des devoirs généraux sur intervention, il convient de :

A
  • se renseigner sur l’occupation de l’étage (concierge)
  • n’engager que le personnel strictement nécessaire + moyen hydraulique 500 l/mn + itinéraire de repli
  • ne pas stationner dans la circulation horizontale = phénomène thermique
  • rechercher rapidement les possibilités de création de sortants et mettre en œuvre la ventilation opérationnelle d’attaque (escaliers encloisonnés)
  • plans
  • l’ouverture des portes = modifications aérauliques brutales
  • reconnaissance de locaux enfumés = refermer la porte
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4
Q

LE FEU SE LIMITE À UNE SEULE PIÈCE DE L’HABITATION:

A
  • extinction menée par l’intérieur en utilisant le volume d’eau strictement nécessaire et après avoir neutralisé le risque d’accident thermique
  • investissement des locaux ou volumes adjacents
  • reconnaissances dans la totalité de l’immeuble
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5
Q

LE FEU S’EST PROPAGÉ À PLUSIEURS PIÈCES Lorsqu’il menace de s’étendre à un ensemble plus vaste ou aux étages, l’attaque est menée en 3 temps, de préférence par l’intérieur et dans le sens du tirage :

A
  • isoler le foyer principal
  • combattre les propagations
  • compléter le dispositif
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6
Q

LE FEU SE PROPAGE À L’ENSEMBLE DE L’IMMEUBLE En cas d’incendie dans des immeubles comprenant plusieurs étages au-dessus du sinistre et/ou plusieurs cages d’escaliers des reconnaissances, menées au moyen d’échelles si nécessaire, doivent être entreprises sans délai pour :

A
  • secourir au plus tôt les personnes les plus menacées par les manifestations du sinistre
  • découvrir rapidement les éventuelles victimes
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7
Q

DÉBLAI ET DÉGARNISSAGE Ils sont entrepris systématiquement pour éviter les reprises de feu. Pour cette raison, les rondes peuvent être plus fréquentes. Le déblai et le dégarnissage sont conduits avec précaution. De surcroît, il faut qu’ils soient minimisés au strict nécessaire dans certains cas afin :

A
  • d’éviter la détérioration des objets, dont certains sont précieux ou ont une valeur affective et irremplaçable pour leur propriétaire.
  • d’optimiser les investigations RCCI + CIAI.

qui est composée :

GRCCI
LCPP

  • de préserver les scènes soumises à une éventuelle
    enquête.
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8
Q

FEUX D’ÉTABLISSEMENTS RECEVANT DU PUBLIC CARACTÉRISTIQUES Le caractère essentiel d’un ERP est la présence de public, qui méconnaît les lieux et dont la composition, l’effectif et la vulnérabilité varient en fonction du type et de la catégorie de l’établissement :

A
  • public de passage dans les magasins, centres
    commerciaux, salles d’expositions, etc.
  • enfants dans les établissements d’enseignement
  • personnes dépendantes dans les établissements sanitaires
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9
Q

Pour ce qui concerne les boutiques, le risque réside également dans leur implantation. Généralement installées au rez-de-chaussée d’immeubles :

A
  • devanture donnant sur la rue + arrière-boutique contiguë, dont les ouvertures peuvent donner sur une cour + logement du commerçant, au-dessus ou au même niveau que la boutique et en communication avec elle
  • les réserves = accès distincts + potentiel calorifique en communication avec la surface de vente
  • isolement avec les tiers insuffisant, tous ces éléments = propagations et le développement du feu, horizontalement vers les zones de l’établissement et verticalement, vers les habitations
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10
Q

ERP. EXTINCTION L’engagement doit être conduit selon les règles habituelles, avec le souci de ne pas pousser le feu vers les locaux contigus et en tenant compte des dispositifs techniques de prévention existants :

A
  • implantation pour l’accès des secours
  • dégagements pour les évacuations de personnes
  • cloisonnement pour la lutte contre les propagations
  • désenfumage pour l’évacuation des fumées
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11
Q

Il doit systématiquement rechercher les victimes potentielles et les personnes isolées par le feu, en particulier :

A
  • dans les locaux attenants.
  • dans le voisinage immédiat, en élargissant les
    reconnaissances à toutes les parties de l’immeuble où des personnes pourraient s’être retranchées.
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12
Q

L’attaque se fait avec le souci de préserver les dégagements, en complétant le dispositif éventuellement mis en place par le service de sécurité. Elle est conduite simultanément :

A
  • de façon directe sur les développements visibles du feu.

- de façon indirecte sur les parties arrières et cachées des locaux chauds.

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13
Q

FEUX D’ESPACES CLOS CARACTÉRISTIQUES Suivant les cas, cet espace peut :

A
  • être indépendant ou non des structures de la
    construction
  • déboucher sur des communications empruntées par le public
  • comporter des cages d’escalier ou des gaines pouvant propager le feu et les fumées
  • receler des charges calorifiques importantes
  • permettre le passage de conduits ou canalisations de fluides
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14
Q

LUTTE CONTRE LES PROPAGATIONS

A
  • rechercher tous les accès, conduits et éléments de construction qui pourraient faciliter le transport du feu, parfois jusqu’en partie haute
  • fermer les portes
  • barrer toutes les conduites de fluides
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15
Q

EXTINCTION PAR PÉNÉTRATION

A
  • lorsqu’il est découvert, attaquer le foyer dans le sens du tirage, avec les moyens propres à la nature du combustible qui alimente le feu
  • au besoin, modifier favorablement le sens du tirage, en ventilant positivement les locaux
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16
Q

Dans ce cas, le COS doit prendre toutes les précautions pour ne pas déclencher d’explosion de fumées ou propager le sinistre dans des directions imprévisibles :

A
  • s’il n’est pas possible de canaliser les flux de fumées
    et de gaz chauds, les ventilateurs antidéflagrants seront employés en aspiration, afin de refouler vers une zone non dangereuse. Certaines chaufferies ont leur gaine de ventilation équipée d’un raccord « ZAG » accessible de l’extérieur. Il est alors possible de les ventiler en y raccordant directement dessus les manches du ventilateur
  • mettre en place des moyens d’éclairage. Ils seront
    progressivement déplacés au fur et à mesure de la
    pénétration des équipes de reconnaissances et/ou
    d’attaque
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17
Q

EXTINCTION PAR L’EXTÉRIEUR

A
  • Lorsque la température à l’intérieur des locaux est
    devenue telle que toute pénétration est impossible,
    même avec une ventilation énergique, le foyer doit
    être attaqué de l’extérieur, par les trémies d’attaque
    lorsqu’elles existent. Remplir alors totalement les locaux de mousse, ce qui permettra d’étouffer le foyer
    et d’inerter l’atmosphère gazeuse
  • afin d’éviter une destruction trop rapide de la mousse, il convient de réduire au préalable la température ambiante, en manœuvrant une ou plusieurs lances à eau en jet diffusé d’attaque. La manœuvre de ces lances doit cesser dès l’introduction de la mousse
  • l’essentiel du potentiel calorifique se trouvant au
    niveau du sol, il est nécessaire d’appliquer dans un
    premier temps un tapis de mousse à bas foisonnement
  • introduire la mousse par un accès situé en partie
    haute. Quelquefois, il peut être avantageux, pour
    s’approcher du foyer, de pratiquer une trouée dans
    un plancher ou une cloison. Dans ce cas il faut s’assurer, dans la mesure du possible, de l’absence de
    conducteurs électriques ou de canalisations diverses à
    l’endroit choisi. Des lances spéciales feu de sous-sol
    peuvent être utilisées
  • surveiller les gaines et les autres accès, car la pénétration de la mousse provoque l’expulsion des
    fumées et gaz chauds
  • L’engagement du personnel sous ARI circuit
    ouvert dans un volume rempli de mousse présente
    systématiquement un problème technique. Ce problème, généré par la mousse au niveau de la soupape «à la demande», provoque un débit continu et élevé mettant en danger le porteur. Les mesures prises sont les suivantes:
  • Interdiction de tout engagement sous ARI CO
    MSA dans un volume rempli de mousse
  • Autorisation d’engagement du personnel
    uniquement sous ARI circuit fermé Dräger (ELD)
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18
Q

FEUX VERTICAUX Cages d’escalier, gaines de monte charges et d’ascenseurs, gaines de vide-ordures, gaines techniques et gaines de ventilation ou de climatisation constituent des cheminées ou des voies qui permettent le passage des fumées et gaz chauds vers les étages supérieurs et les combles. Elles peuvent cependant faciliter le transport du feu :

A
  • vers le bas, par la chute de matières enflammées

- horizontalement par les circulations d’air des systèmes de ventilation ou les ouvertures diverses

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19
Q

FEUX DE CAGE D’ESCALIER. EXTINCTION

A
  • rassurer à la voix et mettre en sécurité les occupants
    paniqués
  • barrer immédiatement la conduite de gaz montante
    de l’immeuble
  • ramener dès que possible les cabines d’ascenseur
    au niveau d’accès des secours et les bloquer en
    position ouverte
  • si la cage d’escaliers dispose d’un jour, précéder si
    nécessaire l’attaque d’un jet bref de lance verticalement dans la cage, pour abattre les flammes, refroidir et préparer la progression des porte-lance
  • progresser du niveau inférieur du feu vers le haut
    avec deux lances, l’une en avant, abattant les flammes
    et l’autre immédiatement derrière
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20
Q

FEUX DE CHEMINÉE2.2. EXTINCTION ,Elle est souvent longue et difficile en raison de l’étroitesse et du cheminement irrégulier des conduits. Après avoir déterminé rapidement le conduit intéressé par le feu. L’extinction se fera de la manière suivante :

A
  • éteindre tout d’abord le foyer situé dans l’âtre. La
    vapeur dégagée par l’extinction peut, dans certains
    cas, suffire à éteindre le foyer à l’intérieur du conduit:

• à l’aide d’un miroir, tenté de localiser le foyer à
l’intérieur du conduit

• si l’action n’a pas été suffisante, procéder à
l’extinction complète sur toute la hauteur du
conduit, en déversant de l’eau par petites quantités (éviter un refroidissement trop rapide du conduit, ce qui pourrait provoquer son éclatement) le long des parois internes du conduit au moyen du seau-pompe ou de la LDT en jet diffusé. Cette manœuvre nécessite au préalable de protéger l’âtre des déversements d’eau mélangée de suie, et de mettre en place un dispositif de liaison (canal tactique par exemple) entre les deux extrémités du conduit, afin de coordonner l’envoi de l’eau

  • s’il persiste un point de chaleur anormale et
    inaccessible depuis une trappe de ramonage, il
    pourra être nécessaire de pratiquer une trouée
    de dégagement. Cette trouée, dont la section doit
    permettre l’enlèvement aisé des matières en ignition,
    sera réalisée légèrement en dessous du point où la
    chaleur est la plus intense. Dans tous les cas, le conduit devra être reconnu sur toute sa hauteur au moyen de la caméra thermique, pour s’assurer qu’il n’existe pas de fissures dans lesquelles se seraient insinués des points chauds. En raison des risques importants de dégagement de monoxyde de carbone, il est nécessaire de procéder à des relevés fréquents au moyen du détecteur multigaz dans tous les locaux adjacents au conduit. Après l’extinction complète, il convient de mettre en place un service de rondes jusqu’au refroidissement complet du conduit.
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21
Q

FEUX DE FAÇADE. EXTINCTION

A
  • rassurer à la voix et mettre en sécurité les occupants
    paniqués
  • barrer le gaz sur rue
  • ramener dès que possible les cabines d’ascenseur
    au niveau d’accès des secours et les bloquer en
    position ouverte
  • l’attaque est réalisée par l’intérieur selon les règles
    habituelles, mais aussi de plain-pied et au moyen des
    échelles afin d’éviter la propagation rapide du sinistre
    et de limiter la production de fumée qui s’engouffre à
    chaque niveau par les baies brisées
  • reconnaître tous les locaux
  • porter une attention particulière au dégarnissage
    des parties de façade non brûlées. L’utilisation de la
    caméra thermique est fortement conseillée
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22
Q

FEUX D’ÉLÉMENTS DE CONSTRUCTION Les éléments de construction sont très variés quant aux matériaux employés et aux modes de pose. Les habitations modernes comprennent de plus en plus souvent :

A
  • des matériaux synthétiques pour l’isolation acoustique et thermique (mousses de polyuréthane ou
    de polystyrène)
  • des cloisons en préfabriqué, à pose rapide et en
    matériaux légers
  • des faux-plafonds, qui cachent le passage de canalisations et de fils et masquent les défauts de recoupement entre locaux ou étages
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23
Q

TITRE 7 - FEUX DE PARC DE STATIONNEMENT Avec l’évolution des nouvelles technologies, la Brigade doit prendre en compte l’apparition des véhicules électriques dans les PSC :

A
  • soit en station de charges, pouvant regrouper jusqu’à 10 véhicules
  • soit isolés à tous les emplacements, tous niveaux et dans tous les PSC
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24
Q

La situation à l’arrivée des secours peut être particulièrement défavorable, avec notamment :

A
  • un voire plusieurs niveaux entièrement enfumés
  • un voire plusieurs niveaux entièrement embrasés
  • un effet de « four »
  • une température élevée entrainant une fragilisation
    de la structure
  • une notion de victimes
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25
La lutte contre le sinistre doit donc répondre à 2 | impératifs :
- l’engagement des moyens le plus rapidement possible | - la sécurité du personnel
26
Néanmoins, certains éléments d’ordre général | méritent d’être pris en compte par le COS :
- la stabilité au feu des dalles - moyens de secours type colonnes sèches et/ou système d’extinction automatique à eau - moyens de désenfumage - la coupure de l’alimentation générale doit rester exceptionnelle
27
Plusieurs éléments, de nature constructive principalement, peuvent favoriser un développement rapide du feu en PSC. Dès leur arrivée, les secours peuvent donc être confrontés à :
- une propagation horizontale rapide - une propagation verticale - une propagation descendante - un risque d’envahissement par les fumées des niveaux supérieurs du PSC - la présence d'éventuelles victimes dans les étages supérieurs - différents types de motorisation
28
Le COS doit donc axer son idée de manœuvre sur la | maîtrise de 6 éléments primordiaux :
- une prise en compte des moyens de secours - des reconnaissances approfondies dans l'ensemble du PSC et dans les bâtiments attenants - une localisation rapide du foyer - une attaque massive du foyer - l’utilisation du désenfumage mécanique - une utilisation de la mousse
29
Afin d’obtenir le maximum de renseignements sur la | localisation du sinistre, il doit :
- s'appuyer sur la présence éventuelle d'un poste de surveillance ou d'un gardien - se munir d'un plan - couper l'alimentation électrique des éventuelles stations de charges - barrer le gaz De même : - les cages d’escaliers doivent être utilisées en 1re intention - aux ordres d’un sous-officier, placer systématiquement un TGR, une équipe de sécurité et une lance et un moyen d'éclairage par point d’accès - effectuer la reconnaissance d’attaque au moyen de la caméra thermique - au cours de la reconnaissance, le binôme peut être confronté à des signes annonciateurs de l’emballement des batteries des VEH, à savoir flammes vives sous le véhicule, éventuellement projections de matières incandescentes, croissance rapide et exponentielle du feu en un point unique : dans ce cas, le repli immédiat est de rigueur - si l’incendie concerne un véhicule branché sur sa station de charge, et que des moyens hydrauliques n’ont pas pu être établis au terme de la première reconnaissance, soit approximativement 45 minutes après le début du sinistre, le COS doit conserver à l’esprit qu’un emballement en chaine des batteries est possible : l’évacuation du personnel et du public au niveau sinistré et immédiatement supérieur (logements, bureaux, etc.) doit être ordonnée. Une attaque doit être entreprise à distance et à l’abri des effets dangereux de ces feux, si possible depuis les sas les plus proches du foyer initial. Une surveillance de la dalle supérieure sera menée avec le maximum de précautions - au cours de l’attaque, si les mêmes phénomènes sont constatés, le binôme doit impérativement se replier, laisser sa lance au sol (calée ou amarrée rapidement) en jet diffusé d’attaque avec le débit maximum en direction des véhicules et mener une attaque à distance telle que précisée ci-dessus, avec un second moyen hydraulique
30
FEUX DE MOYENS DE TRANSPORT. VÉHICULES AUTOMOBILES À L'AIR LIBRE GÉNÉRALITÉS SUR LES RISQUES Le risque réside en la présence combinée ou non des éléments suivants :
- réservoir d’hydrocarbure - réservoir sous pression - plancher de batteries - huile et pneumatiques - matières plastiques - dispositifs pyrotechniques - matières transportées - bornes de charge électrique
31
4 I:
- Identifier - Inspecter - Interdire - Intervenir
32
TRANSPORT FERROVIAIRE Les moyens de transport. La distribution se fait :
- par ligne aérienne de contact | - au niveau du sol
33
En cas d’intervention pour feu, le COS ne doit faire entreprendre l’extinction qu’après la coupure de l’alimentation électrique, pour éviter la formation d’arcs électriques et le risque d’électrisation des porte-lance :
- abaissement du pantographe ou retrait du frotteur : - attaque par l’intérieur avec des moyens portatifs uniquement - confirmation de coupure à distance de l’alimentation : attaque par l’extérieur possible, à l’eau ou à la mousse, à l’aide de lances à main. Dans tous les cas et afin de pallier une éventuelle déficience des freins pouvant entraîner un écrasement, le COS fera procéder dans tous les cas au calage du train ou à l’actionnement des freins manuels.
34
AÉRONEFS. Les opérations d’extinction comprennent simultanément:
- l’attaque des feux d’hydrocarbures - l’attaque des parties métalliques - l’attaque des aménagements intérieurs - l’attaque de feux de bâtiments voisins
35
TRANSPORT DE MATIÈRES DANGEREUSES En règle générale il faut se conformer à la MGO NRBC et notamment :
- se renseigner immédiatement sur le produit, ses caractéristiques et les moyens d’extinction à employer - caler le véhicule - délimiter un périmètre de sécurité - établir des moyens d’extinction autour du véhicule, en tenant compte de la pente de la voirie et du sens du vent - protéger la zone voisine si elle est menacée - créer des barrages au sol (terre, sable, etc.) ou des tranchées pour empêcher le liquide de se répandre - entreprendre l’extinction avec les moyens adaptés au produit - demander le service des égouts, de la voirie, et le laboratoire central d’urgence - si le transport s’effectue en citerne et qu’elle n’est pas atteinte par le feu au moment de l’arrivée des secours, il est parfois nécessaire pour la protéger : • soit de l’arroser en jet diffusé pour la refroidir progressivement • soit de la recouvrir d’une enveloppe de mousse
36
FEUX D'INSTALLATIONS PRÉCAIRES INSTALLATIONS PROVISOIRES OU MOBILES Entrent dans cette rubrique :
- les stands d’expositions, baraques et attractions foraines - les tentes et caravanes disposées sur les terrains de camping
37
L’intervention doit être conduite avec rapidité et précision. Après avoir demandé les moyens de renforts nécessaires, le COS fait porter ses efforts de manière à :
- réaliser les sauvetages - empêcher la propagation aux installations voisines - faire évacuer les zones menacées Un service d’ordre important est toujours demandé.
38
DÉPÔTS D'ORDURES PUBLIQUES, DÉCHETS INDUSTRIELS. On peut aussi faire intervenir des sociétés privées pour faciliter l’extinction totale lorsque:
- le feu ne risque pas de se propager à d’autres installations - l’extinction risque d’être de très longue durée
39
CHANTIERS DE CONSTRUCTION ET DE DÉMOLITION OU BÂTIMENTS DÉSAFFECTÉS Ils sont théoriquement vides ,d’habitants, mais peuvent parfois être squattés. Ces feux sont attaqués suivant les principes énoncés au Titre 1 relatif aux « feux de contenants ». Cependant, en raison de la nature, de l’organisation et de l’avancement des travaux qui y sont opérés, des précautions particulières doivent être prises pour éviter d’exposer dangereusement les personnels engagés :
- présence de bouteilles de gaz sous pression - risques de chute dans les gaines non protégées en cours d’aménagement - installations électriques volantes, chute de matériaux - écroulements de murs, effondrements de toitures ou planchers, etc.
40
Les règles suivantes doivent être appliquées :
- les reconnaissances sont toujours effectuées en binômes et sont limitées au minimum indispensable pour la détermination des sauvetages à réaliser, ainsi qu’à la conduite normale des opérations - n’engager que le personnel strictement nécessaire à l’intérieur des locaux présentant quelque danger que ce soit - dès lors, attaquer les foyers à distance en utilisant au besoin des moyens puissants pour abattre les parties menaçantes - dans les feux de chantiers de démolition, le déblai ne doit pas être entrepris. En effet, l’extinction complète est alors obtenue en noyant les décombres
41
PERSONNE ENSEVELIE. La difficulté est accrue par :
- l’ensevelissement simultané de plusieurs personnes - l’impossibilité pour les victimes de manifester leur présence - le risque de décès pour les personnes ensevelies par : * asphyxie dans des volumes clos * manque de soins * écrasement de membre (crush syndrome) * privation d’aliments
42
Le risque pour les sauveteurs est l’ensevelissement | au cours des opérations de recherche ou de sauvetage, du fait :
- de l’insuffisance ou de l’absence d’étaiement des ruines dans la zone d’action - du non-respect des mesures de sécurité pendant les recherches - des chutes de matériaux
43
Lors d’une recherche de personne ensevelie, il faut :
- procéder à une enquête de voisinage, afin d’obtenir des renseignements sur le recensement des victimes potentielles - procéder selon la chronologie d’une opération de sauvetage déblaiement : • à la recherche des victimes de surface • à la recherche dans les parties peu endommagées • aux recherches approfondies et aux localisations de victimes non visibles • à l’enlèvement sélectionné, puis généralisé des décombres
44
Pendant l’opération, il faut :
- demander les moyens RSMU adaptés - utiliser les moyens de localisation de victimes (détecteurs acoustiques, équipes cynotechniques) - n’engager dans les éboulis que le minimum de personnel, après s’être assuré de la coupure des fluides - dans les zones de recherche ou dans les zones de sauvetage, étayer et consolider les parties qui menacent ruine. De même, étayer ou boiser les tranchées dans lesquelles sont recherchées les victimes, après avis des spécialistes « sauvetage-déblaiement » - amarrer le personnel effectuant des missions d’exploration, de recherche ou de dégagement sous les décombres, en étant particulièrement vigilant en présence de sols meubles - garder à l’esprit qu’il peut s’être formé des poches d’atmosphère explosible ou irrespirable - si des trouées sont faites pour accéder à des victimes, prendre garde aux chocs répétés, qui peuvent causer de nouveaux éboulements
45
Dans tous les cas, l’organisation du chantier impose :
- d’éloigner les curieux hors d’un large périmètre, ce qui nécessite un service d’ordre important - d’exiger le silence en toutes circonstances
46
TITRE 2 - PERSONNE TOMBÉE EN PROFONDEUR Il s’agit d’une chute qui peut se produire dans les égouts, les collecteurs, les puits, les cuves, les réservoirs, les fosses, les fontis, etc. L’excavation ou la cavité peut contenir un liquide (eau, produits divers), un gaz nocif voire explosif (dans les fosses par exemple), ou être en déficit d’oxygène. Les risques pour la personne qui est tombée sont :
- le décès consécutif aux blessures ou à l’asphyxie | - la difficulté à manifester sa présence
47
Pour le sauveteur, le risque est lié à :
- une chute pendant la progression, liée à un problème matériel - une asphyxie due à la méconnaissance du milieu où se pratique le sauvetage
48
Avant l’opération, le sauveteur doit :
- chercher à entrer en contact avec la personne - essayer de la localiser si elle n’est pas visible ou ne répond pas, éventuellement au moyen de la caméra thermique - rechercher des renseignements : • auprès des témoins éventuels sur les circonstances de l’accident • auprès des techniciens (égoutiers, employés de la voirie, entrepreneurs du chantier…) sur les conditions à l’intérieur de l’excavation (profondeur, état, atmosphère, etc.) * auprès des voisins * en consultant les plans spécifiques - contrôler la qualité de l’atmosphère jusqu’au fond de l’excavation
49
Pendant l’opération, il faut :
- n’engager que le personnel strictement nécessaire - amarrer les sauveteurs - que les sauveteurs coiffent l’appareil respiratoire isolant tant que le caractère respirable du milieu n’est pas établi - si l’explosibilité de l’atmosphère est relevée, que le COS juge, selon les circonstances, de la nécessité de ventiler l’excavation et prenne toutes les mesures pour éviter l’apparition d’un facteur de déclenchement d’une explosion - pendant toute la durée de l’opération, garder la liaison entre les sauveteurs et le personnel en surface En cas de cheminement long ou complexe, il sera fait appel aux spécialistes ELD et/ou IMP, voire aux SIS « surface non libre », dont le matériel spécifique d’exploration est tout particulièrement destiné à ce type de mission.
50
TITRE 4 - ACCIDENTS LIÉS AUX ASCENSEURS GÉNÉRALITÉS Les circonstances sont diverses. Il peut s’agir de :
- personne bloquée dans la cabine entre 2 étages. - personne coincée entre la cabine et la gaine, ou par la cabine - personne bloquée par un objet à l’intérieur de la cabine - personne blessée à l’intérieur suite à la chute de la cabine - personne tombée dans la gaine
51
Avant toute action sur l’ascenseur, il faut :
- recueillir le maximum d’informations sur le type de l’appareil et son mode de fonctionnement - localiser la machinerie et y placer, le cas échéant pendant toute la durée de l’intervention, un sapeur-pompier formé pour manœuvrer manuellement la cabine à la demande - couper l’alimentation électrique - s’efforcer d’entrer en contact avec les personnes, pour s’assurer de leur état et les rassurer si besoin - s’assurer de la fermeture et du verrouillage effectif des portes palières pour prévenir tout risque supplémentaire de chute - demander les moyens nécessaires, en particulier de désincarcération
52
CAS PARTICULIER Certains ascenseurs peuvent être équipés d’un système anti-vandalisme interdisant le déverrouillage direct de la porte palière avec une clé ascenseur. Il est identifié par un pictogramme détaillé ci-contre. Conduite à tenir :
- pour accéder au dispositif principal de déverrouillage de la porte, il faut désactiver au préalable un système anti vandalisme - un dispositif de coupure électrique permet de désactiver manuellement ce système anti vandalisme. Il est généralement situé soit dans le local de la machinerie, soit dans l’armoire de commande - le pictogramme d’identification doit être affiché soit au niveau de l’accès principal du bâtiment, soit à l’entrée de l’ascenseur
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En fin d’intervention, il faut :
- s’assurer une dernière fois que les portes palières sont toutes fermées et verrouillées - laisser l’installation hors service et ne surtout pas la remettre sous tension - préciser à une personne qualifiée (représentant du syndic, propriétaire, concierge) la mise hors service de l’appareil et la nécessité de l’intervention d’un spécialiste
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TITRE 5 - SAUVETAGES NAUTIQUES. Les risques :
- difficultés pour les intervenants terrestres d’effectuer les sauvetages et mises en sécurité - survie brève liée aux conditions climatiques (victimes et sauveteurs) - dispersion des victimes liée à la force du courant - visibilité réduite et localisation difficile des victimes (période nocturne) - incapacité des sauveteurs terrestres (courant, froid. ..) - nombre de victimes potentiellement élevé et impossible à connaitre - sur-attentat
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Les 3 premières actions à mener sont les suivantes :
- sauvetage rapide de toutes victimes visibles (dans l’eau et sur l’embarcation menaçant de sombrer) - prise en charge des victimes - recherche des corps
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Les principes suivants doivent être respectés par le COS:
- localisation du sinistre (utilisation éventuel de la CTHE, des phares directionnels des engins) - engagement immédiat des primo-sauveteurs avec un niveau de sécurité minimal : bouées, commande - moyens de fortune : matelas immobilisateurs à dépression, barques, réquisition si nécessaire d’une embarcation, mise à l’eau de tous les radeaux de sauvetages des embarcations voisines du sinistre, etc. - mise à l’eau des échelles portatives et déploiement des MEA vers la surface de l’eau - sectorisation immédiate : secteur aquatique et terrestre selon le schéma suivant :
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2. SAUVETAGE NAUTIQUE D'UNE PERSONNE MENACÉE DE NOYADE 2.1. GÉNÉRALITÉS Les circonstances sont variées. Elles peuvent être liées à :
- un accident sportif ou de loisir - un acte volontaire ou malveillant - un véhicule tombé à l’eau - une inondation
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Si elle est éloignée de la rive, le COS décide, selon | les circonstances :
- d’opérer à la nage, le sauveteur étant amarré - d’utiliser une embarcation - de faire intervenir les spécialistes en interventions aquatiques et/ou subaquatiques
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Si la personne a coulé avant l’arrivée des spécialistes, les recherches peuvent être entreprises, en priorité à l’aplomb du point où la personne a disparu, puis en aval:
- par sondage à l’aide de la gaffe si les eaux sont peu profondes - en apnée par un sauveteur amarré - à l’aide des spécialistes cynotechniques
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Lorsque l’intervention nécessite l’emploi d’une embarcation, les mesures de sécurité suivantes doivent être respectées :
- n’engager que le personnel strictement nécessaire - alléger autant que possible l’équipement individuel - équiper si possible le personnel de gilets de sauvetage
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Dans le cas d’un véhicule tombé à l’eau :
- faire préciser par témoin le nombre de personnes à bord - plonger pour dégager les victimes prises dans le véhicule ou éventuellement éjectées aux abords - rechercher en aval du point de chute les victimes qui auraient pu être entraînées par le courant
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TITRE 6 - ACCIDENTS DE LA CIRCULATION. Pour les victimes, le risque principal réside dans une aggravation de leurs états :
- de leurs blessures - d’un sur-accident - de la survenue de blessures supplémentaires lors de leur dégagement - de brûlures
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Pour les sauveteurs, le risque est lié à la survenue de | blessures du fait :
- de coupures sur des tôles acérées - de la réalisation des manœuvres de force - d’un sur-accident - d'un déclenchement intempestif des dispositifs pyrotechniques actionnant les équipements de protection - de choc électrique lors de la coupure des câbles de courant de traction sur véhicule électrique/hybride - d’un emballement thermique d’une batterie de traction
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L’intervention comprend 2 aspects distincts, mais | traités simultanément :
- l’action sur les victimes | - l’action sur le véhicule
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Les facteurs essentiels sont :
- la rapidité d’intervention - l’emploi des moyens et procédés convenables - le respect des mesures de sécurité - le balisage en amont et en aval, pour éviter le sur-accident
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Dans tous les cas, les consignes suivantes sont à | respecter impérativement :
- aucun véhicule de secours ne doit s’arrêter dans le sens opposé à l’accident, mais poursuivre son itinéraire jusqu’à une possibilité de retournement autorisée - la signalisation des engins et le port du gilet haute visibilité (GHV) pour l’ensemble du personnel sont permanents. - aucun personnel ne doit traverser les voies de circulation opposées ou demeurer dans un véhicule, quelles que soient les conditions d’engagement des secours - les victimes ne doivent être conduites et traitées à l’intérieur des engins que lorsqu’un balisage efficace a été effectué
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Pour réduire au maximum l’occupation de la zone à | risques, les chefs d’agrès doivent :
- demander au médecin de l’UMH ou de l’AR de se diriger dès que possible vers la bretelle de sortie la plus proche dans l’attente du lieu de destination de la victime - informer les forces de l’ordre, avant tout départ des lieux, de la prise en charge et de l’évacuation des blessés vers l’établissement hospitalier désigné - laisser les opérations de dégagement de la chaussée aux services concernés (DIRIF, société privée) et le rétablissement de la circulation aux forces de l’ordre
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La MGO SR comprend :
- la sécurisation de l’intervention - la sécurisation du véhicule - l’abord de la (des) victime(s) - la recherche d'éventuelle(s) victime(s) éjectée(s) - la demande de moyens - la désincarcération - la cueillette et l’évacuation
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3.2.1. La sécurisation de l'intervention Elle comprend :
- le balisage - le port des EPI - la mise en place d’un moyen d'extinction
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1.1 LE RISQUE D'EXPLOSION Il est généré par la présence:
- d’un gaz combustible ou de vapeurs de liquides inflammables dont la concentration se situe dans leur plage d’explosibilité ou au-dessus - de poussières en suspension - d’un récipient ou d’une conduite sous pression - de produits explosifs par nature - de gaz en récipient, soumis aux phénomènes de l’incendie : température, pression, etc.
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L’explosion peut être déclenchée par :
- une source externe - un échauffement trop important - un refroidissement trop rapide - un choc mécanique - un apport brusque de comburant
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RISQUE D'EXPLOSION EN PRÉSENCE DE FEU. Dans certains cas qui doivent rester très exceptionnels et après concertation entre le COS et le responsable du Gaz de France sur place, il peut être nécessaire de procéder à l'extinction alors même que la fuite n'est pas encore arrêtée. Pour ce faire, la conjonction des 4 facteurs suivants est nécessaire :
- urgence absolue - impossibilité d'effectuer le barrages - possibilité d'effectuer la neutralisation directement au niveau de la fuite - absence de matière en ignition aux abords immédiats susceptible de provoquer une réinflammation spontanée
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CAS DES BOUTEILLES DE GAZ Des bouteilles qui ont été soumises au rayonnement d’un incendie sont susceptibles d’exploser au-delà d’une certaine température. Ce risque est présent sur nos interventions sous différentes formes :
- habitat individuel alimenté au butane - habitat individuel et collectif alimentés au propane - installations grande cuisine - installations avec chaufferie - installations mobil-home et caravane - installations mobiles (rotisserie, food-trucks) - installations précaires - chantiers en toitures
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Dans ce cas, il faut :
- éviter toute action mécanique ou thermique brutale - ne pas négliger le risque de « BLEVE » pour les bouteilles de GPL - ne pas négliger le risque d'inflammabilité et d'explosion de l’acétylène
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Avant tout déplacement de la bouteille, le chef de | détachement doit :
- mesurer la température externe au moyen d’un thermomètre infrarouge (en dotation dans les VRCH) ou bien au moyen d’une caméra thermique dotée d’une zone de mesure de point chaud - refroidir en jet diffusé d’attaque en maintenant le porte-lance hors d’atteinte, jusqu’à ce que la température redescende en-dessous du seuil de rupture (CO2 et GPL : 100° C – oxygène : 350° C) - dans le cas d’une bouteille d’acétylène prise dans un incendie, le COS demande l’intervention du LCPP d’urgence
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Rapportés à des réservoirs GPL de 150 l, les 3 effets | du BLEVE sont :
- la projection d’éclats avec effet de missile pouvant aller jusqu’à 100 m - la création d’un flux thermique avec création d’une boule de feu dont le diamètre peut atteindre 30 m pendant 3 s - la création d’une surpression dont les effets peuvent être ressentis jusqu’à 120 m
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Les mélanges air/acétylène et/ou oxygène/acétylène constituent des mélanges inflammables et parfois explosifs dans les plages de LIE =
2,3% à LSE = 83% dans l’air. Il est à noter que sous l’effet d’une faible pression ou d’une température élevée, l’acétylène peut rentrer dans une phase d’instabilité et se décomposer. Cette décomposition est explosive.
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- RISQUE ÉLECTRIQUE Cette manœuvre sera effectuée par un porte-lance aguerri, qui doit :
- manœuvrer dans un premier temps la lance dans une direction non dangereuse, puis diriger le jet avec précaution sur les pièces sous tension - procéder par gestes lents et précis - reculer à la moindre sensation de picotement - faire attention au risque d'électrisation : éviter de marcher dans les eaux de ruissellement, qui peuvent conduire le courant - rester vigilant vis-à-vis des pièces métalliques avoisinantes
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Une installation photovoltaïque (PV) est constituée :
- d’un ensemble de capteurs ou panneaux photovoltaïques pouvant atteindre des tensions dangereuses supérieures à 50 V et d’intensité supérieure à 30 mA - d’un ou plusieurs onduleurs - de câbles reliant l’ensemble des composants - de boitiers de jonction faisant la liaison entre les différents groupes de panneaux - exceptionnellement de batteries
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Les risques pour les intervenants :
- électrisation et/ou électrocution - chute liée à la hauteur d’intervention après un choc électrique sur les intervenants - chute des panneaux par fonte des dispositifs de fixation en toiture - intoxication potentielle liée aux émissions de gaz toxiques provoqués par la combustion des panneaux - passage au travers des panneaux
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INTERVENTION NRBCLa MGO face aux risques technologiques se divise en 2 phases :
- une phase réflexe, du ressort des premiers intervenants non spécialistes, constituée de plusieurs étapes - une phase dite réfléchie, dévolue aux intervenants spécialisés
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MARCHE GÉNÉRALE DES OPÉRATIONS À CARACTÈRE TECHNOLOGIQUE Phase réflexe (premiers intervenants non spécialistes)
- Recherche du renseignement - Mesures immédiates de sauvegarde : - protection du personnel - sauvetage/évacuation/mise à l’abri - périmètre de sécurité reflexe - détection d’alerte
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Phase réfléchie (intervenants spécialisés)
- détection de confirmation,identification, mesures - zonage de l’espace : confirmation du périmètre et balisage du périmètre - prélèvement, transfert - réduction et ou suppression de la cause - désengagement : contrôle de contamination et décontamination éventuelle - gestion de la dosimétrie (le cas échéant) - remise en condition des hommes et du matériel - gestion des déchets
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MESURES IMMÉDIATES DE SAUVEGARDE. Protection du personnel intervenant
a) s’arrêter avant l’adresse (comme pour une fuite de gaz) b) porter les EPI adaptés au risque (TDF ou TLD + ARI). En l’absence de risque de feu ou d’explosion, privilégier l’utilisation de gants butyles et de la TLD c) contrôler le caractère explosif de l’atmosphère et des espaces clos d) engager le minimum de personnel (en binôme, à vue) e) constituer une équipe de sécurité f) en cas d'incendie : • utiliser le minimum d’eau pour l’extinction et contrôler les écoulements ; interdire l’emploi de l’eau ou toute autre matière humide pour l’extinction de matières fissiles et matières réagissant dangereusement avec l’eau.
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Sauvetage/ évacuation/ mise à l’abri de la population
a) soustraire les victimes du danger immédiat b) mettre en sécurité et évacuer la population potentiellement soumise aux effets des risque c) mettre à l’abri la population soumise à un danger différé ou limité d) confiner les locaux ou les véhicules incriminés
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Périmètre de sécurité réflexe Il s’agit d'organiser rapidement les lieux de l'intervention :
a) définir une zone d’exclusion a priori, compatible avec les conditions d’engagement : • à défaut d’indication plus précise, appliquer les distances suivantes : - 50 m du point origine estimé pour les pompiers - 100 m du point origine estimé pour la population - 500 m en cas de risques d’explosion - ajouter 300 m dans le sens du vent, si le vent est fort b) matérialiser cette zone en s’appuyant sur les dispositions constructives existantes et au moyen d’outils c) identifier un seul point d’entrée et de sortie, en prêtant une attention au sens du vent, notamment si le phénomène se manifeste à l’air libre
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Détection d’alerte Il s’agit de caractériser la présence de matières dangereuses :
a) pour la mise en oeuvre des appareils de détection de substances chimiques et radiologiques dangereuse présents dans les engins du détachement sur les lieux et la réalisation de relevés fréquents b) pour la demande de renforts adaptés, en fonction des résultats et des éléments d’analyse c) fixer un point de regroupement des renforts et veiller à ce que la zone de déploiement initial (ZDI) ne soit pas exposée aux effets d’un nuage toxique
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Les produits chimiques concernés sont les substances et préparations dangereuses qui, par leur nature même, par leur réaction à la chaleur ou par leur combinaison plus ou moins rapide entre eux, peuvent :
- accélérer et propager un incendie - faire naître un danger d’explosion - provoquer de graves brûlures - produire des émanations de gaz toxiques ou asphyxiants
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Ils sont classés par le code du travail en fonction de | catégories de danger :
- explosible : TNT, etc. - comburant : oxygène peroxydes, etc. - inflammable : éther, acétylène, etc. - toxique : sarin, chlore, etc. - corrosif (acides ou bases provoquant des brûlures chimiques graves - cancérigène, mutagène, toxique pour la reproduction