118.1 Flashcards

1
Q

LE CHEF DE GARDE À sa prise de service : PIFPAC

A
  • il prend connaissance des opérations de la veille et
    de celles en cours
  • il inspecte au rassemblement la garde d’incendie
    et les personnels de service. Il vérifie notamment la
    tenue, l’hygiène et l’aptitude du personnel
  • il fait vérifier la présence, le fonctionnement et
    l’état du matériel dans les engins. Il s’assure de leur
    recomplètement, de leur validité et du respect des
    règles d’hygiène et de désinfection. Il veille à la mise à
    jour des ressources dans le système ADAGIO
  • il prend connaissance du listing des mesures
    opérationnelles de son secteur, des répertoires
    d’indisponibilité des points d’eau incendie (PEI) et de
    la liste des rues barrées. Il s’assure de leur mise à jour
    et de leur diffusion
  • il s’assure de l’essai des lignes directes quand elles
    existent ; il s’assure que la prise en compte du PVO, ainsi que la vérification des diverses installations techniques s’y rapportant (sonneries de feu, temporisation, reports téléphoniques), ont été réalisées par le stationnaire
  • il consulte la liste des services à fournir
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2
Q

Pendant son service :

A
  • il lui est rendu compte de tout changement
    intervenant dans la composition de la garde ou dans la
    disponibilité des matériels. Il s’assure, à son initiative,
    du maintien permanent du potentiel opérationnel de
    son centre de secours
  • il rend compte à l’officier de garde compagnie de
    tout événement ayant ou susceptible d’avoir une
    incidence sur le service d’incendie et prend les mesures palliatives nécessaires. Ces évènements peuvent être :
    • indisponibilité ou remise en service d’engin ou de
    matériel
    • manifestation sur la voie publique
    • baisse anormale de pression dans les conduites
    alimentant les PEI
    • indisponibilité de moyens de secours dans certains
    établissements (ÉTARÉ…)
  • il contrôle l’exécution des reconnaissances
    opérationnelles des PEI et s’assure, à l’issue, du
    signalement des appareils indisponibles
  • il s’assure par sondage que tous les rapports de
    sortie de secours sont correctement rédigés et validés
  • il organise et dirige les séances de préparation
    opérationnelle :
    • séances de préparation physique
    • manœuvre de la garde
    • instruction théorique
    • perfectionnement des conducteurs (étude des plans
    muraux, école de conduite, alimentation des pompes)• préparation opérationnelle des stationnaires
    et auxiliaires (exercices de transmission de
    messages [ETM], modes dégradés)
    • étude des ÉTARÉ
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3
Q

À la fin de son service :

A
  • il effectue les rappels nécessaires au personnel de
    garde
  • il vérifie et signe les documents du service d’incendie
    et de secours
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4
Q

OFFICIER DE GARDE COMPAGNIE (OGC) Il constitue le niveau de référence du commandement dans l’ensemble des unités de la BSPP et assure la ,réponse opérationnelle sur son secteur de compétence. Il arme, avec son conducteur, le VLR OGC. ,Lorsqu’il estime que l’intervention ne justifie pas une prise de COS, il appuie l’action du 1er COS. ,Il se rend obligatoirement sur les interventions dans les cas suivants :

A
  • tous cas prévus par la grille de départ des secours
  • toutes demandes ou envoi de groupes, renforts ou
    sections
  • demande de moyens de renforcement (sur feu ou
    interventions particulières) ou d’un plan spécial
  • demande d’un chef d’agrès
  • intervention dans une ambassade, une légation,
    chez une autorité ou une personnalité publique ou
    impliquant une autorité ou une personnalité publique
    ou leurs proches
  • accident de circulation sur son secteur impliquant
    un véhicule du corps
  • sur ordre de l’officier responsable de l’EMO ou de
    l’OSG
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5
Q

Il se rend à son initiative sur les interventions

lorsqu’il juge sa présence nécessaire, notamment :

A
  • lorsqu’un chef de détachement (ou d’agrès) éprouve
    des difficultés ou manifeste de l’inquiétude
  • pour une intervention autre que « secours à
    victime » ayant entraîné une victime décédée et toute
    intervention ayant entraîné de nombreuses victimes
    Il peut être engagé au profit du secteur d’une autre
    compagnie, en lieu et place d’un officier de garde
    compagnie déjà engagé sur une autre opération ou
    momentanément indisponible.
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6
Q

La responsabilité du chef:

A

(Celui qui est investi d’un commandement organique) est constante et totale. Qu’il soit ou non présent sur place, il est responsable devant ses supérieurs de l’action de ses subordonnés. Cette action dépend des moyens, de l’organisation et de l’état des matériels dont il dispose, mais surtout de la valeur et du moral qu’il a su faire naître et maintenir chez ses subordonnés.

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7
Q

ANTICIPATION. Les situations d’urgence de certaines opérations, le caractère extrêmement sensible d’interventions particulières ou la rapidité de développement et de propagation des incendies, exigent de prendre un temps d’avance sur l’arrivée de l’événement. L’anticipation, qui permet la prise de toutes les dispositions tactiques et matérielles, est indispensable dans tous les domaines. Elle est le grand principe qui régit l’action des secours :

A
  • en amont, par la prévention et la planification
    opérationnelle, lors de l’élaboration des plans de
    secours et de la répertoriation des établissements les
    plus dangereux
  • au moment de la demande de secours, lorsque le
    nombre ou la gravité des appels incitent à compléter
    préventivement le volume d’engins dépêchés sur les
    lieux et à prévoir leur relève Elle prévaut aussi dans l’organisation du commandement sur les interventions.
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8
Q

ZONE D’EXCLUSION (ROUGE):

A

Il s’agit de la zone où les intervenants sont directement exposés aux effets du danger principal (par exemple, exposition au feu et aux fumées dans le cas d’un incendie ou à proximité des véhicules concernés sur un accident de la route). L’accès en est strictement réglementé et n’est autorisé qu’aux intervenants
équipés de tenues de protection adaptées aux risques.

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9
Q

ZONE CONTRÔLÉE (ORANGE) :

A

Il s’agit d’une zone tampon d’où est coordonné l’engagement des moyens en zone d’exclusion. ne doit s’y trouver que du personnel ayant le même niveau de protection vestimentaire qu’en zone d’exclusion.

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10
Q

ZONE DE SOUTIEN (VERTE):

A

Cette zone est la plus excentrée. Comme les autres elle est interdite au public de manière à ne pas entraver l’action des secours. il s’agit cependant d”une zone qui ne nécessite pas de protection particulière pour les personnes qui s’y trouvent. les structures de soutien nécessaires au bon déroulement de l’intervention doivent être localisés dans cette zone.

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11
Q

COMMANDANT DES OPÉRATIONS DE SECOURS (COS). AVANT DE PARTIR. Recueillir les renseignements connus sur le sinistre. À l’échelon des groupements et de l’état-major, une fiche est établie à son intention (respectivement par le CSO ou par le CO), mentionnant :

A
  • l’adresse et le nombre d’appels
  • le 1er chef de garde et les engins dont il dispose, y
    compris les renforts éventuellement demandés
  • l’établissement concerné et ses risques connus
  • les ressources en eau du secteur (seulement en
    cas de difficulté à prévoir)
  • tout autre élément jugé utile
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12
Q

À L’ARRIVÉE SUR LES LIEUX:

A
  • se présenter, puis se rendre au PC TAC s’il est en
    place
  • se faire rapidement une opinion aussi exacte que
    possible sur la situation :
    • en interrogeant le 1er COS et éventuellement tout
    tiers en mesure de fournir des renseignements
    • en effectuant une 1re et rapide reconnaissance
    permettant de déterminer l’importance et la nature
    des moyens supplémentaires nécessaires et de
    contrôler le dispositif en place
  • transmettre un message d’ambiance si nécessaire
    Lorsqu’il a une opinion précise sur l’opération en cours, il décide ou non de prendre le COS.
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13
Q

PENDANT L’INTERVENTION. Il a le souci :

A
  • d’engager le plus rapidement possible les moyens
    de renfort pour compléter le dispositif, en fonction
    de l’effort défini dans son idée de manœuvre, tout
    en conservant ou en reconstituant une réserve dont
    le volume est directement lié à celui du personnel
    directement engagé
  • d’organiser le dispositif en secteurs. Un secteur
    est un compartiment de terrain dans lequel un chef de
    secteur commande aux moyens qui lui sont confiés
    les missions de la marche générale des opérations
    (MGO). Un secteur peut correspondre à :
    • une ou plusieurs faces d’un sinistre
    • un ou plusieurs niveaux d’un bâtiment
    • un volume particulier (cage d’escalier…)
    • un point difficile (zone d’effondrement…)
  • de s’assurer que chaque chef de secteur est doté
    d’un moyen radio
  • de connaître directement l’évolution de la situation
    aux points dangereux en s’y rendant personnellement
    dès que le PC TAC et le dispositif sont organisés,
    afin de pouvoir prendre rapidement les mesures qui
    s’imposeraient
  • de renseigner le commandement sur l’évolution de
    la situation. À cet effet, il exige des chefs de secteur
    des comptes-rendus indiquant :
    • la situation initiale du dispositif du secteur et les
    difficultés rencontrées
    • l’évolution de la situation à intervalles réguliers
    (toutes les demi-heures si l’intervention se déroule
    normalement)
  • de faire des points de situation réguliers au profit du
    public impliqué, élus ou représentant des collectivités
    territoriales, responsables d’établissement dans le
    but de leur délivrer les informations utiles : nature du
    sinistre et actions entreprises, durée prévisionnelle de
    l’intervention, réintégrations, hébergements…
    Dans toutes les phases de l’opération, il s’efforce
    d’anticiper la situation pour avoir un temps d’avance,
    c’est-à-dire être en mesure de préparer les ordres et les moyens pour la phase suivante. Si au début de l’intervention son souci est de ne pas manquer de moyens, en revanche, dès que la situation évolue favorablement, il doit avoir pour préoccupation d’en renvoyer le maximum le plus tôt possible, afin de
    permettre de rétablir la couverture opérationnelle Brigade (en priorité les EP et les MEA).
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14
Q

SUR LES LIEUX DE L’INTERVENTION. Le chef de garde a l’initiative absolue des:

A
  • mesures à prendre et des moyens à engager. Il a le devoir de demander immédiatement les moyens supplémentaires qui lui sont nécessaires. La demande est faite sans attendre d’être en possession de tous les renseignements et avant même la mise en œuvre des premiers secours. Elle est transmise par radio, éventuellement par procédure prioritaire. Il se conforme aux règles précisées dans le BSP 115.2.
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15
Q

Le chef de garde a le droit et le devoir de pénétrer
dans les locaux où il juge nécessaire d’intervenir,
même s’il y a refus de la part des occupants :

A
  • cependant, dans les ambassades, légations et
    consulats, il ne pénètre qu’avec l’assentiment du chef
    de la mission ou de son représentant
  • dans les palais nationaux ayant un commandement
    militaire, il doit se mettre, autant que possible, en rapport avec le commandant militaire ou son représentant
  • dans le cas où il n’y a pas urgence et s’il rencontre
    de la résistance de la part des habitants, il fait appel au
    concours de la police.

Le chef de garde fait évacuer les locaux menacés. Après avoir reçu, s’il y a lieu, les renseignements recueillis par les chefs d’agrès déjà présents sur les lieux, il donne ses ordres tout en continuant sa reconnaissance. Il fait aérer tous les locaux et emploie au besoin les moyens de ventilation; cette dernière précaution est indispensable quand la présence de gaz irrespirables ou explosibles est redoutée. Dans ce cas, il s’assure au préalable que la cause de cette présence a disparu. En présence de victimes et d’impliqués, il fait activer un point de regroupement des victimes (PRV) dont il désigne un responsable chargé de sa mise en œuvre. Le PRV devient poste médical avancé (PMA) dès lors qu’un médecin est présent sur l’intervention et que l’emplacement est confirmé. Le transport à l’hôpital ou le maintien sur place des blessés est décidé par le médecin coordinateur, tenu informé des conditions dans lesquelles évolue la situation. Le personnel et le matériel sont renvoyés dès qu’une reconnaissance approfondie permet de juger qu’ils ne sont plus utiles.

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16
Q

AVANT DE QUITTER LES LIEUX DE L’INTERVENTION ET S’IL N’A PAS ÉTÉ RELEVÉ. Il procède à une visite minutieuse de tous les tenants et aboutissants ainsi que des communications de toute espèce, autant à l’intérieur des locaux sinistrés que dans les maisons avoisinantes où l’action des sapeurs-pompiers nécessiterait de prendre des mesures :

A
  • quand il le juge nécessaire, il met en place un
    service de surveillance et fait commander des rondes
    pendant et après ce service
  • lorsqu’un service de surveillance est installé, le
    COS est transféré aux responsables successifs de
    ce service, qui en organisent les relèves. Ce service
    ne peut être réduit ou supprimé que par le chef de
    garde ou l’OGC du secteur à l’occasion des rondes
    périodiques
  • ce dernier ne le supprime qu’après avoir repris le
    COS et acquis personnellement la certitude que tout
    danger a disparu
  • lorsque des rondes sont commandées, elles sont
    effectuées conformément à la partie 3 - titre 3 - § 9
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17
Q

RENFORT INCENDIE Il est composé :

A
  • d’un ensemble grande puissance/EGP (qui peut
    constituer une demande de moyens supplémentaire
    au renfort incendie)
  • d’un ensemble attaque/alimentation/RECO
  • d’un ensemble de soutien

Il permet d’apporter une réponse massive notamment en termes d’attaque.

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18
Q

PRINCIPES DE LA MANŒUVRE:

A

SAUVETAGES, MISES EN SÉCURITÉ

LUTTE CONTRE LES PROPAGATIONS

VENTILATION

ATTAQUE et EXTINCTION

PROTECTION

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19
Q

ENGAGEMENT TACTIQUE SUR FEU. Le concept tactique d’engagement sur feu prescrit, sauf contre-indication particulière d’un plan ou concept tactique : AU 1ER ENGIN-POMPE:

A
  • de dépasser largement l’entrée de l’immeuble et si
    possible l’adresse de l’intervention, afin de faciliter la
    mise en œuvre des moyens, permettre l’engagement
    de(s) l’échelle(s) sur la façade de l’immeuble, se mettre
    à l’abri des effets du rayonnement ou des risques
    d’explosion, permettre à l’équipage de descendre et de se préparer à couvert
  • de s’alimenter systématiquement sur l’hydrant
    disponible le plus proche
  • de s’engager conformément aux principes de la
    manœuvre
  • de pouvoir être désengagé facilement dès que
    possible
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20
Q

AU 1ER MOYEN ÉLÉVATEUR AÉRIEN:

A
  • de se positionner à l’adresse, ou sur la façade
    nécessitant des sauvetages
  • de laisser la place à la mise en station éventuelle
    d’un 2e MEA
  • de s’engager conformément aux principes de la
    manœuvre et aux règles de sécurité associées aux
    types de MEA
21
Q

AU 2E ENGIN-POMPE:

A
  • de s’assurer de la présence effective du 1er engin pompe à l’adresse de l’intervention
  • de s’alimenter systématiquement à l’hydrant le plus
    approprié à la manœuvre
  • de veiller à ne pas gêner l’accès à d’éventuels MEA
    de renforcement
  • de s’engager conformément aux principes de la
    manœuvre
22
Q

FEU CIRCONSCRIT:

A

Le feu est circonscrit lorsque les lances sont établies

aux points d’attaque choisis et en nombre suffisant pour empêcher le feu de se propager.

23
Q

MAÎTRE DU FEU:

A

On est maître du feu lorsque le foyer diminue d’intensité et que l’on est certain qu’il ne peut plus prendre d’extension dans les limites où il a été circonscrit. À cette phase, le débit hydraulique des moyens d’extinction est à son maximum. Ces moyens sont supérieurs ou égaux en volume à ceux établis pour circonscrire le feu.

24
Q

FEU ÉTEINT:

A

Le feu est éteint lorsque le foyer principal ne produit
plus de flamme et que seuls quelques débris ou foyers résiduels subsistent. L’extinction est achevée en dégarnissant et/ou en déblayant, jusqu’à ce qu’il n’y ait
plus de matières en combustion.

25
Q

Temps de vulnérabilité :

A

Période durant laquelle les intervenants réalisent
sur ordre des missions de la MGO sans qu’un moyen
hydraulique ne soit en manœuvre sur le sinistre. Il débute dès la présentation des intervenants sur intervention. Durant le temps de vulnérabilité, seules les opérations de sauvetage réalisés sur ordre
autorisent l’engagement du ou des binômes dans la
zone d’exclusion sans moyen hydraulique et sans
provoquer de modification aéraulique volontaire
dans les volumes concernés.

26
Q

RECONNAISSANCES Actions qui consistent à explorer tous les endroits exposés au sinistre, de manière à :

A

procéder sans délai aux sauvetages

  • rechercher le renseignement auprès des requérants
    ou personnes présentes sur les lieux
  • rechercher d’éventuelles victimes
  • cerner les limites du sinistre
  • déterminer la nature des matières en combustion
  • déterminer le mode d’extinction approprié
  • définir les points d’attaque et les cheminements
    pour y parvenir
27
Q

TOUR DU FEU : RECONNAISSANCE DU COS. En arrivant sur le lieu de l’incendie, le COS fait le tour du feu (6 faces du sinistre) afin :

A
  • de se faire une idée générale de la situation
  • de demander les moyens qui lui semblent
    nécessaires
  • d’ordonner immédiatement les premiers sauvetages
28
Q

Reconnaissances d’attaque:

A

Lorsqu’un binôme, sous ARI, remplit une mission de
reconnaissance où les conditions d’engagement sont
pénibles, laborieuses ou menaçantes, de par la proximité immédiate du sinistre, de ses effets directs ou de conditions de progression particulièrement éprouvantes.

29
Q

Reconnaissances périphériques

A

Lorsqu’un binôme, sous ARI, remplit une mission
de reconnaissance où les conditions d’engagement
supportables n’entament que modérément ses capacités de résistance et d’endurance physique.

30
Q

Reconnaissances à vue

A

Lorsqu’un binôme, porteur de l’ARI, remplit une mission de reconnaissance dans un périmètre éloigné du sinistre afin de concourir au tour du feu effectué par le chef de garde, dans des conditions d’engagement n’entamant pas ses capacités de résistance et d’endurance physique.

31
Q

Confinement

A

Opération visant à ordonner à des personnes de se

maintenir à l’abri d’un danger ambiant, en se calfeutrant à l’intérieur des locaux dans lesquels elles se trouvent.

32
Q

Évacuation

A

Opération visant à ordonner préventivement à des
personnes de se déplacer hors des limites d’un périmètre de sécurité, au besoin en les accompagnant, afin qu’elles ne se trouvent pas exposées aux effets d’un danger évolutif.

33
Q

Sauvetage

A

Action visant à soustraire d’un péril immédiat une
personne qui, sans aide extérieure, serait vouée à une
mort certaine.

34
Q

Mise en sécurité

A

Action visant à extraire, en l’accompagnant, une

personne menacée par un danger auquel elle ne peut se soustraire d’elle-même.

35
Q

VENTILATION Par son caractère opérationnel, elle ne peut être dissociée de l’attaque. Action qui consiste à :

A
  • mettre en œuvre les moyens de désenfumage
    existants ou s’assurer de leur déclenchement
    automatique
  • mettre en place si nécessaire un dispositif de
    ventilation adapté à la configuration des lieux et au
    type de sinistre
  • maîtriser le sens du tirage
36
Q

2 PRINCIPES DE VENTILATION :

A
  • Ventilation naturelle

- Ventilation mécanique

37
Q

2 TACTIQUES DE VENTILATION :

A

Ventilation de protection

Ventilation d’attaque

38
Q

2 TECHNIQUES DE VENTILATION

MÉCANIQUE :

A
  • par dépression (aspiration)

- par surpression (injection)

39
Q

Les objectifs de la ventilation sont de :

A
  • favoriser les sauvetages, les mises en sécurité et
    les évacuations
  • sécuriser la progression des intervenants en
    prévenant la survenue de phénomènes thermiques
  • faciliter l’engagement des intervenants en
    préservant certains locaux, soit en évacuant les
    fumées, soit en les mettant à l’abri des fumées
  • favoriser l’extinction du sinistre en contrôlant les
    propagations du feu
40
Q

RÉALISER UN TOUR DU FEU La 1re reconnaissance consiste sur incendie à réaliser un tour du feu en vue de:

A
  • faire compléter les sauvetages et les mises en
    sécurité, éventuellement prescrire les évacuations
  • se rendre compte des locaux et des matériaux en
    feu, ainsi que des points plus particulièrement exposés
    (propagation) ou dangereux (explosion, effondrement)
  • déterminer l’importance et la nature des moyens
    supplémentaires nécessaires
  • contrôler le dispositif en place
  • déterminer les nouveaux points d’attaque éventuellement nécessaires et les cheminements pour y parvenir
41
Q

Il définit son idée de manœuvre, demande les moyens
supplémentaires éventuellement nécessaires, et précise
ses axes d’effort qui peuvent être par exemple sur feu :

A
  • les sauvetages ou les mises en sécurité
  • la lutte contre les propagations
  • l’attaque du foyer principal
  • la lutte contre les effondrements (refroidissement
    des structures)
  • la ventilation et les exutoires de fumées
42
Q

VEILLER PARTICULIÈREMENT;

A
  • à l’évacuation des fumées et des gaz chauds
    (création d’un sens de tirage si nécessaire)
  • à la sécurité du personnel, en l’absence de l’officier
    sécurité
  • à la prise en compte des blessés et des impliqués
  • à la mise en œuvre rapide des moyens de protection
  • à l’éclairage du site de l’opération
  • à la relève du personnel d’attaque en fonction des
    conditions d’engagement
  • à la collaboration avec la police (en particulier le
    respect des différentes zones et l’organisation de la
    circulation, en demandant si nécessaire les dispositifs
    supplémentaires de franchissement de tuyaux
    prépositionnés à la préfecture de police).
43
Q

Le RETEX est un processus qui se décompose en

plusieurs phases :

A
  • le recueil de l’information sur le terrain généralement
    effectué par les intervenants, complété le cas échéant
    par la garde RCCI
  • l’identification, l’analyse et l’exploitation des
    enseignements
  • la recherche de solutions (évolutions des
    règlements, études, modifications techniques…)
  • la diffusion et l’archivage de ces enseignements
44
Q

Le RETEX doit produire 2 effets :

A
  • garantir la qualité de la préparation opérationnelle
    et l’enrichissement de la culture opérationnelle
  • faire évoluer la doctrine et les matériels : apporter
    des réponses opérationnelles et/ou règlementaires
    aux difficultés rencontrées
45
Q

FACE AUX RISQUES TECHNOLOGIQUES ET AUX MENACES NRBC, LES SAPEURSPOMPIERS DE PARIS DOIVENT ÊTRE EN MESURE D’EFFECTUER LES ACTIONS DE TYPE « DIMPET »

A
  • Détecter : dire s’il y a une matière dangereuse ou non
  • Identifier : dire de quelle matière il s’agit
  • Mesurer : dire, combien de matière il y a
  • Prélever : prélever des échantillons de la matière
    en cause, si possible
  • Évaluer : fournir au DOS une appréciation de la population et du territoire impactés ou potentiellement impactés par un risque technologique ou une menace NRBC
  • Transmettre : transmettre les échantillons à un
    service public compétent
46
Q

Sur une intervention particulière à caractère RSMU, le

premier COS :

A
  • demande les équipes spécialisées en fonction de
    l’importance de l’opération et recueille le maximum de
    renseignements sur les éventuelles victimes ensevelies
  • dans l’attente des équipes spécialisées, fait réaliser
    les premiers sauvetages si possible, tout en prenant en
    compte la sécurité de ses personnels et n’engageant
    que le strict personnel nécessaire
  • s’assure de l’exécution des premières mesures
    de sauvegarde comme le barrage des fluides (eau,
    gaz, électricité…) et définit un périmètre de sécurité
    conformément au présent règlement
  • s’attache à prendre en compte les parties du bâtiment menaçant de tomber et le risque d’effondrement total
  • porte une attention particulière sur le positionnement
    des premiers engins
  • prévoit un axe logistique et une zone géographique
    adaptée pour regrouper les engins spécialisés (engins
    parfois imposants ou berce)
  • renseigne le responsable RSMU de la situation
    dès son arrivée. Ce dernier devient alors son premier
    conseiller technique
47
Q

Les SIA et SIS disposent d’engins nautiques et de matériels spécifiques de sauvetage aquatique, de plongée de relevage, de découpe subaquatique ou terrestre, d’éclairage, de surface non libre et de milieu pollué:

A

ESAV

ESAVI

EMF

CSL

ESI

48
Q

La MGO nautique comprend :

A

1) reconnaissances
2) sauvetages
3) recherche de renseignements
4) premières mesures de sauvegarde
5) sécurité des intervenants

6) prise en compte des spécialistes y compris civils
(police fluviale)

49
Q

MGO DE LA FONCTION OPÉRATIONNELLE CYNO « RECHERCHE DE PERSONNE ENSEVELIE » Tâches (en complément de la MGO). Premiers intervenants non spécialistes :

A
  • évaluer le nombre de victimes
  • localiser les derniers emplacements connus des
    victimes de surface
  • établir un périmètre de sécurité
  • confirmer la coupure des fluides
  • récupérer les plans du site