118.1; Partie 5: les principes de l'intervention SAP Flashcards
Quels sont les 3 piliers du dispositif médical et de secours français?
- la permanence des soins ;
- le secours à personne (SAP) ;
- les structures hospitalières de médecine d’urgence.
Que veut dire SROS?
schéma régional d’organisation sanitaire
Quels sont les différents maillons de la chaîne du secours à victime?
- la sécurité ;
- l’alerte des services de secours ;
- la réalisation des gestes de secours par un témoin ;
- la prise en charge par les sapeurs-pompiers ;
- la médicalisation pré-hospitalière ;
- la prise en charge hospitalière.
Quels sont les moyens publics et privés qui
participent régulièrement à l’organisation des secours?
- du citoyen ;
- des médecins libéraux ;
- des entreprises de transport sanitaire agréées ;
- des associations agréées de sécurité civile ;
- de la gendarmerie et de la police nationale ;
- des sapeurs-pompiers, civils et militaires ;
- des structures d’aide médicale d’urgence ;
- des structures d’urgences au niveau des
hôpitaux (SU), cliniques …
Le sapeur-pompier de Paris est formé et
entraîné pour agir, dans quels cas?
- seul lorsqu’il n’est pas en service ou dans
le cadre de missions particulières liées
au service ; - en équipe constituée pour effectuer les
missions de secours à victime (SAV) ; - dans le cadre de plans particuliers.
Le nombre grandissant des interventions
pour secours à victime ne doit pas faire
oublier certains grands principes qui
imposent:
- de respecter les règles d’hygiène et de
sécurité individuelles et collectives ; - d’adopter les règles de sécurité liées à l’utilisation
des véhicules (ceinture de sécurité,
vigilance lors des manoeuvres, conduite
adaptée, règles d’utilisation des signaux
lumineux et sonores…) ; - de prendre en compte la dimension
psychique des personnes ; - de savoir gérer ses propres émotions et
celles des victimes.
La prise en charge d’une victime par les secours de la BSPP s’appuie sur plusieurs principes, lesquels?
- réponse à une situation de détresse succédant
à un accident, une maladie ou une
intoxication et qui se manifeste par une
atteinte des fonctions physiologiques,
vitales ou non ; - qualité et précocité de l’alerte ;
- mise en oeuvre de savoir faire et du savoir
être ; - engagement des moyens de prompt secours
sous le contrôle et l’autorité technique du
médecin coordinateur de la BSPP.
Sur les lieux de l’intervention, le chef d’agrès doit?
- demander les moyens complémentaires qu’il
juge nécessaires lorsqu’un danger subsiste
(présence de CO, fumée…). Il n’engage alors
son personnel qu’en cas d’absolue nécessité
(mesures immédiates de sauvegarde,
sauvetages, mises en sécurité…) ; - effectuer un bilan circonstanciel, un bilan
primaire et exécuter ou faire exécuter les
gestes d’urgence qui s’imposent ; - demander les moyens médicaux ou de
renforcement nécessaires à la prise en
charge de la ou des victimes, sans surestimer
ses capacités, ni faire d’économie de
moyens. Si une UMH ou une AR figure au
départ des secours, il doit confirmer ou
annuler son envoi par un contact téléphonique
à la coordination médicale lorsque
qu’il y a absence de personnes impliquées
sur les lieux de l’intervention ; - demander les services de police et les
autres services publics si la nature de
l’intervention l’impose. Lorsque l’état de
la victime le nécessite et après accord du
médecin coordinateur, le chef d’agrès peut
la transporter vers une structure hospitalière
sans attendre les services de police
demandés. Dans ce cas, il veillera à leur
transmettre les coordonnées de l’établissement
hospitalier de destination ; - réaliser ou faire réaliser un bilan secondaire
et les gestes de secours adaptés ; - transmettre le bilan à la coordination médicale,
hormis pour les cas de non contact.
Sur les zones aéroportuaires du secteur
de compétence Brigade, le contact avec la
coordination médicale est systématique ; - rédiger systématiquement et personnellement
la fiche bilan avec la plus grande
attention, car elle constitue une pièce
médico-légale. Pour le médecin de la structure
hospitalière des urgences, elle est
surtout le seul support des informations
recueillies par le chef d’agrès une fois que
ce dernier aura quitté l’hôpital ; - si nécessaire faire préparer la médicalisation
de la victime, et assister l’équipe
médicale ; - choisir le mode de relevage, d’immobilisation
et de brancardage en accord avec le
médecin, s’il est présent ; - si nécessaire transmettre les messages de
renseignements ; - assurer la surveillance de la victime et son
transport si nécessaire.
Avant de quitter les lieux de l’intervention le chef d’agrès doit?
- faire récupérer l’intégralité du matériel ;
- s’assurer de la récupération de tous les
déchets de soins ; - faire nettoyer la zone d’intervention et en
particulier les traces de liquides biologiques.
Qui doit Il doit assurer la surveillance permanente d’une victime durant le trajet vers
la structure hospitalière?
le chef d’agrès
A l’arrivée à la structure des urgences, il convient de porter une attention particulière
aux points suivants:
- la victime doit être transférée du véhicule
de secours à la structure hospitalière des
urgences sur un brancard ou sur une
chaise ; - le chef d’agrès doit faire signer la fiche
bilan par l’infirmier organisateur de l’accueil
(IOA), après avoir renseigné entièrement
sa fiche et lui avoir transmis tous les
éléments de son bilan. L’IOA doit s’assurer
de l’état de santé de la victime au moment
du transfert sur un brancard de l’établissement
hospitalier ou lors de son arrivée
en salle d’attente ; - le transfert du brancard du véhicule de
secours à celui de la structure des urgences
est sous la responsabilité du personnel
hospitalier s’il est présent. Dans le cas
contraire, il est sous l’entière responsabilité
de l’équipage de l’engin ; - même détériorés, les effets personnels de
la victime doivent être remis à l’IOA. Les
objets de valeurs et l’argent, s’ils n’ont pas
été pris en compte par la police, doivent
alors être inventoriés sur la fiche bilan
puis remis à l’IOA, après vérification ; - le chef d’agrès doit attirer l’attention du
personnel de la structure des urgences
lorsque des mesures préventives de
protection du rachis ont été prises (collier
cervical, matelas à dépression, attelle
cervico-thoracique…) ou que l’état de la
victime le justifie ; - avant de quitter l’établissement hospitalier,
le personnel désinfecte le matériel
utilisé, conformément aux protocoles en
vigueur.
Sauf cas particuliers précisés dans le BSP 200.2, le chef d’agrès doit faire appel
aux services de police dans les cas suivants :
- décès d’une victime :
*sur la voie publique ou dans un lieu public ;
*à domicile en l’absence de la famille ;
*par mort violente ou suspecte (obstacle
médico-légal) ;
*en l’absence d’un médecin sur place
pour faire lever l’obstacle médico-légal
(décès certain) ; - accident :
*du travail ayant entrainé un décès ou
une blessure grave ;
*de circulation avec victime ou dégradation
d’un bien public ; - victime :
*d’une agression ;
*mineure nécessitant une hospitalisation
refusée par le représentant légal et
présentant un danger pour elle-même,
un tiers ou l’équipe de secours ;
*nécessitant une contrainte physique ;
*en état d’ébriété sur la voie publique
en l’absence de détresse nécessitant un
transport en milieu hospitalier, ou refusant
son transport ;
*découverte d’arme sur ou à proximité
immédiate de la victime ;
*découverte de produits stupéfiants sur ou à
proximité immédiate de la victime (cf. partie
3 Titre 3 Page 119 du BSP 118.1) ; - personne menaçante, violente ou injurieuse
à l’égard des secours.
Par ailleurs, le chef d’agrès peut demander la
présence des forces de l’ordre dans tout autre
cas où il l’estime nécessaire, en fonction de
la situation et du contexte.
cas particulier d’une personne présentant des troubles du comportement et refusant son transport, CAT?
- contact systématique de la coordination
médicale pour avis médical ; - demande de police en concertation avec
la coordination médicale ; - rédaction d’un rapport circonstancié
d’intervention bien documenté (afin
d’éviter tout contentieux ultérieur).
cas particulier d’une personne présentant des troubles du comportement et refusant son transport, en présence de tiers responsable, CAT?
Le tiers responsable peut demander une
hospitalisation de la victime à condition :
- que ses troubles rendent impossibles son
consentement ; - que son état impose des soins immédiats
assortis d’une surveillance constante
en milieu hospitalier (au vu de l’avis du
médecin coordinateur).
Cas de décès certain?
- la décapitation (tête séparée du tronc), ou
l’écrasement de la tête avec éclatement
de la boîte crânienne et la destruction
évidente du cerveau ; - la raideur cadavérique (rigidité de l’ensemble
des articulations) avec lividités ; - la décomposition évidente des tissus
(putréfaction).