118.1; Partie 4: les principes de l'intervention "incendie" Flashcards

1
Q

Triangle du feu?

A

la présence simultanée d’un combustible,

d’un comburant et d’une énergie d’activation

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2
Q

Comment parvient’on à éteindre un incendie?

A

par refroidissement, étouffement et dispersion du foyer

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3
Q

Quels sont les 3 types de feux?

A

Feux de contenant, contenu et divers

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4
Q

Comment peut se transmettre la combustion?

A

par conduction, convection ou rayonnement

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5
Q

Que peuvent être les substances en combustion?

A

des gaz, des liquides ou des solides

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6
Q

Principe de la manoeuvre?

A
  • Protéger les personnes :
    *SAUVETAGES, MISES EN SÉCURITÉ.
  • Empêcher le feu de s’étendre en préservant ce qui n’est pas atteint :
    *LUTTE CONTRE LES PROPAGATIONS.
  • Empêcher les gaz chauds et les fumées de se transporter par toutes les voies possibles vers d’autres locaux et faciliter la pénétration des équipes d’attaque par la circulation
    d’air frais :
    *VENTILATION.
  • Réduire, puis éteindre le feu :
    *ATTAQUE et EXTINCTION.
    -Protéger les biens situés dans le voisinage :
    *PROTECTION
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7
Q

Engagement 1er EP?

A
  • de dépasser largement l’entrée de l’immeuble et si possible l’adresse de l’intervention, afin de faciliter la mise en oeuvre des moyens, permettre l’engagement de(s) l’échelle(s) sur la façade de l’immeuble, se mettre à l’abri des effets du rayonnement ou des risques d’explosion, permettre à l’équipage de descendre et de se préparer à couvert ;
  • de s’alimenter systématiquement sur l’hydrant disponible le plus proche ;
  • de s’engager conformément aux principes de la manoeuvre ;
  • de pouvoir être désengagé facilement dès que possible.
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8
Q

Engagement du 1er moyen élévateur aérien?

A
  • de se positionner à l’adresse, ou sur la façade nécessitant des sauvetages ;
  • de laisser la place à la mise en station éventuelle d’un deuxième MEA ;
  • d’être stabilisé ;
  • de s’engager conformément aux principes de la manoeuvre.
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9
Q

Engagement du 2ème EP?

A
  • de s’assurer de la présence effective du 1er engin-pompe à l’adresse de l’intervention ;
  • de s’alimenter systématiquement à l’hydrant le plus approprié à la manoeuvre ;
  • de veiller à ne pas gêner l’accès à d’éventuels MEA de renforcement ;
  • de s’engager conformément aux principes de la manoeuvre.
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10
Q

L’extinction régulière d’un incendie est caractérisée par trois phases actives, quelles sont elles?

A

circonscrire

le feu, s’en rendre maître, en achever l’extinction

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11
Q

Définition feu circonscrit?

A

Le feu est circonscrit lorsque les lances sont établies aux points d’attaque choisis et en
nombre suffisant pour empêcher le feu de se propager.

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12
Q

Définition maître du feu?

A

On est maître du feu lorsque le foyer diminue d’intensité et que l’on est certain qu’il ne peut
plus prendre d’extension dans les limites où il a été circonscrit.
A cette phase, le débit hydraulique des moyens d’extinction est à son maximum. Ces moyens sont supérieurs ou égaux en volume à ceux établis pour circonscrire le feu

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13
Q

Définition feu éteint?

A

Le feu est éteint lorsqu’il ne subsiste plus aucune flamme et que seuls quelques débris ou foyers résiduels subsistent. L’extinction est achevée en dégarnissant et/ou en déblayant, jusqu’à ce qu’il n’y ait plus de matières en combustion.

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14
Q

Phases de la MGO?

A
  • les reconnaissances ;
  • les sauvetages et mises en sécurité ;
  • les établissements ;
  • la ventilation ;
  • l’attaque ;
  • la protection ;
  • le déblai et le dégarnissage ;
  • la surveillance.
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15
Q

Définition de “reconnaissance”?

A

Actions qui consistent à explorer tous les endroits exposés au sinistre, de manière à :

  • procéder sans délai aux sauvetages ;
  • rechercher d’éventuelles victimes ;
  • cerner les limites du sinistre ;
  • déterminer la nature des matières en combustion ;
  • déterminer le mode d’extinction approprié ;
  • définir les points d’attaque et les cheminements pour y parvenir.
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16
Q

En arrivant sur le lieu de l’incendie, le COS fait le tour du feu (6 faces du sinistre), pourquoi?

A
  • de se faire une idée générale de la situation ;
  • de demander les moyens qui lui semblent nécessaires ;
  • d’ordonner immédiatement les premiers sauvetages.
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17
Q

En arrivant sur les lieux d’un incendie que reconnaît le COS?

A

Il reconnaît les tenants et les aboutissants, recueille les renseignements et les avis et, au
fur et à mesure de sa reconnaissance, arrête ses dispositions. Vérifier que le gaz a été barré est une de ses premières dispositions (action du 1er EP sans attendre le COS).

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18
Q

En arrivant sur les lieux d’un incendie que doit rechercher le COS dans la mesure du possible?

A

La préservation des communications existantes, et en particulier des cages d’escaliers. Il en est de même avec les pièces de la construction qui en soutiennent d’autres, afin d’éviter des effondrements. Cette précaution est notamment nécessaire dans les combles

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19
Q

Quels sont les principes fondamentaux de la reconnaissance?

A
  • Les reconnaissances sont menées tout au long des opérations jusqu’au message
    « reconnaissances terminées ».
  • Le COS doit avoir une connaissance précise des locaux qui ont été visités (marquage et compte rendu).
  • Les reconnaissances peuvent être confiées par le COS à des chefs de détachement ou
    de secteur, qui affectent des binômes à cette mission afin de mener de front plusieurs
    reconnaissances partielles.

-Seule la notion de victime ou de sauvetage à réaliser justifie l’engagement immédiat
d’un binôme de reconnaissance sur ordre, sans la mise en place préalable d’un « binôme de sécurité », du TGR et de l’établissement d’un moyen hydraulique.

  • Aucune face du sinistre ne doit être négligée (reconnaissances cubiques, puis
    concentriques) et tous les locaux menacés doivent être évacués.

-Les reconnaissances sous ARI doivent toujours s’effectuer dans le sens du tirage, hormis dans le cas express d’un sauvetage.

-Un binôme engagé en reconnaissance est indissociable et l’utilisation d’un tableau de
gestion des reconnaissances (TGR) est obligatoire, ainsi que la présence d’une équipe de sécurité (les reconnaissances à vue ne nécessitent pas d’équipe de sécurité).

-En présence d’ascenseur et/ou de monte-charge, ceux-ci doivent être ramenés au niveau d’accès des secours et bloqués en position ouverte.

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20
Q

Quels sont les 3 types de reconnaissance?

A

Attaque, Périphérique et à vue

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21
Q

Définition reconnaissance d’attaque?

A

Lorsqu’un binôme, sous ARI, remplit une mission de reconnaissance où les conditions
d’engagement sont pénibles, laborieuses ou menaçantes, de par la proximité immédiate du sinistre, de ses effets directs ou de conditions de progression particulièrement éprouvantes.

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22
Q

Définition reconnaissance périphérique?

A

Lorsqu’un binôme, sous ARI, remplit une mission de reconnaissance où les conditions
d’engagement supportables n’entament que modérément ses capacités de résistance et
d’endurance physique.

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23
Q

Définition reconnaissance à vue?

A

Lorsqu’un binôme, porteur de l’ARI, remplit une mission de reconnaissance dans un périmètre éloigné du sinistre afin de concourir au tour du feu effectué par le chef de garde, dans
des conditions d’engagement n’entamant pas ses capacités de résistance et d’endurance physique.

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24
Q

Définition de confinement?

A

Opération visant à ordonner à des personnes de se maintenir à l’abri d’un danger ambiant,
en se calfeutrant à l’intérieur des locaux dans lesquels elles se trouvent.

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25
Q

Définition de évacuation?

A

Opération visant à ordonner préventivement à des personnes de se déplacer hors des limites d’un périmètre de sécurité, au besoin en les accompagnants, afin qu’elles ne se trouvent
pas exposées aux effets d’un danger évolutif.

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26
Q

Lors d’une évacuation, pourquoi le déplacement des personnes dépendantes est toujours délicat?

A

car il est très consommateur en délais et en personnel d’accompagnement

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27
Q

Que doit accompagner la mesure d’évacuation?

A

La mise en place de structures d’accueil (point de regroupement des victimes, centre d’accueil des impliqués, centre d’hébergement d’urgence…)

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28
Q

Définition de sauvetage?

A

Action visant à soustraire d’un péril immédiat une personne qui, sans aide extérieure, serait
vouée à une mort certaine.

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29
Q

Définition de mise en sécurité?

A

Action visant à extraire, en l’accompagnant, une personne menacée par un danger auquel
elle ne peut se soustraire d’elle-même.

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30
Q

De quelles manières s’effectuent les sauvetages?

A

Par tout les moyens

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31
Q

De quelles manières s’effectuent les mises en sécurités?

A

En principe par les communications existantes ou, à défaut, par un MEA, une échelle à coulisse ou à crochets.

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32
Q

Dans les établissement, en tenant compte de quoi les appareils d’incendie sont utilisés?

A

du réseau, de leur débit, du diamètre de la conduite qui les alimente et de leur emplacement par rapport au feu

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33
Q

En partant du point d’eau vers le point d’attaque, quels sont les établissement que l’on trouvent?

A

es établissements d’alimentation, de manoeuvre et d’attaque.

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34
Q

Quand doit être réalisé l’alimentation de la pompe?

A

Hors cas particulier, dès qu’une lance est établie.

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35
Q

La ventilation, sont action consiste à quoi?

A
  • mettre en oeuvre les moyens de désenfumage existants ou s’assurer de leur
    déclenchement automatique ;
  • mettre en place si nécessaire un dispositif de ventilation adapté à la configuration
    des lieux et au type de sinistre ;
  • maîtriser le sens du tirage.
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36
Q

Quels sont les 3 classifications de la ventilation?

A

les principes, les techniques et les tactiques

de ventilation

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37
Q

Quels sont les 2 principes de ventilation?

A

Ventilation naturelle et mécanique

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38
Q

Quels sont les 2 techniques de ventilation?

A
  • par dépression (aspiration) ;

- par surpression (injection).

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39
Q

Quels sont les 2 tactiques de ventilation?

A

Ventillation de protection et d’attaque

40
Q

Définition venilation naturelle?

A

Courant d’air obtenu sans moyen mécanique.

Elle consiste en un balayage de l’air.

41
Q

Définition ventilation mécanique?

A

Courant d’air obtenu avec des moyens mécaniques. Elle consiste à créer une surpression ou une dépression. Elle regroupe le désenfumage mécanique (moyens mécaniques de l’établissement)
et la ventilation opérationnelle (moyens
mécaniques des sapeurs-pompiers

42
Q

Définition ventilation protection?

A

Elle consiste à mettre un compartiment en
surpression, afin de le protéger des fumées
et des gaz chauds.

43
Q

Définition ventilation d’attaque?

A

Elle consiste à créer un tirage favorable pour
les porte-lances. Elle contribue également à
réduire le risque d’embrasement généralisé
éclair, à améliorer la visibilité, à réduire la
chaleur ambiante et à protéger les voies de
communication

44
Q

Quels sont les objectifs de la ventilation?

A
  • favoriser les sauvetages, les mises en sécurité et les évacuations ;
  • sécuriser la progression des intervenants en prévenant la survenue de phénomènes
    thermiques ;
  • faciliter l’engagement des intervenants en préservant certains locaux, soit en évacuant
    les fumées, soit en les mettant à l’abri des fumées ;
  • favoriser l’extinction du sinistre en contrôlant les propagations du feu.
45
Q

Définition de l’attaque?

A

Phase de la manoeuvre destinée à abattre les flammes pour enrayer la propagation du feu, puis aboutir à son extinction.

46
Q

Qu’est ce que le débit optimal?

A

Le débit des lances doit être en rapport avec l’intensité du foyer

47
Q

Comment peut on aussi appeler le débit optimal?

A

Débit tactique

48
Q

Qu’est ce que l’attaque tridimentionnelle?

A

Une attaque indirecte du foyer au cours de
laquelle l’eau sera projetée dès l’approche du
feu afin de constituer un brouillard d’eau,
même en dehors du compartiment du feu lui-même, inerte les gaz surchauffés et refroidit
l’atmosphère ambiante.

49
Q

Quand est ce que l’attaque tridimentionnelle est préconisée?

A
  • dès lors que le foyer n’est pas maîtrisable sans avoir inhibé préalablement les risques d’embrasement généralisé éclair (attitude défensive)
    ou
  • pour apporter plus de confort lors de la progression, en vue d’attaquer par la suite la source principale du feu (attitude offensive).
50
Q

Quels sont les 3 types de jets utilisé par le porte lance?

A

le jet diffusé d’attaque, le jet diffusé

de protection et le jet droit.

51
Q

Avant de pénétrer dans un local, le porte-lance doit :

A
  • se placer dans la position la plus basse possible, à l’écart des effets d’une éventuelle explosion et en dehors de l’axe de l’ouvrant ;
  • si l’accès est fermé, ne l’ouvrir que lorsqu’il a de l’eau à sa lance ;
  • procéder au test de la porte au moyen de sa lance (le test avec la main n’est pas systématique);
  • rechercher les signes d’alarme significatifs des accidents thermiques ;
    * s’ils sont perceptibles, en rendre compte immédiatement à son chef d’agrès ;
    * tant que le risque d’accident thermique ne peut être écarté avec certitude, il devra systématiquement disposer d’une lance pouvant fournir un débit de 500 l/min, réglée en jet diffusé d’attaque ;
  • prévoir un chemin de repli jusqu’à une zone
    en sécurité ;

-après avoir ouvert l’accès, tester le plafond de fumées par une courte impulsion dans sa
direction :
*si l’eau est transformée en vapeur, il y a danger. Le porte-lance poursuit le refroidissement :
• par courtes impulsions « ouvrir/fermer », en dirigeant le jet dans le plafond de fumée (environ une demi-seconde) ;
• puis par crayonnage, si nécessaire, sur une zone plus large en traçant l’une des lettres ou chiffre suivants « T, Z, O, 8 » ;
• il ne pénètre et progresse dans le volume sinistré que lorsque ce danger a disparu, conformément à l’alinéa suivant ;
*si l’eau retombe en gouttelettes, le porte-lance peut débuter sa progression.

52
Q

Lorsqu’il pénètre dans un local, le porte-lance doit :

A
  • explorer le local dans la position la plus basse possible, par avancées successives de 1 à 2 mètres, en évitant de rester dans l’axe porte/fenêtre et en testant le plafond à chaque avancée, selon les modalités décrites précédemment ;
  • apercevant les signes d’un phénomène thermique imminent, le porte-lance doit, suivant sa position :
    *sortir du local ;
    *se protéger derrière tout écran (mur, paroi, meuble ou porte …), tout en refroidissant le local sinistré par impulsion ou crayonnage ;
    *se mettre en position de survie en se jetant au sol, tout en actionnant un jet diffusé
    de protection au dessus des casques des intervenants, si le phénomène thermique se
    déclenche tandis que du personnel est encore présent dans le local concerné.
53
Q

Lors de la manoeuvre de sa lance, le porte-lance doit :

A
  • se placer au point d’attaque désigné par son chef d’agrès, en se protégeant du rayonnement et d’éventuels retours de flammes ;
  • employer le jet le plus adapté au sinistre, en respectant le débit commandé ;
  • dès qu’il constate une baisse anormale d’arrivée de l’eau à la lance, se replier, rendre
    compte et remédier à l’anomalie ;
  • chercher à arrêter la propagation, si possible du côté le plus menacé, puis manoeuvrer sur le foyer principal et les foyers secondaires qui auraient pu prendre naissance à proximité ;
  • s’avancer prudemment, en se tenant le plus près possible du sol, dès lors que le jet de
    sa lance n’atteint plus la base des flammes ;
  • n’utiliser que l’eau strictement nécessaire à l’extinction. Pour cela, il doit :
    *fermer sa lance lors de ses déplacements ;
    *attaquer directement le foyer proprement dit, seulement après avoir neutralisé le
    risque majeur des effets thermiques ;
    *prendre soin de ne pas diriger le jet constamment sur le même point, de ne pas
    atteindre les vitres et objets que l’eau peut dégrader.
54
Q

En présence d’un risque électrique le porte lance doit:

A
  • ne pas diriger le jet de sa lance vers les installations électriques, porter attention aux
    eaux de ruissellement et aux fils qui pendent ;
  • manoeuvrer en jet diffusé d’attaque exclusivement ;
  • se mettre en sécurité à la moindre sensation de picotement.
55
Q

Dans tous les cas, le porte-lance doit :

A
  • se maintenir en liaison permanente avec son équipier et son chef d’agrès et, autant que possible, avec un binôme voisin ;
  • rendre immédiatement compte de tout changement de situation.
56
Q

Définition de protection?

A

Opération qui consiste à limiter le plus possible les dégâts occasionnés par les eaux d’extinction, la chaleur et les fumées lors d’un incendie, puis à protéger les biens d’intempéries
extérieures. Pour être efficace, la protection est mise en oeuvre le plus tôt possible.

57
Q

Quelles sont les opérations de protection?

A
  • le bâchage ;
  • l’évacuation de l’eau ;
  • l’assèchement ;
  • le déménagement (exceptionnel) ;
  • l’aération ;
  • l’étaiement léger.
58
Q

Définition de déblai?

A

Opération qui consiste à déplacer les décombres et les objets qui pourraient cacher des foyers pour en achever l’extinction et écarter tout risque de reprise de feu. Le déblai peut
être mené conjointement à l’attaque pour faciliter l’extinction.

59
Q

Définition de dégarnissage?

A

Opération qui consiste à gratter les éléments de construction, murs, poutres et planchers
pour en retirer la couche de résidus de combustion, afin de s’assurer de l’extinction au coeur du matériau et de prévenir une reprise de feu.

60
Q

Quand est ce que le dégarnissage et le déblai sont retardés ou limités à leur strict nécessaire?

A

Lorsque le laboratoire central de la préfecture
de police ou la police judiciaire a été
demandé

61
Q

Définition de surveillance?

A

Opération qui consiste à empêcher tout risque de reprise de feu par la mise en place d’un détachement de sapeurs-pompiers une fois le message « feu éteint » transmis.

62
Q

Qu’est ce que la fin d’intervention?

A

La rentrée au CS du dernier détachement constitué (dernier engin ou dernière équipe de surveillance) marque l’heure de fin d’intervention

63
Q

Peut on entrer un CRI lors d’une fin d’intervention?

A

Oui et l’intervention est cloturée dans ADAGIO

64
Q

Définition de ronde?

A

Opération programmée qui consiste à contrôler, puis à poursuivre par intermittence à chaque fois que nécessaire, le service de surveillance précédemment levé, notamment à l’issue de grands feux, d’opérations délicates ou en présence de lieux complexes et imbriqués. Les rondes sont maintenues jusqu’à ce que le COS principal de l’intervention soit certain qu’il n’y aura plus de reprise de feu.

65
Q

Quelles sont les 2 types de rondes?

A
  • les rondes effectuées au cours d’un service de surveillance (avant le message «intervention terminée ») ;
  • les rondes programmées à l’issue du message « intervention terminée ».

Elles sont effectuées a minima par un chef de garde du secteur.

66
Q

Avant le message intervention terminée, à quoi servent les rondes?

A

A contrôler la bonne exécution du service de surveillance

67
Q

Avant le message intervention terminée, quelle est la fréquence des rondes?

A

La première ronde est effectuée environ 2 heures après la mise en place du service de
surveillance, puis environ toutes les 4 heures.

68
Q

Avant le message intervention terminée,ces rondes font-elles l’objet de message de renseignement?

A

Non

69
Q

Après le message intervention terminées, à quoi servent les rondes?

A

Les rondes sont destinées aux interventions dites courantes et sans mise en place d’un
service de surveillance ou pour prolonger de façon intermittente le service de surveillance
précédemment levé, chaque fois que le COS le juge nécessaire

70
Q

Après le message intervention terminées, quelle est la fréquence des rondes?

A

La première ronde est effectuée environ 2 heures après la rentrée du dernier engin ou la
levée du service de surveillance, puis environ toutes les 4 heures jusqu’à la fin du service.

71
Q

Après le message intervention terminées, ces rondes font-elles l’objet de message de renseignement?

A

Oui (« Ronde effectuée, rien à signaler ».

« Procédons à l’extinction d’un foyer résiduel au moyen d’une lance ».)

72
Q

Avant le message intervention terminée, est ce que les rondes font l’objet d’un ODE?

A

Oui, émis par le CSO. Un rapport secondaire est donc rédigé à chaque ronde

73
Q

Après le message intervention terminées, est ce que les rondes font l’objet d’un ODE?

A

Non, mais un complément de moyens sur l’opération en cours.

74
Q

Qui effectue la dernière ronde et quand?

A

La dernière ronde est obligatoirement effectuée de jour, en présence du COS le plus élevé de l’opération, et avec une caméra thermique. Il est en effet le seul à pourvoir clôturer l’opération.

75
Q

Qui peut également effectue la dernière ronde?

A

Le commandant opérationnel Brigade ou le colonel de garde peuvent missionner l’OSG,
voire l’OGC TC pour réaliser cette dernière ronde. Ils en gardent cependant la responsabilité.

76
Q

Qu’est ce qui constitue l’heure de fin d’opération?

A

La rentrée au CS de la dernière ronde constitue l’heure de fin d’opération. Cette heure est
toujours postérieure à celle de fin d’intervention.

77
Q

Qu’impose la clôture de l’opération dans

ADAGIO?

A
  • la remise en disponibilité de tous les moyens engagés ;
  • la rédaction du message de rentrée ;
  • la validation d’un CRI ;
  • la validation de questions spéciales à des fins de statistiques chaudes
78
Q

Quel est le message pour une anticipation du déblai et de la surveillance?

A

« Je demande rendu pour telle heure, un dispositif de surveillance ou une équipe
de déblai composé de tels moyens »

79
Q

Quel est le delai pour demander une anticipation du déblai et de la surveillance?

A

2 heures

80
Q

Lors du déblai et de la surveillance, par qui est assurer le ravitaillement des engins et sous couvert de qui?

A

Par les ateliers du groupement, sous

couvert de l’officier de garde « contrôle de zone », s’il est présent sur les lieux.

81
Q

Qu’est ce que la pyrolyse?

A

La décomposition chimique des matériaux contenus dans le volume

82
Q

Quels sont les deux types d’accidents thermiques?

A

l’explosion de fumée ou l’embrasement généralisé éclair

83
Q

Quels est l’autre terme d’explosion de fumée?

A

Backdraft

84
Q

Quels est l’autre terme D’embrasement généralisé éclair?

A

flashover

85
Q

Qu’estce qu’une explosion de fumée?

A

Il s’agit de l’explosion, lors de l’apport d’air, des fumées et des gaz combustibles accumulés dans le volume, si celui-ci est clos.

86
Q

Qu’est ce qu’un embrasement généralisé éclair?

A

Il s’agit d’un embrasement généralisé et instantané des matériaux combustibles présents dans le volume, si celui-ci est partiellement ouvert.

87
Q

Qu’est il impératif de créer avant même de pénétrer à l’intérieur des locaux sinistrés?

A

un sortant

88
Q

Comment doit-on réaliser un sortant?

A

Cette opération doit être réalisée à l’opposé du point de pénétration, en prenant toutes les précautions pour se protéger des effets éventuels d’un accident thermique,
notamment en évitant de rester dans l’axe de la porte.

89
Q

Quels sont les précautions à prendre sur intervention?

A
  • Port des EPI
  • Chute des matériaux
  • Cheminement
  • Prévention des risques d’explosion
  • Prévention des risques électriques
  • Protection face aux risques technologiques
90
Q

Quels sont les précautions à prendre pour le cheminement?

A
  • Sur un plancher menaçant ruine, le personnel se tient le long des murs.
  • Sur un toit en pente, il progresse sur le faîtage ou le long des fermes.
  • Sur une surface inondée, il prend garde aux éventuels fosses et regards camouflés en
    testant le sol.
    Dans tous les cas où le cheminement présente des dangers les déplacements sont limités et le personnel est impérativement amarré
91
Q

Quels sont les précautions à prendre pour la prévention des risques d’explosion?

A

En cas d’intervention de grande ampleur, le périmètre de sécurité peut être constitué au
moyen du lot de balisage Brigade situé dans les BAN.
En atmosphère explosible les téléphones et radios doivent être éteints et l’utilisation de l’éclairage est limité à la lampe individuelle allumée à l’extérieur.
En règle ABSOLUE, l’alimentation en gaz de ville doit être neutralisée dès l’arrivée des
premiers éléments d’intervention, en barrant toutes les conduites.

92
Q

Quels sont les barrages de gaz manoeuvrable par les SP?

A
  • sur trottoir pour l’ensemble du ou des bâtiments situés à l’adresse ;
  • en façade pour l’ensemble des niveaux du bâtiment ;
  • en pied de conduite montante pour l’ensemble des étages de la cage d’escalier ;
  • à l’étage pour le ou les locaux concernés.
93
Q

Qu’est ce qu’est habilité à manoeuvrer un agent GrDF?

A
  • à manoeuvrer un barrage où l’indication « RÉSEAU » apparaît ;
  • à manoeuvrer un barrage déjà fermé.
94
Q

Quels sont les précautions à prendre pour la prévention des risques électriques?

A

Il est interdit de toucher aux appareils électriques, à l’exception des disjoncteurs accéssibles aux secours et des Coffret à Coupure Rapide (CCR)
Il est impossible de couper l’énergie électrique des panneaux photovoltaîques.

95
Q

Qu’est ce qu’un CCR?

A

Le Coffret à Coupure Rapide (CCR) est un organe de coupure générale de l’électricité d’un immeuble à Paris uniquement. Il présente la particularité d’être manoeuvrable par les sapeurs-pompiers.
Avant toute manoeuvre, il est IMPÉRATIF de
ramener les ascenseurs et/ou les montecharges au niveau d’accès des secours.
La manoeuvre de rétablissement de courant est réalisé par un agent ErDF

96
Q

Quels sont les précautions à prendre pour la protection des risques technologiques?

A

Le chef de détachement doit:

  • protéger son personnel ;
  • établir un large périmètre de sécurité ;
  • se renseigner au plus vite sur la nature et l’emplacement du risque (technicien, responsable d’établissement, documentation) ;
  • demander les moyens adaptés.