118.1 Flashcards

1
Q

Quels sont les rôles principaux de la BSPP ?

A

Prévention, protection et lutte contre les incendies, protection et lutte contre les accidents, sinistres et catastrophes, évaluation et prévention des risques.

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2
Q

Sous l’autorité de qui la BSPP est-elle placée pour l’emploi ?

A

Préfet de police.

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3
Q

Quelles sont les missions de compétence exclusive de la BSPP ?

A

Prévention et évaluation des risques de sécurité civile, préparation des mesures de sauvegarde, protection des personnes, biens et environnement.

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4
Q

Dans quelles domaine la BSPP n’est-elle pas compétente ?

A

Brancardage pour sociétés privées, mise à l’arrêt des alarmes, distribution d’eau potable, fuite d’eau, panne électrique, etc.

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5
Q

Quel est le territoire de compétence de la BSPP ?

A

124 communes des départements de Paris, Hauts-de-Seine, Seine-Saint-Denis, Val-de-Marne, soit une superficie de 800 km2.

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6
Q

Combien d’habitants sont présents sur le territoire de compétence de la BSPP ?

A

6,5 millions d’habitants résidents, 2 millions de franciliens et 10 millions de personnes en transit.

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7
Q

Quels sont les grands risques identifiés sur le territoire de la BSPP ?

A

Inondations, feux d’espaces naturels, mouvements de terrain, événements météorologiques, risques technologiques.

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8
Q

Combien de militaires compte la BSPP ?

A

Environ 8 500 militaires, avec près de 2 000 en garde ou astreinte quotidiennement.

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9
Q

En combien de secteurs est divisé le territoire de compétence de la BSPP ?

A

Divisé en secteurs de groupements, compagnies, centres de secours. 3 groupements d’incendie et de secours pour Paris et les 3 départements.

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10
Q

Quels sont les deux grands types de secteurs distingués pour la BSPP ?

A

Secteur administratif et secteur opérationnel.

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11
Q

Quelles sont les unités élémentaires spécialisées (UES) qui sont implantées de manière permanente ?

A

Les UES sont implantées de manière permanente à Kourou, Biscarosse, au Louvre, à Balard et à la Bibliothèque nationale de France.

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12
Q

Où sont installés des détachements permanents ?

A

Des détachements permanents sont installés dans des édifices publics comme la Présidence de la République, les ministères des Armées et de l’Intérieur, le Palais de la Cité, l’Assemblée nationale, le musée d’Orsay et l’Hôtel national des Invalides.

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13
Q

À quelles occasions la Brigade participe-t-elle à des dispositifs prévisionnels de secours (DPS) ?

A

La Brigade participe à des DPS lors de grands rassemblements susceptibles de présenter des risques, comme les rencontres sportives, les manifestations du 14 juillet, la nuit de la Saint-Sylvestre, et les salons aéronautiques.

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14
Q

Quels sont les types de détachements temporaires auxquels la Brigade peut participer ?

A

La Brigade peut participer au détachement de renfort urbain pour les feux de forêts (DRUFF), à la constitution de colonnes zonales de secours pour d’autres zones de défense et de sécurité, et à la constitution de modules zonaux pour des missions de secours internationales.

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15
Q

Combien de niveaux d’alerte sont établis pour faire face à l’absentéisme en cas de crise ?

A

Il y a quatre niveaux d’alerte : ALPHA, BRAVO, CHARLIE et DELTA.

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16
Q

Dans le niveau ALPHA, quel pourcentage d’absentéisme est toléré sans adaptation particulière pour assurer la couverture opérationnelle ?

A

Dans le niveau ALPHA, un absentéisme de moins de 10% est toléré sans nécessité d’adaptation particulière.

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17
Q

Quelles mesures sont prises au niveau BRAVO en cas d’absentéisme de 10 à 20% ?

A

Au niveau BRAVO, il y a un rééquilibrage des effectifs selon les particularités locales, et les demandes de renforcement sont honorées dans la limite des possibilités du GSS et du GFIS. Il n’y a pas de renforcement entre les GIS.

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18
Q

Qui déclenche le niveau CHARLIE en cas d’absentéisme de 20 à 40% ?

A

Le niveau CHARLIE est déclenché par le commandant opérationnel Brigade, sur proposition du colonel de garde.

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19
Q

Quelles sont certaines des mesures prises au niveau CHARLIE ?

A

Au niveau CHARLIE, toutes les activités non opérationnelles dans les centres de secours sont immédiatement arrêtées, à l’exception de celles essentielles aux opérations. Les permissionnaires et le personnel en repos sont rappelés, et en cas de pandémie, les malades sont mis au repos et isolés.

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20
Q

Quand est-ce que le niveau DELTA est déclenché ?

A

Le niveau DELTA est déclenché lorsque l’absentéisme est supérieur à 40% dans au moins un GIS.

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21
Q

Comment l’EMO répond-il face à la situation de crise au niveau DELTA ?

A

L’EMO prend les mesures nécessaires pour assurer la continuité des services avec pragmatisme face à la situation de crise. Ces mesures peuvent être modifiées en cours d’action, et la Brigade doit également être réactive face aux mesures prises au niveau de la zone de défense et de sécurité et des départements.

22
Q

Qui est responsable de l’exécution des détails du service d’incendie et de secours de la compagnie pendant le service de jour ?

A

Le sergent de jour est responsable de l’exécution des détails du service d’incendie et de secours de la compagnie.

23
Q

Que vérifie le sergent de jour chaque matin en rapport avec les immatriculations des engins chaque matin ?

A

Il doit vérifier la concordance des immatriculations des engins de SIGTAO avec ceux d’ADAGIO.

24
Q

Qui est chargé de s’assurer que l’équipage des engins est au complet lors des départs en intervention ?

A

Le sergent de jour est chargé de s’assurer que l’équipage des engins est au complet lors des départs en intervention.

25
Q

Dans quelles circonstances le sergent de jour doit-il se rendre systématiquement au PVO et y rester jusqu’au retour des engins ?

A

Il doit se rendre au PVO notamment lors d’une intervention particulière ou de longue durée, lors du départ de l’OGC, pour un feu ou explosion sur le secteur administratif de la compagnie, ou en cas d’adaptation de la couverture opérationnelle.

26
Q

Quelles sont les responsabilités du gradé de jour dans un centre de secours ?

A

Le gradé de jour est responsable de l’exécution des détails du service journalier dans son CS et s’assure du bon fonctionnement du système d’information opérationnel et de commandement (SIOC). Lors de sa présence en centre de secours, il a les mêmes missions qu’un sergent de jour.

27
Q

Quel est le rôle du caporal de jour ?

A

Le caporal de jour est toujours à la disposition du sergent de jour ou du gradé de jour pour les aider dans l’exécution de leur service. Il s’assure également que l’équipage est au complet au départ des engins.

28
Q

Qui est responsable du poste de veille opérationnelle (PVO) dans un centre de secours ?

A

Le sergent ou le gradé de jour est responsable du poste de veille opérationnelle (PVO), qui est armé par un stationnaire.

29
Q

Où peut-on trouver les missions définies pour le stationnaire du PVO ?

A

Les missions du stationnaire du PVO sont définies dans le BSP 115.2

30
Q

Sur quels principes repose la conduite des opérations à la BSPP ?

A

Elle repose sur l’appui mutuel et réciproque des centres de secours, le commandement assuré depuis le terrain par des COS, et la coordination d’ensemble des interventions centralisée par l’EMO.

31
Q

Qui détient la direction des opérations de secours (DOS) ?

A

La DOS appartient au préfet de police ou à l’autorité déléguée.

32
Q

Qui est chargé, sous l’autorité du DOS, de la mise en œuvre de tous les moyens publics et privés pour les opérations de secours ?

A

Le COS désigné est chargé de cette mise en œuvre.

33
Q

Qui assure l’organisation et le fonctionnement de la chaîne médicale des secours sous l’autorité du COS ?

A

Un médecin de la BSPP est chargé de cette organisation et fonctionnement.

34
Q

Dans un dispositif prévisionnel de secours (DPS), qui remplace l’OGC dans la chaîne de commandement opérationnel ?

A

Le COS pré-positionné remplace l’OGC.

35
Q

Quelle est la responsabilité du chef en termes de commandement ?

A

La responsabilité du chef est constante et totale. Qu’il soit présent ou non sur place, il est responsable de l’action de ses subordonnés.

36
Q

Qui assume la responsabilité de l’intervention ?

A

La responsabilité de l’intervention incombe au chef présent sur place occupant le rang le plus élevé dans la chaîne de commandement opérationnel.

37
Q

Comment le COS doit-il agir lorsqu’il est confronté à des problèmes non abordés dans la documentation opérationnelle ?

A

Il doit faire appel à ses connaissances théoriques, à son bon sens, et à son expérience, tout en étant guidé par la prudence.

38
Q

Quels moyens de communication le COS a-t-il à sa disposition ?

A

Il dispose de moyens lui permettant d’entrer en contact direct avec les différents échelons opérationnels hiérarchiques pour fournir des informations, exprimer des besoins et demander des moyens spécifiques.

39
Q

Qui reste responsable de l’intervention si une autorité présente ne prend pas le COS ?

A

L’autorité présente qui ne prend pas le COS reste néanmoins responsable de l’intervention.

40
Q

Pourquoi l’anticipation est-elle importante dans les situations d’urgence ?

A

L’anticipation est importante car certaines opérations d’urgence, des interventions sensibles ou la rapide propagation des incendies exigent de prendre un temps d’avance sur l’événement.

41
Q

Quels avantages offre l’anticipation ?

A

L’anticipation permet la prise de toutes les dispositions tactiques et matérielles nécessaires dans divers domaines.

42
Q

Comment l’anticipation est-elle mise en œuvre avant une intervention ?

A

En amont, elle est mise en œuvre par la prévention et la planification opérationnelle, lors de l’élaboration des plans de secours et de la répertoriation des établissements les plus dangereux.

43
Q

Comment l’anticipation joue-t-elle un rôle lors de la demande de secours ?

A

Lors de la demande de secours, si le nombre ou la gravité des appels est important, l’anticipation incite à compléter préventivement le volume d’engins dépêchés sur les lieux et à prévoir leur relève.

44
Q

Dans quel autre domaine l’anticipation prévaut-elle ?

A

Elle prévaut aussi dans l’organisation du commandement sur les interventions.

45
Q

Quel est le “grand principe” qui guide l’action des secours ?

A

L’anticipation est le grand principe qui régit l’action des secours.

46
Q

Quels sont les deux moments clés où l’anticipation est particulièrement importante ?

A

Les deux moments clés sont en amont des interventions, par la prévention et la planification, et au moment de la demande de secours.

47
Q

: Quelle est la portée des règles de discipline définies par les règlements lors des opérations de secours ?

A

Les règles de discipline s’appliquent dans la plénitude de leur force aux opérations de secours et de lutte contre l’incendie.

48
Q

Quelle exigence est requise des personnels de la Brigade lors des interventions ?

A

Les interventions de la Brigade exigent une connaissance parfaite du métier des personnels, tant au plan pratique que théorique.

49
Q

Pourquoi l’hésitation et l’improvisation sont-elles à éviter lors des interventions ?

A

Les situations d’urgence, les conditions difficiles d’intervention, et la diversité des cas rencontrés ne permettent pas l’hésitation et excluent l’improvisation.

50
Q

Quels sont les éléments essentiels de la discipline requis de la part de l’exécutant ?

A

La discipline requiert la stricte observation des ordres reçus et la recherche à son niveau du résultat escompté, ainsi que de l’exécution parfaite de tous les actes y concourant.

51
Q

Quelles sont les spécificités de la discipline au feu ?

A

La discipline au feu impose une protection physique avec les équipements appropriés, la conservation du sang-froid, l’opération en silence, le maintien d’un contact constant avec un voisin ou supérieur hiérarchique, et la communication rapide des actions menées et des nouveaux développements.

52
Q
A