118 ROFSIS Flashcards

1
Q

LA MGO

A
  • Reconnaissances
  • Sauvetages et mises en sécurité
  • Établissements
  • Ventilation
  • Attaque
  • Protection
  • Déblai dégarnissage
  • Surveillance
  • Rondes
  • RETEX
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2
Q

Que signifie ROFSIS ?

A

Règlement sur l’Organisation et le Fonctionnement du Service d’Incendie et de Secours

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3
Q

La discipline au feu requiert de la part de l’exécutant

A
  • La stricte observation des ordres reçus
  • La recherche à son niveau du résultat escompté et de l’exécution parfaite de tous les actes y concourant
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4
Q

La discipline au feu impose

A
  • Se protéger physiquement avec les EPI et les moyens adaptés (gants, ARI…)
  • Conserver son sang-froid et sa sérénité
  • Opérer en silence en toute circonstance
  • Rester constamment en contact avec un voisin ou un supérieur hiérarchique
  • Rendre-compte sans délai des actions menées ainsi que de tout fait nouveau ou de toute initiative

SCORR

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5
Q

Missions de compétences exclusives

La BSPP est chargée de

A
  • La prévention et l’évaluation des risques de sécurité civile
  • La préparation des mesures de sauvegarde et l’organisation des moyens de secours
  • La protection des personnes, des biens et de l’environnement
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6
Q

Missions de compétences partagée

La BSPP concourt à

A
  • La protection et la lutte contre les autres accidents, sinistres et catastrophes
  • L’évaluation et la prévention des risques technologiques ou naturels
  • Les secours d’urgence aux personnes en détresse ou victimes d’accidents, de sinistres ou de catastrophes ainsi que leur évacuation
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7
Q

Territoire de compétences

A
  • 124 communes des dpt 75,92,93,94
  • 800 km2
  • 6,5 millions d’habitants+ 2 millions de franciliens et 10 millions de personnes en transit
  • 25 % de la richesse nationale
  • 365000 entreprises
  • 6 gares SNCF majeures
  • 3 aéroports majeurs ( CDG, Orly, Le Bourget)
  • 400 IGH
  • 45000 ERP
  • 225 km de voies autoroute/rapide
  • 145 km de voies navigables
  • 52 tunnels routiers +300m
  • 16 lignes de métro
  • 5 lignes de RER
  • 3046 km de réseau ferré
  • 4300 km de canalisations gaz ou eau
  • 450 km de conduites vapeur sous pression
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8
Q

Effectifs et moyens

A
  • 8500 militaires dont + de 500 en détachement
  • 2000 militaires de garde ou d’astreinte sur son territoire départemental et dans ses détachements de Biscarrosse et Kourou

La répartition des effectifs est définie annuellement par le Référentiel des Effectifs en Organisation (REO).
Un document annuel définit l’armement en moyens et en ressources partagées par les LS associés a un CS selon les dispositions du Schéma InterDepartemental d’Analyse et de Couverture des Risques (SIDACR)

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9
Q

Comment est divisé le territoire de compétence brigade ?

A

Le territoire de compétence brigade est divisé en secteurs de groupement, de compagnies puis de CS.

2 grands types de secteurs :

  • Le secteur administratif ( commandement, gestion du personnel, ETARE, PEI, cartographie, commissions de sécurité)
  • Le secteur opérationnel : soit superposé au secteur administratif (par défaut) soit défini pour garantir l’équilibre de la couverture opérationnelle (NAUT,NRBC,ADP..)

Il peut être occasionnel :
- Événement prévisible (DPS)
- Fortuit (plan violence urbaine)
Il contribue a l’élaboration des règles d’engagement des détachements (grille de départ des secours)

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10
Q

Détachements permanents et temporaires

A
  • UES : Kourou, Biscarrosse, Louvre, Balard, BNF
  • Détachements permanents : Elysée, MINARM, MININT, palais de la cité, assemblée nationale, musée d’Orsay, hôtel national des Invalides.
  • Dispositifs Prévisionnels de Secours (DPS)
  • Détachements temporaires sur demande de l’EM de zone (DRUFF, colonne zonale de secours)
  • Participation a la constitution de modules zonaux au sein d’un détachement français projeté dans le cadre de missions de secours internationales
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11
Q

Les 8 types de messages

A
  • Message de départ
  • Message de présentation
  • Message de demande moyens
  • Message d’ambiance
  • Message de renseignements
  • Message de déplacement
  • Message de disponibilité
  • Message de rentrée
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12
Q

3 types de feu

A
  • Feux de contenant
  • Feux de contenu
  • Feux divers
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13
Q

Phases actives de l’extinction des incendies

A
  • Circonscrire le feu
  • S’en rendre maître
  • En achever l’extinction
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14
Q

DÉFINITION

Feu circonscrit

A

Le feu est circonscrit lorsque les lances sont établies aux points d’attaque choisis et en nombre suffisant pour empêcher le feu de se propager

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15
Q

DÉFINITION

Maître du feu

A

On est maître du feu lorsque le foyer diminue d’intensité et que l’on est certain qu’il ne peut plus prendre d’extension dans les limites où il a été circonscrit. A cette phase, le début hydraulique des moyens d’extinction est à son maximum. Ces moyens sont supérieurs ou égaux en volume à ceux établis pour circonscrire le feu

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16
Q

DÉFINITION

Feu éteint

A

Le feu est éteint lorsque le foyer principal ne produit plus de flammes et que seuls quelques débris ou foyers résiduels subsistent. L’extinction est achevée en dégarnissage et/ou en déblayant, jusqu’à ce qu’il n’y ait plus de matière en combustion

17
Q

DÉFINITION

Temps de vulnérabilité

A

Période pendant laquelle les intervenants réalisent sur ordre des missions de la MGO sans qu’un moyen hydraulique ne soit en manœuvre sur le sinistre. Il débute dès la présentation des intervenants sur intervention.

18
Q

Précautions à prendre sur intervention

A
  • Port des EPI
  • Chute de matériaux
  • Cheminement
  • Prévention des risques d’explosion
  • Prévention des risques électriques
  • Protection face aux risques technologiques
19
Q

Zonage de l’intervention

Les trois zones

A
  • Zone d’exclusion (ROUGE) où les intervenants sont directement exposés aux effets du danger principal. L’accès n’est autorisé qu’aux intervenants équipés de tenues de protection adaptées aux risques.
  • Zone contrôlée (ORANGE) même niveau de protection qu’en zone d’exclusion. Zone tampon où est coordonné l’engagement en zone d’exclusion
  • Zone de soutien (VERT) interdite au public pour ne pas entraver l’action des secours…
20
Q

Le secret professionnel est général et absolu sauf pour les cas suivants

A
  • Obligation pour les SPP de dénoncer les crimes et délits dont ils ont connaissance à l’occasion de l’exercice de leur activité
  • Lorsque le SPP doit révéler une information à caractère confidentiel pour prouver son innocence dans une affaire pour laquelle il est mis en cause
21
Q

Quels sont les 4 genres de missions ne relevant pas de la brigade

A
  • Interventions dont l’objet relève de sociétés du secteur privé (fuite d’eau, panne d’origine électrique, ouverture de porte sans risque a l’intérieur, destruction d’hyménoptères…)
  • Interventions dont l’objet relève de services publics spécialisés (alerte a la bombe, engin explosif, recherche d’objets, ramassage de carcasse ou d’animaux morts…)
  • Interventions de protection de la population en l’absence de réquisition des autorités compétentes ( transport/déplacement de personnes décédés, maîtrise d’un forcené, différend, rixe ou bagarre, brumisation de la population lors de DPS…)
  • Interventions pouvant faire l’objet d’une rétribution (destruction d’hyménoptères, animaux morts/errants sur VP, ouverture de porte, assesseur bloqué…
22
Q

La conduite des opérations a la BSPP se fonde sur des principes immuables

A
  • L’appui mutuel et réciproque des CS garant d’une qualité de service rendu et de résilience
  • La commandement assuré depuis le terrain par des COS a qui l’on donne tous les moyens qu’ils jugent nécessaires pour leur missions
  • La coordination d’ensemble des interventions centralisée par l’EMO, en lien avec les autres centres opérationnels concourants
23
Q

Quels sont les messages qui nécessitent une autorisation préalable de transmission par la station directrice compétente

A
  • Demande moyens
  • D’ambiance
  • De renseignements
24
Q

Les différents lieux de stationnement

A
  • LSO : localisation des moyens SP
  • LSS : localisation des moyens médicaux et paramédicaux
  • LS SDIS : lieu de stationnement des SDIS entrant dans le cadre CIAM (Conventions InterDepartementales d’Assistance Mutuelle)
25
Q

FONCTIONS OPERATIONNELLES

Les 3 familles + exemples

A
  • Fonctions integrantes : CDT, SIC, LOG, SIO(Soutien Infrastructure Opérationnelle)
  • Fonctions d’engagements : INC/EXT, SAUV, RECO/ELD, SAP/AMU/SR, VENT
  • Fonctions d’environnement : NRBC, RSMU, NAUT, IMP, CYNO, PROTEC, ECL, COM
26
Q

Renforcement des compagnies

En cas d’événements majeur ou d’intervention de longue durée, les compagnies peuvent être renforcées

A
  • En interne par tous les groupements
  • En externe par les moyens demandés a l’échelon zonal dès lors que les CIAM ne peuvent plus répondre au besoin OP
27
Q

Au niveau du CS, la garde comprend

A
  • 1 OGC (PC)
  • 1 CDG (OFF/SS-OFF PC, SS-OFF CS)
  • Le personnel équipant les engins en service
  • Le personnel du PVO
  • Le service de jour
28
Q

Au niveau groupement la garde comprend

A
  • 1 Officier Supérieur de Garde groupement (OSG)
  • 1 Officier Poste de Commandement (OPC) ou un Officier CMO Appui (OCA)
  • Le personnel du PCTAC ou du CMO appui
  • Le sous-officier “statique” et le personnel du CSO
  • Les conducteurs
29
Q

Au niveau Brigade la garde comprend

A
  • Le commandant opérationnel Brigade
  • Le CEMO, Chef d’Etat-Major Opérationnel, colonel de garde
  • Le medecin-chef Brigade de garde
  • L’officier supérieur de garde CO, l’officier de garde CO, le médecin coordinateur chef et le personnel du centre opérationnel de l’EMO
  • Le directeur des secours médicaux (DSM) et la garde des secours médicaux constituée d’un vétérinaire, pharmacien, psychologue, du médecin d’astreinte et des équipages des AR, du centre de mise en œuvre santé et du Véhicule d’Accompagnement Santé
  • Les officiers ou sous-officiers “garde environnement PCTAC : prévention, sécurité et dessinateur OP
  • L’officier communication opérationnelle
  • Les officiers ou sous-officier experts : NRBC, NAUT, RSMU et CYNO, chef de section ELD, représentant des cultes, investigateurs et équipiers RCCI (Recherche des Causes et des Circonstances des incendies)
  • Les officiers de liaison Brigade : CCZ (Centre de Crise Zonal), CIC DOPC, COPP/SIC DSPAP
  • Personnel du GSS et du GFIS armant certains engins
  • Le sous-officier du service général
  • Les conducteurs de la section transport
  • Le personnel de garde et d’astreinte technique ou administrative
30
Q

Armement des engins

Depuis 2014 tous les EP sont armés par 6 hommes

Dénomination

A

A : CA sous-officier ou CCH CT1SP
B : CA est CDG
C : CA est le CDG du CS

31
Q

Maintien du potentiel RH en cas de crise

4 niveaux

A
  • ALPHA : Absentéisme à moins de 10% dans 1 ou plusieurs GIS
  • BRAVO : Absentéisme de 10 a 20% dans 1 ou plusieurs GIS
  • CHARLIE : Absentéisme de 20 à 40% dans 1 ou plusieurs GIS
  • DELTA : Absentéisme supérieur à 40% dans au moins 1 GIS
32
Q

DÉFINITION

L’anticipation

A

L’anticipation qui permet la prise de toutes les dispositions tactiques et matérielles est indispensable dans tous les domaines

33
Q

DÉFINITION

COS

A

Le COS est l’officier, le sous-officier ou le gradé qui sur une intervention commande l’action des moyens engagés. il se retrouve souvent à la tête d’un ensemble de moyens : il coordonne alors leurs actions. Il appartient obligatoire à la chaîne de commandement opérationnel. Lorsque l’autorité décide de prendre l’intervention à son compte, elle transmet le message : “Je prends le commandement des opérations de secours”

34
Q

L’importance que revêt l’abord de la victime pour tout le déroulement de l’intervention doit amener le SP a porter une attention particulière :

A
  • A ses paroles et au ton de sa voix
  • A son regard
  • A sa posture physique