115.1 Flashcards

1
Q

Composition départ normal

A

Il est la réponse initiale à tout feu ou explosion de contenant. Il est commandé par un chef de garde indifféremment à bord d’un EP ou d’un VLR. En l’absence, un OGC est sélectionné et le commande.
2EP
1MEA
VO

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2
Q

Que permet le groupe habitation ?

A

Il permet d’apporter rapidement des capacités supplémentaires pour remplir les premières étapes de la MGO.

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3
Q

Que permet le groupe incendie

A

Il permet de disposer d’emblée de moyens hydrauliques puissants.

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4
Q

Composition du groupe ETARE

A

Il constitue la réponse initiale pour feu ou explosion dans un ÉTARÉ. Ses ressources spécifiques (FACA / CTHE / échelle 3 plans / etc.) varient en fonction de la nature de l’ÉTARÉ. Dans ce cas, il permet de compléter les étapes de la MGO, notamment les reconnaissances et l’attaque.
Le groupe ÉTARÉ est composé de :
► DN
► EP
► VSAV (EP 3 exclu)
► VLR OGC
L’OGC n’est pas obligatoirement COS.

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5
Q

Quels sont les détachements spécialisés ?

A

Les détachements spécialisés répondent à des
demandes spécifiques et peuvent être engagés soit à l’appel, soit à la demande du COS.
Ses détachements sont organisés en différentes
fonctions :

► CYNO
► IMP
► NRBC
► RSMU
► Nautique
► ELD

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6
Q

Quels sont les deux types d’ordre de départ ?

A

Avec détachement
Sans détachement (INU/retard/verte/HMB)

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7
Q

CMA

A

1 - Feux
2- Accident
3- Secours et soins d’urgence aux personnes
4- participation à la protection des personnes
5- faits d’animaux
6- Eau/gaz/électricité
7- protection des biens
8- NRBC/pollution
9- Reconnaissances-Recherches
A- autres

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8
Q

Quels sont les objectifs des groupes ?

A

Les groupes ont pour objectifs de :
 Optimiser la réponse initiale par rapport aux éléments recueillis à la PFAU
 Assurer une montée en puissance de l’intervention

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9
Q

EN quoi consiste le remplacement ou l’ajout au PVO

A

Ils consistent en général :
au remplacement d’un moyen du LSO par un autre moyen à l’ajout d’un moyen du LSO (VLR OGC par exemple)

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10
Q

Demande de secours au PVO

A

Appel verbal :
Si un requérant se présente au centre de secours pour une intervention, 2 cas sont envisageables :
le requérant est la victime ou l’intervention est à proximité immédiate du CS et visible des sapeurs-pompiers: l’appel verbal est géré comme une présentation spontanée au CS

l’intervention est éloignée du CS et aucun élément tangible ne permet ni de confirmer, ni de qualifier « facilement
» l’urgence de la demande de secours le stationnaire du PVO met en relation le requérant avec un opérateur
18/112 du CO. La conférence à trois doit être Privilégiée (opérateur 18-112 stationnaire et requérant)

2) Appel téléphonique :
La retransmission d’appel s’effectue selon l’une des procédures suivantes :
le stationnaire du PVO met en relation le requérant avec un opérateur 18/112 du CO et entame une conférence à 3, pour ne pas créer une rupture dans la prise de l’appel d’urgence
le stationnaire demande au service public requérant de composer le 18 ou de contacter sa salle de supervision

Conduite à tenir appel PVO au centre de secours nautique
Lors d’une présentation spontanée au centre de secours ou d’une demande de secours reçue par VHF, le stationnaire du PVO du centre de secours nautique est autorisé à sonner immédiatement l’ESAV/ESAVI en moyen précurseur pour certains motifs d’appel.

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11
Q

Annulation d’une intervention

A

2 cas :

moyen disponible dans les LSO

Le stationnaire du PVO doit alors :
► mettre son ou ses moyens dans un état de mise à jour disponible
► avertir le personnel de l’annulation du départ par le système des sonneries de feux ou tout autre moyen
► clôturer l’opération en saisissant un CRI adapté du type « fausse alerte-erreur » (cf. code CRI existant)
Dans son rapport principal de sortie de secours, le chef d’agrès confirme le CRI « 004-annulation de départ » en précisant l’auteur de l’annulation (ex : annulé par le CO).

Moyen parti et arrêté

1) Opération traitée par un autre moyen du centre de secours
Le moyen arrêté apparaît dans le rapport principal du COS. Il saisit « 0 » en code utilisation pour ce moyen.

2) Opération traitée par un moyen d’un autre centre
de secours

S’il s’agit du même numéro d’intervention, le chef d’agrès du moyen qui traite l’opération (sélectionné à partir de la fonction RENFORT) rédige le rapport principal. Le chef d’agrès dont le moyen est arrêté rédige un rapport secondaire en saisissant « 0 » comme code d’utilisation. Si les numéros d’intervention sont différents : le chef d’agrès
dont le moyen est arrêté demande à faire rapprocher les interventions par le CSO, puis réalise un rapport secondaire en saisissant « 0 » comme code utilisation.

3) Opération traitée sans moyens
Le chef de détachement valide le CRI « 004 – annulation
de départ des secours » et rédige le rapport principal. Les
moyens arrêtés appartenant au même centre de secours
sont inclus dans le rapport principal du chef de détachement,
qui saisit « 0 » en code utilisation pour ces moyens.
Pour les engins arrêtés appartenant à un autre CS, le
chef d’agrès responsable de la rédaction du rapport
secondaire par centre de secours rédige ce rapport en
codant également « 0 » pour l’utilisation de ces moyens

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12
Q

Demande de CAA

A

Le stationnaire du PVO concerné doit :
composer le numéro de contre-appel, pour tenter de confirmer les renseignements auprès du requérant lui-même au besoin, contacter l’opérateur 18/112 qui a reçu la demande de secours.
rendre compte par radio au chef d’agrès du résultat de ses investigations

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13
Q

Quels sont les appels n’entrainant pas systématiquement le départ des secours ?

A

1) Personne bloquée en cabine d’ascenseur
L’opérateur STA 18/112 fait partir les secours dès lors qu’il a connaissance de la présence d’une personne prise de malaise, ou si un risque particulier est susceptible de menacer la personne bloquée dans la cabine d’ascenseur.

2) Appel pour ouverture de porte
L’opérateur 18/112 ne fait partir les secours que s’il y a notion de victime ou de danger avéré à l’intérieur du local.

3) Intervention pour nids de guêpes et essaims d’abeilles (hyménoptères)
L’opérateur 18/112 indique au requérant que cette mission n’est pas du ressort de la Brigade de sapeurs- pompiers de Paris. En revanche, en cas de danger immédiat, il fait partir les secours si l’intervention est localisée :
► sur la voie publique ou dans les lieux publics
► dans certains établissements publics (ministères, ambassades, grandes administrations, établissements scolaires…)
En cas de rappel du requérant sans évolution du risque l’opérateur STA 18/112 - après avoir précisé que cette mission n’est pas du ressort des sapeurs-pompiers - communique le numéro de téléphone du centre de gestion des prestataires de services ou invite le requérant à consulter les pages jaunes.

4) Prestation du ressort d’une société spécialisée (plombier, électricien, apiculteur…)
L’opérateur 18/112, après avoir précisé que cette mission n’est pas du ressort des sapeurs-pompiers et qu’il dégage toute responsabilité de la part de la BSPP, communique le numéro de téléphone du centre de gestion des prestataires de services ou invite le requérant à consulter les pages jaunes.

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14
Q

appels particuliers

A

Appels simultanés :

En fonction de l’acheminement de l’appel d’urgence et lorsque les appels se multiplient simultanément, l’ordre de départ peut parfois être réalisé par un opérateur du CO, du CSO ou du CTAR.
En cas de proximité directe avec une intervention déjà en cours et après s’être assuré de la similitude des informations fournies, l’opérateur CO ou CSO procède soit à un regroupement d’interventions, soit à une annulation d’opération.

Appel émanant d’un handicapé de la voix :

Les laryngectomisés et handicapés de la voix peuvent transmettre leurs demandes de secours au moyen de l’enregistrement suivant :
« C’est un appel au secours, c’est un appel au secours d’un handicapé de la voix. J’ai besoin des sapeurs- pompiers. Je suis Monsieur X, telle adresse ».
Si cet enregistrement ne précise pas le motif de la demande, l’opérateur fait partir un départ normal.

Appel émanant d’un sourd ou d’un malentendant

Le centre national de relais des appels d’urgence pour personnes sourdes ou malentendantes (CNR 114) permet de centraliser, sur le site du CHU de Grenoble, toutes les demandes de secours qui émanent de personnes ayant une déficience auditive (sourdes ou malentendantes) via le numéro d’urgence national « 114 ».
Le CNR 114 transfère la demande de secours vers le service d’urgence concerné territorialement compétent (police, gendarmerie, SAMU, sapeurs-pompiers du département territorialement compétent).

Appels n’entrainant pas systèmatquement le départ des secours

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15
Q

Que sont les détachements préconstitués de 1er départ ?

A

Les détachements préconstitués de 1er départ, sont des volumes de moyens destinés à apporter une réponse opérationnelle à une situation donnée à la prise d’appel.
Ils sont organisés en équipes, groupes et sections qui permettent d’ajuster la réponse opérationnelle à la situation rencontrée et d’assurer progressivement une montée en puissance de l’intervention.

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16
Q

A quoi servent les groupes habitations et incendies ?

A

Ils sont une réponse complémentaire à tout départ initial pour feu ou explosion laissant présager un sinistre important. Ils sont engagés par anticipation par le CO ou sur demande du COS.

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17
Q

A quoi répond le groupe habitation ?

A

le groupe « habitation » répondant à une problématique habitation, ERP…

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18
Q

A quoi répond le groupe incendie ?

A

le groupe « incendie » répondant à un risque « feu majeur » de type industriel, entrepôt, garage, installations précaires…

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19
Q

Quel groupe est défalqué du renfort ? Quels moyens sont systèmatiquement défalqués ?

A

Seul le 1er groupe est défalqué du renfort de même nature demandé ultérieurement. Les moyens spéciaux sont systématiquement défalqués (CRAC, CD, équipe médicale BSPP) des groupes ou renforts demandés ultérieurement.

20
Q

qui demande ENEDIS et GRDF

A

Le CSO territorialement compétent demande l’intervention d’ENEDIS – GrDF.

21
Q

Définition groupe environnement hydrocarbure

A

Ce groupe constitue la structure de commandement indispensable à la mise en œuvre du concept tactique d’un feu de type « dépôt hydrocarbure » et permet d’engager les moyens hydrauliques lourds définis dans le POI qui y sont obligatoirement associés.

22
Q

Citer les différents concepts tactiques

A

► feu dans un tunnel routier de grande longueur (> 300 m) (CMA 106)
► feu d’espace naturel (CMA 113 et 114)
► feu ou explosion en chantier souterrain (CMA 117)
► Interfer (CMA 121 et 217)
► immeuble de grande ou très grande hauteur (IGH/ITGH)
► chute d’aéronef (CMA 260, 261, 262, 263 et 925)
► feux de dépôt d’hydrocarbure
► feu dans un immeuble de la 4e famille (CMA 119)

23
Q

Volume de moyen IGH

A

Gr. ETARE
Gr aide au CDT

24
Q

La réponse apportée à un feu de dépôt hydrocarbure dépend du régime d’exploitation de l’industrie que sont :

A

► dépôt autonome en termes de lutte contre l’incendie
► dépôt non autonome

25
Q

En cas de dépôt autonome, un détachement est envoyé au titre de l’anticipation et se compose de :

A

A l’adresse :
► G. ÉTARÉ (dont un FA) ► G. d’aide au CDT

En ZDI :
► VLR CDG FMOGP ► VLR OGC ZDI
► FMOGP
► BEM
► BEAA
► CA

L’OGC est officier de liaison au PC exploitant avec le DOI. En cas d’échec de la stratégie de l’exploitant, l’OGC demandera les moyens complémentaires en relation avec le DOI de l’établissement

26
Q

En cas de dépôt non autonome, un détachement dimensionné pour lutter contre le sinistre est envoyé sur les lieux et se compose de :

A

À l’adresse :
► G. ÉTARÉ (dont 1 FA) ► G. d’aide au CDT
En ZDI :
► G. ENV HYDRO
► X FACA*
► VLR CDG FMOGP
► FMOGP
► BEM
► BEA
► GST

27
Q

Quels peuvent être les origines d’un ODE

A

L’ODE a pour origine le CO, le CTAR ou un CSO.

28
Q

De quoi font l’objet les MIB

A

Les opérations liées à une mission Brigade (MIB) font l’objet d’un ordre de départ (ODE) avec détachement.

29
Q

Ordre de départ sans détachement

A

Procédure INU : Il s’agit d’une intervention qui ne répond pas aux critères d’urgence définis par le commandement (exemple : événement météorologique). Dure 1h, rappel toutes les 20 minutes pour ajouter un moyen
Procédure retard
Procédure qui n’entrent pas dans les missions de la Brigade : HMB / Verte

30
Q

Cas d’un appel pour motif médical ou de santé

A

Rouge : L’appel fait ressortir des éléments circonstanciels qui font suspecter la présence d’une détresse vitale de manière évidente

Orange : L’appel fait ressortir des éléments pouvant faire suspecter une détresse vitale potentielle à l’interrogatoire par l’opérateur de la STA 18/112.

Blanche : Elle consiste pour l’opérateur STA 18/112, en absence de détresse vitale potentielle ou évidente suspectée lors de l’appel, à déclencher un ou plusieurs MMA

Verte : L’appel, qui ne contient aucune détresse immédiatement décelable par l’opérateur de la STA 18/112, mais nécessite néanmoins une évaluation médicale, est basculé au CRRA 15 du SAMU territorialement compétent sans envoi préalable de moyen Brigade.

31
Q

Par qui peut être transmis l’ordre de suppression d’un ODE

A

L’ordre de suppression de l’ODE est transmis par le CO, le CSO ou le CTAR.

32
Q

Dans quels cas peut-on clôturer une intervention ?

A

► lorsque le message « intervention terminée » a été transmis par le COS, dans le cas d’un message simplifié.
► au retour du dernier détachement constitué (dernier engin ou dernière équipe de surveillance rentré au CS)
► lorsque le détachement est dirigé sur une autre opération

33
Q

Que permet la clôture de l’intervention

A

► visualiser un CRI provisoire ou une intervention terminée
► mettre à jour la visualisation de la couverture opérationnelle (VCO)
► répondre aux questions opérationnelles
► assurer en temps réel la mise à jour des indicateurs opérationnels (exemples : opération 18, rapport suivi manifestation, rapport suivi festivité…)

34
Q

Quand peut être réactivée une opération ?

A

Une intervention ne peut être réactivée que dans les cas suivants :
► clôture d’une opération par erreur
► clôture d’une opération pour feu avec rondes restantes
► sur ordre de l’officier de garde CO

35
Q

A quoi contribue le rapport de sortie de secours

A

► la réalisation du relevé opérationnel du personnel présent sur opération
► la transmission d’éléments d’information
► la transmission de données vers l’infocentre Brigade (analyse statistique)

36
Q

Quels sont les 2 cas de présentations spontanées ?

A

En se rendant sur intervention (MMA indisponible) :
Le chef d’agrès d’un moyen se dirigeant sur opération, indisponible de facto, et se présentant spontanément sur une intervention, doit demander par phonie à la station directrice secondaire (CSO TC) : « Faites partir les secours, tel motif, telle adresse ».
Il doit ensuite se rendre obligatoirement sur son intervention initiale, en laissant si nécessaire un seul personnel sur place, sauf ordre contraire du CSO modifiant ou interrompant sa mission.
L’opérateur du CSO collationne le motif d’alerte et le lieu de l’intervention, puis crée l’intervention au moyen de l’application ADAGIO GDA pour engager les secours.
De retour d’intervention (MMA disponible) :
Le chef d’agrès d’un moyen disponible et sur le trajet de retour d’intervention (ou de toute autre activité), et se présentant spontanément sur une intervention, doit transmettre le message radio suivant à la station directrice secondaire (CSO TC) « présentation spontanée, tel motif, telle adresse » et employer l’état de mise à jour « présentation spontanée » (STATUS), afin de garantir la non sélection de son engin dans une SAR sur ADAGIO.
Il reste sur place et traite l’intervention. Le PVO contrôle ou réalise la mise à jour de l’engin (état de mise à jour : « présentation spontanée »).
L’opérateur du CSO a pour missions de :
► créer l’intervention (départ régularisé au moyen de l’application ADAGIO GDA en procédure retard)
► ajouter manuellement le ou les moyens qui se sont présentés spontanément
► s’assurer que le détachement engagé soit complet et le cas échéant le renforcer à la demande du chef d’agrès du MMA présenté spontanément

37
Q

Lorsque le CO reçoit un appel du CNR 114 :

A

► l’opérateur STA 18/112 qualifie la demande. Si celle-ci ne correspond pas aux missions réalisées par la BSPP, il en informe l’opérateur du CNR 114, qui clôt l’appel et redirige sa demande. Cet appel sera tracé par l’opérateur STA 18/112 en procédure HMB
► au regard des informations transmises, l’opérateur 18/112 sélectionne les moyens conformément à la grille de départ des secours et applique les procédures habituelles d’envoi des secours
► en cas de doute, l’opérateur 18/112 fait partir un moyen conformément aux procédures en vigueur (le bénéfice du doute profitant toujours à la victime)
► une fois l’ODE validé, l’opérateur 18/112 énonce : « la BSPP prend en compte l’intervention, N° d’ordre… - commune de… »
► le suivi de l’opération est assuré par le CSO TC qui rendra compte obligatoirement au CO
► à la clôture de l’intervention, le CO transmet par téléphone au CNR 114 les renseignements suivants :
N° d’intervention
* date, horaires * intervention confirmée ou non * prise en charge du requérant ou non * lieu de destination si nécessaire
► le CNR 114 clôture l’opération
Dans tous les cas, la décision d’envoi des secours repose sur une étroite collaboration entre le CNR 114 et le CO.

38
Q

EGI

A

Emprise géographique identifiée

39
Q

Que doit faire le stationnaire concernant les ETARE

A

Concernant les établissements répertoriés, le stationnaire du PVO doit :
► faire partir les secours prévus selon le processus général
► consulter le listing ÉTARÉ pour s’assurer de l’adéquation des moyens (portail SIG / gestion ÉTARÉ)
► en cas de différence, demande à son CSO le complément du départ ÉTARÉ
L’opérateur du CSO doit vérifier l’action du stationnaire du PVO et alerter le sous-officier statique.

40
Q

Par quoi est encadré l’engagements des moyens hors secteur BSPP

A

► les conventions interdépartementales d’assistance mutuelle avec les SDIS IDF (CIAM)
► un ordre d’opération zonal (OZO)
► un ordre de commandement du COGIC

41
Q

Les CIAM encadrent l’appui réciproque des SDIS :

A

► sur les communes et zones limitrophes dit «renfort de lisière» ;
► sur les parties de voies de circulation (autoroutes, voies ferrées, tunnels, fluviales) dont les points d’accès sont situés sur le secteur d’un autre SIS dit «tronçons communs».

42
Q

Dans tous les autres cas, des détachements peuvent être constitués et envoyés hors du secteur de compétence de la Brigade:

A

► soit sur ordre du préfet de police
► soit après validation d’une demande au CO par le colonel de garde.

43
Q

Les droits associés aux montées en garde sont les suivants :

A

► le CSO prend en charge les montées en garde des MMA de sa responsabilité sur son secteur de compétence
► le CO prend à sa charge les montées en garde inter-groupements

44
Q

3 conditions cumulatives doivent impérativement être réunies pour que la réquisition soit légale :

A

► urgence avérée de la situation au moment où la décision de réquisition est prise
► atteinte constatée ou risque sérieux d’atteinte à l’ordre public, pris dans toute son acception, c’est- à-dire l’ordre, la salubrité, la tranquillité et la sécurité publics
► échec de la mesure de police traditionnelle et des moyens conventionnels : lorsque « les moyens dont dispose le préfet ne permettent plus de poursuivre les objectifs pour lesquels il détient des pouvoirs de police ». Le caractère subsidiaire de la réquisition oblige, dès lors, l’autorité compétente à motiver sa décision par l’absence ou l’échec de toute mesure alternative

45
Q

Lorsque ces 3 conditions sont réunies, l’autorité compétente peut, par arrêté motivé, prendre les mesures suivantes :

A

► réquisitionner tout bien et service
► requérir toute personne nécessaire au fonctionnement de ce service ou à l’usage de ce bien
► prescrire toute mesure utile jusqu’à ce que l’atteinte à l’ordre public prenne fin ou que les conditions de son maintien soient assurées

46
Q

La rédaction des rapports est définie dans une
procédure. Elle est soumise aux règles suivantes :

A

► le rapport de sortie de secours est rédigé dans le
PVO de rattachement du moyen concerné
► un seul rapport (principal ou secondaire) est à
rédiger par les PVO dont les moyens rattachés ont
participé à l’opération
► un seul rapport principal peut être rédigé pour
une opération et après la clôture de l’opération.
Le COS ayant le niveau hiérarchique le plus élevé
dans la chaîne de commandement opérationnel est
responsable de la rédaction du rapport principal, qui
regroupe l’ensemble des moyens gérés par son PVO
de rattachement2
et engagés sur cette opération. Le
COS, responsable de tous les moyens engagés sur son
opération, est donc responsable des renseignements
saisis sur les rapports secondaires liés à son opération.
Il signe personnellement le rapport principal pour
le clôturer (signature électronique associée au
profil utilisateur) quand il a pris connaissance de tous
les rapports secondaires associés
► plusieurs rapports secondaires peuvent être rédigés
par opération. Étant donné qu’un seul rapport peut
être réalisé par PVO, le chef de détachement le plus
ancien dans le grade le plus élevé est responsable de
sa rédaction pour l’ensemble des moyens gérés par
ce PVO et engagés sur cette opération. Il le signe
personnellement pour le clôturer
► en mode dégradé ADAGIO, les rapports sont
d’abord réalisés sur BOPE 10
► l’intervention doit être clôturée pour que les rapports
secondaires puissent être rédigés

47
Q

Dans le cadre d’un exercice programmé (niveau BSPP
ou GSPP), deux possibilités sont offertes :

A

► la création d’ODE en procédure « exercice » : les
moyens sélectionnés dans la solution d’alerte retenue
et validés par l’opérateur sont automatiquement mis
dans un état de mise à jour en « instance de départ »
par le MRSA. Ils sont pris sur la couverture courante et
correspondent à la RED du CMA choisi
► la création d’ODE avec le CMA A02 : seul
un moyen de commandement du GSPP TC est
sélectionné. Le CSO TC se charge de renforcer cet
ODE avec les moyens désignés préalablement placés en état « ITT »