1. S'attacher : un enjeu vital et 2. Prémisses de l'attachement et de l'exploration Flashcards

1
Q

D’après la théorie de Darwin, de quoi sont dotées les espèces qui ont survécu ?

A

Celles qui ont survécu, sont dotées des schèmes de comportements les plus «biologiquement avantageux», c’est-à-dire de ceux qui permettent de s’adapter au milieu naturel de façon optimale.

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2
Q

Quel est l’un des programmes qui favorise la survie de l’espèce selon Bowlby ?

A

La tendance à s’attacher.
Plus exactement, les « comportements d’attachement » tels que le fait de pleurer, de s’agripper, de sourire, de suivre ou tout autre comportement favorisant la proximité d’un adulte donné.

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3
Q

Résultats expérience Harlow.

A

Les observations montrèrent que quel que soit le substitut auquel était accroché le biberon, les singes passaient tous la majeure partie de leur temps agrippés au mannequin recouvert de tissu. Bien que le substitut fût entièrement passif, ils semblaient l’aimer tendrement. Et lorsque de nouveaux objets étaient introduits dans leur cage, les singes se précipitaient vers cette mère de remplacement, puis une fois rassérénés, ils s’aventuraient progressivement à explorer ces objets inconnus. Toutefois, s’ils n’avaient à leur disposition que le substitut métallique, ils manifestaient un état de panique, avec cris, repli sur soi, balancements et succion des mains et des pieds.

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4
Q

Les résultats d’Harlow ont permis à Bowlby d’être conforté son idée. Expliquer l’idée.

A

Idée de Bowlby : le besoin de proximité constitue une nécessité différente du besoin d’être nourri par le fait que les bébés humains pleurent parfois, alors même qu’ils sont repus, et qu’ils ne s’arrêtent généralement de pleurer qu’une fois que leur mère les prend dans ses bras et leur parle. Attachement = besoin primaire (au même titre que le nourrissage).

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5
Q

Que représente le sourire selon Bowlby ?

A

Il constituerait un exemple de comportement acquis au cours de l’évolution, dont la fonction est d’assurer la protection de l’individu. De fait, il a pour effet d’activer les comportements de soins de la mère, procurant ainsi au vulnérable bébé une source de sécurité.

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6
Q

Pour quelle raison le nouveau-né manifeste des comportements d’attachement selon Bowlby ?

A

Nécessité pour un nouveau-né d’être près de sa mère, afin que celle-ci le protège contre toute agression extérieure. Le fait que les enfants retournent vers leur mère en cas d’alarme tendait également à confirmer cette hypothèse.

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7
Q

Répertoire de comportements qui favorisent l’attachement selon Bowlby ?

A

Le fait de sucer, de s’agripper, de suivre, de pleurer, de sourire, d’appeler et peut-être même de babiller constitue un répertoire de comportements qui favorisent l’attachement. Que ce soit en sollicitant la mère ou en essayant de maintenir un contact avec elle, tous ces agissements ont pour fonction de s’assurer sa proximité.

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8
Q

Expliquer le système de peur-alarme (Bowlby).

A

Sa fonction est d’identifier les dangers. Le repérage d’une situation alarmante entraîne l’activation du système d’attachement, destiné à assurer sa propre sauvegarde. Les réactions de l’enfant constituent alors des signaux destinés à faire venir la figure d’attachement. Des facteurs de vulnérabilité supplémentaires, tels que la fatigue ou la maladie peuvent accentuer le besoin de sécurité et ainsi réduire le seuil d’activation du système de peur-alarme.

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9
Q

Expliquer le concept de “base sécurisante” selon Ainsworth.

A

Cette notion renvoie au fait qu’une personne se sent bien et exploite mieux son potentiel lorsqu’elle sait qu’elle peut compter sur une figure d’attachement en cas de difficulté. Celle-ci lui sert de base sécurisante, à partir de laquelle elle peut opérer. L’indépendance de l’enfant est étroitement liée aux chances qu’il croit avoir de bénéficier, en cas de besoin, de la protection de sa figure d’attachement.
Ce sont la proximité (physique et psychologique), puis la confiance en la disponibilité de la mère, qui vont permettre à l’enfant de se sentir en sécurité et de ce fait, de ne plus devoir activer son système d’attachement. Cette désactivation laisse place à l’activation du système d’exploration de l’environnement, qui donne à l’enfant la possibilité de développer ses capacités de façon optimale.

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10
Q

Expliquer le système comportemental d’attachement.

A

Il s’active dès que l’enfant a peur. Il déploie des comportements qui vont lui permettre d’obtenir la proximité, voire l’intervention du parent. Le type de comportement auquel l’enfant va recourir dépend de son niveau de développement. Pour le nourrisson, le plus simple est de faire appel au parent par les cris ou les pleurs. Les bambins qui parviennent à se déplacer tout seuls se déplaceront eux-mêmes pour aller retrouver le parent. Si en revanche, l’enfant se sent en sécurité, son système d’attachement n’est pas activé ; cela lui permet d’activer son système d’exploration.

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11
Q

Comment le fœtus réagit-il à la nouveauté ?

A

Les travaux expérimentaux sur la perception fœtale montrent que les stimuli familiers entraînent une décélération du rythme cardiaque, (ce qui témoignerait d’un d’apaisement), tandis que les stimuli nouveaux, plus excitants, provoquent une accélération cardiaque. Ainsi, la relation dialectique entre sécurité (familiarité) et exploration (nouveauté), qui est au cœur de la théorie de l’attachement, pourrait déjà être à l’œuvre dans les toutes premières expériences perceptives du fœtus.
L’orientation de son attention pourrait être une forme très précoce d’exploration, avec un va-et-vient entre ce qui est nouveau et excitant, et ce qui est familier et rassurant, lorsque l’excitation devient trop forte. On pense que le fœtus ne fait pas qu’entendre passivement les sons encore mystérieux produits au delà de l’utérus, mais qu’il aurait une véritable attitude d’écoute, dans le sens où il perçoit activement les flux sonores ayant une valeur communicative et affective.

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12
Q

Qu’ont montré Mehler, Bertoncini, Barrière et Jassik- Gerschenfeld (par rapport à la prosodie de la mère) ?

A

Le bébé d’un mois ne reconnaît plus la voix de la mère quand elle parle d’une voix délibérément monocorde, sans sa prosodie naturelle. Ainsi, le fœtus s’oriente en priorité vers la prosodie du discours, qui exprime l’émotion du locuteur, comme si déjà, il sélectionnait les stimuli qui l’intéressent. Cette sélection des stimuli peut déjà révéler une forme élémentaire d’exploration.

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13
Q

Étude princeps de DeCasper et Fifer avec la voix maternelle.

A

Elle montre que des nourrissons de moins de quatre jours préfèrent entendre la voix de leur mère énonçant une histoire pour enfants que la voix d’une autre femme énonçant la même histoire. La découverte (de l’histoire) est d’autant plus appréciable, qu’elle s’accompagne d’un contact avec la figure d’attachement.

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14
Q

Expérience Nagy et Molnar avec les gestes.

A

L’imitation réciproque d’un geste entre un nouveau-né et un expérimentateur donne lieu à des dialogues gestuels prolongés. Ainsi dès la naissance, le bébé commencerait à participer à des échanges rythmés par l’alternance de comportements à travers lesquels il peut explorer toutes les variations possibles que permettent ces gestes partagés. Ses échanges avec l’autre lui permettent à la fois de s’en approcher, à la fois d’apprendre à le connaître et à rentrer dans son monde. Son caractère inconnu rend l’autre particulièrement intéressant ; il lui ouvre de nouvelles perspectives.

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15
Q

Recherches sur le monde social et bébé de Trevarthen, Stern, Tronick.

A

Le nourrisson est capable très tôt de s’impliquer dans des échanges sociaux et de les influencer, notamment grâce à une compétence temporelle et rythmique déjà bien développée à la naissance. Les personnes de son entourage constitueraient pour le nouveau-né un objet d’exploration privilégié. Avant de s’intéresser au monde physique, il chercherait d’abord à connaître le monde social.

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16
Q

Définir l’intersubjectivité primaire selon Trevarthen. But ?

A

L’intersubjectivité représente une compétence innée fondamentale impliquant une orientation sociale dès la naissance.
Elle permet à la fois de communiquer des états subjectifs internes et de percevoir ceux d’un partenaire. L’intersubjectivité peut être définie de plusieurs manières mais nous retiendrons l’idée qu’il s’agit d’une expérience vécue simultanément par au moins deux personnes, qui ne nécessite pas d’avoir un stock de connaissances partagées.

17
Q

Que montre le paradigme du “Still face” ou celui du double téléviseur désynchronisé. ?

A

Que le bébé, dès l’âge de 2 mois, préfère nettement les situations contingentes (où une action est liée à une autre) que les situations non contingentes (où les événements se succèdent de manière aléatoire)

18
Q

Expliquer le paradigme du 1) “Still face” et celui du 2) double téléviseur désynchronisé.

A

1) La mère a pour consigne de se soustraire des échanges avec son bébé en se montrant subitement impassible, l’interruption soudaine de la contingence de l’interaction en face à face provoque chez celui-ci une réaction de surprise, suivi par un retrait et l’expression d’émotions négatives.
2) On présente au bébé une image légèrement différée de sa mère filmée en train d’interagir avec lui. Cette procédure provoque le même type de réaction chez un nourrisson de 2 mois. L’expérience montre que non seulement le nourrisson forme des attentes par rapport aux comportements interactifs de la mère, mais que ce n’est pas tant l’absence de ses expressions positives envers lui qui le perturbe, que leur désorganisation temporelle par rapport à ses propres expressions. Les travaux expérimentaux sur la perception de la contingence chez le bébé font apparaître une préférence pour les situations où deux événements sont associés dans le temps.
Il semble que si un comportement maternel survient plus de 3 secondes après un comportement du bébé, ce dernier ne le considère plus comme une réponse contingente. Ainsi, la non contigence, l’incapacité de se connecter à l’autre, entraîne un malaise, crée une insécurité, qui stoppe aussitôt l’envie d’explorer, de découvrir le partenaire.

19
Q

Où se trouve l’origine de la sécurité d’attachement selon Lyons-Ruth ?

A

Elle se trouve dans la qualité des interactions sociales précoces entre la mère et le nourrisson. Elle dépendrait de l’élaboration de représentations sociales procédurales, où mère et bébé se perçoivent comme les partenaires d’un dialogue collaboratif et partagent ainsi une ouverture à l’esprit de l’autre.

20
Q

Quels sont les bébés qui, à 12 mois, ont un style d’attachement secure selon Beebe ?

A

Les bébés de 4 mois, dont les interactions ont une rythmicité optimale, c’est-à- dire ni trop régulière ni trop irrégulière, sont ceux qui, à 12 mois, ont un style d’attachement sécure. A l’inverse, les bébés dont le rythme interactif est trop ou trop peu coordonné, se révèlent insécures à 12 mois.

21
Q

L’exploration est possible à quelle condition ?

A

A condition de ne pas être parfaitement « épousé » par l’autre. A l’inverse, une préférence pour la contingence parfaite donnerait à penser que le nourrisson recherche avant tout un état de fusion, où l’autre se fond complètement à lui, plutôt qu’une quête de nouveauté.
Certains chercheurs pensent que dans les trois premiers mois de la vie, le bébé présente une préférence pour les situations parfaitement contingentes et que ce n’est qu’à partir du quatrième mois que les contingences imparfaites attirent préférentiellement son attention.

22
Q

En quoi le nouveau-né est capable d’initiatives selon Trevarthen ?

A

Car il s’implique activement dans la vie de ses proches et il est de même capable, si nécessaire, de mettre de la distance entre lui et ceux qui ne peuvent le soutenir. Le comportement d’une personne étant toujours moins prévisible que le comportement d’un objet, le nourrisson serait habitué dès la naissance à des formes de contingence imparfaites.

23
Q

A quoi est lié le développement de l’attention du bébéselon Reddy ?

A

Le développement de l’attention du bébé est avant tout lié à l’expérience qu’il fait d’être lui même le sujet d’attention d’autrui et remet ainsi en question les conceptions traditionnelles selon lesquelles un bébé ne deviendrait conscient de l’attention des autres qu’à la fin de sa première année. L’attention doit être appréhendée comme un processus impliquant nécessairement une cible. Le fait que le bébé de deux mois réagisse à l’attention qui lui est portée au cours des échanges en face à face, en souriant et en vocalisant notamment, montre qu’il a conscience d’être lui-même l’objet d’attention et qu’il recherche activement cette expérience.

24
Q

Définir l’intersubjectivité secondaire selon Trevarthen.

A

Elle est définie comme un partage d’expérience autour d’un objet extérieur à la dyade. Le bébé ne s’en tient plus à simplement saisir les états mentaux de son partenaire vis-à-vis de lui, mais aussi de se les représenter vis-à-vis du monde extérieur, en dehors de leur relation propre. L’accès à l’intersubjectivité secondaire et l’attention conjointe représentent donc une étape dans l’exploration du monde par l’enfant.

25
Q

Comment s’établit l’attention conjointe ?

A

La capacité d’attention conjointe s’établit progressivement, au cours d’interactions sociales qui permettent au bébé de s’ouvrir de plus en plus sur un monde partagé. Au départ, il doit y être invité, mais progressivement, il devient lui-même l’initiateur du partage.
Ainsi, l’étayage maternel (très important au départ) devient moins nécessaire à mesure que le bébé se développe.

26
Q

Quelle est l’étape intermédiaire dans le développement de l’attention selon Amano ?

A

Il propose qu’avant de pouvoir coordonner son attention entre une personne et un objet, le bébé commence par être capable de coordonner son attention entre le visage et la main de l’adulte avec lequel il communique. Suivant cette approche, le bébé pourrait progressivement faire attention à un objet du monde alentour parce qu’il aurait auparavant observé attentivement la manipulation de l’objet par un partenaire social.

27
Q

Quel est l’élément qui permet le passage d’une attention mutuelle à une attention partagée selon Amano ?

A

C’est la contingence sociale. La nouveauté est progressivement introduite dans les interactions sociales.

28
Q

Pourquoi la présence de la mère est importante pour l’exploration selon Amano ?

A

Le bébé ne se comporte pas de la même manière avec sa mère et avec une personne étrangère. En effet, alors qu’avec la mère il fait preuve d’une attention partagée entre le visage et la main, il s’oriente préférentiellement vers le visage de l’étrangère. L’étrangère représenterait alors une nouveauté invitant d’abord une exploration dyadique intersubjective plutôt que l’exploration conjointe de l’environnement. Cette observation montre en outre que le bébé n’est pas attentif aux mains (de sa mère) uniquement parce qu’elles bougent, car sinon il s’orienterait vers elles quel que soit son partenaire de communication. La mère, parce qu’elle est plus que familière, n’a pas tant besoin d’être observée ; au contraire, sa présence rassurante permet au bébé de se détourner sans crainte de son regard, pour agrandir son champ d’exploration. Par contre, le bébé a besoin de se familiariser avec l’étrangère avant de pouvoir porter son attention sur autre chose que son visage et ce qu’il exprime.

29
Q

Définition référenciation sociale.

A

La référenciation sociale est un processus par lequel les individus utilisent l’évaluation d’un événement, d’une situation, par autrui pour formuler leur propre interprétation de ce même événement ou situation. Avec le développement moteur et en particulier la locomotion, le bébé passe de l’exploration du monde local à l’exploration du monde distal.

30
Q

Expliquer l’expérience de zone transparente créant un « fossé visual » dans le cadre de la référenciation sociale.

A

Consiste à placer le bébé sur une plateforme colorée séparée en son milieu par une zone transparente créant un « fossé visual » (Gibson et Walk, 1960). Il s’agit ensuite d’étudier comment le bébé se réfère aux expressions de l’adulte pour adapter son comportement face à cette situation. Lorsque l’adulte, qu’il s’agisse de la mère ou d’un étranger, encourage le bébé par des expressions positives, le bébé s’engage beaucoup plus rapidement et sûrement dans la « traversée » de la zone transparente (le fossé) que lorsqu’il exprime de la peur.

31
Q

Pourquoi la référenciation sociale implique un échange émotionnel entre bébé et adulte selon Striano et Rochat ?

A

Striano et Rochat (2000) ont mis en évidence que l’attention qu’un adulte manifeste à l’égard du bébé, lorsque ce dernier est placé dans une situation ambiguë (dans leur expérience un jouet présentant un chien pouvant aboyer), a une influence sur la propension du bébé à se référer à ses expressions pour savoir quel comportement adopter face à cette situation particulière. Plus précisément, ils trouvent que des bébés âgés de sept mois se réfèrent à l’adulte que celui-ci soit attentif à eux ou non, tandis qu’à l’âge de dix mois, les bébés ne se réfèrent à l’adulte que si celui-ci montre au préalable qu’il est attentif à eux, comme si le fait qu’il le soit indiquait un besoin de vigilance quant à la situation.
C’est la qualité de cette émotion partagée et sa pertinence par rapport à la situation qui soutient de manière fondamentale l’exploration de l’environnement par le bébé.

32
Q

Quel est le signal comportemental le plus puissant pour la référenciation sociale du bébé à 12 mois selon Vaish et Striano ?

A

C’est la voix maternelle, les intonations particulières qu’elle porte.
Les bébés répondent plus vite à des signaux vocaux qu’à des signaux faciaux. Les informations véhiculées par la voix sont plus explicites.