Zoonoses d'origine virales

Question 1

Quel(s) énoncé(s) est/sont vrais? (Correction négative)

1. Tous les énoncés sont faux.
2. Les antiviraux tels que les inhibiteurs de la neuraminidase sont utilisés de routine en médecine vétérinaire pour contrôler l’apparition des signes cliniques chez les animaux.
3. Généralement, les virus influenza d’origine porcine reconnaissent les deux formes de récepteur cellulaire qui contiennent l’acide sialique alpha(2,6) et alpha(2,9).
4. De plus en plus, les virus influenza aviaires ont acquis la capacité de se lier aux deux types de récepteurs cellulaires contenant l’acide sialique, ce qui élimine de surcroît l’étape intermédiaire de l’adaptation du virus chez le porc, facilitant ainsi l’infection chez l’humain.
5. Normalement, les virus influenza d’origine humaine reconnaissent plus spécifiquement le récepteur cellulaire contenant l’acide sialique de type alpha(2,6).

Answer 1

4. De plus en plus, les virus influenza aviaires ont acquis la capacité de se lier aux deux types de récepteurs cellulaires contenant l’acide sialique, ce qui élimine de surcroît l’étape intermédiaire de l’adaptation du virus chez le porc, facilitant ainsi l’infection chez l’humain.
5. Normalement, les virus influenza d’origine humaine reconnaissent plus spécifiquement le récepteur cellulaire contenant l’acide sialique de type alpha(2,6).

Question 2

Quel(s) énoncé(s) est/sont vrais?

1. Le virus influenza humain reconnaît le récepteur à l’acide sialique α(2,3).
2. Le virus influenza aviaire a maintenant acquis la capacité de reconnaître directement le récepteur à l’acide sialique des humains, ce qui lui permet de les infecter sans devoir passer par l’espèce intermédiaire du furet.
3. Le virus influenza porcin reconnaît les deux types de récepteurs, soit α(2,3) et α(2,6).
4. On observe une co-infection par deux virus influenza différents lors de 1 à 3% des infections chez le porc, ce qui peut entraîner l’apparition de nouvelles souches suite au réassortiment génétique.
5. Tous les énoncés sont faux.

Answer 2

3. Le virus influenza porcin reconnaît les deux types de récepteurs, soit α(2,3) et α(2,6).
4. On observe une co-infection par deux virus influenza différents lors de 1 à 3% des infections chez le porc, ce qui peut entraîner l’apparition de nouvelles souches suite au réassortiment génétique.

Question 3

Quel(s) sous-type(s) de HA du virus influenza possède(nt) une prédisposition à provoquer des infections cliniques très sévères et quelle en est la raison?

Answer 3

H5, H7 (et récemment H9), explication en lien avec le clivage de la HA0 en HA1/HA2 qui lui permet d’être infectieux et qui lui donne sa pathogénicité

Question 4

Veuillez sélectionner les arbovirus qui sont identifiés/diagnostiqués au Québec chez les animaux. (Correction négative)

1. Virus du syndrome pulmonaire à Hantavirus
2. Tous les énoncés sont faux
3. Virus de l’encéphalomyélite équine du Vénézuela
4. Virus de l’encéphalite Japonaise
5. Virus de l’encéphalomyélite équine de l’est
6. Virus du Nil occidental

Answer 4

5. Virus de l’encéphalomyélite équine de l’est

6. Virus du Nil occidental

Question 5

Donner la définition d’un arbovirus.

Answer 5

Virus qui a la capacité d’être transmis à son hôte par l’entremise d’un insecte piqueur.

Question 6

Quels énoncés est/sont vrais ? (Correction négative)

1. Le taux de mortalité chez l’humain suite à une infection au virus de la rage est de 100% si aucun traitement n’est administré après avoir été en contact avec le virus.
2. Suite à une infection au virus de la rage, la mort de l’animal survient 14 à 21 jours après l’apparition des signes cliniques
3. Le virus de la rage se transmet principalement par morsure, contamination d’une plaie ou contact de muqueuse par de la salive contaminée
4. Au niveau mondial, environ 6000 personnes meurent de la rage chaque année.
5. Tous les énoncés sont faux
6. La période d’incubation du virus de la rage est variable et peut durer jusqu’à 18 mois avant l’apparition des signes cliniques. Celle-ci dépend de la virulence de la souche virale, de la dose de virus inoculée et du site d’infection.

Answer 6

1. Le taux de mortalité chez l’humain suite à une infection au virus de la rage est de 100% si aucun traitement n’est administré après avoir été en contact avec le virus.
2. Le virus de la rage se transmet principalement par morsure, contamination d’une plaie ou contact de muqueuse par de la salive contaminée

Question 7

Quelle espèce d’oiseaux sauvages du Québec a été trouvée la plus souvent positive par PCR pour le virus du Nil occidental en 2020?

Answer 7

Faucon émerillon

Question 8

Quelle est la source principale de contamination de l’homme par le virus de la rage au niveau mondial ?

Answer 8

Morsure d’un chien infecté

Question 9

Suite à une morsure par un animal que l’on soupçonne d’être porteur du virus de la rage, quelle est la première intervention qui doit être effectuée et qui est reconnue pour diminuer de manière significative la contamination des humains par le virus ?

Answer 9

Laver immédiatement la plaie avec de l’eau et du savon

Question 10

Quels énoncés sont vrai(s) ? (Correction négative) (2021)

1. La HA monomérique (HA0) doit être clivée en deux sous-unités pour former un dimère composé de ces deux sous-unités HA1/HA2 et cette transformation rend le virus influenza beaucoup plus infectieux.
2. Tous les énoncés sont faux
3. Le degré de N-glycosylation de la HA n’affecte pas la reconnaissance de ses épitopes antigéniques par les anticorps neutralisants
4. La HA possède au moins 5 épitopes antigéniques dont la variabilité par rapport aux souches vaccinales, peut être caractérisée grâce à l’analyse de sa séquence de nucléotides.
5. La sous unité HA2 est celle qui est reconnue par les anticorps neutralisants et qui permet l’attachement du virus au récepteur cellulaire
6. La HA permet l’attachement du virus à la cellule par le récepteur cellulaire contenant de l’acide sialique de type alpha (2,3) ou alpha (2,6)

Answer 10

1. La HA monomérique (HA0) doit être clivée en deux sous-unités pour former un dimère composé de ces deux sous-unités HA1/HA2 et cette transformation rend le virus influenza beaucoup plus infectieux.
2. La HA possède au moins 5 épitopes antigéniques dont la variabilité par rapport aux souches vaccinales, peut être caractérisée grâce à l’analyse de sa séquence de nucléotides.
3. La HA permet l’attachement du virus à la cellule par le récepteur cellulaire contenant de l’acide sialique de type alpha (2,3) ou alpha (2,6)

Question 11

Quels énoncés sont vrai(s) ? (2020)

1. Le HA possède 10 épitopes neutralisant qui peuvent varier de la souche vaccinale et qui peuvent être analysé pour en déterminer la séquence
2. On peut traiter tous les malades en donnant des antiviraux qui agissent sur le HA
3. La glycolysation peut faire varier le site du HA ce qui rend le travail des AC plus difficile
4. Le HA permet l’attachement à la cellule
5. Tous ces énoncés sont faux

Answer 11

3. La glycolysation peut faire varier le site du HA ce qui rend le travail des AC plus difficile
4. Le HA permet l’attachement à la cellule

Question 12

Quels énoncés sont vrai(s) ? (2020)

1. Le degré de N-glycosylation de la HA affecte la reconnaissance de ses épitopes antigéniques par les anticorps neutralisants.
2. La HA possède au moins 5 épitopes qui peuvent être différenciés des épitopes vaccinaux par le séquençage des nucléotides.
3. La HA reconnaît le récepteur cellulaire grâce à l’acide sialique ɑ(2,3) et ɑ(2,6).
4. La HA possède une activité enzymatique importante qui est de cliver HA0 en HA1 et HA2, ce qui permet d’infecter les cellules.
5. On peut traiter efficacement tous les individus atteints de l’influenza grâce aux antiviraux qui inhibent l’activité de HA.

Answer 12

1. Le degré de N-glycosylation de la HA affecte la reconnaissance de ses épitopes antigéniques par les anticorps neutralisants.
2. La HA possède au moins 5 épitopes qui peuvent être différenciés des épitopes vaccinaux par le séquençage des nucléotides.
3. La HA reconnaît le récepteur cellulaire grâce à l’acide sialique ɑ(2,3) et ɑ(2,6).
4. La HA possède une activité enzymatique importante qui est de cliver HA0 en HA1 et HA2, ce qui permet d’infecter les cellules.

Question 13

Quels énoncés sont vrai(s) ? (2018)

1. Le degré de N-glycosylation de la HA affecte la reconnaissance de ses épitopes antigéniques par les anticorps neutralisants
2. La HA possède au moins 5 épitopes qui peuvent être différenciés des épitopes vaccinaux par le séquençage des nucléotides
3. La HA reconnaît le récepteur cellulaire grâce à l’acide sialique A(2,3) et A(2,6) (c’était vraiment écrit A et non α)
4. On peut traiter efficacement tous les individus atteints de l’influenza grâce aux antiviraux qui inhibent l’activité de la HA
5. La HA possède une activité enzymatique importante qui est de cliver la N0 et N1 et N2, ce qui permet d’infecter les cellules

Answer 13

1. Le degré de N-glycosylation de la HA affecte la reconnaissance de ses épitopes antigéniques par les anticorps neutralisants
2. La HA possède au moins 5 épitopes qui peuvent être différenciés des épitopes vaccinaux par le séquençage des nucléotides

Question 14

Quels énoncés sont vrai(s) ? (Correction négative) (2021)

1. Récemment, il a été découvert que la NA est capable de remplacer la HA pour la reconnaissance du récepteur cellulaire à l’acide sialique
2. La NA induit la synthèse d’anticorps neutralisants chez les animaux vaccinés et infectés.
3. Il est possible de traiter efficacement tous les individus infectés par le virus influenza à l’aide d’agents antiviraux qui vont spécifiquement inhiber l’activité enzymatique de la NA.
4. La NA possède une activité enzymatique importante qui est d’hydrolyser l’acide sialique, permettant ainsi la libération de particules virales infectieuses au niveau de la cellule infectée
5. La NA est un déterminant antigénique majeur qui est très variable.

Answer 14

1. Récemment, il a été découvert que la NA est capable de remplacer la HA pour la reconnaissance du récepteur cellulaire à l’acide sialique
2. La NA induit la synthèse d’anticorps neutralisants chez les animaux vaccinés et infectés.
3. La NA possède une activité enzymatique importante qui est d’hydrolyser l’acide sialique, permettant ainsi la libération de particules virales infectieuses au niveau de la cellule infectée
4. La NA est un déterminant antigénique majeur qui est très variable.

Question 15

Quels énoncés sont vrai(s)? (2020, 2019)

1. NA n’induit pas la synthèse d’Ac neutralisants pour les animaux vaccinés et infectés
2. NA est un déterminant antigénique mineur qui est variable
3. Récemment, il a été découvert que le Na peut contribuer à l’attachement au récepteur sialique
4. NA a une activité enzymatique qui est d’hydrolyser l’acide sialique qui permet la libération de particules infectieuses au niveau de la cellule infectée
5. Il est possible d’avoir un traitement efficace pour tous les individus avec des antiviraux qui inhibent l’activité enzymatique de NA
6. Tous sont faux

Answer 15

3. Récemment, il a été découvert que le Na peut contribuer à l’attachement au récepteur sialique
4. NA a une activité enzymatique qui est d’hydrolyser l’acide sialique qui permet la libération de particules infectieuses au niveau de la cellule infectée

Question 16

Quels énoncés sont vrai(s)? (2018)

1. NA induit synthèse d’Ac neutralisants pour les animaux vaccinés et infectés
2. NA est un déterminant antigénique majeur qui est peu variable
3. Récemment, il a été découvert que le NA peut contribuer à l’attachement au récepteur sialique
4. NA a une activité enzymatique qui est d’hydrolyser l’acide sialique qui permet la libération de particules infectieuses dans cellule infectée
5. Il est possible d’avoir un traitement efficace pour tous les individus avec des antiviraux qui inhibent l’activité enzymatique de NA
6. Tous sont faux

Answer 16

1. NA induit synthèse d’Ac neutralisants pour les animaux vaccinés et infectés
2. Récemment, il a été découvert que le NA peut contribuer à l’attachement au récepteur sialique
3. NA a une activité enzymatique qui est d’hydrolyser l’acide sialique qui permet la libération de particules infectieuses dans cellule infectée

Question 17

Veuillez sélectionner le/les test(s) de diagnostic qui est/sont le plus souvent utilisé(s) pour confirmer une infection antérieure à l’influenzavirus chez les animaux. (Correction négative) (2021)
A) Test sérologique ELISA
B) Observer les échantillons cliniques par microscopie électronique
C) Test sérologique d’inhibition de l’hémagglutination
D) Tous les énoncés sont faux
E) L’isolement viral à partir des œufs embryonnés
F) Test qPCR
G) Caractérisation génétique par séquençage à haut débit et analyses bioinformatiques.

Answer 17

A) Test sérologique ELISA

Question 18

Quelle méthode de diagnostic est préférée pour des porcs atteints d’influenza en phase aiguë et quel échantillon devriez-vous prendre?

Answer 18

RT-qPCR et écouvillon nasal

Question 19

Quelles sont les deux espèces sauvages du Canada qui ont été trouvées le plus souvent positives pour le virus de la rage en 2020 ?

Answer 19

Moufette, chauve-souris

Question 20

Quels sont les 3 espèces sauvages au Canada chez lesquelles il y a le plus de chances de trouver la rage.

Answer 20

Raton laveur, chauve-souris, moufette (c’est la moufette et non le renard arctique au niveau du Canada)

Question 21

Quelles sont les deux espèces animales domestiques chez qui nous diagnostiquons le plus souvent par des tests moléculaires la présence de l’influenzavirus ?

Answer 21

Chevaux et porcs

Question 22

Dans une ferme porcine, le vétérinaire observe lors de sa visite des problèmes importants et abondants de toux en engraissement avec également de la toux chez les porcelets sous la mère (15% des portées) ainsi que de la toux modérée chez les porcelets en pouponnière (15% des animaux affectés). L’éleveur de porc mentionne que les animaux ont commencé à avoir des signes cliniques 3 jours avant la visite du vétérinaire à la ferme. Choisissez le bon énoncé. (2021)
A) Tous les énoncés sont inappropriés pour le diagnostic et la caractérisation de l’influenzavirus chez le porc
B) Le vétérinaire soupçonne une infection à l’influenza, il choisit donc de soumettre des échantillons de sérums provenant d’animaux ayant des signes cliniques pour la détection des anti-corps anti-influenzavirus à l’aide d’un test sérologique (ex ELISA)
C) Le vétérinaire soupçonne une infection à l’influenza, il choisit donc de soumettre des échantillons de sérums provenant d’animaux ayant des signes cliniques pour la détection du génome viral à l’aide d’un test qPCR spécifique.
D) Le vétérinaire demande au laboratoire de caractériser le virus influenza qui est responsable de l’infection. Normalement, les génotypes de HA et NA du porc auxquels on devrait s’attendre sont : H1, H3 ainsi que N1, N2 et N8.
E) Le vétérinaire soupçonne une infection à l’influenza, il choisit donc de soumettre des échantillons d’écouvillons nasaux provenant d’animaux ayant des signes cliniques pour la détection du génome viral à l’aide d’un test qPCR spécifique

Answer 22

E) Le vétérinaire soupçonne une infection à l’influenza, il choisit donc de soumettre des échantillons d’écouvillons nasaux provenant d’animaux ayant des signes cliniques pour la détection du génome viral à l’aide d’un test qPCR spécifique

Question 23

Texte sur le laboratoire de séquençage à haut débit vétérinaire et l’influenza. Combien d’acides aminés différents sur les sites antigéniques (hémagglutinines) doit-il y avoir pour que le vaccin ne soit plus efficace?

Answer 23

Plus il y a des différences (> 6 aa) et moins le vaccin fonctionnera

Question 24

Nommer les mécanismes qui permettent à l’influenza de créer de nouvelles souches virales. (2020)

Answer 24

• La dérive antigénique
• Le réassortiment génétique
• La recombinaison génétique

Question 25

Donner l’étymologie du mot influenza (car il est un résumé succinct de la pathogenèse de ce virus).

Answer 25

Vient du mot italien influentia qui signifie épidémie (on croyait que les épidémies étaient causées par une influence divine)

Question 26

Quel ou quels énoncé(s) sont vrais? (2019)
A) La rage atteint 6000 personnes mondialement par année
B) La mort survient 2 à 7 jours après l’apparition des signes cliniques
C) La période d’incubation peut être jusqu’à 6 mois. Elle dépend de la virulence, du site d’infection, et de la quantité de virus.
D) La transmission du virus se fait par morsure, contamination d’une plaie ou d’une muqueuse avec de la salive infectée.
E) 100 % des humains qui sont atteints vont mourir s’ils ne reçoivent pas la thérapie
F) Aucune de ces réponses

Answer 26

B) La mort survient 2 à 7 jours après l’apparition des signes cliniques
C) La période d’incubation peut être jusqu’à 6 mois. Elle dépend de la virulence, du site d’infection, et de la quantité de virus.
D) La transmission du virus se fait par morsure, contamination d’une plaie ou d’une muqueuse avec de la salive infectée.
E) 100 % des humains qui sont atteints vont mourir s’ils ne reçoivent pas la thérapie

Question 27

Expliquez pourquoi il faut observer un animal mordeur pour 10 jours.

Answer 27

La période d’observation demeure la meilleure façon d’écarter le risque de transfert de la rage lors d’une exposition humaine. Un animal peut transmettre la rage pendant 10 jours AVANT l’apparition des SCs. Si l’animal n’a pas de SCs pendant ces 10 jours, c’est qu’il n’y a pas eu de transmission.