VIH et système légal Flashcards
Droit public (régit les rapports entre les individus et la société) : droit pénal -Sur quoi est fondé le Common law :
système fondé sur les précédents, sur les décisions antérieures (la jurisprudence = ensemble des décisions antérieures sur une question juridique)
Droit public (régit les rapports entre les individus et la société) : droit pénal -Qu'est-ce qu'un Arrêt :
un arrêt fait jurisprudence et devient la base des décisions ultérieures
Décision rendue par la plus haute instance «cour suprême»
Jugement: décision rendue par les autres instances
Droit privé (droit civil) (régit les différends entre 2 parties privées qui se sentent lésées)… de quel code s’agit-il et que comporte-t-il?
Le code civil québécois : on se réfère au code écrit, aux règles énoncées à même le code pour rendre une décision
Particularité du Québec comparativement aux autres provinces
Comme le Code Napoléon en France
Organisation du pouvoir au Québec: le plus haut et dernière des instances judiciaires.
Cours suprême du Canada. 9 juges, 3 doivent provenir du Québec
Entend les appels des provinces et territoires.
Organisation du pouvoir au Québec: En dessous de la Cours suprême du Canada, avant dernière.
Cours d’appel: Entend les appels de la Cour supérieure (Cour d’appel du Québec)
Organisation du pouvoir au Québec: deuxième instance judiciaire.
Cour supérieure : 2 compétences
1) De première instance : délits les plus graves (meurtre…)
2) D’appel : entend les appels des provinces…
(chambre civile, chambre criminelle…) = affaires civiles (enjeu supérieur à 70 000$), procès devant jury (criminel)
Organisation du pouvoir au Québec. Tribunaux provinciaux et territoriaux.
La Cour du Québec. (chambre civile, criminelle, chambre de la jeunesse) = enjeu inférieur à 70 000$, petites créances (inférieures à 15 000$)
Affaire civile : différent privé, une personne en poursuit une autre, quelles sera la réparation?
Réparation = somme d’argent (dommages-intérêts), un jugement déclaratoire (énoncer les droits des deux parties), une injonction (obligation de faire ou ne pas faire quelque chose))
Affaire pénale : la Couronne (l’État) poursuit une personne (crime comme tort à la société), quelles seront les types de réparations possibles?
Réparation = amende, dédommagement, probation, travaux communautaires, emprisonnement
Peine dans la collectivité = conditions de remise en liberté
Plus de 2 ans = pénitencier fédéral
Moins de 2 ans = prison provinciale
Actus Reus c’est?
Acte ou omission de faire un acte prohibé par la loi. Il doit s’être passé quelque chose d’interdit par la loi. Élément de l’acte.
Mens Rea c’est?
Intention criminelle, but ou intention frauduleux. Élément de la faute. Sachant consciemment que, intentionnellement, imprudemment, négligemment. La couronne doit démontrer hors de tout doute raisonnable qu’une personne a eu l’intention de commettre un acte prohibé.
VIH/SIDA en prison : quels sont les facteurs de risque?
Relations sexuelles entre détenus
Agressions sexuelles entre détenus
L’injection de drogues
Le tatouage
Pourquoi les détenus sont-ils portés à ne pas se protéger, ni se faire dépister et sont plus à risques au VIH en étant dans un pénitencier?
À cause du manquement au code disciplinaire: Ces comportements sont interdits en contexte carcéral et font l’objet d’un manquement au code disciplinaire. Un détenu ayant à son dossier un manquement au code disciplinaire peut avoir de lourdes conséquences quant à l’admissibilité aux libérations conditionnelles et peut aussi faire l’objet d’«avertissements ou réprimandes; perte de privilèges, amende, travaux supplémentaires, isolement. […] Il peut aussi faire l’objet d’une sanction administrative: transfert dans un établissement de niveau de sécurité supérieur, annulation de permissions de sortir, renvoi à un programme pour toxicomanes. Prévention VS répression ?!?
Quelles sont les deux logiques quant à la sexualité des détenus?
2 logiques s’affrontent : l’une carcérale et l’autre de santé publique; l’une punitive (répression) et l’autre préventive (réduction des méfaits)
Qu’est-ce que les tests d’urine aléatoires comme logique de contrôle apportent aux détenus? (Point de vue de santé publique)
Ces test augmentent le niveau des risques d’infection au VIH. Puisque cela implique un dépistage inconstant et le risque d’infection est tout de même présent chez les non dépistés. On doit offrir les mêmes moyens de protections qu’en société en général. Certains prisonniers ont accès à l’extérieur des pénitenciers et sortent, ont des contacts avec l’extérieur, s’injectent des drogues, sont relocalisés… Phénomène de la porte tournante.
Est-ce que la transmission du VIH est en soi un crime dans le code criminel?
NON.
Comment le VIH peut-il être criminalisé?
Par une série de codes (articles de lois) comme porte d’entré possible. Au Canada, c’est la loi criminelle. Dans d’autre pays, ce sont des lois édictées.
Dans quel contexte survient la majorité des cas d’infections au VIH?
Dans un contexte où deux personnes consentantes ignorent leur statut sérologique.
Est-ce que la personne doit avoir été infectée par son partenaire séropositif pour pouvoir porter plainte contre sa non-divulgation de statut sérologique?
NOPE. Elle peut porter plainte car il est considérer comme une personne ayant consciemment mis à risque sa vie.
Trois branches de pouvoir
Exécutif: cabinet des ministres qui rend compte des activités du gouvernement fédéral. L’exécutif rédige les lois et politiques (Prépare). Législatif: Chambre des communes (ensemble des députés élus), le Sénat et la Reine (gouverneur général = au fédéral, lieutenant gouverneur= Québ) Pouvoir lég. sanctionne les décisions au niv. exécut. (Approuve). Sénateurs sont nommés par le gouv-gén sur recommandation du Premier Ministre. Judiciaire: rôle d’interprétation et de mise en application des lois (Applique).