UE 4.2 Flashcards
*IRA : définition
Baisse brutale et importante du DFG
*IRA : fréquence
Pathologie fréquente qui touche 30 % des patients de réanimation, 6% nécessitent d’une suppléance extra rénale
*IRA : gravité
Pathologie grave, mortalité augmente avec le stade d’IRA, un des paramètres des scores de gravités (SOFA)
*IRA : mécanismes
- obstructive : obstacle sur voies excrétrices
- fonctionnelle : ➘ flux sanguin rénal et donc de la perfusion rénale (ex. hypovolémie)
- organique : lésions anatomique des différentes structures du rein (ex. nécrose tubulaire aiguë ischémique ou toxique)
*IRA : classification
KDIGO sur un double paramètre : clinique (débit urinaire) et biologique (clairance de la créatinine)
Indications EER en urgence
TB métaboliques menaçants (hyperK, acidose métabolique, S de lyse, OAP réfractaire et/ou anurique)
*Techniques d’anticoagulation d’une EER continue en réanimation : présentation, place et objectifs
- HDFC : technique par filtration
1. ARC - anticoagulation régionale au citrate
- anticoagulation circuit par suspension cascade coagulation (chélateur calcium ionisé), compensation calcique continu patient
- si pas de CI
2. HNF : - anticoagulation patient : cible TCA 1,5x le témoin
- si pas de risque hémorragique
3. Sans anticoagulant : si CI citrate et risque hémorragique
*Techniques d’anticoagulation d’une EER continue en réanimation avantages, inconvénients de chacune des techniques.
ARC :
- avantages : anticoagulation régionale, pas de sur risque hémorragique, idéal post-op, choc hémorragique, TIH; épargne transfusionnelle, plus grande durée de vie des circuits
- inconvénients : risque vital par risque d’hypocalcémie patient et risque d’accumulation du citrate, technique plus complexe, CI (choc septique, IH)
HNF :
- avantages : courte demi-vie, antagonisation protamine, bonne maîtrise des soignants, faible coût
- inconvénients : risque hémorragique, TIH
Sans anticoagulants
- avantage : pas de risque hémorragique du patient
- inconvénients risque de thrombose de circuit précoce
V/F : Nutrition en réanimation :
a. La perte musculaire en réanimation est de 1,5 à 3 kg/semaines
b. La méthode de nutrition à privilégier est l’alimentation parentérale
c. La radio du thorax est obligatoire pour vérifier la position de la SNG
d. La nutrition parentérale doit-être employée en complément de l’entérale si la cible calorique n’est pas atteinte
e. Les apports caloriques recommandés sont de 50 Kcal/j
Vrai : a, d (pour atteindre objectif calorique)
Faux : b (seulement si CI entérale), c (gold standard mais pas d’aspect médico-légal), e (20-25 phase aigue puis 25-30 après stabilisation, mais privilégier calorimétrie indirecte)
V/F : Nutrition en réanimation :
a. Tout patient admis en réanimation pour une durée > 3j est à risque de dénutrition
b. Pour évaluer les dépenses énergétiques il faut utiliser les équations prédictives
c. Il faut apporter 1,2 à 1,5 g/kg/j de protéines
d. Il faut répartir les apports caloriques on protéiques en 30-40% de glucides et 60-70% de lipides
e. La cible nutritionnelle calculée doit être atteinte en au moins 48h en fractionné
Vrai : a (entérale dans les 24 premières heures), c
Faux :b (privilégier calorimétrie indirecte : quotient respiratoire VCO2/VO2), d (contraire), e (< 48h en administration continue)
V/F : Nutrition en réanimation :
a. En cas d’intolérance de l’alimentation entérale, il faut utiliser des prokinétiques pour améliorer la vidange gastrique
b. En cas de troubles persistants de la vidange gastrique malgré les prokinétiques, il faut envisager le site post-pylorique
c. La gastrostomie est à poser dès 2 semaines d’alimentation entérale
d. ll faut mesurer le volume résiduel gastrique tous les jours
e. Un excès d’apport peut être à l’origine d’anomalies du bilan biologique
Vrai : a, b, e
Faux : c (si durée anticipée de NE > 4 semaines), d (probablement pas : augmente risque inhalation)
Quelles sont les contre-indications à l’alimentation entérale en réanimation ?
- fistule digestive haut débit
- occlusion intestinale
- ischémie du grêle
- hémorragie digestive active
Quels sont les bénéfices de l’alimentation entérale VS parentérale en réanimation ?
- plus physiologique
- bénéfices sur la trophicité intestinale : diminution de la translocation bactérienne donc des complications infectieuses
- effet stimulant du système immunitaire
- modulation de la réponse inflammatoire systémique
- diminution du risque d’ulcère de stress
- amélioration du péristaltisme
- moins de complications, moins invasif, plus facile que la parentérale
- moins couteux
Quels sont les moyens de prévention des effets indésirables de l’alimentation entérale ?
Amélioration de la vidange gastrique :
- Position proclive 30°
- Prokinétique : métoclopramide, érythromycine
- Alimentation continue et progressive
- Pas de mesure des résidus
Complications de la SNG pour la nutrition en réanimation
à la pose : faux trajet
à l’utilisation : lésion oesophagienne, obstruction, déplacement secondaire, perforation intestinale, nécrose
Quels sont les inconvénients liés à la nutrition parentérale ?
- liées à la voie d’abord
- TB hydro-électrolytiques et métaboliques
Indications de la dialyse hépatique
- attente transplantation
- hépatite aiguë sur intoxication au paracetamol
Citer 2 noms de dialyse hépatique
- MARS
- Prométhéus
Indications assistances circulatoires de courte durée
- Post IDM
- EP massive, dysfonction ventriculaire (post greffe cardiaque, post assistance gauche implantable)
- Myocardite aiguë (virale, post partum, sepsis),
- Cardiomyopathies toxiques
- Post-op chirurgie cardiaque
- En attente :
- Récupération : Après ACR réfractaire à la RCP classique
- Décision : évaluation neurologique
- Assistance lourde/ de longue durée mais après récupération rein, foie…
Contre-indications assistances circulatoires
- Déchéance myocardique sans perspective au long court (de transplantation, assistance circulatoire au long court)
- ACR prolongé sans perfusion périphérique correcte
- Cirrhose, BPCO évoluée, IRC dialysée,SDMV ( SOFA>15)
- Relatives : âge physiologique avancé, immunodéprimé sévère, CI anticoagulants
Surveillance ECMO AV
- PAM, réapparition d’une pulsatilité
- Débit de pompe et tours.min : 3,5-5,5 l/min. < 4500 RPM
- Flux doppler et canule de reperfusion du membre reperdus
- GDS en aval de l’oxygénateur : état de la membrane
- GDS patient : état de l’échangeur pulmonaire, lactates
- GDS veineux mêlée : SvO2
- Coag
- ETT/ETO
Complications post assistance cardiaque de longue durée
Court terme :
- Hémorragie, hémolyse
- Tamponnade
- IVD
- Insuffisance rénale
Long terme :
- Infectieuses +++
- Thromboembolique : AVC
- V/F : ORSAN
a. ORSAN est la réponse sanitaire, elle est départementale comme l’ORSEC
b. ORSAN BIO est la réponse à l’apparition d’une maladie émergeante
c. ORSAN AMVI est la réponse régionale du système de soins à une attaque NRBC
d. ORSAN est sous la responsabilité du Directeur général de l’ARS et non du préfet
e. NRBC veut dire Nucléaire Radiologique Bactériologique et Chimique
Vrai : b, d, e
Faux : a, c
- V/F : ORSAN BIO
a. ORSAN BIO décrit la réponse sanitaire à une épidémie installée
b. La pris en charge d’un cas isolé d’EBOLA se calque sur l’ORSAN BIO
c. Son objectif est d’éviter la propagation d’une épidémie
d. Il prévoit des zones de hautes et de basses densités infectieuses dans les ES
e. Tous les appels concernant un problème biologique émergeant doivent être adressés au centre 15
Vrai : b, c, e
Faux : a, d
- V/F : Ebola
a. Seul l’établissement de santé de référence doit se préparer à recevoir les cas d’Ebola
b. Les patients hospitalisés dans une premier temps en services de médecine interne
c. Le personnel doit porter une tenue spécifique avant tout contact
d. Tous les ES doivent avoir un circuit spécifique : tri, isolement
e. Le risque Ebola n’étant qu’un risque contact et pas aérien, on n’a pas besoin de masque de protection
Vrai : c, d
Faux : a, b, e
- V/F : Tenues de protection biologique :
a. L’AFGSU c’est l’association française de gouvernance des situations d’urgence
b. L’AFGSU 1 et 2 doit donner une culture de la protection BIO
c. Pour le risque bio c’est le masque de protection respiratoire chimique qui est retenu
d. Le produit de référence pour détruire le virus Ebola est la javel
e. Les sur bottes doivent être positionnées sur la combinaison
Vrai : b, d
Faux : a, c, e
- V/F : ORSAN NRC :
a. On isole le bio du NRC car le volume de victimes prises en charge est différents
b. Il faut 48h pour faire un diagnostic moléculaire spécifique chimique
c. Une UA radio-contaminée doit obligatoirement être décontaminée avant l’arrivée à l’hôpital
d. Le transport en double enveloppe est utilisé dans le cadre du risque chimique
e. Tous les établissements de soins doivent pouvoir recevoir des contaminés chimiques
Vrai : b
Faux : a, c, d, e
V/F : le monoxyde de carbone (CO)
a. Est le produit d’une combustion incomplète de déchets carbonés
b. A une forte odeur
c. A une densité plus faible que l’air
d. Sa concentration dans l’air s’exprime en Particules Par Million (PPM)
e. Est présent naturellement dans l’organisme
Vrai : a, d, e (CO endogène : métabolisme de l’hème)
Faux : b (inodore, incolore, insipide), c (densité voisine : se répand facilement dans tout l’espace)
V/F : monoxyde de carbone inhalé environnemental :
a. Sa concentration dépend de la concentration dans l’environnement
b. Sa concentration dépend de la durée d’exposition
c. Sa concentration dépend du débit cardiaque
d. Est facilement métabolisé par l’organisme en CO2
e. Est principalement éliminé au niveau pulmonaire sous forme de CO2
Vrai : a, b
Faux : c (ventilation alvéolaire), d (seulement 1% : considéré comme non métabolisé), e (sous forme inchangée
V/F : CO :
a. Normes biologiques : < 1 % chez le sujet sain, 2-10 % chez le fumeur
b. On parle d’intoxication aiguë lorsque la concentration plasmatique est > 30 %
c. A une affinité pour l’hémoglobine 25 fois plus importante que l’O2
d. Se lie à 80 % sur l’hème de l’Hb
e. Modifie la dissociation de l’HbO2 en augmentant le relargage O2 au niveau tissulaire
Vrai : a, d (+ 15% myoglobine, 5% cytochrome p450)
Faux : b (> 20%), c (250), e (diminue le relargage = hypoxie tissulaire)
V/F : Intoxications au CO :
a. Chez la femme enceinte, l’Hb F à une plus grande affinité pour le CO que l’Hb A
b. Est plus toxique pour la mère que pour le foetus
c. Il n’y a pas de parallélisme entre l’état clinique de la mère et la gravité de l’intoxication foetale
d. La détoxication lors du traitement par O2 est plus rapide pour le foetus que pour la mère
e. L’oxygénothérapie hyperbare est contre-indiquée en cas de grossesse
Vrai : a, c
Faux : b (contraire), d (retard de détoxication foetale), e (indication formelle)
V/F : Intoxication CO :
a. Le traitement de référence est l’IOT
b. La demi vie de l’HbCO est de 300 min à air ambiant
c. La demi vie de l’HbCO est de 90 min à FiO2 0,5
d. La demi vie de l’HbCO est de 3 min à 3 ATM
Vrai : b, d
Faux : a (O2 thérapie), c (90 min à FiO2 1)