UE 4.1 Flashcards

1
Q

Choc Septique :

  • Définir SIRS:
A

Le SIRS est l’expression clinique de pathologies variées (incluant l’infection) qui comprend au moins 2 des signes suivants :

  1. T° > 38,3 ou <36
  2. FC > 90/ min
  3. FR > 20/min
  4. Leucocytose >12,000/mm3 ou <4,000/mm3
  5. Glycémie > 7,7 mmol/l
  6. TRC>2sec
  7. Alteration des fonction sup
  8. Lactatémie > 1 mmol/l
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
2
Q

Choc Septique :

  • Définir sepsis sévère:
A

SIRS* + Infection (documentée ou fortement suspectée)

C’est donc la dysfontion d’un organe en rapport avec une dérugulation de la réponse de l’hôte à l’infection

***SIRS**:

C’est l’expression clinique de pathologies variées (incluant l’infection) qui comprend au moins 2 des signes suivants :

  1. T° > 38,3 ou <36
  2. FC > 90/ min
  3. FR > 20/min
  4. Leucocytose >12,000/mm3 ou <4,000/mm3
  5. Glycémie > 7,7 mmol/l
  6. TRC>2sec
  7. Alteration des fonction sup
  8. Lactatémie > 1 mmol/l
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
3
Q

Choc Septique :

  • Définir choc septique:
A

Sepsis* + Défaillance :

  1. Hémodynamique
    • PAM <65 mmHg
    • après expansion volémique de 30 ml/kg de cristalloïdes
    • nécessitant l’utilisation de vasopresseurs
  2. Métabolique
    • lacatates > 2mmol/l ;
    • diurèse <0,5 ml/kg/h
  3. Cellulaire
  • *Sepsis: SIRS** + une infection documentée ou fortement suspectée*
  • **SIRS:*
  • C’est l’expression clinique de pathologies variées (incluant l’infection) qui comprend au moins 2 des signes suivants :*
  1. T° > 38,3 ou <36
  2. FC > 90/ min
  3. FR > 20/min
  4. Leucocytose >12,000/mm3 ou <4,000/mm3
  5. Glycémie > 7,7 mmol/l
  6. TRC>2sec
  7. Alteration des fonction sup
  8. Lactatémie > 1 mmol/l
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
4
Q

Choc Septique :

  • Quels sont les solutés de remplissage recommandés dans le choc septique : (+ 3 arguments pour justifier ces choix) :
A

Le soluté de choix sont les cristalloïdes à la dose de 30 ml/kg.

  1. Peu de risque allergique
  2. Isotonique
  3. Diminue le risque d’IRA
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
5
Q

Choc Septique :

  • Qu’entend-on par paramètre de monitorage hémodynamique dynamique ?
  • Citez-en 2 que vous pouvez utiliser au BO
  • Par quel moyen vous les utilisez :
A

Un paramètre hémodynamique dynamique est un paramètre qui nous renseigne en temps réel d’une donnée hémodynamique du patient

  1. Le delta PP du KT artériel
    • Si delta PP est > 13% cela nous montre un manque de remplissage vasculaire
    • delta PP = (PPmax - PPmin ) / (PPmax + PPmin / 2)
  2. Le doppler œsophagien
    • Doppler nous indique le delta VES.
    • Si delta VES > 18% cela nous montre un manque de remplissage vasculaire
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
6
Q

SDRA :

  • Définissez le SDRA :
A

Le Syndrome de détresse Respiratoire Aigüe est définit par les critères de Berlin :

  1. Détresse respiratoire hypoéxémiante
  2. Symptômes depuis 7 jours max après l’apparition de la cause
  3. Atteinte pulmonaire radiologique bilatérale
  4. Détresse respiratoire non expliquée par une poussée d’IC
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
7
Q

SDRA :

  • Citez les critères diagnostic et de gravité du SDRA :
A

Les critères diagnostique du Syndrome de Détresse Respiratoire Aigüe sont les critères de Berlin :

  • Détresse respiratoire hyperémiant
  • Symptômes depuis 7 jours max après l’apparition de la cause
  • Atteinte pulmonaire radiologique bilatérale
  • Détresse respiratoire non expliquée par une poussée d’IC

Sévérité du SDRA selon le rapport PaO2 / FiO2 :

  • Léger :300 mmHg >P/F>200 mmHg
  • Modéré : 200 mmHg> PaO2 / FiO2> 100 mmHg
  • Sévère : 100 mmHg > P/F
  • Calcul du P/F avec une PEEP > 5 cmH2O
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
8
Q

SDRA :

  • Quelles sont les conséquences hémodynamiques rencontrées au cours du SDRA :
A

Les conséquences hémodynamiques du SDRA sont :

  1. Vasoconstriction pulmonaire hypoxique
  2. Augmentation post charge VD
  3. HTAP
  4. Micro-thrombi capillaires
  5. Compression extrinsèque par alvéoles distendues
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
9
Q

SDRA :

  • Quelles sont les lésions pulmonaires rencontrées au cours du SDRA :
A

Les lésions pulmonaires du SDRA sont :

  1. Œdème pulmonaire lésionnel
  2. Perte de l’aération pulmonaire
  3. Trouble de la perfusion pulmonaire
  4. Résolution avec ou sans séquelles pouvant évoluer vers la fibrose
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
10
Q

SDRA :

  • Quels sont les 3 principes de la prise en charge ventilatoire du patient en SDRA sévère :
A
  1. Ventilation protectrice :
  • Vt 6ml/kg de poids idéal
  • Pplat < 30 cm d’H2O
  • PEEP élevée
  1. Décubitus ventrale (16h / 24h)
  2. Pas de FiO2 > 60% avec tolérance d’une SaO2 jusqu’à 88%
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
11
Q

Pancréatites aigues :

  • Citez les 2 principales causes de pancréatite aigue :
A
  1. Alcool
  2. Obstruction des voies biliaires (lithiases)
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
12
Q

Pancréatites aigues :

  • Citez les critères diagnostics de la pancréatite aigüe :
A

Le diagnostic d’une pancréatite aiguë est établi en présence :

  1. Douleur abdominale évocatrice
  2. Lipasemie > 3 x la normale
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
13
Q

Pancréatites aigues :

  • Quelles sont les complications de la pancréatites aigues :
A
  • Vasculaires :
    1. Ischémie digestive
    2. Faux anévrisme
    3. Hémorragies
    4. Thrombose veineuse
    5. Infarctus splénique
  • Respiratoire :
    1. Epanchement
    2. Atélectasie
    3. SDRA
  • Infectieuses
  • Sd compartiment abdominal
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
14
Q

Pancréatites aigues :

  • Quelles sont les complication respiratoires observées au cours de la pancréatite aigüe :
A
  • Epanchement
  • Atélectasie
  • SDRA
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
15
Q

Pancréatites aigues :

  • Quelles sont les complication vasculaires observées au cours de la pancréatite aigüe :
A

Les complication vasculaires observées au cours de la pancréatite aigüe sont:

  1. Ischémie digestive
  2. Faux anévrisme
  3. Hémorragies
  4. Thrombose veineuse
  5. Infarctus splénique
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
16
Q

PMO :

Vrais / Faux concernant le PMO :

  • Il y a un risque important de diabète insipide
A

VRAIS

= polyurie > 2ml / kg

Utilisation de minirin (en réa ) et compensation de la diurèse par G2,5% + electrolytes

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
17
Q

PMO :

Vrais / Faux concernant le PMO :

  • Il ne faut pas utiliser d’HEA pour le donneur
A

VRAIS

Utilisation de cristalloides puis colloides après 3L

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
18
Q

PMO :

  • Quels sont les 3 lois qui régissent la PMO :
A
  • Loi Kouchener en 2002
  • Loi Léonetti en 2005
  • Loi Clayes-Léonetti en 2016
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
19
Q

PMO :

  • Qui est donneur :
A

Tout le monde est donneur sauf les personnes inscrite sur le Registre National des Refus.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
20
Q

PMO :

  • Qu’est ce que la définition de Maastricht :
A
  • Maastricht 1 : Arrêt cardiaque qui ne repart pas après 30 min de réanimation (prélèvement de tissus)
  • Maastricht 2 : Arrêt cardiaque en présence des secours et dont la réanimation ne permettra pas une récupération hémodynamique
  • Maastricht 3 : patient pour lesquelles une décision d’un arrêt de thérapeutique en réanimation en raison de leur pronostic LATA
  • Maastricht 4 : Décès en mort encéphalique qui font un arrêt cardiaque irréversible au cours de la PEC en réanimation
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
21
Q

PMO :

  • Définir la mort encéphalique:
A

La mort encéphalique est la destruction irréversible de l’ensemble des fonction cérébrale

c’est donc la mort :

  1. du cerveau
  2. du tronc cérébral
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
22
Q

PMO :

  • Comment est fait le constat de mort encéphalique :
A

3 signes cliniques :

  • GSW 3
  • Absence de l’ensemble des réflexe du tronc (mydriase bilatérale, …)
  • Absence de mouvement respiratoire avec le test d’hypercapnie

1 examens complémentaire :

  • Angioscanner injecté ou 2 EEG de 30 min à 2 heures d’intervalles
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
23
Q

PMO :

  • Quels sont les facteurs influant contre indiquant la PMO :
A
  • Hypothermie <35°
  • PAM <50
  • Drogue dépressive du SNC
  • Curarisation
  • Troubles métabolique ou endocrinien
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
24
Q

PMO :

  • Quels sont les objectifs d’une anesthésie du donneur en PMO :
A

Assurer une homéostasie :

  • PAM entre 65 et 100 mmHg
  • Diurèse horaire > 1 ml/kg/h
  • Normothermie
  • PaO2 > 80 mmHg
  • Hb > 7g/dL
  • Lactate artériel normale
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
25
Q

Traumatismes crâniens :

Vrais / Faux concernant le TC :

  • Est la 1ère cause de décès avant 40 ans
A

VRAIS

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
26
Q

Traumatismes crâniens :

Vrais / Faux concernant le TC :

  • On parle de TC grave Score de Glasgow < 6
A

FAUX

TC GRAVE = GLASGOW < 8

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
27
Q

Traumatismes crâniens :

  • Définir les ACSOS :
A

Agression cérébrales Secondaires d’Origine Systémique ont pour but de lutter contre l’ :

  1. Hypo/Hypercapnie
    • EtCO2 ou PCO2 = 35 mmHg
  2. Hypo/Hyperglycémie
    • Surtout éviter l’hypo
    • 4,4 à 6 mmol/l
  3. Hypoxémie
    • SpO2 > 96%
  4. Hypotension
    • PAM > 85 mmHg
  5. Hyperthermie
    • Normotherme
  6. Anémie
    • > 8 g/dL
  7. Acidose
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
28
Q

Traumatismes crâniens :

  • Donnez la posologie et les effet du Mannitol 20% :
A

Posologie :

  • 0,5-1g / kg

Effets :

  • Baisse de la PIC
  • Augmentation du DSC
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
29
Q

Traumatismes crâniens :

  • Comment améliorer le retour veineux chez un patient TC :
A
  • Tête droite
  • ½ assis
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
30
Q

Traumatismes crâniens :

  • Présentez le score de Glasgow :
A

OUVERTURE DES YEUX

  • Spontanée (4)
  • A l’appel ou au bruit (3)
  • A la douleur (2)
  • Nulle (1)

MEILLEURE REPONSE VERBALE

  • Appropriée (5)
  • Confuse (4)
  • Incohérente / mots isolés (3)
  • Incompréhensible / Grognements (2)
  • Aucune réponse (1)

MEILLEURE REPONSE MOTRICE

  • Volontaire, sur commande (6)
  • Adaptée, orientée à la douleur (5)
  • Mouvement de retrait (4)
  • Flexion stéréotypée / Décortication (3)
  • Extension / Décérébration (2)
  • Aucune (1)
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
31
Q

Traumatismes crâniens :

  • Quel est l’intérêt du score de Glasgow :
A
  • Reproductible
  • Simplicité (surveillance régulière)
  • Marqueur pronostic
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
32
Q

Traumatismes crâniens :

  • Quels sont les limites du score de Glasgow :
A
  1. Aphasie
  2. Tétraplégie
  3. Œdème palpébral
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
33
Q

Traumatismes crâniens :

  • Quels sont les objectifs de pression chez un TC :
A
  • PPC > 60 – 65 mmHg
  • PIC < 20 mmHg
  • PAM > 85 mmHg
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
34
Q

Traumatismes crâniens :

  • Définition PPC :
A

La PPC est définie par la différence entre la pression d’entrée de la circulation cérébrale représentée par la pression artérielle moyenne et la pression de sortie représentée par la pression intracrânienne.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
35
Q

Traumatismes crâniens :

  • Formule de la PPC :
A

PPC= PAM-PIC

*PAM= (PAS+2PAD) /3

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
36
Q

Traumatismes crâniens :

  • Définition HTIC :
A

L’hypertension intracrânienne est un syndrome clinique témoignant de l’augmentation de volume d’au moins 1 compartiments physiologiques intracrânien (parenchyme , VSC, LCR) dans une boite inextensible.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
37
Q

Traumatismes vertébraux :

Vrais / Faux concernant les traumatismes vertébraux :

  • Malgré de nombreux traitements expérimentaux, aucun traitement étiologique des lésions médullaires n’est validé en clinique humaine actuellement.
A

VRAIS

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
38
Q

Traumatismes vertébraux :

Vrais / Faux concernant les traumatismes vertébraux :

  • La prévention des complications respiratoires, thromboemboliques et trophiques est à mettre en place dès le début de la prise en charge de ces patients
A

VRAIS

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
39
Q

Traumatismes vertébraux :

Vrais / Faux concernant les traumatismes vertébraux :

  • Après une évaluation préopératoire, l’anesthésie du patient traumatisé médullaire se caractérise par une induction à séquence rapide sans manoeuvre de Sellick, une gestion hémodynamique précise et une gestion du risque hémorragique.
A

VRAIS

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
40
Q

Traumatismes vertébraux :

Vrais / Faux concernant les traumatismes vertébraux :

  • Le diagnostic lésionnel repose sur l’IRM rachidienne pour les lésions osseuses et la TDM pour les lésions disco-ligamentaires et médullaires
A

FAUX

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
41
Q

Traumatismes vertébraux :

Vrais / Faux concernant les traumatismes vertébraux :

  • Le risque d’hypotension artérielle est important quand le niveau médullaire est haut (au-dessus de T6)
A

VRAIS

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
42
Q

Traumatismes vertébraux :

Vrais / Faux concernant les traumatismes vertébraux :

  • Le diagnostic lésionnel repose sur la TDM rachidienne pour les lésions osseuses et l’IRM pour les lésions disco-ligamentaires et médullaires
A

VRAIS

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
43
Q

Traumatismes vertébraux :

Vrais / Faux concernant les traumatismes vertébraux :

  • L’immobilisation du rachis est une obsession seulement au long de la prise en charge préhospitalière
A

FAUX

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
44
Q

Traumatismes vertébraux :

Vrais / Faux concernant les traumatismes vertébraux :

  • Le traitement de l’hypotension se fait principalement avec la noradrénaline
A

VRAIS

45
Q

Traumatismes vertébraux :

Vrais / Faux concernant les traumatismes vertébraux :

  • L’antibiothérapie est la céfazoline 2g
A

VRAIS

46
Q

Traumatismes vertébraux :

Vrais / Faux concernant les traumatismes vertébraux :

  • La succinylcholine est contre indique
A

FAUX

OK les 48 1ère h

47
Q

Traumatismes vertébraux :

Vrais / Faux concernant les traumatismes vertébraux :

  • Le traitement consiste à une injection de corticoïdes
A

FAUX

Pas de corticoïdes (risque > bénéfice)

48
Q

Traumatismes vertébraux :

Vrais / Faux concernant les traumatismes vertébraux :

  • Le diagnostic précis du niveau lésionnel repose sur l’établissement du score ASA
A

FAUX

Du score ASIA

49
Q

Traumatismes vertébraux :

Vrais / Faux concernant les traumatismes vertébraux :

  • Tout patient polytraumatisé est suspect d’une lésion médullaire jusqu’à preuve du contraire.
A

VRAIS

50
Q

Traumatismes vertébraux :

  • Chez un patient comateux, quelle sont les constatations qui sont fortement évocatrices de lésion médullaire :
A
  1. Hypotension artérielle + bradycardie
  2. Priapisme
  3. Béance anale
51
Q

Traumatismes vertébraux :

  • Sur quoi repose la médulloprotection :
A
  1. PAM autour de 80 mmHg
  2. Maintien et correction des AMSOS (idem acsos)
52
Q

Traumatismes vertébraux :

  • Quels sont les lésions médullaires primaires :
A
  1. Section médullaire
  2. Contusion
  3. Compression médullaire (ischémie locale)
53
Q

Traumatismes vertébraux :

  • Quels sont les complications précoces du traumatisé vertébral :
A

Les complications précoces du traumatisé vertébral sont :

  • Risque ventilatoire :
  1. Autonomie respiratoire
  2. Atelectasie et/ou pneumopathie
  • Risque cardiovasculaire
  1. Bradycardie + hypotension
  2. Hypotension orthostatique
  3. Dysautonomie secondaire :
    • hyper réflexivité spinale à la stimulation sous T6 (HTA, AVC, ACR)
54
Q

Ventilation longue durée, VNI et trachéo :

Mr X. 60 ans, 1,70m pour 90 kg est hospitalisé en réanimation pour un choc septique compliquant une cholécystite aigue. Il est intubé, ventilé sédaté. Vous le prenez en charge au bloc opératoire pour une cholécystectomie en urgence. Les courbes du respirateur sont les suivantes :

  • notez les courbes de pression ci-dessous, en précisant les différentes pressions usuellement surveillées :
A

A : Pression de crète (Ppic)

B : Pression de plateau (Pplat)

C : PEP

55
Q

Ventilation longue durée, VNI et trachéo :

Mr X. 60 ans, 1,70m pour 90 kg est hospitalisé en réanimation pour un choc septique compliquant une cholécystite aigue. Il est intubé, ventilé sédaté. Vous le prenez en charge au bloc opératoire pour une cholécystectomie en urgence. Les courbes du respirateur sont les suivantes :

  • Quel est précisément le mode de ventilation utilisé :
A

Ventilation Assisté Contrôlé avec une PEP à 5 cmH2O

56
Q

Ventilation longue durée, VNI et trachéo :

Mr X. 60 ans, 1,70m pour 90 kg est hospitalisé en réanimation pour un choc septique compliquant une cholécystite aigue. Il est intubé, ventilé sédaté. Vous le prenez en charge au bloc opératoire pour une cholécystectomie en urgence.

Au cours de l’intervention, les courbes de pression se modifient telles que présentées ci-dessous :

  • Quelles sont les modifications observées ? Comment les interprétez-vous en vous appuyant sur un exemple :
A

Il y a une augmentation des pressions de plateau et des pressions de crètes.

La diminution de cette compliance peut être due aux atélectasie, à une diminution de la compliance de la paroi thoraco-abdominale ou à une intubation sélective.

Il y a également l’apparition d’un trigger inspiratoire.

Cette apparition de trigger inspiratoire me ferait penser à une diminution de la compliance de la paroi thoraco-abdominale due à l’appuis d’un des opérateurs sur l’abdomen ou le thorax du patient.

57
Q

Ventilation longue durée, VNI et trachéo :

Mr X. 60 ans, 1,70m pour 90 kg est hospitalisé en réanimation pour un choc septique compliquant une cholécystite aigue. Il est intubé, ventilé sédaté. Vous le prenez en charge au bloc opératoire pour une cholécystectomie en urgence. A la demande du chirurgien, vous êtes amené à injecter une dose de curare. La courbe suivante est observée en pause télé-expiratoire.

  • Comment l’interprétez-vous ?
  • Quelles modification de réglage de respirateur proposez-vous :
A

Je l’interprète comme une hyperinflation dynamique avec la création d’une auto-PEP (PEPintrinsèque).

Dans cette situation, il faut :

  1. Utiliser des plus petits volumes courants
  2. Raccourcir le temps inspiratoire
  3. Enlever la PEP externe
58
Q

Le brulé :

Mme X., 45 ans, pesant 60 kg pour 1,65m sans antécédant renverse malencontreusement sur elle un faitout ayant servi à cuire un pot au feu. Vous intervenez auprès de cette patiente. Vous constatez qu’elle souffre de brulures touchant les 2/3 antérieurs du tronc et toute la face antérieure des 2 membres inférieurs :

  • Quel soluté utilisé en cas d’hypovolémie patente (chute de diurèse horaire et hypoTA)
A

On utilisera une gélatine (Albumine)

59
Q

Le brulé :

Mme X., 45 ans, pesant 60 kg pour 1,65m sans antécédant renverse malencontreusement sur elle un faitout ayant servi à cuire un pot au feu. Vous intervenez auprès de cette patiente. Vous constatez qu’elle souffre de brulures touchant les 2/3 antérieurs du tronc et toute la face antérieure des 2 membres inférieurs :

  • A combien estimez-vous ses besoins de remplissage dans les 24 1ère heures
A

Selon la règle de Parkland :

Première 24 h avec Ringer Lactate seule : 4ml/kg/% : 4 x 60 x 30 = 7,2 L / 24h

* %:

  • 2/3 antérieurs du tronc : 2/3 de 18 = 12%
  • Face antérieure des 2 MI : 2x9%
  • 12+18 = 30%
60
Q

Le brulé :

Mme X., 45 ans, pesant 60 kg pour 1,65m sans antécédant renverse malencontreusement sur elle un faitout ayant servi à cuire un pot au feu. Vous intervenez auprès de cette patiente. Vous constatez qu’elle souffre de brulures touchant les 2/3 antérieurs du tronc et toute la face antérieure des 2 membres inférieurs :

  • Comment est mise en œuvre ce remplissage en regard de la diurèse horaire
A

La diurèse horaire doit être comprise entre 30 et 60 ml (0,5 et 1 ml/kg)

  • Si < 0,5 ml/kg on augmente le débit de RL de 10%
  • Si > 1 ml/kg on diminue le débit de RL de 10%
61
Q

Le brulé :

Mme X., 45 ans, pesant 60 kg pour 1,65m sans antécédant renverse malencontreusement sur elle un faitout ayant servi à cuire un pot au feu. Vous intervenez auprès de cette patiente. Vous constatez qu’elle souffre de brulures touchant les 2/3 antérieurs du tronc et toute la face antérieure des 2 membres inférieurs :

  • Quel volume sera apporté dans la 1ère heure
A

20 ml/kg :60 kg x 20 ml = 1,2L

62
Q

Le brulé :

Mme X., 45 ans, pesant 60 kg pour 1,65m sans antécédant renverse malencontreusement sur elle un faitout ayant servi à cuire un pot au feu. Vous intervenez auprès de cette patiente. Vous constatez qu’elle souffre de brulures touchant les 2/3 antérieurs du tronc et toute la face antérieure des 2 membres inférieurs :

  • Quel soluté pour éviter l’hypovolémie
A

Il faut utiliser un cristalloïdes salés, mais pas de sérum physiologique due au risque d’acidose hyperchlorémique, donc on privilégiera le Ringer Lactate

63
Q

Le brulé :

Mme X., 45 ans, pesant 60 kg pour 1,65m sans antécédant renverse malencontreusement sur elle un faitout ayant servi à cuire un pot au feu. Vous intervenez auprès de cette patiente. Vous constatez qu’elle souffre de brulures touchant les 2/3 antérieurs du tronc et toute la face antérieure des 2 membres inférieurs :

  • A combien évaluez-vous sa surface brulée
A
  • 2/3 antérieurs du tronc : 2/3 de 18 = 12%
  • Face antérieure des 2 MI : 2x9%
  • 12+18 = 30%

(Le 1er degré ne doit pas être comptabilisé)

64
Q

Traumatismes crâniens :

  • Quel sont les signes cliniques de l’HTIC :
A

Les signes cliniques de l’HTIC sont :

  1. Céphalées
  2. Vomissements
  3. Troubles visuels
  4. Triade de Cushing : HTA, bradycardie, irrégularité respiratoire
  5. Signes d’engagement : midriases homolatérales … bilatérale

=> ETAT de mort encéphalique

65
Q

Choc Septique :

  • Quels sont les 3 éléments spécifiques à vérifier avant l’induction anesthésique d’un patient en état de choc septique :
A

Les 3 éléments spécifiques à vérifier avant l’induction anesthésique d’un patient en état de choc septique sont :

  1. Effectuer un remplissage par cristalloïde 30 ml/kg
  2. Vérifier l’administration d’antibiotique
  3. Débuter la noradrénaline
66
Q

Choc Septique :

  • Qu’est-ce que le DeltaPP :
  • Comment le recueille-t-on :
  • A quoi sert-il :
A
  • Le delta PP est un paramètre hémodynamique dynamique
  • Il recueilli par la courbe de pression artérielle du KTa.
  • Il permet de prédire la réponse au remplissage vasculaire,
    • si le delta PP > 13% = manque de remplissage donc probable réponse au remplissage vasculaire
  • delta PP = (PPmax - PPmin ) / (PPmax + PPmin / 2)
67
Q

Urgences digestives :

Une femme de 30 ans consulte aux urgences pour l’apparition de douleurs abdo intenses associées à une fièvre de 38,5°C. Elle rapporte que ces douleurs ont débuté il y a quelques jours en fosse iliaque droite :

  • Quelles sont les étiologies possibles :
A

Les éthiologie possible pour cette douleur débuté en fosse iliaque droite sont :

  1. Appendicite,
  2. GEU,
  3. Salpingite
68
Q

Urgences digestives :

Une femme de 30 ans consulte aux urgences pour l’apparition de douleurs abdo intenses associées à une fièvre de 38,5°C. Elle rapporte que ces douleurs ont débuté il y a quelques jours en fosse iliaque droite :

  • Quels signes de gravité recherchez-vous
A

Il faut rechercher les signes d’une péritonite et/ou d’un choc septique :

  1. Douleur abdominale avec contracture généralisée
    • ventre de bois
  2. Défaillance hémodynamique
    • PAM <65 mmHg
    • après expansion volémique de 30 ml/kg de cristalloïdes
    • nécessitant l’utilisation de vasopresseurs
  3. Défaillance métabolique
    • lacatates > 2mmol/l ;
    • diurèse <0,5 ml/kg/h
  4. Défaillance cellulaire
    • marbrures,
    • TRC > 2sec
  5. Troubles de consciences
69
Q

Urgences digestives :

Une femme de 30 ans consulte aux urgences pour l’apparition de douleurs abdo intenses associées à une fièvre de 38,5°C. Elle rapporte que ces douleurs ont débuté il y a quelques jours en fosse iliaque droite :

Il existe une défense en fosse iliaque droite. La PA 72/40 mmHg, FC 136, des marbrures diffuses des membres inférieurs. Le chirurgien suspecte une appendicite compliquée :

  • Décrivez les CI formelles à la coelioscopie
A

Les CI à la coelio sont :

  1. Emphysème pulmonaire bulleux
  2. HTIC
  3. Glaucome aigu
  4. Dérivation, ventriculo ou lombo péritonéales
  5. Shunt de Leven
  6. Hernie diaphragmatique ou pariétale irréductible
  7. Cardiopathies congénitales avec shunt droit-gauche
  8. Hypovolémie aigue
  9. Pneumothorax spontané récidivant
70
Q

Urgences digestives :

Une femme de 30 ans consulte aux urgences pour l’apparition de douleurs abdo intenses associées à une fièvre de 38,5°C. Elle rapporte que ces douleurs ont débuté il y a quelques jours en fosse iliaque droite :

Il existe une défense en fosse iliaque droite. La PA 72/40 mmHg, FC 136, des marbrures diffuses des membres inférieurs. Le chirurgien suspecte une appendicite compliquée :

  • Quelle est votre PEC anesthésique:
A
  1. Vérifier ou prélever :
    • les RAI + Groupage +
    • Hémoc,
    • TP (et facteur 5 particulièrement abaissée),
    • hémoglobine,
    • plaquettes
    • +/- B lactamine
  2. Remplissage
    • (expansion volémique de 1 à 2L d’Isofundine jusqu’à PAM > 70 mmHg) :
    • si pas de réponsse KTc + KTa
  3. Antibiotique immédiate :
    • ceftriaxone + métronidazone
    • ou Augmentin + Gentamycine
  4. Noradrénaline prête, branché et en attente
  5. Préparation des thérapeutiques et du vérification du matériel nécessaire à la crush induction :
    1. Aspiration de gros calibre fonctionnelle et à la tête du patient
    2. Commande de table à porté de main et fonctionnelle
    3. Sonde d’intubation de calibre adapté avec seringue prete à gonflé le ballonet
    4. 2 personne expérimentée (IADE + MAR)
    5. Préparation des drogue d’action rapide : Etomidate (0,3 mg/kg) + Succinylcholine (1 mg/kg)
  6. PréO2 avec FiO2 à 1 jusqu’à FeO2 > 90%
  7. Mise en place de la Sellick la manœuvre de Sellick
    • Pression sur le cartilage cricoïde à une pression de 1 kg avant l’endormissement
    • Augmentée la pression à 3kg après la perte de conscience
  8. Injection Etomidate puis Célocurine 15 secondes après
  9. Ne pas ventilé au masque à la perte de conscience
  10. Réalisé l’intubation des que les fasciculation cesse
    • le 2eme professionnel gonfle le ballonnet des la réalisation de l’intubation
    • 6 courbes de capnie
    • symétrie de l’auscultation
    • ression du ballonnet et la non-présence de fuite sur le respirateur
    • fermeture palpébrale
  11. Surveillance concomitante de la PAM
    • débuter noradrénaline si PAM < 65 mmHg après avis médical
    • éviter ephedrine (peu efficace sur état de choc)
  12. Débuter les halogénés
    • Mac 1
  13. Pose de la SNG
  14. Pendant l’intervention remplissage par cristalloïde (20ml/kg/h)
  15. Risque particulier au moment de l’appendicectomie :
    • Hypotension : remplissage + noradrénaline
    • Décharge bactérienne : prélever hémocultures
  16. Bien maintenir la PAM > 65 pendant toute l’intervention surtout pendant la fermeture surtout pendant la suture
    • risque de lâchage de suture si hypoTA pendant la suture

Post-opératoire :

  1. Titration morphinique en diminuant les doses
  2. Antibiothérapie adaptée aux prélèvements
71
Q

Urgences digestives :

Un patient de 19 ans, sans antécédent ni traitement, consulte aux urgences pour douleurs abdominales et fièvre. Le médecin urgentiste suspecte une appendicite au vu d’une défense de la fosse iliaque droite. Le scanner confirme le diagnostic. La consultation d’anesthésie est sans particularité. Le patient est transféré au BO.

  • Décrivez succinctement la prise en charge anesthésique que vous proposez :
A
  1. Vérifier ou prélever :
    • les RAI + Groupage +
    • Hémoc,
    • TP (et facteur 5 particulièrement abaissée),
    • hémoglobine,
    • plaquettes
    • +/- B lactamine
  2. Remplissage
    • (expansion volémique de 1 à 2L d’Isofundine jusqu’à PAM > 70 mmHg) :
    • si pas de réponsse KTc + KTa
  3. Antibiotique immédiate :
    • ceftriaxone + métronidazone
    • ou Augmentin + Gentamycine
  4. Noradrénaline prête, branché et en attente
  5. Préparation des thérapeutiques et du vérification du matériel nécessaire à la crush induction :
    1. Aspiration de gros calibre fonctionnelle et à la tête du patient
    2. Commande de table à porté de main et fonctionnelle
    3. Sonde d’intubation de calibre adapté avec seringue prete à gonflé le ballonet
    4. 2 personne expérimentée (IADE + MAR)
    5. Préparation des drogue d’action rapide : Etomidate (0,3 mg/kg) + Succinylcholine (1 mg/kg)
  6. PréO2 avec FiO2 à 1 jusqu’à FeO2 > 90%
  7. Mise en place de la Sellick la manœuvre de Sellick
    • Pression sur le cartilage cricoïde à une pression de 1 kg avant l’endormissement
    • Augmentée la pression à 3kg après la perte de conscience
  8. Injection Etomidate puis Célocurine 15 secondes après
  9. Ne pas ventilé au masque à la perte de conscience
  10. Réalisé l’intubation des que les fasciculation cesse
    • le 2eme professionnel gonfle le ballonnet des la réalisation de l’intubation
    • 6 courbes de capnie
    • symétrie de l’auscultation
    • ression du ballonnet et la non-présence de fuite sur le respirateur
    • fermeture palpébrale
  11. Surveillance concomitante de la PAM
    • débuter noradrénaline si PAM < 65 mmHg après avis médical
    • éviter ephedrine (peu efficace sur état de choc)
  12. Débuter les halogénés
    • Mac 1
  13. Pose de la SNG
  14. Pendant l’intervention remplissage par cristalloïde (20ml/kg/h)
  15. Risque particulier au moment de l’appendicectomie :
    • Hypotension : remplissage + noradrénaline
    • Décharge bactérienne : prélever hémocultures
  16. Bien maintenir la PAM > 65 pendant toute l’intervention surtout pendant la fermeture surtout pendant la suture
    • risque de lâchage de suture si hypoTA pendant la suture

Post-opératoire :

  1. Titration morphinique en diminuant les doses
  2. Antibiothérapie adaptée aux prélèvements
72
Q

Urgences digestives :

Un patient de 19 ans, sans antécédent ni traitement, consulte aux urgences pour douleurs abdominales et fièvre. Le médecin urgentiste suspecte une appendicite au vu d’une défense de la fosse iliaque droite. Le scanner confirme le diagnostic. La consultation d’anesthésie est sans particularité. Le patient est transféré au BO.

  • Il existe une péritonite, uniquement au contact de l’appendicite. Quelle est la classification de cette péritonite :
A

Il s’agit d’une péritonite secondaire , localisée et communautaire.

73
Q

Péritonite :

  • Quelle sont les classification des péritonite :
A

La péritonite peut être :

  1. Primaire (rare, plutôt chez l’enfant)
  2. Secondaire (la plus courante)
    • Perforation d’un organe creux :
      1. Appendicite, ulcère, sigmoidite, grêle
      2. Cholécystite
      3. Salpingite
  3. Tertiaire (très rare)
    • Echec de traitement
  • Localisée (abcès) ou diffuse (stercorale : contamination par les selles)
  • Communautaire ou nosocomiale (>48h après admission)
74
Q

Péritonite :

  • Quels sont les symptômes de la péritonites :
A

Le diagnostic de la péritonite est surtout clinique :

  1. Douleurs abdominales localisées puis diffuses
  2. Contracture généralisée (ventre de bois ou défense)
  3. Vomissements
  4. Fièvre > 38.3°
75
Q

Péritonite :

  • Quel sont les étiologies possible d’un douleur initiale localisé au niveau de l’hypocondre droit
A

Hypocondre droit:

  1. Biliaire
76
Q

Péritonite :

  • Quel sont les étiologies possible d’un douleur initiale localisé au niveau de l’épigastre
A

Epigastre :

  1. Perforation,
  2. ulcère,
  3. pancréatite
77
Q

Péritonite :

  • Quel sont les étiologies possible d’un douleur initiale localisé au niveau de l’hypogastre
A

L’hypogastre :

  1. Cystite,
  2. Utérus
78
Q

Péritonite :

  • Quel sont les étiologies possible d’un douleur initiale localisé au niveau de la fosse iliaque gauche
A

Fosse iliaque gauche :

  1. Diverticulite,
  2. GEU,
  3. Salpingite
79
Q

Péritonite :

  • Quel sont les étiologies possible d’un douleur initiale localisé au niveau de la fosse iliaque droite
A

Fosse iliaque droite:

  1. Appendicite,
  2. GEU,
  3. Salpingite
80
Q

Nutrition- Erysipèle :

Voici un tableau résumant la PEC de la nutrition péri-opératoire :

A
81
Q

Nutrition- Erysipèle :

Vrais/ Faux concernant les besoins nutritionnels quotidiens pour un sujet sain de 70 kg :

  • 1 500 – 1 800 Kcal
A

FAUX

2 500 Kcal

82
Q

Nutrition- Erysipèle :

Vrais/ Faux concernant les besoins nutritionnels quotidiens pour un sujet sain de 70 kg :

  • 200g de protéines
A

FAUX

83
Q

Nutrition- Erysipèle :

Vrais/ Faux concernant les besoins nutritionnels quotidiens pour un sujet sain de 70 kg :

  • 800 – 1 000 mg de calcium
A

VRAIS

84
Q

Nutrition- Erysipèle :

Vrais/ Faux concernant les besoins nutritionnels quotidiens pour un sujet sain de 70 kg :

  • 2 000 – 2 300 ml d’eau
A

VRAIS

85
Q

Nutrition- Erysipèle :

Vrais / Faux concernant la nutrition postopératoire :

  • La voie orale est à privilégier chez le patient dénutri, lorsque les apports caloriques quotidiens sont suffisants
A

VRAIS

86
Q

Nutrition- Erysipèle :

Vrais / Faux concernant la nutrition postopératoire :

  • Doit se faire avant les 24h post-opératoire
A

VRAIS

87
Q

Nutrition- Erysipèle :

Vrais / Faux concernant la nutrition postopératoire :

  • La voie parentérale est à privilégier chez le patient dénutri en complément des apports per os
A

FAUX

La voie entérale est à privilégier chez le patient dénutri en complément des apports oraux pour atteindre l’objectif de 20-25 Kcal/kg/J

88
Q

Nutrition- Erysipèle :

Vrais / Faux concernant la nutrition postopératoire :

  • La voie entérale est à privilégier chez le patient dénutri en complément des apports oraux pour atteindre l’objectif de 10-15 Kcal/kg/J
A

FAUX

La voie entérale est à privilégier chez le patient dénutri en complément des apports oraux pour atteindre l’objectif de 20-25 Kcal/kg/J

89
Q

Nutrition- Erysipèle :

Vrais / Faux concernant la nutrition postopératoire :

  • La voie entérale est à privilégier chez le patient dénutri en complément des apports oraux pour atteindre l’objectif de 20-25 Kcal/kg/J
A

VRAIS

90
Q

Nutrition- Erysipèle :

Vrais / Faux concernant l’obésité :

  • Il n’est pas souhaitable d’obtenir une perte de poids préopératoire
A

VRAIS

91
Q

Nutrition- Erysipèle :

Vrais / Faux concernant l’obésité :

  • Les patients obèses peuvent être malnutris
A

VRAIS

92
Q

Nutrition- Erysipèle :

Vrais / Faux concernant l’obésité :

  • La mortalité péri-opératoire n’est pas systématiquement augmentée
A

FAUX

93
Q

Nutrition- Erysipèle :

Vrais / Faux concernant l’obésité :

  • Il existe une augmentation de la durée de séjour et un retard de cicatrisation
A

VRAIS

94
Q

Nutrition- Erysipèle :

Vrais / Faux concernant l’obésité :

  • Les apports caloriques quotidiens sont calculés selon le poids idéal théorique
A

FAUX

95
Q

Nutrition- Erysipèle :

Vrais/Faux concernant l’érysipèle :

  • L’érysipèle est un synonyme de dermohypodermite bactérienne nécrosante
A

FAUX

  • Dermohypodermite bactérienne nécrosante = gangrène
  • Dermohypodermite bactérienne non nécrosante = érysipèle
96
Q

Nutrition- Erysipèle :

Vrais/Faux concernant l’érysipèle :

  • L’érysipèle est un synonyme de fasciite nécrosante
A

FAUX

  • L’érysipèle est un synonyme de dermohypodermite bactérienne non nécrosante
97
Q

Nutrition- Erysipèle :

Vrais/Faux concernant l’érysipèle :

  • L’érysipèle est un synonyme de dermohypodermite bactérienne non nécrosante
A

VRAIS

98
Q

Nutrition- Erysipèle :

Vrais/Faux concernant l’érysipèle :

  • L’érysipèle est un synonyme de myosite
A

FAUX

  • L’érysipèle est un synonyme de dermohypodermite bactérienne non nécrosante
99
Q

Nutrition- Erysipèle :

Vrais/Faux concernant l’érysipèle :

  • L’érysipèle est un synonyme de gangrène gazeuse
A

FAUX

  • L’érysipèle est un synonyme de dermohypodermite bactérienne non nécrosante
  • La gangrène est un synonyme de dermohypodermite bactérienne nécrosante
100
Q

Nutrition- Erysipèle :

Vrais/Faux concernant la fasciite nécrosante :

  • La douleur précède l’hypoesthésie
A

VRAIS

101
Q

Nutrition- Erysipèle :

Vrais/Faux concernant la fasciite nécrosante :

  • L’œdème s’étend rapidement
A

VRAIS

102
Q

Nutrition- Erysipèle :

Vrais/Faux concernant la fasciite nécrosante :

  • Il s’y associe souvent un état de choc
A

VRAIS

103
Q

Nutrition- Erysipèle :

Vrais/Faux concernant la fasciite nécrosante :

  • Les taches couleur ardoise sont un signe pathognomonique
A

VRAIS

104
Q

Nutrition- Erysipèle :

Vrais/Faux concernant la fasciite nécrosante :

  • Des phlyctène ou des décollements bulleux sont fréquents
A

VRAIS

105
Q

CEC / ECMO :

  • Quels sont les indications de l’ECMO :
A

ECMO VA : Défaillance myocardique

  1. Post chirurgie
  2. Bridge à la transplantation
  3. ACR refractaire
  4. IDM
  5. Orage rythmique
  6. Myocardite
  7. Intoxication
  8. Hypothermie

ECMO VV : Défaillance respiratoire

  1. SDRA
  2. AAG réfractaire
  3. Grippe
106
Q

CEC / ECMO :

  • Quelles sont les complications de l’ECMO :
A

Les complications de l’ECMO sont:

Chirurgicales :

  1. Hémorragique
  2. Décanulation

Médicales :

  1. Thromboembolique
  2. Hémolyse
  3. Embolie gazeuse

Liées à la technique :

  1. Ischémique
  2. OAP par surcharge du VG
  3. Syndrome Arlequin

Liées au transport :

  1. Plicature
  2. Décanulation
107
Q

Urgences digestives :

Un patient de 19 ans, sans antécédent ni traitement, consulte aux urgences pour douleurs abdominales et fièvre. Le médecin urgentiste suspecte une appendicite au vu d’une défense de la fosse iliaque droite. Le scanner confirme le diagnostic. La consultation d’anesthésie est sans particularité. Le patient est transféré au BO.

  • En accompagnant votre patient en SSPI vous observez que le voisin est agité et a le « teint gris ». Son membre inférieur droit est cyanosé avec de nombreuse phlyctène mais la douleur initiale a disparu. Quelles sont les défaillances d’organe à rechercher cliniquement :
A
  1. Neurologique :
    1. GSW
    2. Confusion
    3. somnolence
  2. Rénale :
    1. Oligoanurie (<1ml/kg/h)
    2. Couleurs des urines
  3. Respiratoire :
    1. Poly-tach-bradyypnée
    2. Sueurs
    3. Cyanose
    4. Encombrements
    5. Amplitude respiratoire
  4. Hémodynamique :
    1. Cyanose
    2. Marbrure
    3. TRC > 2 sec
    4. Conjonctives
    5. Pouls (rapide, filant)
108
Q

Urgences digestives :

Un patient de 19 ans, sans antécédent ni traitement, consulte aux urgences pour douleurs abdominales et fièvre. Le médecin urgentiste suspecte une appendicite au vu d’une défense de la fosse iliaque droite. Le scanner confirme le diagnostic. La consultation d’anesthésie est sans particularité. Le patient est transféré au BO.

  • Ce patient est confus. La PA est à 68/37 mmHg et la FC 140 / min. Il existe des marbrures diffuses et une anurie. Les extrémités sont froides et cyanosées, la saturation n’est pas captée. Quels traitements peut-on débuter en attendant le BO :
A

Prise en charge d’un état de choc :

  1. Pose ou vérification de la VVP
  2. Remplissage cristalloide 20 ml/kg avec objectif PAM > 65 mmHg
  3. oxygénothérapie au MHC + capno
  4. Si objectif de PAM non atteint :
    • débuter noradré
    • proposer KTc + KTa
  5. Pose de sonde Urinaire
  6. Prélèvement Hémoculture + Groupe + RAI+ TP + Hb + plaquettes