Travail Flashcards

1
Q

Pourquoi selon JOHN MAYNARD KEYNES la persistance du chômage provient du caractère “monétaire” de l’économie ?

A

Plus les agents PRÉFÈRENT DÉTENIR DE LA MONNAIE, plus le TAUX D’INTÉRÊT est élevé, et donc plus le niveau global d’emploi est faible.

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2
Q

Selon quel auteur L’emploi ne dépend pas de la confrontation de l’offre et de la demande sur le marché du travail… …mais seulement des décisions de production des entrepreneurs (fondées sur les DEMANDES EFFECTIVES ANTICIPÉES) ?

A

JOHN MAYNARD KEYNES.

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3
Q

Quels auteurs ont dit dans un rapport du CONSEIL D’ANALYSE ÉCONOMIQUE DE 2003 qu’une ASSURANCE CHÔMAGE trop généreuse diminue et peut même éliminer les INCITATIONS À RECHERCHER UN EMPLOI ?

A

OLIVIER BLANCHARD ET JEAN TIROLE.

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4
Q

Qu’est-ce que l’EFFET RICARDO ?

A

C’est une expression de FRIEDRICH VON HAYEK qui désigne la SUBSTITUTION DU CAPITAL AU TRAVAIL suite à l’augmentation du prix relatif du travail observé par DAVID RICARDO.

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5
Q

Selon quel auteur des RÉSISTANCES FRICTIONNELLES empêchent les AJUSTEMENTS DU SALAIRE suite aux MODIFICATIONS constantes de la DEMANDE DE TRAVAIL, ce qui cause du chômage (frictionnel) ?

A

PIGOU (1933) selon qui, ces BARRIÈRES seraient notamment érigées par les SYNDICATS.

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6
Q

Selon quels auteurs L’ASSURANCE-CHÔMAGE ne permettrait pas d’atteindre le SALAIRE D’ÉQUILIBRE car elle contribue à établir un SALAIRE PLANCHER en dessous duquel le chômeur n’a aucun intérêt à accepter un emploi ?

A

JACQUES RUEFF (1931) et LIONEL ROBBINS (1934).

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7
Q

Qui a dit “En matière de lutte contre le chômage, on a tout essayé” ?

A

FRANÇOIS MITTERRAND lors d’un entretien télévisé le 14 juillet 1993.

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8
Q

Qui a distingué différentes formes de CHÔMAGE en 1909 ?

A

BEVERIDGE avec le chômage SAISONNIER, CONJONCTUREL, STRUCTUREL (d’inadéquation), etc.

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9
Q

Qu’est-ce qu’un CHÔMEUR au sens du bureau international du travail (BIT) ?

A

C’est une personne de 15 ans ou plus qui répond simultanément à 3 conditions : - avoir été SANS EMPLOI durant une semaine de référence ; - être DISPONIBLE pour prendre un emploi dans les 15 jours; - avoir RECHERCHÉ ACTIVEMENT un emploi dans le mois précédent ou en avoir TROUVÉ UN qui commence dans moins de 3 MOIS.

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10
Q

Comment CLAUDE THÉLOT (1975) explique la HAUSSE DU CHÔMAGE dans la région “Pays de la Loire” suite à l’IMPLANTATION d’un certain nombre d’ENTREPRISES INDUSTRIELLES ?

A

De NOUVEAUX DEMANDEURS D’EMPLOI étaient attirés par des PERSPECTIVES NOUVELLES sur le marché du travail.

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11
Q

Quel auteur a mis en évidence l’effet “TRAVAILLEUR ADDITIONNEL” selon lequel la PERTE D’UN SALAIRE DÉCISIF dans un ménage va inciter le conjoint à s’inscrire en tant que DEMANDEUR D’EMPLOI ?

A

LUNDBERG (1985). Le chômage d’UN SEUL TRAVAILLEUR peut susciter l’INSCRIPTION DE PLUSIEURS PERSONNES dans les registres de PÔLE EMPLOI.

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12
Q

Quels sont les 4 zones du HALO du CHOMAGE selon FREYSSINET (1984) ?

A
  • Zone 1 : ceux qui exercent INVOLONTAIREMENT UNE ACTIVITE A TEMPS PARTIEL ; - Zone 2 : ceux qui travaillent VOLONTAIREMENT A TEMPS PARTIEL ; - Zone 3 : CHOMEURS DECOURAGES à l’employabilité réduite ; - Zone 4 : les travailleurs CLANDESTINS ou NON DECLARES.
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13
Q

Quel auteur a montré qu’un CHOMAGE FRICTIONNEL peut exister sur un MARCHE PARFAITEMENT CONCURRENTIEL et qu’il est la conséquence de L’IMPERFECTION DE L’INFORMATION ?

A

STIGLER (1962)

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14
Q

Parmi les THEORIES DU “JOB SEARCH”, comment détermine-t-on la DUREE DE PROSPECTION OPTIMALE ?

A

Elle est atteinte lorsque le GAIN MARGINAL obtenu d’une période de recherche supplémentaire égalise le COUT MARGINAL DE RECHERCHE de cette période.

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15
Q

Qu’est-ce que le SALAIRE DE RESERVATION du chômeur d’après LIPPMANN & McCall (1979) ?

A

Il s’agit du NIVEAU DE SALAIRE ŵ en dessous duquel le chômeur REFUSE l’emploi proposé.

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16
Q

Quel auteur explique le CHOMAGE FRICTIONNEL avec la “PARABOLE DES ILES” dans le cadre d’une THEORIE DU JOB SEARCH ?

A

PHELPS (1970).

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17
Q

Qui sont les auteurs de la THEORIE DU CAPITAL HUMAIN ?

A

Elle a été proposée initialement par SCHULTZ (1961), puis théorisée par GARY BECKER (1962). Elle permet d’expliquer les DIFFERENCES DE SALAIRES par les DIFFERENCES DE QUALIFICATIONS.

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18
Q

Qu’est-ce que le CAPITAL HUMAIN selon GARY BECKER ?

A

C’est l’ensemble des CAPACITES PRODUCTIVES qu’un individu acquiert par accumulation de CONNAISSANCES GENERALES ou SPECIFIQUES, de savoir, de savoir-faire, etc.

19
Q

Selon GARY BECKER, quel type de connaissances les entreprises ne seraient PAS INCITEES A FINANCER ?

A

Les CONNAISSANCES GENERALES car elles peuvent ÊTRE UTILISEES DANS TOUTES LES ENTREPRISES, la récupération des gains de l’investissement n’est donc pas garantie.

20
Q

Quels sont les 2 POSTULATS que KEYNES utilise pour résumer la démarche NÉOCLASSIQUE concernant le MARCHÉ DE L’EMPLOI ?

A
  1. LA DEMANDE DE TRAVAIL des entreprises est le résultat de L’ÉGALISATION DE LA PRODUCTIVITÉ MARGINALE DU TRAVAIL AU SALAIRE RÉEL ;
  2. L’OFFRE DE TRAVAIL DES SALARIÉS est obtenue par L’ÉGALISATION DE LA DÉSUTILITÉ MARGINALE DU TRAVAIL AU SALAIRE RÉEL.

Selon KEYNES, les salariés ne peuvent pas négocier sur la base du SALAIRE RÉEL car ils ne connaissent que le SALAIRE NOMINAL.

21
Q

Pourquoi selon KEYNES, le CHÔMAGE INVOLONTAIRE résulte d’une INSUFFISANCE DE LA DEMANDE EFFECTIVE (niveau de demande future anticipée par les producteurs) ?

A

Si pour un certain niveau d’emploi Nl, la valeur D(Nl) des DEPENSES ESPERÉES de ces N, travailleurs est supérieure au MINIMUM ATTENDU Z(Nl) par les employeurs pour juger rentable leur embauche, « il y aura un mobile qui incitera les entrepreneurs à accroître remploi ». L’embauche se poursuit donc tant qu’il existe un écart positif entre ces deux valeurs, jusqu’au point N* pour lequel « LA PRÉVISION DE PROFIT DES ENTREPRENEURS EST MAXIMUM ». La DEMANDE EFFECTIVE est alors le point d’intersection des deux courbes et correspond AU NIVEAU DE PRODUCTION QUI SERA EFFECTIVEMENT REALISÉ étant donné les anticipations des entrepreneurs, et par ricochet, à la quantité de travail qui sera effectivement demandée.

22
Q

Comment le SOUS-EMPLOI est-il expliqué par les NÉCOCLASSIQUES et par la conception KEYNÉSIENNE ?

A
  • Pour les NÉCOCLASSIQUES l’offre et la demande de travail varient en fonction du salaire réel ;
  • Dans laconception KEYNÉSIENNE, les entreprises ont certes une demande de travail décroissante avec le taux de salaire réel mais le niveau de l’emploi est déterminé par la demande effective. L’OFFRE DE TRAVAIL EST INDEPENDANTE DU SALAIRE RÉEL, ce qui représente le fait que tout le monde souhaiterait travailler.
23
Q

Quel auteur a mis en évidence en 1958 une CORRÉLATION FORTE ENTRE LE TAUX DE CHOMAGE ET LE TAUX DE VARIATION DES SALAIRES NOMINAUX en étudiant de façon empirique le cas de la Grande-Bretagne entre 1867 et 1957 ?

A

ALBAN PHILLIPS.

Le lien entre le SALAIRE NOMINAL et le CHÔMAGE semble VALIDER les hypothèses de KEYNES.

Le POUVOIR DE NEGOCIATION RELATIF des travailleurs et des entrepreneurs dépendrait du taux de chômage et de la pression de « l’armée industrielle de réserve ».

24
Q

D’après LIPSEY (1960), quels sont les DEUX FORMES DE CHÔMAGE qui seraient dus à la différence entre le nombre de chômeurs (U) et le nombre d’emplois vacants (V) ?

A

Un chômage de nature CONJONCTURELLE qui apparaît lorsque l’économie connaît la récession ;

Un chômage que l’on qualifiera plus tard de NATUREL (chômage frictionnel + structurel).

LIPSEY reprend l’idée de BEVERIDGE (1909) selon laquelle il existe toujours un « VOLANT DE CHÔMEURS ».

25
Q

Dans le sillage de courbe de PHILLIPS, quels auteurs montrent une RELATION NÉGATIVE ENTRE L’INFLATION GLOBALE ET LE CHÔMAGE qui permettrait de choisir entre INLFATION ÉLEVÉE et CHÔMAGE ÉLEVÉ dans le cadre de PLOTIQUES ÉCONOMIQUES ?

A

SAMUELSON et SOLOW (1960) en supposant que les seuls coûts de production variables à court terme sont ceux du travail et que ce sont LES IMPERFECTIONS DE LA CONCURRENCE qui donnent un POUVOIR DE MARCHÉ à certains agents, ce qui est à l’origine de l’INFLATION PAR LES COÛTS.

26
Q

Comment MILTON FRIEDMAN (1968) montre avec la THEORIE DES ANTICIPATIONS ADAPTATIVES développée à l’origine par PHILLIP CAGAN (1956) qu’une politique INFLATIONNISTE serait inefficace à LT contre le chômage ?

A

Il propose la COURBE DE PHILLIPS AUGMENTEE. LA baisse du COUT REEL DU TRAVAIL n’est pas çue par les travailleurs qui sont victimes d’ILLUSION MONETAIRE. Les entrepreneurs acceptent d’EMBAUCHER et leurs PROFITS AUGMENTENT. Cela dit, après ce déplacement de A vers B, des HAUSSES DE SALAIRE vont être réclamées et le TAUX DE CHOMAGE revient à son niveau initial avec un TAUX d’INFLATION plus élevé au point C.

27
Q

Quel concept popularisé par TOBIN (1980) après les premiers travaux de MODIGLIANI & PAPADEMOS (1975) permet d’évaluer le TAUX DE CHÔMAGE COMPATIBLE AVEC UNE INFLATION STABLE ?

A

Il s’agit du NAIRU (Non accelerating inflation rate of unemploylment). Pour FRIEDMAN et PHELPS, il s’agit d’un taux de CHÔMAGE STRUCTUREL LIE AUX RIGIDITÉS DU MARCHÉ DU TRAVAIL, ce qui ne permettrait pas un arbitrage entre inflation et chômage. Le NAIRU trace une frontière entre un chômage conjoncturel et un chômage structurel.

28
Q

Comment BLANCHARD et SUMMERS (1986) expliquent le maintien d’un fort taux de CHÔMAGE STRUCTUREL (NAIRU) ?

A

Comme dans les sciences de la nature, il s’agirait d’un effet d’HYSTERÈSE qui traduit la persistance du chômage bien au-delà du moment où sa cause a disparu. Ce phénomène se causé par les chômeurs de longue durée qui deviendraient DE MOINS EN MOINS EMPLOYABLES et qui perdraient donc en CAPITAL HUMAIN.

29
Q

Quels auteurs s’appuient sur LE CARACTERE PARFAIT DE L’INFORMATION pour expliquer leur intégration immédiate dans les anticipations ce qui REND INEFFICACE TOUTE POLITIQUE MONÉTAIRE visant à augmenter l’INFLATION pour réduire le CHÔMAGE ?

A

LUCAS (1972), puis dans le modèle de SARGENT et WALLACE (1976).

30
Q

Pourquoi le CHÔMAGE est VOLONTAIRE selon les NOUVEAUX CLASSIQUES ?

A

EN CAS DE BAISSE DE SALAIRE, le travailleur effectue un arbitrage tel que l’effet de substitution domine l’effet revenu : les agents raisonnent en terme D’ARBITRAGE TRAVAIL-LOISIR et PREFERENT SE RETIRER DU MARCHÉ car le travail est alors moins intéressant. C’est l’idée que développent déjà LUCAS et RAPPING en 1969 et que réitère LUCAS (1978).

31
Q

Quels auteurs ont proposé la THEORIE DES CONTRATS IMPLICITES qui repose sur un salaire fixe QUI NE DEPEND PLUS DE LA CONJONCTURE ?

A

BAILY (1974), GORDON (1974) et AZARIADIS (1975).

La différence entre le salaire de marché et le salaire réellement versé constitue une sorte de « PRIME d’ASSURANCE » perçue par l’employeur.

32
Q

EN DÉPIT DE LA THÉORIE NÉOCLASSIQUE, quelle auteure montre que LES ENTREPRISES NE BAISSENT PAS FORCEMENT LES SALAIRES EN PÉRIODE DE RÉCESSION, notamment car cela pourrait réduire la productivité du travail ?

A

J. L. YELLEN (1984) explique que c’est le salaire qui détermine la PRODUCTIVITE et non l’inverse.

LIEBENSTEIN avait déjà constaté en 1957 dans les pays développement que DES SALARIÉS MIEUX NOURRIS ETAIENT PLUS PRODUCTIFS.

33
Q

Selon quel auteur, L’EXIGENCE SALARIALE (salaire de réservation) peut être interprété comme un SIGNAL que le travailleur envoie quant au niveau de sa PRODUCTIVITÉ ?

A

WEISS (1980).

Pour ATTIRER LES MEILLEURS, l’employeur doit alors proposer des SALAIRES ELEVÉS dans le prolongement de la THEORIE DU SALAIRE D’EFFICIENCE.

34
Q

Comment SHAPIRO & STIGLITZ (1984) expliquent l’existence d’INCITATIONS A TRAVAILLER pour les travailleurs « TIRE-AU-FLANC » ?

A

Le versement de SALAIRES SUPERIEURS A CEUX DU MARCHÉ rend les LICENCIEMENTS COUTEUX pour les travailleurs.

De plus, SI TOUTES LES ENTREPRISES AUGMENTENT LES SALAIRES, le coût du travail va inciter des entreprises à réduire la demande de travail, ce qui va ACCROITRE LE TAUX DE CHOMAGE et pousser les chômeurs à travailler.

=> Prolongement de la THEORIE DU SALAIRE D’EFFICIENCE.

35
Q

Selon SALOP (1979) et STIGLITZ (1974), pourquoi il peut être rationnel de VERSER DES SALAIRES SUPERIEURS A CELUI DU MARCHE dans le sillage de la THÉORIE DU SALAIRE D’EFFICIENCE et en concordance avec la SEGMENTATION DU TRAVAIL de PIORE et DOERINGER (1971) ?

A

LES COUTS IMPORTANTS LIES A L’EMBAUCHE ET A LA FORMATION peuvent être perdus si les travailleurs quittent l’entreprise. En gardant les employés, les COUTS DE ROTATION DE LA MAIN-D’ŒUVRE peuvent être réduits.

36
Q

Quels sont les deux marchés décrits par PIORE et DOERINGER (1971) pour expliquer une SEGMENTATION ou un DUALISME du marché du travail ?

A

Le MARCHE INTERNE est un MARCHE PRIMAIRE où se négocie des EMPLOIS PRIMAIRES avec notamment des qualifications et des salaires élevés.

Le MARCHE EXTERNE est un MARCHE SECONDAIRE avec notamment des salaires moins elevés, des perspectives de carrière inexistantes et des conditions de travail plus dures.

=> Prolongement de la THEORIE DU SALAIRE D’EFFICIENCE pour le marché primaire.

37
Q

Pourquoi dans le « MODÈLE DES DROITS À GÉRER » (THEORIE DES NEGOCIATIONS) de NICKELL (1982) et NICKELL & ANDREWS (1983), des salaires trop élevés engendrent du chômage ?

A

UN SEUL SYNDICAT EN SITUATION DE MONOPOLE négocie les salaires. Le volume de l’emploi est laissé à la discrétion de l’entreprise.

38
Q

Que se passe-t-il dans la THÉORIE DES CONTRATS OPTIMAUX (THÉORIE DES NÉGOCIATIONS) de McDonald & SOLOW (1981) si les négociations portent à la fois sur le taux de salaire et le volume de l’emploi ?

A

Le syndicat peut contribuer à une AUGMENTATION DES SALAIRES ET DE L’EMPLOI au détriment des profits de l’entreprise.

39
Q

Qui sont les auteurs de la THÉORIE INSIDERS-OUTSIDERS selon laquelle le chômage peut être expliqué par le MANQUE DE COLLABORATION DES TRAVAILLEURS EN PLACE (INSIDERS) qui refusent ou demandent des hausses de salaire pour former les OUTSIDERS ?

A

LINDBECK et SNOWER (1986).

Ce phénomène est amplifié si on distingue comme GARY BECKER les compétences spécifiques (coûts de rotation spécifiques aussi) des compétences générales.

40
Q

Comment CALMFORS et DRIFFILL (1988) ont montré l’existence d’une forte CORRÉLATION entre le degré de CENTRALISATION DES NÉGOCIATIONS salariales et les PERFORMANCES MACROECONOMIQUES ?

A

Une étude portant sur 17 pays de l’OCDE entre 1962 et 1985 a permis de distinguer trois groupes :

Dans le 1er groupe les négociations sont les plus décentralisées (niveau de l’entreprise) : ÉTAT-UNIS, JAPON, SUISSE.

Dans le 2ème groupe, la centralisation est intermédiaire (branche) : Allemagne, France, Italie, Belgique, PAYS-BAS.

Dans le 3ème groupe, les négociations sont très centralisées (intérêt général) : AUTRICHE, NORVÈGE, FINLANDE.

41
Q

Pourquoi selon CAHUC & ZYLBERBERG (2004), on ne peut pas se CONTENTER d’ÉTUDIER LE MARCHÉ DU TRAVAIL à l’aune du seul STOCK de CHÔMEURS qu’il engendre ?

A

Le chômage est une affaire de FLUX sur le marché du travail. Des flux d’entrée (environ 10 000 emplois détruits chaque jour) et des flux de sortie. Le chômage peut ainsi dans une logique SCHUMPÉTÉRIENNE être le résultat d’une INADÉQUATION de l’offre de travail aux besoins des entreprises.

42
Q

Dans le cadre général de la THÉORIE de l’APPARIEMENT, selon quels auteurs un poste offert par une entreprise NE PEUT ÊTRE OCCUPÉ PAR N’IMPORTE QUEL TRAVAILLEUR, et réciproquement, un travailleur ne peut accepter n’importe quel emploi (d’après ses qualifications notamment) ?

A

MORTENSEN (1970), PISSARIDES (1979) et DIAMOND (1982).

Ils obtiendront tous les trois le Prix Nobel en 2010.

43
Q

Quelle courbe décrit une FONCTION D’APPARIEMENT qui traduit une relation négative entre le nombre de postes vacants et le nombre de chômeurs ?

A

La courbe de BEVERIDGE qui montre que le taux de chômage d’équilibre se situe sur la droite U=V.

M = M(U,V)

M. Nombre d’embauches

V. Nombre de postes vacants

U. Nombre de chômeurs

44
Q

Qu’est-ce que le PROCESSUS D’APPARIEMENT dans la COURBE DE BEVERIDGE ?

A

C’est la capacité du MARCHÉ DU TRAVAIL À POURVOIR TOUS LES POSTES.

La situation conjoncturelle change le long de la COURBE DE BEVERIDGE : le chômage est inférieur à son niveau d’équilibre au point A, au B c’est l’inverse.

Le FONCTIONNEMENT DU MARCHÉ DU TRAVAIL s’améliore si la courbe se déplace vers le haut (CB’’) car il y a plus de postes vacants pour le même niveau de chômage.