Traitement du diabète de type 2 Flashcards
RHD : D’un point de vue qualitatif, les apports de nutriments doivent être équilibrés:
- 50 % de glucides : Eviter les glucides d’index glycémiques élevés (le plus hyperglycémiant étant le maltose de la bière tandis que la dernière place revient aux légumes secs)
Les glucides sous formes liquides sont plus hyperglycémiants que s’ils sont pris sous forme solide.
Les glucides pris isolément sont plus hyperglycémiants que s’ils sont pris au cours d’un repas. - 35 % de lipides en privilégiant les AG insaturés et les oméga-3 avec apport de cholestérol inférieur à 300 mg/j.
- l 5 % de protides
RHD : Du point de vue des micro-nutriments et des aliments particuliers :
- Apport sodé modéré à 6-8 g/j maximum.
- 5 fruits ET LEGUMES par jour et aliments riches en fibres
- Alcool : peser le rapport bénéfice/risque, sachant qu’un à trois verres par jour sont autorisés (et même recommandés pour la prévention de l’athérome) mais que l’alcool est calorique et hypoglycémiant.
Activité physique
Activité en endurance au moins 3 fois par semaine durant 50 minutes soit 150 minutes à au moins 50-70 % de la FMT et 2 à 3 séances de renforcement musculaire par semaine.
L’activité physique doit être pratiquée avec précautions:
après avis médical (attention à l’insuff. coronaire, l’HTA, la RDP, les pieds, les bêta-bloquants et les risques d’hypoglycémies)
Le traitement médicamenteux ne doit être institué qu’après
échec des RHD durant 6 mois
les 2 troubles métaboliques impliqués
- Traitements de l’IR: biguanides (metformine)
- Traitements du trouble d’insulinosécrétion : sulfamides hypoglycémiants, glinides, inhibiteurs de la DPP4, agonistes du GLP-1
INSULINO-SENSIBILISATEURS
Biguanides : metformine (Glucophage®, Stagid®)
INSULINO-SECRETEURS
- Sulfamides Hypoglycémiants (Daonil®, Diamicron®, Amarel®)
- Glinides (Novonorm®)
- Inhibiteurs des DPP4 (Januvia® , Xelevia®, Galvus®, Onglyza®)
- Agonistes du GLP-1 quotidiens (Byetta®, Victoza®, Bydureon®, Trulicity®)
INHIBITEURS DE L’ABSORPTION DES GLUCIDES
Inhibiteurs des alpha-glucosidases (Glucor®, Diastabol®)
Mode d’action Metformine
diminuent l’insulinorésistance en diminuant la production hépatique de glucose (néoglucogénèse) et nécessitent donc, pour agir, la présence d’insuline dans le sang. Ils restent ainsi utilisables même chez un sujet traité par insuline.
Présentation Metformine
Glucophage® 500, 850 ou l 000, Stagid® 700
Indications Metformine
- Dès la monothérapie, en l re intention après échec des RHO
- A conserver à tous les stades du traitement
- Seuls ADO à avoir montré une réduction de la morbi-mortalité cardiovasculaire.
CI Metformine
en dehors des Cl «classiques» (grossesse, allaitement, allergie), il s’agit des circonstances de survenue d’une acidose lactique que l’on peut classer en 2 catégories: - Baisse de l’épuration des lactates et des biguanides : sujet âgé (80 ans), insuffisances rénale et hépatique sévères.
- Hypoxie (production de lactates): insuffisance respiratoire, insuffisance cardiaque aiguë, infection aiguë.
Critères de choix Metformine
- Baisse d’HbA l c > l %
- Pas d’hypoglycémies & pas de prise de poids
- Pas d’injection
Effets secondaires Metformine
en dehors des effets «classiques» (allergie, hépatite, troubles hémato) : acidose lactique et troubles digestifs
Effets secondaires Metformine : l’acidose lactique
rare et grave - principalement due à un non-respect des contre-indications. Les biguanides induisent une accumulation de lactates secondaire à l’inhibition de la glycolyse aérobie (production de lactates) et de la récupération par le foie des substrats protéiques de la néoglucogenèse (pyruvates et lactates). Lorsque ce phénomène se conjugue avec une accumulation aiguë, tout bascule …
Effets secondaires Metformine : les troubles digestifs:
fréquents et bénins -anorexie, goût métallique, ballonnements ou diarrhées. //s sont dus à une diminution de l’absorption intestinale du glucose.
1ère cause de diarrhée chez le diabétique
Biguanides
Règles de prescription Metformine
- Eliminer contre-indication : examen clinique, fonction rénale et bilan hépatique
- Education du patient : Prendre en milieu ou fin de repas pour améliorer la tolérance digestive · Expliquer les situations à risque où l’arrêt des biguanides est indispensable (injection de produit de contraste, anesthésie générale, décompensation)
- Surveillance : efficacité (équilibre glycémique) et tolérance (effets digestifs, bilans rénal et hépatique réguliers).
- En cas d’inefficacité: augmenter prudemment la dose sans dépasser 3 cp/j.
Le risque le plus redoutable des insulinosécréteurs est
L’HYPOGLYCEMIE. Cependant, les nouveaux insulinosécréteurs agissant sur la voie des incrétines (inhibiteurs DPP4, agonistes GLP-1) ne sont pas à risque d’hypoglycémies.
Mode d’action des sulfamides hypoglycémiants
stimulent l’insulinosécrétion en amplifiant la réponse sécrétoire à une glycémie donnée (fixation sur les récepteurs des canaux K+ de la cellule bêta pendant 20 heures).
Cela signifie : ·
Que la présence d’un pancréas fonctionnel est indispensable à leur action ·
Qu’ils deviennent inutiles en cas de déficit sévère d’insulinosécrétion.
Présentation sulfamides hypoglycémiants
Diamicron® LM30, Amarel® l à 4 (1 prise), Daonil® 1,25 - 2,5 - 5
Indications SH
· Dès la monothérapie en cas d’intolérance à la metformine
· Arrêt dès la nécessité de multtiinjections d’insuline.
CI SH
en dehors des Cl «classiques» (grossesse, allaitement, allergie), il s’agit des circonstances de survenue d’une hypoglycémie :
Accumulation des sulfamides : sujet âgé, insuffisances rénale et hépatique
Association aux médicaments générant des interactions médicamenteuses