TRA2505 Flashcards

1
Q

Qui dit que l’adaptation est un procédé « limite » de la traduction ?

A

Vinay et Dabelnet

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Q

Pourquoi Vinay et Dabelnet disent-ils que l’adaptation est la limite de la traduction ?

A

Parce qu’il ne s’agit plus de traduction étant donné qu’on remplace un truc/syntagme/expression par un autre complètement différent.

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3
Q

Qu’est-ce que la traduction dynamique ?

A

Traduction qui vise à créer le même effet sur le lecteur en LA que celui créé sur le lecteur original dans la lanque de départ.

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4
Q

Qu’est-ce que l’équivalence formelle ?

A

Traduction qui vise plutôt à recréer les particularités du texte original.

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5
Q

En quoi consiste le sens général de l’adaptation énoncé par Jean Delisle avant 2013?

A

1) La traduction de locutions de proverbes par recherche des équivalents.
2) La traduction de jeux de mots par création d’autres jeux de mots.
3) N’importe quelle traduction très « libre »

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6
Q

En quoi consiste la définition raffinée de l’adaptation énoncée par Jean Delisle dans sa version de 2013 ?

A

1) Stratégie de traduction qui donne préséance aux thèmes traités dans le texte de départ, indépendamment de sa forme.
2) Résultat de l’application de cette stratégie.
3) Procédé de traduction qui consiste à remplacer une langue de départ par une réalité propre à la siocioculture de la langue d’arrivée convenant au public cible du texte d’arrivée.

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7
Q

Qui affirme que l’adaptation est un refus de traduire et pourquoi ?

A

Antoine Berman, parce qu’il affirme que même si le sens est identique, remplacer un idiotisme par son équivalent est un ethnocentrisme.

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8
Q

Quels sont les points communs entre les différents pionniers ?

A

1) On adapte lorsque la réalité culturelle présentée dans le TD est méconnue dans le contexte d’arrivée.
2) L’énoncé doit être interprété dans son sens second, imagé.
3) L’adaptation est le pointe limite de la traduction.
4) L’adaptation relève d’une approche cibliste. On adapte pour ne pas dépayser le public cible.

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9
Q

D’où est partie la notion d’adaptation en traduction de Bastin, en 1993 ?

A

Étude partant de la traduction en Espagnol d’un manuel de traduction de Jean Delisle.

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10
Q

Quel est le premier constat d’adaptation selon Bastin 1993?

A

1er constat : distinction entre deux « degrés » d’adaptation

  • Adaptation globale ( INDISPENSABLE ) : maintenir équilibre communicationnel : « expression relevant de la visée de l’auteur. »
  • Adaptation ponctuelle ( FACULTATIVE ) : son dépaysement entraîne seulement un dépaysement temporaire du lecteur : « réexpression qui est limitée et commandée par le texte original »
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11
Q

Quel est le deuxième constat d’adaptation selon Bastin 1993 ?

A

2ième constat : l’adaptation optionnelle ou obligatoire

Tandis que l’adaptation ponctuelle est plutôt facultative, l’adaptation globale est indispensable pour maintenir l’équilibre communicationnel.

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12
Q

Quel est le troisième constat d’adaptation selon Bastin 1993 ?

A

3ième constat : ligne de démarcation entre traduction et adaptation.

La traduction et l’adaptation se recoupent sur le plan du processus mais l’adaptation (globale) se distingue de la traduction en ce qu’elle opère non pas au niveau du vouloir dire de l’auteur, mais de la visée.

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13
Q

Que dit Gambier (1992) de l’adaptation ?

A

Il dit que c’est une ambiguïté à interroger. Il remet en question la pertinence de cette distinction entre traduction/adaptation qui est selon lui trop simpliste. Il dit aussi que toutes les parties d’un texte n’atteignent pas le même degré d’adaptation (adaptations stratégiques et adaptations tactiques) et que tous les types de texte n’appellent pas le même degré d’adaptation.

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14
Q

Comment Roman Jakobson divise la traduction dans les années 60 ?

A
  • Traduction intralinguale / reformulation : interprétation des signes linguistiques au moyen d’autres signes de la même langue
  • Traduction interlinguale / traduction à proprement dite : interprétation des signes linguistiques au moyen d’une autre langue.
  • Traduction intersémiotique / transmutation : interprétation des signes linguistiques au moyen d’autres systèmes de signes non linguistiques
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15
Q

Que dit Klaus Kaindi ?

A

Qu’on négligeait les aspects sémiotiques non verbaux comme les bandes dessinées et autres.

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16
Q

Que se passe-t-il au début des années 2000-2010 ?

A

Multimodalité ! Réflexion sur la traduction, la voix, les images, le son, la musique, qui sont mobilisés dans la traduction.

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17
Q

Que se passe-t-il dans les années 80 ?

A

La traduction « sous contraintes »

Traduction dans lesquelles le texte ne constitue qu’une des composantes du message ou lorsqu’il ne constitue qu’une étape intermédiaire d’un acte discursif destiné à être produit à voix haute.

Englobe par exemple la publicités avec ses rédactionnels et slogans très brefs, la bande-dessinée, le sous-titrage, etc.

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18
Q

Que se passe-t-il dans les années 90 ?

A

La traduction polysémique selon Henrik Gottlieb.

(part de la typologie de Jakobson)

il propose d’élargir la définition de la traduction de façon à englober, tout en les distinguant, d’autres opérations de transfert sémiotique (commentaires match de soccer, « remake d’un film étranger », l’interprétation d’un message en braille, titre d’une oeuvre d’art, etc.

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19
Q

Quelles sont les quatre possibilités selon Gottlieb ?

A
  • Verbal à verbal
  • Verbal à non verbal
  • Non verbal à verbal
  • Non verbal à non verbal
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20
Q

En quoi consiste l’inspirational translation ?

A

Traduction cinématographique d’un roman ou l’illustration poème, par exemple.

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21
Q

En quoi consiste the conventionalized translation ?

A

La transcription d’une mélodie ou d’un morceau de musique sur une partition, le sous-titrage ou le doublage d’un film, l’écriture d’un message en morse/braille, etc.

22
Q

Que se passe-t-il dans les années 2010 ?

A

La traduction multimodale de Klaus Kaindl : o « We have defined multimodality as the use of several semiotic modes in the design of a semiodic product or event, together with the particular way in which these modes are combined ».

23
Q

En quoi consiste l’hypothèse Whord-Sapir ?

A

« Les hommes vivent selon leurs cultures dans des univers mentaux très distincts qui se trouvent exprimés (et peut-être déterminée) par les langues différentes qu’ils parlent. Aussi, l’étude des structures d’une langue peut-elle mener à l’élucidation de la conception du monde qui l’accompagne. »

24
Q

Qu’est-ce qui englobe la notion de « culture » selon Jean Sevry (1998)

A
  • Les pratiques : façons de s’habiller, d’échanger, de communiquer
  • Les façons d’organiser le temps : calendrier, phases de la vie, etc.
  • Les modes de structuration sociale : système de parenté, systèmes économiques, politiques, etc.
  • Les symboles ou systèmes de représentations : croyances, valeurs, etc.
25
Q

Qu’est-ce que les realias ?

A

Unités lexicales désignant une réalité particulière à une culture.

  • les références géographiques
  • les références socio-politiques
  • les références ethnographiques
  • etc.
26
Q

Qu’est-ce qu’une locution ?

A

Expression toute faite comprenant les idiotismes et les proverbes.

27
Q

Qu’est-ce qu’un aphorisme ?

A

Énoncé bref résumant une idée ou une vision du monde attribuable à un auteur.

28
Q

Qu’est-ce que l’intertextualité ?

A

La coprésence d’un texte dans un autre texte.

29
Q

Quelles sont les stratégies de traduction du report à la traduction ?

A
  • Emprunt / report : laisser la référence telle quelle ( noms propres)
  • Traduction littérale : on francise la référence.
  • L’explication : on accompagne l’emprunt d’une glose, dans le corps du texte ou en note de bas de page.
  • L’emploi d’un hyperonyme : emploi un terme plus général appartenant au même champ sémantique.
  • L’adaptation : remplacer la realia originale par une autre jugée équivalente.
30
Q

Comment traduire l’intertextualité selon Roux-Faucard ? (2006)

A
  • La citation : emprunt littéral et déclaré
  • La référence : emprunt non littéral, mais déclaré
  • L’allusion : un emprunt non littéral et non déclaré
  • Le plagiat : un emprunt littéral non déclaré.
31
Q

En bref, la démarche pour traduire l’intertextualité ?

A
  1. Cultiver le doute, faire ses recherches.
  2. Analyser la forme et la fonction des syntagmes qui peuvent résister à la traduction et ayant une portée culturelle.
  3. Choisir la stratégie qui semble la plus appropriée au texte ainsi qu’au contexte de traduction, sachant que l’adaptation ne constitue qu’une stratégie parmi bien d’autres.
32
Q

Quels sont les jeux de mots sur le graphisme ?

A

Pangramme (toutes les lettres de l’alphabet)

Lipogramme (on enlève certaines lettres de l’alphabet

Calligramme (quand les mots forment un dessin)

Accrostiche (S pour Sourire, etc.)

33
Q

Quels sont les jeux de mots sur le phonétisme ?

A

Répétitions (allitération/assonance/paronomase (il pleure dans mon coeur)/rime)

Permutations (contrepèterie, anagramme)

Substitution d’un mot pour un autre (calembours, à-peu-près)

Créations (néologismes, mots valises)

34
Q

Quels sont les jeux sur l’ordre des mots ?

A

Transgression des règles syntaxiques (anacoluthe)

Mises en relief (chiasme et parallélisme

35
Q

Quels sont les jeux sur le sens ?

A

Les tropes (métonymie, métaphore, syllepse)

Les figures d’opposition (antithèse, oxymore, paradoxe)

Les figures quantitatives (litote, hyperbole, euphémisme)

36
Q

Quelles sont les différentes fonctions des jeux de mots ?

A
  1. L’accroche
  2. L’amusement
  3. La caractérisation
  4. Le reflet du sujet présenté
  5. La démonstration de virtuosité
37
Q

Qu’est-ce que les jeux de mots ponctuels ?

A

Il s’agit de jeux verbaux qui ont une certaine autonomie fonctionnelle et pragmatique et qui ont un impact assez limité.

38
Q

Qu’est-ce que le jeu de mots fait partie de la logique du texte ?

A

Le jeu de mots à caractère motivé, il est plus systématique et entretien un rapport étroit avec la thématique du texte.

39
Q

Qu’est-ce que le texte comme jeu de mots ?

A

L’utilisation ludique et esthétique de la langue est au coeur de l’écriture et constitue une fin en soi. La fonction recherchée est la virtuosité.

40
Q

Qu’est-ce que la traduction isomorphe ?

A

Égalité totale entre le jeu de mots source et le jeu de mots cible. On reprend les mêmes syntagmes. Cette stratégie peut fonctionner parfois dans les figures reposant sur le sens.

41
Q

Qu’est-ce que la traduction homomorphe ?

A

Utilisation du même jeu de mots, mais à partir de syntagmes différents.

42
Q

Qu’est-ce que la traduction hétéromoprhe ?

A

Utilisation de jeux de mots différents.

43
Q

En quoi consiste la création ou suppression de jeu de mots ?

A

Stratégie qui correspond à une traduction par compensation. Ne pouvant pas rendre un jeu de mots à l’endroit précis où il figurait, on en crée un autre ailleurs.

44
Q

Que faut-il au slogan publicitaire pour qu’il soit efficace ?

A

Le slogan doit être non seulement compris, mais retenu. La compréhension se situe à plusieurs niveaux correspondant à l’identification du produit ou de la marque, ainsi que de l’avantage ou des caractéristiques qui lui sont associés.

45
Q

En quoi consiste la nature de l’interaction entre le visuel et le verbal ?

A
  • l’humour/ l’effet repose sur l’interaction du visuel et du verbal
  • L’humour verbal est implicite et déclenché par le visuel
  • L’humour est strictement verbal (le visuel sert de support)
  • L’humour est absent du TD et présent dans le TA.
  • L’humour est présent dans le TD et absent du TA.
46
Q

En quoi consiste la multimodalité dans les réseaux sociaux ?

A
  • Mode linguistique : le message verbal
  • Mode visuel : illustration, vidéo, GIF, photos et émojis
  • Mode auditif : son (dans la vidéo)
47
Q

Quels sont les objectifs des publications dans les réseaux sociaux ?

A
  • Visibilité et présence
  • Augmenter le trafic vers le site ou page externe
  • Engagement client
  • Rétention client
  • Histoire de marque
  • Diffusion d’information
  • Publicité
48
Q

Quels sont les éléments des publications à adapter dans le message verbal ?

A
  • Message verbal ( référents culturels, aspect temporel et géographique)
  • Lien avec le mode visuel
  • Concision et limite de caractères (280 pour Twitter)
  • Idiomaticité vs langage de marque
49
Q

Quels sont les éléments des publications à adapter dans les émojis ?

A
  • Registre familier, mais remplissent plusieurs fonctions…
  • Pratique : même zone du cortex que vrai visage
  • Informative : lecture de gauche à droite
  • etc.
50
Q

Quels sont les éléments des publications à adapter dans les mots-clics ?

A
  • fonction de référencement
  • événement, demander au client
  • forme importante
  • parfois sans « équivalent »