Titre 1 organisation générale des secours Flashcards

1
Q

La Brigade de Sapeurs-Pompiers de Paris (BSPP) est un service ……………………d’incendie et de secours chargée de ……………………………………………………………….., à Paris et dans les départements de la petite couronne, ainsi que sur les emprises des aérodromes …………………………………………………………………………………………. Elle concourt également, avec les autres services professionnels concernés, à l………………………………………………………………………………………………………………………………………. Elle est placée pour emploi sous l’autorité du ……………………………………….

A

La Brigade de Sapeurs-Pompiers de Paris (BSPP) est un service interdépartemental d’incendie et de secours
chargée de la prévention, de la protection et de la lutte contre les incendies, à Paris et dans les départements
de la petite couronne, ainsi que sur les emprises des aérodromes Paris-Charles de Gaulle, Paris-Orly et Paris-
Le Bourget. Elle concourt également, avec les autres services professionnels concernés, à la protection et à
la lutte contre les autres accidents, sinistres et catastrophes, à l’évaluation et à la prévention des risques. Elle
est placée pour emploi sous l’autorité du préfet de police.

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2
Q

Missions de compétence exclusive:

La BSPP est chargée de :

A

La BSPP est chargée de :

 la prévention et l’évaluation des risques de sécurité civile

 la préparation des mesures de sauvegarde et l’organisation des moyens de secours

 la protection des personnes, des biens et de l’environnement

 les secours d’urgence aux personnes en détresse ou victimes d’accidents, de sinistres ou de catastrophes ainsi que leur évacuation

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3
Q

Mission de compétence partagée.

La BSPP concourt à :

A

La BSPP concourt à :

 la protection et la lutte contre les autres accidents, sinistres et catastrophes
 l’évaluation et la prévention des risques technologiques ou naturels
 aux secours d’urgence

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4
Q

Interventions dont l’objet relève de sociétés du secteur privé

A

 Brancardage au profit de sociétés privées de transport sanitaire
 mise à l’arrêt des sonneries d’alarme intrusion
 transport de patient par carence de moyens sanitaires privés
 distribution d’eau potable auprès des populations
 divagation des chiens et des chats
 débouchage d’égout ou de canalisation
 personne bloquée dans une cabine d’ascenseur
 destruction d’hyménoptères
 ouverture de portes sans risque à l’intérieur
 fuite d’eau
 panne d’origine électrique
 assèchement et nettoyage de locaux
 enlèvement de banderole ou d’emblème
 écobuage

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5
Q

Interventions dont l’objet relève de services publics spécialises.

A

 accident matériel de la circulation
 alerte à la bombe
 engin explosif
 objet, colis ou enveloppe suspect
 ramassage de carcasses ou d’animaux morts (volatiles, etc…)
 dégagement des véhicules et matériaux encombrant la voie publique ou les voies navigables
 opération de sablage, de déneigement ou de balisage des routes
 reconnaissance de coques ou d’hélices de moyens nautiques
 recherche d’objets
 recherche sous l’eau d’épaves ou d’objets divers
 personne égarée ou disparue (y compris en carrière et en catacombe)
 transport de patient d’un établissement de santé vers un autre (transports secondaires)

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6
Q

Interventions de protection de la population en l’absence de réquisition des autorités compétentes:

A

 transport ou déplacement de personnes décédées
 maîtrise d’un forcené, différend, rixe ou bagarre
 mise en place et surveillance de pédiluve, de bûchers et de réserves d’eau (plan épizootie)
 brumisation de la population lors des dispositifs prévisionnels de secours
 services de surveillance ou dispositifs prévisionnels de secours (DPS) à l’occasion de spectacles,
manifestations sportives, culturelles ou autres : ils sont normalement assurés par des moyens associatifs
conformément à la réglementation en vigueur

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7
Q

Interventions pouvant faire l’objet d’une rétribution:

A

 destruction de nids d’hyménoptère
 animaux morts ou errants sur la voie publique
 sauvetage d’animaux en lieu privé
 intervention pour ascenseur bloqué
 opérations de protection lieu privé
 intervention pour assèchement de locaux (fuites d’eaux)
 ouverture de porte
 levée de doute pour des sociétés de télésurveillance, téléassistance
 transport par carence ambulance

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8
Q

ARTICULATION EN SECTEURS

2 grands types de secteurs sont différenciables :

A

le secteur administratif

le secteur opérationnel

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9
Q

le secteur administratif détermine les responsabilités organiques des autorités compétentes dans les domaines de gestion suivants :

A
 commandement
 gestion du personnel
 établissements répertoriés
 hydrants
 cartographie
 commissions de sécurité
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10
Q

NOTION DE LIEU DE STATIONNEMENT

A

 Lieu de Stationnement Opérationnel (LSO) : localisation des moyens sapeurs-pompiers
 Lieu de Stationnement Santé (LSS) : localisation des moyens médicaux et para médicaux
 lieu de stationnement des SDIS entrant dans le cadre des CIAM (LS SDIS).

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11
Q

NIVEAUX DE RÉPONSE

La Brigade organise sa réponse opérationnelle en 3 niveaux :

A

 la réponse de niveau 1 : réponse autonome et initiale au risque courant, se traduisant par la mise en
oeuvre simultanée et immédiate d’une ou plusieurs composante(s) opérationnelle(s) générique(s), sous
l’autorité d’un COS du niveau de chef d’agrès ou de chef de garde. Cette réponse exige l’engagement
des détachements correspondants, en posture de départ immédiat, dans les délais les plus brefs.

 la réponse de niveau 2 : réponse autonome initiale ou complémentaire au risque particulier, se traduisant
par la mise en oeuvre simultanée, immédiate ou échelonnée, d’une ou plusieurs composante(s)
opérationnelle(s) (générique(s) ou spécifique(s)), sous l’autorité d’un COS du niveau d’officier de garde
compagnie au moins. En termes capacitaires, elle entraine un maillage territorial de densité moyenne
adapté à une analyse globale de la sollicitation opérationnelle d’ensemble. Cette réponse exige
l’engagement des détachements correspondants, en posture de départ immédiat, dans les meilleurs délais.

 la réponse de niveau 3 : réponse initiale, au moins partielle, au risque majeur, planifiée et/ou adaptée en
fonction de la disponibilité des moyens, se traduisant par la mise en oeuvre immédiate ou différée d’une
ou plusieurs composante(s) opérationnelle(s), s’appuyant sur les capacités de niveau 1 et 2, sous
l’autorité d’un COS du niveau minimum d’officier supérieur de garde. En termes capacitaires, cette
réponse exige également l’engagement conjoint et différé, sur demande, de détachements de
renforcements internes ou extérieurs. Pour les moyens de la BSPP, elle est tributaire du maillage
territorial des capacités disponibles de niveau 1 et 2.

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12
Q

que veut dire CIAM

A

Conventions Interdépartementales

d’Assistance Mutuelle

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13
Q

FONCTIONS OPÉRATIONNELLES

Les capacités opérationnelles de la BSPP sont organisées en fonctions opérationnelles réparties en 3 familles :

A

1) les fonctions intégrantes, il s’agit des fonctions incontournables pour assurer la capacité opérationnelle de la BSPP :
CDT (commandement)
 SIC (Système d’Informations et de Commandement)
 LOG (logistique) : RAV, MAINT, SH, SAN
 SIO (Soutien Infrastructure Opérationnelle)

2) les fonctions d’engagement, il s’agit des fonctions nominales pour intervenir :

 INC / EXT (incendie/extinction)
 SAUV (sauvetage)
 RECO / ELD (reconnaissance/Exploration Longue Durée)
 SAP/AMU/SR (Secours à Personne/Aide Médicale Urgente/Secours Routier)
 VENT (ventilation)

3) les fonctions d’environnement, il s’agit des fonctions complémentaires et de spécialité :

 NRBC (Nucléaire Radiologique Biologique Chimique/antipollution)
 RSMU (Recherche et Sauvetage en Milieu Urbain)
 NAUT (nautique)
 IMP (Intervention Milieu Périlleux)
 CYNO (cynotechnique)
 PROTEC (protection)
 ECL (éclairage)
 COM (communication)
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14
Q

RENFORCEMENT DES COMPAGNIES

En cas d’événement majeur ou d’intervention de longue durée, les compagnies peuvent être renforcées :

A

 en interne par tous les groupements selon les conditions définies par le commandement et/ou décrites
par certains plans
 en externe par les moyens demandés à l’échelon zonal via le Centre Opérationnel (CO) de la Brigade
dès lors que les CIAM avec les services départementaux d’incendie et de secours limitrophes ne peuvent
plus répondre au besoin opérationnel

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15
Q

Des Unités Elémentaires Spécialisées (UES) sont implantées de manière permanente à:

A

Kourou, Biscarrosse

sur la plateforme aéroportuaire Paris-Charles de Gaulle, à la bibliothèque nationale de France et au Louvre

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16
Q

Des détachements permanents sont installés dans certains édifices publics tels que

A

la Présidence de la
République, les ministères de la Défense, de l’Intérieur et de la Justice, l’Assemblée Nationale, le musée d’Orsay et l’Hôtel national des Invalides.

17
Q

DÉTACHEMENTS PERMANENTS ET TEMPORAIRES

La Brigade participe également à :

A

 des Dispositifs Prévisionnels de Secours (DPS) sur ordre de l’autorité de tutelle à l’occasion de grands rassemblements susceptibles de présenter des risques (rencontres sportives, manifestations du 14 juillet
nuit de la Saint-Sylvestre, salons aéronautiques, etc.)
 des détachements temporaires sur demande de l’état-major de zone tels que :
 le Détachement de Renfort Urbain à l’occasion des Feux de Forêts (DRUFF)
 la participation à la constitution de colonnes zonales de secours au profit d’autres zones de défense et
de sécurité
 la participation à la constitution de modules zonaux intégrés au sein d’un détachement français projeté
dans le cadre de missions de secours internationales

18
Q

CS

La garde comprend :

A

 1 Officier de Garde Compagnie (OGC) dans les PC de compagnie, officier ou major de l’unité, titulaire
de la qualification correspondante et habilité par le commandant de groupement
 1 chef de garde, titulaire du certificat de chef de garde d’incendie, officier ou sous-officier dans les PC
de compagnie, sous-officier dans les autres centres de secours
 le personnel équipant les engins en service
 le personnel du Poste de Veille Opérationnelle (PVO)
 le service de jour

19
Q

GPT

La garde comprend :

A

 1’Officier Supérieur de garde Groupement (OSG), titulaire de la qualification « officier supérieur de
garde » et habilité par le Général sur proposition du sous-chef emploi
 1’Officier Poste de Commandement (OPC), ou officier CMO appui (OCA) titulaire de la qualification «
officier poste de commandement »
 le personnel du poste de commandement tactique ou du CMO appui
 le sous-officier « statique » et le personnel du Centre de Suivi Opérationnel (CSO)
 les conducteurs

20
Q

Brigade

La garde comprend :

A

 le commandant opérationnel Brigade
 le colonel de garde, Chef d’Etat-Major Opérationnel (CEMO)
 le médecin-chef Brigade de garde
 l’officier supérieur de garde CO, l’officier de garde CO, le médecin coordinateur chef et le personnel du
centre opérationnel et de l’EMO
 le Directeur des Secours Médicaux (DSM) et la garde des secours médicaux constituée d’un vétérinaire,
d’un pharmacien, d’un psychologue, du médecin d’astreinte et des équipages des Ambulances de
Réanimation (AR), du Centre de Mise en oeuvre santé (CMO San et officier CMO San (OCS)) et du
Véhicule d’Accompagnement Santé (VAS)
 les officiers ou sous-officiers « garde environnement PCTAC » : prévention, sécurité et dessinateur
opérationnel
 l’officier communication opération
 les officiers ou sous-officiers « experts » : officiers NRBC, NAUTIQUE, chef de section RSMU, ELD
chefs de groupes IMP, CYNO, représentant des cultes, le personnel de garde RCCI
 les officiers de liaison Brigade :
 CCZ1
 CIC DOPC2/ renfort CCZ
 COPP/SIC DSPAP2
 le personnel du GSS, et du GFIS armant certains moyens spéciaux, d’aide au commandement ou
d’appui à la couverture opérationnelle
 le sous-officier du service général
 les conducteurs de la section transport
 le personnel de garde et d’astreinte technique ou administrative

21
Q

NIVEAU ALPHA

A

Absentéisme à moins de 10 % dans un ou plusieurs GIS, ce niveau ne requiert aucune adaptation
particulière pour assurer la couverture opérationnelle.

En cas de pandémie :
 le personnel doit être doté des Equipements de Protection Individuelle (EPI)
 les dispositifs permettant de se laver et/ou se désinfecter les mains après chaque intervention doivent
être prévus selon les directives de la division santé (sur place ou au CS)

22
Q

NIVEAU BRAVO

A

Absentéisme de 10 à 20 % dans 1 ou plusieurs GIS, ce niveau, déclenché par le chef d’état-major (ou le
colonel de garde en cas d’absence du CEM ou en dehors des heures ouvrables), après compte-rendu du
commandant de groupement, conduit à une réponse interne au groupement sans procéder à des
mouvements d’engin :

 il consiste en un rééquilibrage des effectifs en fonction des particularités locales (rééquilibrage intra ou
entre compagnies)
 les demandes de renforcement sont honorées dans la limite des possibilités du GSS et du GFIS (la
décision d’arrêter les actions de formation du GFIS devra être prise par le commandant opérationnel
Brigade sur proposition du chef de corps du GFIS). Un point de situation est alors fait quotidiennement.
 par le centre opérationnel sur proposition du colonel de garde sur le personnel disponible du GSS et du
GFIS pouvant être mobilisé
 il n’y a pas de renforcement entre GIS

23
Q

NIVEAU CHARLIE

A

Absentéisme de 20 à 40 % dans 1 ou plusieurs GIS, ce niveau est déclenché par le commandant
opérationnel Brigade, sur proposition du colonel de garde.
 Il induit l’arrêt immédiat des activités non opérationnelles dans les centres de secours, à l’exception de
celles qui sont incontournables à la bonne marche des opérations
 les permissionnaires et le personnel en situation de repos (non atteints en cas de pandémie) sont
rappelés par les commandants de groupement dans la mesure où les transports peuvent être assurés. Les
permissions à venir sont annulées pour tout le personnel de la Brigade
 en cas de pandémie, les malades sont mis au repos, regroupés et isolés dans des chambres des centres de
secours ou des postes de commandement de compagnie, en fonction des possibilités bâtimentaires
locales, en attendant les décisions médicales
 dans les limites des possibilités du GFIS et du GSS, tout le personnel apte du GFIS et du GSS, à
l’exception de celui dont le rôle est essentiel à la gestion de la crise dans leur groupement ou service
d’origine, se tient à la disposition, prêt à venir en renforcement des unités d’incendie ou d’appui

24
Q

NIVEAU DELTA

A

Absentéisme supérieur à 40 % dans au moins 1 GIS, ce niveau est déclenché par le commandant
opérationnel Brigade, sur proposition du colonel de garde.
 en complément des mesures du niveau C, le service de garde est modifiable selon le besoin opérationnel

25
Q

L’OGC
Il se rend obligatoirement sur les interventions dans les cas suivants :

Il se rend à son initiative sur les interventions lorsqu’il juge sa présence nécessaire, notamment :

A

 tous cas prévus par la grille de départ des secours ;
 toutes demandes ou envoi de groupes, renforts ou sections ;
 demande de moyens de renforcement (sur feu ou interventions particulières) ou d’un plan spécial ;
 demande d’un chef d’agrès ;
 intervention dans une ambassade, une légation, chez une autorité ou une personnalité publique ou
impliquant une autorité ou une personnalité publique ou leurs proches ;
 accident de circulation sur son secteur impliquant un véhicule du corps ;
 sur ordre de l’officier responsable de l’EMO ou de l’OSG.

Il se rend à son initiative sur les interventions lorsqu’il juge sa présence nécessaire, notamment :
 lorsqu’un chef de détachement (ou d’agrès) éprouve des difficultés ou manifeste de l’inquiétude ;
 pour une intervention autre que « secours à victime » ayant entraîné une victime décédée et toute
intervention ayant entraîné de nombreuses victimes

26
Q

Le mode de transport du chef de garde (EP ou VLR) ne change en rien le contenu de sa mission et de ses
obligations vis-à-vis de la garde d’incendie.
Le VL CdG respecte les principes d’engagement suivants :

A
  • le déploiement des VL CdG est validé par la note de déploiement opérationnel. Hors décision de
    l’EMO, il ne peut donc y avoir d’autres VL CdG que ceux prévus dans cette note ;
  • le VL CdG est sonné pour tous les motifs chef de garde de son secteur de compétence ;
  • un VL CdG peut être sonné ou demandé pour une fonction particulière (chef de secteur, mise en
    oeuvre de SINUS, etc.) : « je demande un véhicule de liaison chef de garde telle adresse » ;
  • si plusieurs CCGI du CS sont de garde en même temps, la garde au VL CdG est assurée par le
    titulaire du CCGI le plus ancien dans le grade le plus élevé ;
  • le VL CdG peut être engagé hors de son LSO sans son EP pour une compétence chef de garde
    (fuite de gaz par exemple) ;
  • pour un départ nécessitant un chef de garde le paramétrage doit privilégier le VL CdG à l’OGC
    si leur LSO sont à équidistance de l’intervention ;
  • après accord de l’OGC, un chef de garde en VL peut se rendre sur intervention sans prendre
    systématiquement le COS. Il reste dans ce cas disponible.
27
Q

Le CDG

À sa prise de service :

A

 il prend connaissance des opérations de la veille et de celles en cours ;
 il inspecte au rassemblement la garde d’incendie et les personnels de service. Il vérifie notamment la
tenue, l’hygiène et l’aptitude du personnel1 ;
 il fait vérifier la présence, le fonctionnement et l’état du matériel dans les engins. Il s’assure de leur
recomplètement, de leur validité et du respect des règles d’hygiène et de désinfection. Il veille à la mise
à jour des ressources dans le système ADAGIO ;
 il prend connaissance des ÉTARÉ 1, des répertoires d’indisponibilité des bouches ou poteaux
d’incendie et de la liste des rues barrées. Il s’assure de leur mise à jour et de leur diffusion ;
 il s’assure de l’essai des lignes directes quand elles existent ; il s’assure que la prise en compte du PVO,
ainsi que la vérification des diverses installations techniques s’y rapportant (sonneries de feu,
temporisation, report téléphoniques), ont été réalisées par le stationnaire ;
 il consulte la liste des services à fournir.

28
Q

Le CDG

Pendant son service :

A

 il lui est rendu compte de tout changement intervenant dans la composition de la garde ou dans la disponibilité des matériels. Il s’assure, à son initiative, du maintien permanent du potentiel opérationnel de son centre de secours ;
 il rend compte à l’officier de garde compagnie de tout événement ayant ou susceptible d’avoir une
incidence sur le service d’incendie et prend les mesures palliatives nécessaires. Ces évènements peuvent
être :
 indisponibilité ou remise en service d’engin ou matériel ;
 manifestation sur la voie publique ;
 baisse anormale de pression dans les conduites alimentant les bouches ou poteaux d’incendie ;
 indisponibilité de moyens de secours dans certains établissements (ETARE, etc.) ;
 il contrôle l’exécution des tournées de BI-PI et s’assure, à l’issue, du signalement des appareils
indisponibles ;
 il s’assure par sondage que tous les rapports de sortie de secours sont correctement rédigés et validés ;
 il organise et dirige les séances de préparation opérationnelle :
 séances de préparation physique ;
 manoeuvre de la garde ;
 instruction théorique ;
 perfectionnement des conducteurs (étude des plans muraux, école de conduite, alimentation des
pompes) ;
 préparation opérationnelle des stationnaires et auxiliaires (exercices de transmission de messages
(ETM), modes dégradés) ;
 étude des ÉTARÉ.

29
Q

Le CDG

À la fin de son service :

A

 il effectue les rappels nécessaires ;

 il vérifie et signe les documents du service d’incendie et de secours.

30
Q

Le service de jour composition en CS et en CIE

A

Le service de jour de la compagnie comprend les fonctions de sergent de jour et de caporal de jour.
Le service de jour dans un centre de secours autre que PC de compagnie comprend les fonctions de gradé
de jour et de caporal de jour. Ce personnel est relevable en cas de départ des secours.
Le gradé de jour du centre de secours est le correspondant du sergent de jour de la compagnie pour ce qui
concerne les questions relatives au service de jour de l’unité.