titre 1 Flashcards
d’où peut venir la recherche de renseignements ?
► du centre opérationnel
► des personnes sur les lieux (évacuées avant notre arrivée ou se manifestant au secours)
►des services publics, privés ou personnes de l’art ►des comptes-rendus circonstanciés faits par les différents personnels intervenants
définition de “anticipation” et les 2 grands principes
L’anticipation, qui permet la prise de toutes les dispositions tactiques et matérielles, est indispensable dans tous les domaines.
► en amont, par la prévention et la planification opérationnelle, lors de l’élaboration des plans de secours et de la répertoriation des établissements les plus dangereux
► au moment de la demande de secours, lorsque le nombre ou la gravité des appels incitent à compléter préventivement le volume d’engins dépêchés sur les lieux et à prévoir leur relève
La discipline requiert de la part de l’exécutant :
► la stricte observation des ordres reçus
► la recherche à son niveau du résultat escompté et de l’exécution parfaite de tous les actes y concourant
En particulier, la discipline au feu impose :
► de se protéger physiquement avec les Equipements de Protection Individuelle (EPI) et les moyens adaptés (gants, appareil respiratoire isolant, écran oculaire ou facial, arrimage, etc.)
► de conserver son sang-froid et sa sérénité
► d’opérer en silence en toute circonstance
► de rester constamment en contact avec un voisin ou un supérieur hiérarchique (cette règle ne souffre aucune exception lors d’une évolution sous ARI)
► de rendre compte sans délai des actions menées, ainsi que de tout fait nouveau ou de toute initiative
zone d’exclusion rouge
Il s’agit de la zone où les intervenants sont directement exposés aux effets du danger principal. L’accès en est strictement réglementé et n’est autorisé qu’aux intervenants équipés de tenues de protection adaptées aux risques.
zone de soutien orange
Il s’agit d’une zone tampon d’où est coordonné l’engagement des intervenants en zone d’exclusion. Ne doit s’y trouver que du personnel ayant le même niveau de protection vestimentaire qu’en zone d’exclusion (équipes de sécurité, PCA, réserve d’approche du matériel).
zone de soutient verte
cette zone est la plus excentrée. Comme les autres elle est interdite au public de manière a ne pas entraver l’action des secours. il s’agit cependant d’une zone qui ne nécessite pas de protections particulières . les structure de soutient nécessaire au bon déroulement de l’intervention doivent se trouver dans cette zone
que recueil le chef d’agrès avant de partir?
► l’appel : nature de l’intervention, nombre d’appels, heure du premier appel, moyens envoyés ► l’adresse ou le lieu de rendez-vous ► les risques existants à l’adresse ► les moyens de secours à demeure ► l’itinéraire à suivre.
Si les missions ont été définies par radio, les chefs d’agrès alertés se rendent directement dans les secteurs qui leur ont été impartis et font porter dès que possible au PC TAC :
► leur jeton de présence
► les renseignements suivants :
► nom du chef d’agrès, effectif, mission, emplacement, moyens mis en oeuvre
► orifices de refoulement encore disponibles sur l’engin
► risques particuliers rencontrés
► besoins éventuels
que doit faire un militaire isolé apres une intervention hors secteur bspp?
Si l’intervention a lieu hors secteur Brigade, le militaire isolé rédige un compte-rendu et l’adresse à son chef de corps avec copie au BOPO/groupe rapport, pour archivage permettant notamment de répondre à d’éventuelles demandes des SDIS concernés.
que veux dire altruisme efficience et discretion?
► d’altruisme : disposition de caractère qui pousse à s’intéresser aux autres, à se montrer généreux et désintéressé
► d’efficience : capacité de rendement de performance
► de discrétion : attitude de quelqu’un qui ne veut pas s’imposer
quand doit être passé un message d’ambiance?
► lorsqu’il s’agit d’alerter ou de rassurer rapidement le commandement sur une situation, de préférence dans les 10 minutes après s’être présenté.
► en cas de situation ou d’événement exceptionnel : sur-accident ;
agression violente des secours ;
impossibilité de passer un message classique dans les délais normaux ;
nécessité d’informer rapidement le commandement et les autorités de tutelle d’un nouvel élément pouvant par exemple avoir des répercussions médiatiques
quand doit être passé en phonie un message de renseignement?
► lorsque le motif de départ ou l’intervention concerne un feu, une explosion, une fuite de gaz ou présente un caractère NRBC
► lorsqu’un plan spécial est déclenché
► lorsque des moyens de renforcement ont été demandés (à l’exclusion des moyens de prompt secours), y compris des moyens médicalisés
► s’il y a présence d’une personnalité ou d’une haute autorité sur les lieux de l’intervention, qu’elle soit impliquée ou non
► lorsqu’il y a découverte d’une victime dont le décès est certain, y compris en présence de la police
► à partir de 2 victimes sur l’intervention
Il est transmis par téléphone lorsqu’un détachement BSPP intervient hors du secteur Brigade, comme cela est prévu dans le cadre des CIAM.
quels sont les délais acceptables pour passer un message de renseignement?
Le premier message est transmis au plus vite par le COS, idéalement dans les 15 mn après la présentation du premier engin sur les lieux de l’intervention. Ce délai peut être porté à 30 mn si un message d’ambiance est transmis entre temps. Pendant les phases actives, le délai entre 2 messages ne doit en principe pas dépasser 45 mn. Cependant, après les phases actives, le délai peut être porté à 90 mn.
quelle est la contexture du message de renseignement?
► nature et importance (feu ou violent feu2 de tel contenant, de tel contenu, de poubelle, de véhicule, de forêt, « consécutif à » le cas échéant…)
► adresse exacte (y compris l’étage)
► destination et nombre d’étages du bâtiment (pour feu)
► mesures prises ou en cours par les SP (actions sur le public avec degré de panique dans les ERP3, sauvetages, mises en sécurité ou évacuations, lances en manœuvre ou en attente, périmètre de sécurité, arrêt de la circulation, activation SINUS, etc.)
► bilan provisoire (en présence de victime(s)) services publics et spécialisés et autorités (« sur les lieux », « présenté à telle heure » ou « se présente »)
► incidence prévisible de l’événement (le cas échéant) ► appréciation du COS sur l’évolution prévisible de la situation (cette appréciation est systématique lors des incendies, ainsi que lors des interventions particulières ou importantes de tout type où des reconnaissances sont nécessaires pour délimiter un risque ou rechercher des victimes) :
** si la situation présente un risque prévisible d’extension du sinistre et/ou de danger pour les personnes, il termine son message par l’appréciation : « poursuivons reconnaissances »
** sinon, il transmet l’appréciation « reconnaissances en cours » qui correspond également à une phase incontournable de la MG