Thérapie et sujet - Flashcards
Quel est le rôle du cadre dans une thérapie efficace ?
La thérapie ne doit pas contrôler le sujet, mais le cadre dans lequel les choses se disent, permettant au sujet d’explorer librement ses ressentis.
Pourquoi est-il nécessaire d’accepter de vivre sans rien ni personne ?
Cela permet de développer une autonomie psychologique et de réduire la dépendance vis-à-vis des autres, même si cette dépendance est temporaire.
Quelles sont les quatre questions fondamentales posées par Pinel ?
En quoi ce que ressent et exprime le sujet est-il proche ou différent de moi-même ?
Qu’est-ce que le fou me renvoie de moi-même ?
Qu’est-ce que je lui renvoie de moi-même ?
De quel lieu vient un regard ou une parole qui me constitue comme différent ?
Comment Esquirol définit-il l’aliénation ?
Comme un état où une part pesante et réfléchie du sujet peut se conserver, montrant une continuité entre le normal et le pathologique
Qu’est-ce que la violence vitale et comment doit-elle être gérée ?
La violence est une force vitale qui doit être sublimée par des activités telles que les études, les sciences, les arts ou le sport, pour éviter qu’elle reste à l’état pur.
Comment Esquirol interprète-t-il la folie dans certains cas ?
Comme une exaltation passionnelle, par exemple :
Fureur = excès de colère prolongé
Manie érotique = amour porté à l’excès
Mélancolie = excès de désespoir avec passage à l’acte suicidaire
Quelle est la perspective d’Esquirol sur le fou ?
Le fou est considéré comme quelqu’un soustrait à sa propre volonté, incapable de maîtriser ses actes ou pensées.
Qu’est-ce qu’une conviction délirante ?
C’est une conviction si forte qu’elle dépasse le jugement rationnel du sujet, lui faisant croire à des choses sans les percevoir comme réelles.
Pourquoi les délires et hallucinations ont-ils autant d’impact sur les fous ?
Parce qu’ils s’imposent au sujet comme des signes venant d’un autre lieu, forçant leurs pensées et commandant leurs actes.
Quel est le problème principal pour le sujet victime de ses hallucinations ?
L’absence d’écart entre le sujet et son propre processus de pensée, ce qui le rend totalement submergé par ses hallucinations.
Quelle continuité entre le normal et le pathologique est mise en évidence par Esquirol ?
Les passions humaines, qu’elles soient excessives ou modérées, font partie de l’existence psychique et physique, créant une continuité entre la santé mentale et la pathologie.
Qu’est-ce que la perte de sens commun chez les fous ?
Une surcharge de sens propre, où tout ce que le sujet dit ou fait a un sens pour lui mais perd tout lien avec la réalité partagée.
Comment les hallucinations habitent-elles le corps du sujet délirant ?
Elles envahissent les pensées et occupent le corps du sujet, créant une dépendance temporaire à ce processus hallucinatoire.