Théories psychocriminologiques Flashcards

1
Q

Quelles sont les cinq composantes multidimensionnelle qui caractérise le fonctionnement de la personne ?

A
  1. Aspects biologiques (humeur, tempérament)
  2. Aspects développementaux (normes, croyances)
  3. Aspects cognitifs (interprétation des stimuli, vision de soi/d’autrui)
  4. Aspects sociaux/interpersonnels (mode relationnel avec autrui)
  5. Aspects comportementaux
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
2
Q

Quels sont les liens qui existent entre la personnalité et la délinquance ? (3)

A
  1. La délinquance est le résultat d’un trouble de personnalité ou d’une configuration de traits pathologiques fixes et stables
  2. La délinquance est le reflet d’une «exagération» de certains traits de personnalité relativement communs
  3. Les traits ou troubles de la personnalité ne sont pas pertinents pour l’étiologie et l’explication de la délinquance
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
3
Q

Quelles sont les trois perspectives théoriques et disciplinaires qui explorent les différents liens qui peuvent exister entre la personnalité et la délinquance ? (3)

A
  1. La psychiatrie (possible rôle d’un trouble de la personnalité)
  2. La psychologie (possible rôle d’un ou de certains traits)
  3. La sociocriminologie (personnalité n’est pas importante)
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
4
Q

Sur quoi portaient principalement les études de Schuessler et Cressey ?

A

Revue de 113 études où les chercheurs se sont penchés sur la personnalité de personnes impliquées dans des activités délinquantes

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
5
Q

Quelle approche fut prédominante dans l’étude de Schuessler et Cressey ?

A

L’approche psychodynamique

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
6
Q

À quoi s’intéressent principalement Schuessler et Cressey dans leur étude ? (4)

A
  1. S’intéresse au sens de la conduite délinquante
  2. Conduite délinquante en lien avec la présence de traumatisme
  3. Accès à l’inconscient
    • On s’intéresse aux traumatismes vécus durant la jeune enfance et leurs rôles sur le développement de la délinquance
  4. Tests projectifs
    • Taches d’encres
    • Mises en situation
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
7
Q

À quels résultats parviennent Schuessler et Cressey à la suite de leur étude ? (3)

A
  1. Seulement 42% des études montrent des différences entre les jeunes judiciarisés (D) et des écoliers/écolières (ND)
  2. Les tests projectifs ne donnent aucune valeur discriminante
  3. Le test de Porteus est le plus efficace/pertinent à travers les études pour discriminer les D et les ND
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
8
Q

Qu’est-ce qu’un test de Porteus ? (5)

A
  1. Pas le test le plus utilisé à l’époque (labyrinthes)
  2. Montre des différences significatives entre les D et le ND
  3. Test qui mesure les fonctions exécutives (capacité de concentration et de planification)
  4. Dure entre 10-15 minutes
  5. Ce sont différents indicateurs comme lever son crayon avant la fin, prendre le mauvais chemin, difficultés à faire des lignes droites, etc. qui permettent d’obtenir un score pour informer sur la capacité de concentration et de planification
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
9
Q

Quelles critiques sont adressées aux études de Schuessler et Cressey ? (7)

A

Rejette l’hypothèse d’une relation entre la personnalité et la délinquance
• Critique virulente des études
• Échantillon non représentatif
• Études réalisées en prison avec des détenus
• Manque de validité des tests projectifs
• La prison peut affecter la réponse aux tests (Expérience de la prison,
contexte d’évaluation et de classement)
• Mesure la personnalité après le comportement criminel

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
10
Q

Sur quoi portaient principalement les études de Waldo et Dinitz (1967)?

A

Revue d’une étude plus récente
• 94 études publiées après l’étude de Schuessler et Cressey
• 29 instruments passés en revue
• Amélioration de la qualité des études
• 81% des études montrent des différences entre D et ND
• Rejette l’hypothèse d’une relation entre la personnalité et la délinquance
• Font les mêmes critiques que Schuessler et Cressey
• Note la croissante popularité du MMPI

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
11
Q

Qu’est-ce que le Minnesota Multiphasic Personality Inventory (MMPI) ? (6)

A
  • Plus de 500 questions (vrai ou faux) – plusieurs échelles
  • Échelle de psychopathie (Pd)
  • 29 études, 28 montrent des différences
  • 49 items qui permettent de mesurer la psychopathie
  • Davantage une mesure de la «personnalité antisociale)
  • On en questionne la validité
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
12
Q

Qu’est-ce qui semblent problématique avec le MMPI selon les chercheurs ? (2)

A
  1. Lorsqu’ils regardent les différentes questions du MMPI, les chercheurs remarquent des questions qui font référence aux comportements criminels
  2. On explique le comportement criminel, par le comportement criminel. C’est un raisonnement circulaire. Il n’est donc pas surprenant que les chercheurs aient pu faire des liens.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
13
Q

Sur quoi portent les études de Tennenbaum (1977) ?

A

Examine 44 études depuis la publication de l’étude de Waldo et Dinitz

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
14
Q

Quels sont les principaux résultats des études de Tennenbaum (1977) ? (4)

A
  1. 80% des études montrent un lien entre la personnalité et la délinquance
  2. Il conclut également en l’absence d’une relation entre la personnalité et la délinquance
  3. Il fait des observations similaires à Waldo et Dinitz
  4. Autant sinon plus de différences au sein du groupe de délinquants (D) que de différences entre les (D) et les (N-D)
    • Diversité de trait de personnalité dans la population délinquante elle-même et chez des personnes qui ont commis un même type de crime.
    • Les «D» sont trop différents pour conclure qu’un trait de personnalité distingue les (D) et les (N-D)
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
15
Q

Au final, qu’est-ce que les criminologues et les sociologues reprochent aux psychologues ?

A

De ne pas prendre suffisamment en considération
• Le «contexte» entourant le comportement criminel
• Le «contexte» entourant l’évaluation de la personnalité
• L’hétérogénéité des traits de personnalité des jeunes impliqués dans des activités délinquantes

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
16
Q

Pourquoi dit-on qu’il faut développer des mesures indépendantes du comportement antisocial/délinquant ?

A

Parce qu’on ne peut pas poser des questions sur le crime afin de déterminer si la personne présente une personnalité criminelle. Ce serait expliquer le crime par le crime.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
17
Q

Qui est Eysenck ?

A

Un éminent chercheur-psychologue anglais

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
18
Q

À quoi s’Intéresse principalement Eysenck ? (3)

A
  1. Modèle de la personnalité
  2. Approche behavioriste (comportementale)
  3. S’intéresse seulement à ce qui est observable et directement mesurable
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
19
Q

Comment Eysenck percoit-il le comportement ?

A

Comme étant une réaction à des stimuli de l’environnement
• Les réactions sont apprises par l’apprentissage et le conditionnement
- Recherche de plaisir
- Éviter le déplaisir, les punitions

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
20
Q

Comment Eysenck défini la personnalité ?

A
  1. La personnalité se résume à trois grandes dimensions
  2. Ces dimensions ayant des pôles distincts associés à des manifestations distinctes
  3. Ces traits ne sont pas uniques aux jeunes impliqués dans les activités de délinquance
  4. La délinquance est plus susceptible d’émerger lorsque certains traits sont plus «prononcés»
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
21
Q

Selon Eysenck, comment s’explique la délinquance ?

A

Selon lui, la délinquance s’explique par une exagération de ces traits de personnalité

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
22
Q

Quelles sont les trois dimensions de la personnalité de Eysenck?

A
  1. Psychotisme – Conscience
  2. Extraversion – Intraversion
  3. Névrotisme – Stabilité
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
23
Q

Dans la première dimension de la personnalité de Eysenck, à quoi réfère le psychotisme ?

A

Par opposition à conscience, le psychotisme réfère à:
• Solitaire, peu concerné par autrui
• Cruel
• Manque d’empathie
• Recherche de sensations fortes
• Hostile et agressif
• Prends plaisir à déranger et humilier autrui
• Indifférent face au risque et aux dangers

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
24
Q

Quelle est l’hypothèse de Eysenck concernant le psychotisme ?

A

Selon lui, le psychotisme est beaucoup plus important chez les hommes. Il émet l’hypothèse d’un lien testostérone-psychotisme

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
25
Q

Dans la deuxième dimension de la personnalité de Eysenck, à quoi réfère l’extraversion ?

A
Par opposition à intraversion, l'extraversion réfère à : 
•  Aime socialiser, faire la fête
•  Tout le contraire de réservé
•  Spontané, prend des décisions irréfléchies, sur un coup de tête 
•  Loquace, réponse à tout 
•  Peu fiable 
•  Aime le changement 
•  Optimiste et insouciant 
•  Peut facilement perdre son sang froid
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
26
Q

Quelle est l’hypothèse de Eysenck concernant l’extraversion ?

A

Cette dimension est liée au niveau d’activité interne. Eysenck émet l’hypothèse d’un lien entre l’hyporéactivité (sous-stimulation) du système cortico-réticulaire. Dans cette perspective, l’hyporéactivité serait associée à une hyperactivité comportementale. C’est donc le principe d’homéostasie (recherche d’équilibre et de stabilité) qui ferait en sorte que la personne recherche des stimulations externes afin de contrebalancer une sous-stimulation interne

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
27
Q

Dans la troisième dimension de la personnalité de Eysenck, à quoi réfère le névrostisme ?

A

Par opposition à stabilité, le névrotisme réfère
• Instabilité émotionnelle
• Difficulté à gérer et à contrôler leurs émotions
• Émotions intenses
• Réactions émotionnelles disproportionnées
• Humeur changeante

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
28
Q

Quelle est l’hypothèse de Eysenck concernant le nevrotisme ?

A

Cette dimension est liée à l’activité du système limbique, particulièrement l’amydale cérébrale
• Partie du cerveau qui module la réaction du comportement face à un stresseur
• Zone cérébrale impliquée dans la reconnaissance et la régulation des réactions émotionnelles comme la peur, l’anxiété et l’agressivité
• Lésion de l’amydale entraîne des difficultés à ressentir des émotions comme la peur et la reconnaître chez autrui

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
29
Q

Selon Enysenck, les individus qui présentent certains traits prononcés sont plus susceptibles d’être impliqués dans les activités délinquantes et criminelles. De quel trait s’agit-il ?

A

Psychotisme (P+), Extraversion (E+) et Névrotisme (N+)

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
30
Q

Selon Eysenck, son modèle n’explique pas tous les comportements délinquants/criminels. Quelle délinquance peut être expliquée ?

A

Il peut être utilisé essentiellement pour expliquer la délinquance chronique

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
31
Q

Que disent les recherches empiriques sur le modèle de Eysenck ? (3)

A
  1. Le «psychotisme» est associé au comportement criminel officiel et autorévélé
  2. L’«extraversion» est plus fortement associée au comportement criminel autorévélé, qu’officiel
    • Exagération, vantardise
  3. Le «névrotisme» présente une relation complexe avec la délinquance
    • N+ : Réactivité importante, désinhibiteur de comportement dans un état de colère/frustration
    • N- : Absence de peurs/craintes, sources d’inhibition du comportement
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
32
Q

Eysenck émet l’hypothèse que son modèle de la personnalité permet également de distinguer deux types de «personnalité criminelle» ou de «psychopathe». Quelles sont-elles ?

A
  1. Psychopathe primaire (P+)

2. Psychopathe secondaire (E+, N+)

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
33
Q

Qu’est-ce qu’un psychopathe primaire ?

A
  1. Calculateur et méthodique
  2. Violence proactive (sans élément déclencheur), instrumentale, qui peut devenir expressive
  3. Dirigée envers des inconnus
  4. Peu ou pas d’empathie et de remords
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
34
Q

Qu’est-ce qu’un psychopathe secondaire ?

A
  1. Impulsif, imprévisible
  2. Violence réactive, hostile et expressive
  3. Dirigée envers les proches, les connaissances ou connaissances passagères
  4. Émotions intenses qui désinhibent le comportement
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
35
Q

De quel type de psychopathe s’agit-il ? Violence dirigée envers les proches, les connaissances ou connaissances passagères

A

Psychopathe secondaire

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
36
Q

De quel type de psychopathe s’agit-il ? Émotions intenses qui désinhibent le comportement

A

Psychopathe secondaire

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
37
Q

De quel type de psychopathe s’agit-il ? Calculateur et méthodique

A

Psychopathe primaire

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
38
Q

De quel type de psychopathe s’agit-il ? Violence réactive, hostile et expressive

A

Psychopathe secondaire

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
39
Q

De quel type de psychopathe s’agit-il ? Violence dirigée envers des inconnus

A

Psychopathe primaire

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
40
Q

De quel type de psychopathe s’agit-il ? Violence proactive (sans élément déclencheur), instrumentale, qui peut devenir expressive

A

Psychopathe primaire

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
41
Q

De quel type de psychopathe s’agit-il ? Peu ou pas d’empathie et de remords

A

Psychopathe primaire

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
42
Q

De quel type de psychopathe s’agit-il ? Impulsif, imprévisible

A

Psychopathe secondaire

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
43
Q

Quel modèle Caspi propose ?

A

Il propose un modèle de la personnalité qui favorise la conduite antisociale en s’inspirant du modèle de la personnalité de Tellegen

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
44
Q

Quel modèle Tellegen propose ?

A

Il propose un modèle de la personnalité composé de trois super-traits/facteurs
• Étudie l’individu dans son milieu, ses interactions
• Un trait de personnalité est une configuration d’«adjectifs» qui qualifie et décrit un comportement, des états affectifs, mais aussi des formulations sur la valeur des individus
• Modèle plus «cognitif» que celui d’Eysenck

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
45
Q

Quels sont les trois super-traits identifiés par Tellegen ?

A
  1. Affect négatif
  2. Affect positif
  3. Contrôle de soi
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
46
Q

Qu’est-ce que le super-traits «affect négatif» proposé par Tellegen ? (4)

A
  1. Tendance à vivre des émotions négatives
  2. Vulnérabilité face aux émotions négatives
  3. Peur, anxiété, colère
  4. Par opposition à une disposition au calme, détente et recul
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
47
Q

Quelles sont les trois sous-dimensions de l’affect négatif proposés par Tellegen ?

A
  1. L’agressivité
  2. L’aliénation
  3. La réaction au stress
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
48
Q

Comment se défini la sous-dimension de l’agressivité présentée dans l’affect négatif du modèle de Tellegen ? (3)

A
  1. Agressif physiquement
  2. Prend plaisir à déranger, faire peur
  3. Retire du plaisir de scènes de violences (bagarres)
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
49
Q

Comment se défini la sous-dimension de l’aliénation présentée dans l’affect négatif du modèle de Tellegen ? (3)

A
  1. Penser que les autres ont des intentions hostiles à leur égard
  2. Se sentir utilisé par ses «ami(e)s» et connaissances
  3. Se sentir contrôlé par les autres
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
50
Q

Comment se défini la sous-dimension de la réaction au stress présentée dans l’affect négatif du modèle de Tellegen ? (4)

A
  1. Tendu et nerveux
  2. Humeur changeante
  3. Se sentir misérable dans raison
  4. Accaparé par des sentiments de culpabilité
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
51
Q

Qu’est-ce que le super-traits «affect positif» proposé par Tellegen ?

A

Facilité à s’engager et se valoriser à travers les relations et le travail, vivre et ressentir des émotions positives, voir la vie comme une série d’expériences positives
• Par opposition à : état dépressif, amorphe, manque ou perte d’Intérêts, etc.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
52
Q

Quelles sont les quatre sous-dimensions de l’affect positif proposés par Tellegen ?

A
  1. Le bien-être
  2. L’accomplissement
  3. La proximité sociale
  4. Socialement influent
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
53
Q

Comment se défini la sous-dimension du bien-être présentée dans l’affect positif du modèle de Tellegen ? (5)

A
  1. Heureux
  2. Perception positive de soi
  3. Optimiste
  4. Vie excitante
  5. Prend plaisir
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
54
Q

Comment se défini la sous-dimension de l’accomplissement présentée dans l’affect positif du modèle de Tellegen ? (5)

A
  1. Aime travailler fort
  2. Accueille les tâches difficiles/exigeantes
  3. Ambitieux
  4. Standards personnels élevés
  5. Perfectionniste
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
55
Q

Comment se défini la sous-dimension de la proximité sociale présentée dans l’affect positif du modèle de Tellegen ? (4)

A
  1. Aime être avec autrui
  2. Prend plaisir aux relations interpersonnelles
  3. Chaleureux
  4. Se tourne vers autrui, aide et réconfort
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
56
Q

Comment se défini la sous-dimension socialement influent présentée dans l’affect positif du modèle de Tellegen ? (3)

A
  1. Leadership (aime situation)
  2. Aime persuader et influencer autrui
  3. Aime être reconnu, centre d’attention
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
57
Q

Qu’est-ce que le super-traits «contrôle de soi» proposé par Tellegen ?

A

Inhibition et retenu dans l’expression des désirs, de comportements non conventionnels et recherche de sensations fortes
• Par opposition à : tendance à agir de façon réfléchie, prendre des risques et ignorer les règlements et restrictions

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
58
Q

Quelles sont les trois sous-dimensions du contrôle de soi proposés par Tellegen ?

A
  1. Valeurs conventionnelles
  2. Contrôle
  3. Évite le danger
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
59
Q

Comment se défini la sous-dimension valeurs conventionnelles présentée dans le contrôle de soi du modèle de Tellegen ? (4)

A
  1. Adhère à des valeurs morales
  2. Opinion positive des parents
  3. Condamne l’égocentrisme
  4. S’oppose à la rébellion et la liberté d’expression dans restriction
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
60
Q

Comment se défini la sous-dimension contrôle présentée dans le contrôle de soi du modèle de Tellegen ? (4)

A
  1. Prudent
  2. Fais attention
  3. Aime planifier
  4. Rationnel
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
61
Q

Comment se défini la sous-dimension évite le danger présentée dans le contrôle de soi du modèle de Tellegen ?

A

Ne prends pas plaisir aux activités dangereuses ou risquées, à être dans une situation d’urgence ou à risquer de se faire blesser

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
62
Q

Quelle question caspi et coll. (1994) ont étudiée dans leur recherche ?

A

Quels sont les super-traits de personnalité associés aux comportements antisociaux, délinquants et criminels?

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
63
Q

Quel modèle propose finalement Caspi apres avoir examiné les trois super-traits de Tellegen ?

A

La délinquance répétitive et persistante
• Affect positif (+)
• Contrôle de soi (-)

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
64
Q

Pourquoi Caspi croit-il que l’affect positif n’est pas lié au comportement criminel &

A

Parce qu’il peut s’exprimer autant dans la délinquance et les activités criminelles que dans les activités prosociales. Ainsi, ce n’est pas un facilitateur ni un facteur de protection, donc aucun impact

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
65
Q

Le trouble de personnalité antisociale (TPA) repose sur deux postulats. Quels sont-ils ?

A
  1. Le Trouble de personnalité antisociale (TPA) se développe selon une série de stades
  2. Présence de continuité et de discontinuité de la conduite antisociale
66
Q

Comment se définit la discontinuité de la conduite antisociale ? (2)

A
  1. La progression n’est pas inévitable. Différents facteurs peuvent faire bifurquer le TPA
  2. Ne culmine pas par un TPA
67
Q

Comment se définit la continuité de la conduite antisociale ? (2)

A
  1. La nature des manifestations change/évolue d’un stade à l’autre
  2. Culmine par la présence d’un trouble de personnalité antisociale
68
Q

Quels sont les trois stades de développement de la conduite antisociale ?

A
  1. Le trouble oppositionnel avec provocation (TOP)
  2. Le trouble des conduites (TC)
  3. Le TPA
69
Q

Que peut-on dire sur la prévalence et l’apparition d’un TOC ? (6)

A
  1. Manifestations plus communes et normatives avec l’école primaire
  2. Manifestations s’estompent graduellement
  3. Âge moyen du diagnostic (DSM) est de 8 à 10 ans
  4. 8 à 30% des jeunes en difficulté présentent un diagnostic de TOC
  5. 2 à 16% de la population générale
  6. Légèrement plus commun chez les garçons
70
Q

Comment se caractérise le TOC ? (8)

A

Ensemble de comportements négatifs, hostiles et provocateurs manifestés de façon répétitive et persistante :
• Colérique – se met souvent et rapidement en colère
• Conteste souvent ce que disent les adultes
• S’oppose souvent activement ou refuse de se plier aux demandes ou aux règles des adultes
• Embête souvent les autres délibérément
• Blâme autrui pour ses erreurs ou sa mauvaise conduite (se met souvent dans une position de victime)
• Un rien les frustre – souvent fâché et plein de ressentiment
• Souvent méchant et vindicatif

71
Q

Comment se caractérise un trouble des conduites ? (2)

A
  1. Ensemble de conduites répétitives et persistantes dans lequel sont bafoués les droits fondamentaux d’autrui ou les normes et règles sociales correspondantes à l’âge du sujet
  2. Altération significative du fonctionnement social, scolaire ou professionnel.
72
Q

Quelle est la prévalence du TC ? (3)

A
  • 30 à 60% chez les jeunes en difficulté (judiciarisés)
  • +/- 10% de la population générale
  • Légèrement plus commun chez les garçons
73
Q

Comment peut se manifester un TC ? (4)

A
  1. Conduites agressives
  2. Conduites où des biens matériels sont endommagés/détruits
  3. Fraudes ou vols
  4. Violation grave des règles établies (fugue, école buissonnière, rester dehors tard la nuit chez les moins de 13 ans, etc.)
74
Q

Comment nomme-t-on le TPA dans le DSM en 1952 ?

A

Personnalité sociopathe

75
Q

En quel années l’appellation «personnalité sociopathe» fut-elle remplacée par «personnalité antisociale» dans le DSM?

A

1968

76
Q

Quelle est la prévalence du TPA ? (4)

A
  • 5 à 6% des hommes de la population générale
  • 0,6 à 1% des femmes de la population générale
  • 30 à 60% des hommes en détention
  • 11 à 30% des femmes en détention
77
Q

Quels sont les critères diagnostiques tu TPA ? (4)

A
  1. Avoir présenté un trouble des conduites avant 15 ans
  2. Avoir au moins 18 ans
  3. Le comportement antisocial n’est pas exclusif à un épisode psychotique (schizophrénie)
  4. Au moins trois facteurs suivants sont persistants depuis l’âge de 15 ans :
    • Non-respect des normes sociales (arrestation, condamnations, etc.)
    • Mensonges répétés, manipulation (pour obtenir $, biens, pouvoir et sexe)
    • Irritabilité et agressivité (bagarre, violence conjugale, envers enfants)
    • Irresponsabilité chronique (sans emploi même si opportunités, quitte emploi sans projets réalistes, absence au travail, négligence parentale, etc.)
    • Incapacité à prévoir (décisions prises sur le coup du moment, instabilité emploi, résidence, relations interpersonnelles)
    • Mépris pour sa sécurité ou celle d’autrui (conduite dangereuse, conduite avec les facultés affaiblies, plusieurs accidents de la route, etc.)
    • Absence de remords
78
Q

Comment se défini le TPA ? (2)

A
  1. Modalité durable (persistante) de l’expérience vécue et des conduites qui dévie notablement de ce qui est attendu dans la culture de l’individu – cette déviation est manifeste dans au moins deux des domaines suivants :
    • Les cognitions (perception et vision de soi-même, d’autrui et des évènements)
    • L’affect (diversité, intensité, labilité et adéquation de la réponse émotionnelle
    • Fonctionnement interpersonnel
    • Contrôle des impulsions
  2. Modalité durable, rigide, qui envahit des situations personnelles et sociales très diverses
    • Cause une souffrance clinique
    • Une altération du fonctionnement social, professionnel ou autre
79
Q

Quels sont les constats et observations concernant le TPA ? (6)

A
  1. Critères axés sur le comportement antisocial
  2. Met l’accent sur le comportement afin d’augmenter la validité diagnostique
  3. Distinct de la psychopathie
  4. Information limitée pour l’intervention
  5. Informe peu sur le volet phénoménologique de la personnalité antisociale
  6. Informe peu sur les cognitions, la vision de soi, d’autrui, etc.
80
Q

Quels changements importants furent apportés au DSM-V en 2013 ? (4)

A
  1. Moins axé sur le comportement observable
  2. Met de l’avant les traits de la personnalité antisociale
  3. Rapprochement conceptuel avec les modèles contemporains de la psychopathie
  4. Validité diagnostique peu connue
81
Q

Quelles difficultés sont observés quant au fonctionnement personnel d’une personne ayant un TPA ? (2)

A
  1. Égocentrisme • Estime de soi dépend de gains, position de pouvoir ou de plaisir
  2. Orienté vers soi
    • Ce qui est bon pour moi
    • Absence de remords ou de culpabilité lorsqu’il enfreint les règles et les normes de la société
82
Q

Quelles difficultés sont observés quant au fonctionnement interpersonnel d’une personne ayant un TPA ? (2)

A
  1. Empathie
    • Peu concerné par les émotions, les besoins ou la détresse d’autrui
  2. Intimité
    • Incapacité pour les relations intimes et mutuelles
    • Les relations avec autrui se caractérisent par l’exploitation
83
Q

Quels sont les traits de personnalité pathologiques d’une personne ayant un TPA ? (2)

A
1. Antagonisme 
• Manipulateur, séducteur 
• Malhonnête, fraudeur 
• Insensibilité émotionnelle 
• Hostile, irritable et rancunier 
2. Désinhibition 
• Irresponsable 
• Impulsif
• Orienté vers les activités dangereuses, risquées, potentiellement dommageables
84
Q

Quelles sont les caractéristique d’une personne ayant un TPA dans un contexte de pratique criminologique ? (8)

A
  1. Refuse de collaborer avec l’agent de probation/libération conditionnelle
  2. Refuse le plan d’intervention
  3. Participation utilitaire et superficielle dans les programmes
  4. Non-respect des conditions de sortie/libération conditionnelle
  5. Tente de s’évader
  6. Impliqué dans le trafic (cellulaire, drogue, etc.)
  7. Gestes de violence en détention (codétenus, agents correctionnels, criminologues, etc.)
  8. Récidive criminelle
85
Q

Qu’est-ce que Aaron Beck apporte au TPA avec ses travaux (1990) ? (6)

A
  1. Propose une approche cognitivo- comportementale du TPA
  2. Axé sur la présence de schèmes rigides de la pensée
  3. Distingue les différents troubles de personnalité du DSM
  4. Trouble de la personnalité comme mode relationnel inadéquat
  5. Individus avec un TPA sont «prisonniers» de ces schèmes
  6. Schèmes de pensée qui vont teinter l’interprétation de situations
86
Q

Selon Beck (1990), quels sont les troubles de personnalité associés au TPA ?

A
  1. TP Narcissique
  2. TP Histrionique
  3. TP État-limite
87
Q

Quelle est la vision de soi d’une personne ayant une personnalité antisociale ? (3)

A
  1. Seul
  2. Autonome
  3. Fort
88
Q

Quelle est la vision d’autrui d’une personne ayant une personnalité antisociale ? (3)

A
  1. Vulnérable
  2. Proie
  3. Prédateur
89
Q

Quelles sont les principales croyances d’une personne ayant une personnalité antisociale ? (4)

A
  1. Loi de la jungle, loi du plus fort
  2. En droit de briser les règles car elles sont injustes
  3. Ceux qui respectent les règles sont des imbéciles qui méritent d’être exploités
  4. «… je le prends, c’est maintement à mon tour, je le mérite…»
90
Q

Quelles sont les stratégies d’une personne ayant une personnalité antisociale ? (2)

A
  1. Manifeste (attaquer, recour à la violence pour arriver à ses fins
  2. Plus subtile (manipulateur, fraude,etc.)
91
Q

Quelle est la vision de soi d’une personne ayant une personnalité narcissique ? (3)

A
  1. Spécial et grandiose
  2. Unique et supérieur
  3. Au dessus des règles
92
Q

Quelle est la vision d’autrui d’une personne ayant une personnalité narcissique ? (2)

A
  1. Inférieur

2. Admirateur

93
Q

Quelles sont les principales croyances d’une personne ayant une personnalité narcissique ? (3)

A
  1. Considérant que je suis spécial, je mérite un traitement spécial
  2. Au dessus des règles car je suis supérieur aux autres
  3. En droit d’utiliser autrui afin d’obtenir positions de pouvoir et de prestige
94
Q

Quelles sont les stratégies d’une personne ayant une personnalité narcissique ? (4)

A
  1. Exploiter, utiliser autrui pour arriver à ses propres fins
  2. Toutes les stratégies sont bonnes pour atteindre une position de pouvoir
  3. Compétition
  4. Garder ses distances vs. autrui; autrui=fardeau; pouvoir bouger, être mobile
95
Q

Quelle est la vision de soi d’une personne ayant une personnalité histrionique ? (3)

A
  1. Glamour, intéressant
  2. Impressionnant, théâtral
  3. Qui mérite l’attention
96
Q

Quelle est la vision d’autrui d’une personne ayant une personnalité histrionique ? (3)

A
  1. Positive et favorable
  2. Un public, mon public
  3. Des admirateurs potentiels
97
Q

Quelles sont les principales croyances d’une personne ayant une personnalité histrionique ? (4)

A
  1. J’ai besoin de l’attention et de l’admiration d’autrui pour être heureux
  2. Si je ne fais pas le «show», on va me rejeter
  3. Je suis aimable, intéressant, agréable
  4. Les gens n’ont pas le droit de ne pas reconnaitre ce qui m’est du
98
Q

Quelles sont les stratégies d’une personne ayant une personnalité histrionique ? (4)

A
  1. Utilise le drame, le charme pour arriver à leur fins
  2. Lorsqu’il/elle n’arrive pas à leurs fins , ils se disent victime d’une injustice
  3. Piquer une crise, débordement émotif
  4. Pleurs, manifeste des idées suicidaire
99
Q

Quelle est la vision de soi d’une personne ayant une personnalité état-limite ? (3)

A
  1. Clivage; vision dichotomique (extrêmes)
  2. Tantôt tout bon
  3. Tantôt tout mauvais
100
Q

Quelle est la vision d’autrui d’une personne ayant une personnalité état-limite ? (3)

A
  1. Clivage; vision dichotomique (extrêmes)
  2. Tantôt tout bon, désir fusionnel
  3. Tantôt mauvais, cruel et hostile
101
Q

Quelles sont les principales croyances d’une personne ayant une personnalité état-limite ? (4)

A
  1. «Le monde est dangereux, on va m’attaquer, me blesser, me manipuler» (méfiance)
  2. «Je ne peux pas survivre seul, j’ai besoin de quelqu’un» (dépendance
  3. «Je vais être seul à jamais. personne ne sera là pour moi» (abandon/séparation)
  4. «Je dois contrôler mes émotions en tout temps, sinon quelque chose de grave va m’arriver»
102
Q

Quelles sont les stratégies d’une personne ayant une personnalité état-limite ? (4)

A
  1. Recherche une relation fusionnelle avec autrui
  2. Doit cacher tout «défaut» afin d’éviter d’être percu comme un «tout mauvais» par autrui
  3. Comportements impulsifs en situation de détresse psychologique
  4. Comportements destructeurs ou auto-destructeurs
103
Q

À quoi s’intéresse Yochelson et Samenow dans leur travaux ? (2)

A
  1. Comment se traduit le TPA dans la vie de tous les jours

2. S’intéresse à la «personnalité criminelle»

104
Q

Que décrivent Yochelson et Samenow dans leur travaux ?

A

• Description de la pensée et des processus de la pensée

105
Q

Qu’évoquent Yochelson et Samenow dans leur travaux ? (4)

A
  1. Évoquent la présence d’une «personnalité criminelle»
  2. Pas au sens légal (avoir commis un ou des délits)
  3. Le style de vie qui ne se limite pas au crime
  4. Façon d’être, de percevoir l’entourage et d’interagir avec autrui
106
Q

Quelles caractéristiques innérante à la personne peuvent décrirent le TPA ? (7)

A
  1. Énergie
  2. Peur
  3. État-Zéro
  4. Colère
  5. Orgueil
  6. Sentimentalité
  7. Fragmentation
107
Q

Nous savons que les personne ayant un TPA présentent un puits sans fond d’énergie dans leurs activités de la vie quotidienne. Comment se manifeste cet énergie ? (3)

A
  1. Énergie physique et mentale dirigée vers la recherche de sensations fortes et nouvelles
  2. Toujours là où il y a de l’action, sinon ennui
    • Si pas «d’action», se dit fatigué, incommodé, etc.
    • Ou il crée simplement de l’action
    • Si une opportunité d’action se présente, l’état de fatigue disparait
  3. L’ennui est absolument intolérable
    • Travaille de 7h00 à 16h00, s’entraîne de 17h00 à 18h00, il consomme, voit des amis et fait le DJ dans un bar jusqu’à 3h00 et recommence le lendemain
108
Q

Selon Y&S, les personne ayant un TPA ont des «peurs» sont répandues, persistantes et intenses . Comment se manifestent ces peurs ? (4)

A
  1. Pas reliées à une ou des expériences traumatisantes spécifiques
  2. Hypersensibilité au rejet et à l’humiliation
  3. Admettre sa peur ou sa sensibilité, c’est démontrer une vulnérabilité et donc des signes de faiblesses. Ils préfèreraient mourir plutôt que de montrer leurs faiblesses
  4. Stratégie est d’attaquer le premier, montrer son «courage et son cran», dissuader les autres d’attaquer.
109
Q

Qu’est-ce que l’état zéro ? (4)

A
  1. Lorsque l’estime de soi est à son plus bas niveau
  2. Succession d’échecs réels ou perçus
    • Pas seulement dans la criminalité
  3. Plutôt que la dépression, rumine colère
  4. Lorsqu’il est dans cet état :
    • Pense que tous le voient comme un zéro
    • Pense que cet état est permanent
110
Q

Nous savons qu’une personne TPA vit une colère chronique qui n’est pas toujours exprimée. Contre qui se manifeste cette colère ?

A

Pas une colère contre l’ordre et l’autorité en soi, mais plutôt contre :
• Tout ce qui est interprété comme une interférence à la satisfaction de ses besoins
• Très souvent, l’autorité (parents, police, etc.) crée cette inférence

111
Q

Comment se manifeste l’orgueil chez les personne TPA ? (6)

A
  1. Haute estime de soi
  2. Se manifeste dans toutes les sphères de vie
  3. Trop bon et/ou spécial pour faire des tâches (maison, école, travail, prison, etc.)
  4. Se valorise dans son activité criminelle
  5. Rejette l’opinion des autres
  6. «plier, c’est casser» et céder est un signe de faiblesse
112
Q

Comment se manifeste la sentimentalité chez les personne TPA ? (2)

A
  1. Démonstration d’un «affect superficiel» qui contraste avec la brutalité de leurs comportements
    • Aime parler des arts, de la littérature, de la poésie
    • Souvent une façon de gagner l’intérêt et l’attention
  2. Gentillesse, charité ne sert qu’à les faire bien paraitre, pas un dissuasif au comportement criminel
    • Leur enfant est ce qu’il y a de plus important au monde, mais ne paie pas leur pension alimentaire
113
Q

Nous savons que les personnes TPA cont constamment inconstant. Comment se manifeste cette fragmentation ? (3)

A
  1. Ses comportements ne sont pas régit par une morale particulière
  2. Ses comportements sont plutôt dictés par l’humeur et les besoins du moment
  3. Comme si il avait une personnalité multiple, il n’a pas de suite dans l’agir
    • Aime sa mère, mais lui vole son argent, écrit un manifeste contre la violence, puis poignarde un codétenu
114
Q

Quels sont les résultats des travaux de Y & S ? (5)

A
  1. Description fine de la personnalité criminelle
  2. Le crime est le résultat d’une décision prise
  3. N’explique toutefois pas la pensée criminelle
  4. Très descriptif, pas suffisamment de conceptualisation
  5. Travaux refont surface avec Walters (inventaire des erreurs de pensées)
115
Q

Quelles est l’étymologie du mot psychopathie ?

A
  • Psyche – Esprit

* Pathos – Maladie

116
Q

Pourquoi le psychopathe ne doit pas être confondu avec la schizophrène, le fou ou le malade ? (3)

A
  1. Le psychopathe n’est pas désorienté
    • Il reste en contact avec la réalité
    • Pas d’hallucination
    • Ils sont très rationnels
  2. Le comportement criminel est le résultat d’un choix
  3. Les individus ayant ce diagnostic sont reconnus criminellement responsables, car il conserve la notion du bien et du mal
117
Q

Pourquoi dit-on que le trouble de personnalité antisociale est relativement stable ? (3)

A
  1. Pas limité à la criminalité
  2. Qui se manifeste dans différentes sphères de vie
  3. Syndrome qui persiste à travers le temps
118
Q

Pourquoi le DSM crée de la confusion par rapport au TPA? (2)

A
  1. DSM crée de la confusion en mentionnant que le trouble de personnalité antisociale est aussi appelé psychopathie
  2. Se distingue du trouble de la personnalité antisociale (DSM) qui fait principalement référence aux comportements antisociaux
119
Q

Quelle est la prévalence de la psychopathie dans la population générale ? (4)

A
  1. Capacité d’éviter les contacts avec la justice
  2. Cas cliniques
    • Hommes d’affaires, politiciens, médecins, psychiatres
  3. Peu d’études épidémiologiques
  4. Selon Robert Hare (1998), la psychopathie toucherait environ 1% de la population
120
Q

Quelle est la prévalence de la psychopathie chez les détenus ? (5)

A
  1. Généralement basé sur l’échelle de la psychopathie de Hare (PCL)
  2. Varient entre 15 à 30% chez les hommes en Amérique du Nord
  3. Le taux observé varie en fonction du niveau de sécurité
  4. En comparaison, le trouble de personnalité antisocial (critère du DSM) varie entre 30 et 60% selon les études
  5. Prévalence similaire: 11 à 30% observé auprès des femmes en détention
121
Q

Pourquoi confond-t-on la psychopathie et la sociopathie et quelle est la différence entre les deux ?

A
  1. À une certaine époque, les cliniciens évitent le terme de «psychopathe» qui est similaire à psychotique
  2. Pour d’autres cliniciens/chercheurs, la distinction en est une d’étiologie
  3. Biologie/génétique (psychopathe) vs environnement (sociopathe)
122
Q

Qui est Hervey Cleckcley ? (3)

A
  1. Psychiatre américain
  2. Le premier à proposer une conceptualisation claire
  3. Livre «Mask of Sanity
123
Q

Comment Cleckley défini la psychopathie ? (3)

A
  1. Individu intelligent avec un charme superficiel, qui est également peu sincère et manipulateur, égocentrique, avec peu de remords et de culpabilité
  2. Vie sexuelle impersonnelle, sexualité débridée, comportement qui ne suit pas un plan de vie particulier, propension vers les comportements antisociaux
  3. Qui ne présente pas de troubles mentaux de type anxieux ou psychotiques
124
Q

Qui est Robert Hare ?

A
  1. Psychologue canadien
  2. Travaille pour le service correctionnel canadien
  3. Influencé par les travaux et observations de Cleckley
  4. Reformule la conceptualisation de Cleckcley
125
Q

Robert Hare propose un modèle à deux facteurs. Quels sont ces deux facteurs ?

A

Facteur 1 : émotions et relations interpersonnelles

Facteur 2: Style de vie antisocial

126
Q

Selon Hare, comment se décompose chacun des deux facteur et que nous apprennent ces facteurs sur la personne?

A

Facteur 1 :
• Facteur 1.1 : Émotions = Détachement émotionnel
• Facteur 1.2 : Relations interpersonnelles = Arrogant et manipulateur
Facteur 2:
• Facteur 2.1 : Style de vie = Irresponsabilité et parasitisme
• Facteur 2.2 : Antisocialité = Délinquance et criminalité

127
Q

Qu’est-ce que le PCL ?

A

Psychopathy Checklist de Hare. Il propose des entrevues semi-structurées afin de multiplier les sources d’informations

128
Q

Pourquoi Hare met au point le PCL ?

A

Parce que la validité des tests et des outils papier-crayon est faible selon Hare considérant les caractéristiques du psychopathe, notamment puisque le mensonge pathologique est l’une de leurs principales caractéristiques.

129
Q

Qu’est-ce que PCL-R ? (6)

A
  1. Psychopathy Checklist Revised
  2. Instrument pour établir un diagnostic de psychopathie
  3. 20 items
  4. Chaque item reçoit un score de (0) absent, (1) modérément présent ou (2) présent
  5. Les scores peuvent varier entre 0 et 40
  6. Un score de 30 et + représente le point de coupure
130
Q

Quelle est la moyenne de score au PCL-R dans les pénitenciers ?

A

22-23

131
Q

Que propose Hart, Cox et Hare pour facilité l’utilisation du PLC-R ? (4)

A
  1. Puisque le PCL-R prend plusieurs heures à compléter, ils proposent une version abrégée du PCL-R.
  2. Il Identifient 12 items clés du PCL-R
  3. Les scores peuvent varier de 0 à 24
  4. Les scores supérieurs ou égaux à 18 permettent de soulever des doutes importants quant à la présence de psychopathie. À ce moment on demande à un psychiatre de faire passer le test complet à l’individu
132
Q

Quelles caractéristiques sont évaluées dans le PCL-R au niveau du facteur 1 ?

A
  1. Loquacité et charme superficiel
  2. Surestimation de soi
  3. Absence de remords et de culpabilité
  4. Duperie et manipulation
133
Q

Pourquoi évalue-t-on la loquacité et le charme superficiel des psychopathes ? (5)

A

Parce que les psychopathe sont :

  1. Amusant, divertissant, charmeur
  2. Facilité à se présenter en public/groupe
  3. Quelqu’un qui a la répartie facile
  4. Facilité à se présenter sous un beau jour
  5. Prétends être familier avec des concepts de la psychiatrie, médecine, psychologie, philosophie, poésie, littérature, art, etc.
134
Q

Pourquoi évalue-t-on la surestimation de soi des psychopathes ? (5)

A

Parce que les psychopathes sont :
1. Narcissique
2. Perception de soi comme étant unique, supérieur et grandiose
• «Je suis un gros cas… un cas spécial, difficile…»
3. Pas nécessairement contre les règles et lois, mais plutôt au-dessus des règles
4. Arrogant, très confiant en leurs moyens
5. Leurs problèmes légaux
• Malchance, erreur de parcours
• Problèmes temporaires
• Se sont fait avoir par leurs amis, leur avocat, le système, le policier

135
Q

Pourquoi évalue-t-on l’absence de remords et de culpabilité des psychopathes ? (4)

A

Parce que les psychopathes sont :
1. Psychopathe capable d’être transparent sur cet aspect
2. Admettre calmement ne ressentir aucun remords face à la souffrance ou aux trots causés
• «Soyons sérieux, je suis en prison pour encore quelques années alors que lui est demeuré à l’hôpital seulement quelques jours»
• «Je ne regrette rien, ce qui est fait est fait»
3. Rapidement, retiens qu’en détention, le mot «remords» est important
4. Remords et culpabilité superficielle

136
Q

Pourquoi évalue-t-on la duperie et la manipulation des psychopathes ? (7)

A

Parce que les psychopathes sont :
1. Prédateurs et proies, ils préfèrent être des prédateurs
2. Mensonge, duperie et manipulation sont des talents naturels
3. Vont même s’en vanter
• «je suis le meilleur menteur»
4. Imperturbable face à la possibilité de se faire prendre
5. Même lorsqu’il est confronté à la vérité, ils conservent leur calme et changent rapidement leur histoire
6. Facile de devenir confus en écoutant et en confrontant leur histoire
7. Vont participer aux programmes de traitement, pas pour changer

137
Q

Quelles caractéristiques sont évaluées dans le PCL-R au niveau du facteur 2? (2)

A
  1. L’impulsivité
  2. La faible maîtrise de soi
  3. L’irresponsabilité
  4. La sexualité débridée
  5. La délinquance juvénile
  6. La diversité de l’activité criminelle
138
Q

Pourquoi évalue-t-on la duperie et la manipulation des psychopathes ? (4)

A

Parce que les psychopathes sont :

  1. Ne vont pas passer beaucoup de temps à réfléchir aux pours et aux contres de leurs actions
  2. Comportements impulsifs afin d’obtenir des gratifications ou plaisirs immédiats
  3. Vivre dans le moment présent
  4. Impulsivité se manifeste tant dans leur crime que dans leur quotidien (quitte emploi sans motifs apparent, quitte conjoint(e) sur un coup de tête, etc.)
139
Q

Pourquoi évalue-t-on la faible maîtrise de soi des psychopathes ? (5)

A

Parce que les psychopathes sont :

  1. Irritable, colérique… avoir la «mèche courte», caractère «bouillant»
  2. Très réactif à des affronts et des insultes (perçues)
  3. Capacité de perdre ses moyens devant la moindre provocation
  4. Souvent des réactions démesurées par rapport à ce qui est normalement convenu, attendu comme réaction
  5. Percevoir/décrire leur agressivité comme une réponse normale et naturelle à la provocation «j’étais en droit de…»
140
Q

Pourquoi évalue-t-on l’irresponsabilité des psychopathes ? (3)

A

Parce que les psychopathes:
1. Ne respectent pas leurs obligations et leurs engagements
2. Ne pas payer leur loyer ou leur pension alimentaire
3. Négligence parentale
• Difficultés à répondre aux besoins primaires de leurs enfants
• Confier leurs enfants à une personne ayant des problèmes de consommation
• Laisse l’enfant jouer dehors l’hiver sans bottes et sans manteau
• Laisse l’enfant sans surveillance
• Conduit avec les facultés affaiblies avec ses enfants dans la voiture

141
Q

Pourquoi évalue-t-on la sexualité débridée des psychopathes ? (5)

A

Parce que les psychopathes:
1. Multiplie les partenaires sexuels
2. Préférence pour les relations d’un soir
3. Sexualité sans investissement affectif
• Escortes, prostitution
• Réseau de rencontre
• Adultère
• Etc.
4. Les relations sexuelles ne s’inscrivent pas dans une recherche d’intimité, mais plutôt dans une recherche de gratification immédiate ou de sensations fortes
5. Un refus peut mener au recours à la violence instrumentale

142
Q

Pourquoi évalue-t-on la délinquance juvénile des psychopathes ? (3)

A
  1. Comportement antisocial et délinquance juvénile précoce
  2. Présentent des comportements délinquants graves et violents durant l’adolescence
  3. À ne pas confondre avec les trajectoires antisociales persistantes de Moffitt
143
Q

Pourquoi évalue-t-on la diversité de l’activité criminelle des psychopathes ? (3)

A

Parce que les psychopathes :

  1. Polymorphisme criminel
  2. La criminalité ne s’inscrit pas dans un plan ou une spécification particulière. Ce sont plutôt des individus opportunistes
  3. Recherche de nouvelles sensations et faible maîtrise de soi
  4. Implication dans plus de 5 types de délits
144
Q

Sommairement, que peut-on dire sur le PLC-R ? (5)

A
  1. Le PCL-R n’est pas un outil de prédiction du risque de récidive criminel, c’est un outil clinique utilisée à des fins de diagnostics
  2. Les résultats du PLC-R seraient un des meilleurs prédicteurs de récidive criminelle générale – nouvelle arrestation suivant la libération de prison
  3. Études empiriques démontrent la validité prédictive de l’outil
  4. Le facteur 2 de la psychopathie informe davantage que les autres sur les comportements criminels futurs
  5. Il n’est tout de même pas recommandé d’utiliser uniquement le PLC-R lors de l’évaluation du risque
145
Q

Sommairement, que peut-on dire que la mesure de la psychopathie chez les adolescents ?

A
  1. Sujet hautement controversé
    • Étiquetage d’un adolescent comme étant psychopathe
    • Erreurs possibles
  2. Aucun professionnel n’utilise le terme de psychopathe pour désigner un adolescent
    • Présence de traits en développement
    • On parle de trouble des conduites, d’insensibilité émotionnelle, mais jamais de psychopathie
  3. Ignorer la psychopathie chez les jeunes n’est pas plus acceptable
    • Intervention à l’âge adulte inefficace
    • Intervention précoce plus efficace avec ses limites
    • Plasticité du développement humain
146
Q

Pourquoi la notion de carrière criminelle contraste avec la notion de personnalité criminelle et de notion du risque ?

A

Parce que les études longitudinales de l’activité criminelle avancent que la délinquance a un début, un développement et une fin tandis que les autres voit la délinquance comme étant statique et stable

147
Q

Qu’est-ce que l’abandon ?

A

C’est le moment où la personne cesse les comportements criminels. Elle peut être considéré comme un événement ou comme un processus

148
Q

Que signifie l’abandon lorsqu’il est considéré comme un événement ? (4)

A
  1. Changement permanent de l’activité délinquante
  2. Fin abrupte des activités
  3. Métaphore de la démission du travail ou de la retraite
  4. Souvent suite à un évènement marquant
149
Q

Lorsque l’abandon est considéré comme un événement, qu’est-que qui indique la persistance ou l’abandon des comportements ?

A

La récidive

150
Q

Quelles sont les limites de l’abandon considéré comme un événement ? (3)

A
  1. L’activité criminelle est intermittente
    • Ce n’est pas un emploi à temps plein
  2. Par moment, l’individu ressemble à un persistant, à d’autres moments, ce même individu semble avoir abandonné
  3. Combien de temps sans récidive marque l’abandon
    • Comment fait-on pour savoir si une personne a réellement abandonné le crime ?
151
Q

Que signifie l’abandon lorsqu’il est considéré comme un processus ? (5)

A
  1. Distinction entre la décision d’abandonner et la fin des activités criminelles
  2. L’abandon se fait graduellement
  3. Processus qui implique des erreurs de parcours
  4. La récidive n’est pas exclue dans cette vision
  5. L’abandon est précédé d’un ralentissement
    • En termes de fréquence, de gravité et de diversité
152
Q

Quelles sont les limites de l’abandon considéré comme un processus ? (3)

A
  1. Processus relativement méconnu
  2. S’applique davantage aux délinquants persistants et chroniques
  3. C’est une vision qui n’est pas celle de la mission correctionnelle axée sur la non-récidive
153
Q

Quelles sont les trois hypothèses de l’abandon du mode de vie criminel ?

A
  1. L’hypothèse de la maturité
  2. L’hypothèse des scripts
  3. L’hypothèse du point tournant
  4. L’hypothèse de la dissuasion
154
Q

Qu’est-ce que l’hypothèse de la maturité ? (3)

A
  1. L’effet inexorable de l’âge
    • Moins impulsifs, plus réfléchis
    • Moins courageux ou têtes fortes
  2. Avec l’âge, le crime devient moins attrayant
    • De plus en plus conscient des conséquences pour soi et pour autrui
  3. Changements importants à l’adolescence où se développe graduellement une orientation axée vers le futur
    • Les études plus récentes en neuropsychologie confirment que le cerveau n’est pas encore à maturité à l’adolescence
155
Q

D’où provient l’hypothèse des scripts ?

A

Le chercheur Maruna (2001) fait une étude qualitative sur la persistance et l’abandon du crime auprès de détenus/ex détenus adultes avec de longues feuilles de route (env. 10 ans). Il s’intéresse à la décision d’abandonner et aux scripts (cognitions) associés au processus d’abandon. C’est lors de cette recherche qu’il distingue les scripts de délinquants persistants et de délinquants ayant abandonné et particulièrement au niveau de la vision de soi

156
Q

Quels sont les deux types de scripts de l’hypothèses des scripts ?

A
  1. Les scripts d’individus persistants

2. Les scripts d’individus ayant abandonné

157
Q

Quels scripts sont adoptés par les individus persistants ? (4)

A
  1. Pessimisme et absence de contrôle quant à leur destinée
  2. Sentiment d’impuissance face à leurs activités criminelles
  3. Fatigué, épuisé par le style de vie
    • Des crimes, de la fuite des policiers, de la prison et de leur position sociale
  4. Se sente incapable de changer pour plusieurs raisons
    • Dépendance à l’alcool et aux drogues
    • Manque d’éducation ou de formation pour se trouver un emploi stable et payant
    • Victime de préjudices à cause de leurs antécédents judiciaires
158
Q

Quels scripts sont adoptés par les individus ayant abandonné ? (6)

A
  1. Script de «rédemption»
  2. Positif, ayant un certain contrôle sur leur destinée
  3. Se perçoivent comme des gens bien - «Monsieur et madame Tout-le-Monde»
  4. Des leçons à tirer de leurs erreurs du passé
  5. Désir de redonner à la société et de faire le bien
  6. Dans quelle mesure la société est-elle convaincue de l’honnêteté de leur démarche ?
159
Q

Dans la l’hypothèse des points tournants, qu’est-ce qu’un point tournant ? (5)

A
  1. Évènement qui favorise une coupure avec le passé (contexte)
  2. Apporte un nouveau réseau social (social)
  3. Source de contrôle social informel (comportemental)
  4. Structure les activités routinières (comportemental)
  5. Crée un contexte favorable à un changement identitaire (cognitif)
160
Q

Quelles sont les critique de l’hypothèse des points tournants ?

A
  1. Premières études empiriques ne montrent pas de liens importants avec le mariage, l’emploi et la criminalité
  2. Études démontrent que les points tournants n’ont pas le même impact pour tous. Ce n’est pas tous les individus qui sont capables ou qui désirent bénéficier de ces points tournants ou des transitions
161
Q

Qu’est-ce que l’hypothèse de la dissuation ?

A

C’est le rapport coût-bénéfice. Ici, le processus d’abandon s’enclenche lorsque les conséquences négatives des activités criminelles deviennent plus importantes que les bénéfices que procure ce style de vie antisocial et festif

162
Q

Comment se décline la théorie du choix rationnel

? (5)

A
  1. Expériences négatives lors de la commission de crimes
    • Blessure, partenaire qui perd la vie, etc.
  2. Expériences de victimisation liées au style de vie
    • Règlement de compte, vol de drogue, menaces, etc.
  3. Peur des victimes
    • Crainte que la prochaine victime soit armée, plus rusée ou plus forte
  4. L’accumulation des expériences négatives avec la police et la prison
    • Échanges de coups de feu, agressions armées, solitude, intimidation, etc.
    • Ce n’est pas un évènement difficile, c’est plutôt la somme de toutes les expériences
  5. L’accumulation des sanctions
    • Le poids des sentences qui s’accumulent