THÉORIE SUTHERLAND Flashcards

1
Q

SUTHERLAND : LOI DE L’IMITATION

A
  • Postulait que le comportement criminel s’apprend au contact de d’autres individus.
  • Par un processus de communication.
  • Apprentissage en 2 phases : techniques pour commettre l’infraction et orientation des mobiles, pulsions, rationalisations et attitudes pour permettre l’infraction.
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2
Q

SUTHERLAND : ASSOCIATION DIFFÉRENTIELLE

A
  • Processus d’interprétation (favorable ou non), des dispositions légales.
  • Si interprétations favorables = susceptible de devenir délinquant.
  • Influencé par 4 facteurs.
  • La fréquence : plus exposé au modèle = plus de risque de devenir criminel.
  • La durée : Plus les contacts sont longs = plus le risque de les adopter.
  • L’antériorité : comportement conformisme dans l’enfance = peut persister toute la vie.
  • L’intensité : se rapporte au prestige.

Si rapporte gratification au comportement (légitime ou criminel) = sera répété.

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3
Q

THÉORIES DE HOBBES : L’ÉTAT DE NATURE

A
  • Est un état de guerre, homme contre homme.
  • N’existe aucun pouvoir coercitif.
  • État où tous les hommes sont égaux.
  • Où tout homme est juge.
  • Où il n’y a pas de place pour l’accusation.
  • Où il n’y a pas de loi.
  • Ni de conventions civiles instaurées.
  • Le plus fort = ne peut s’assurer de sa sûreté.
  • Tous les hommes = ont droit à tout.
  • Aucune possession réelle n’est possible.
  • Tout est abandonné à la fraude et à la force.
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4
Q

THÉORIE DE CLASTRE : LA VIOLENCE PRIMITIVE

A
  • Violence de la guerre = stratégie sociale structurée.

- Empreinte de sens et visant à contrer la centralisation des pouvoirs associé à la naissance de l’État.

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5
Q
  1. MERTIN : NOTION D’ANOMIE
  2. COMMENT DES STRUCTURES SOCIALES PEUVENT-ELLES, DANS DES CAS DÉTERMINÉS, POUSSER DES INDIVIDUS À ADOPTER UN COMPORTEMENT DÉVIANT ?
  3. QUELS SONT LES 5 TYPES D’ADAPTATION INDIVIDUELS ?
A

1.

  • Produit de la structure sociale.
  • 2 propositions:
    • Structure sociale plus importante que la pauvreté et moins élevé dans les pays très pauvres ;
    • Conduites sociales très différentes (délinquance d’affaire) ou celles des pauvres.

2.

  • Distinguer : les buts, intentions et intérêts définis par la société ;
  • Les moyens légitimes pour atteindre ces buts.

3.

  • Conformisme : Si société stable = assure la continuité de la société ;
  • Innovation : L’importance qu’accorde la société au succès = incite individus à utiliser des moyens interdits, mais efficaces pour atteindre richesse et pouvoir ;
  • Ritualisme : Abandonne le sublime idéal de la réussite financière et de l’ascension sociale = continue d’obéir aux normes sociales ;
  • Évasion : Ne partagent pas les valeurs communes = abandonnent les buts prescrits en agissant selon leurs normes ;
  • Rébellion : Rejette les individus hors de la structure sociale = pousse à en créer une nouvelle.
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6
Q

THÉORIE DE FREUD : FRUSTRATION-AGRESSION

A
  • Il y a frustration = si l’énergie qui pousse un organisme à poursuivre son but est bloquée.
  • La catharsis se produit = si l’organisme montre un comportement agressif qui réduit sa frustration.
  • Si la source de frustration est inaccessible ou dangereuse = peut y avoir un déplacement des comportements agressifs.
  • Déplacement = sur une cible de substitution.
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7
Q

HYPOTHÈSE DOLLARD & COLL. : FRUSTRATION-AGRESSION

A

Découle de 3 facteurs :
- L’intensité des buts poursuivis (le retrait d’un plat pour un chien affamé) ;
- L’intensité de l’interférence avec le but poursuivi (une personne parle constamment pendant qu’une autre personne réalise une tâche exigeant de la concentration) ;
- Le nombre d’interférences antérieures avec le but poursuivi ( On enlève un jouet à un enfant, la frustration sera plus grande la 5e fois,
Le processus de déplacement est favorisé par les similitudes entre la source originelle de la frustration et une cible substitutive.

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8
Q

THÉORIE DE L’APPRENTISSAGE : BUSS

A

S’inspire des travaux de SKINNER (conditionnement opérant) :

  • Comportement = renforcements ou punitions qui suivent.
  • 3 facteurs facilitant le comportement agressif :
    1. La colère exprimée lors de situations antérieures ;
    2. Les caractéristiques de la victime ;
    3. Le tempérament de l’agresseur (impulsivité).
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9
Q

THÉORIE PSYCHOPATHOLOGIQUE DE LA VIOLENCE : FREUD

A
  • L’agir violent résulte d’un déplacement, sur une victime actuelle, d’une colère contre le père développée lors du complexe d’Oedipe.
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10
Q

LA SOUS-CULTURE DE LA VIOLENCE : WOLFGANG & FERRACUTI

A
  • Milieux sociaux où les solutions violentes sont tolérées, encouragées et exigées.
  • Insulte public = s’il n’a pas le courage de livrer bataille, il s’expose à l’ostracisme.
  • Inversement = il gagne un statut élevé parmi ses pairs.
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11
Q

MODÈLE DE TRAITEMENT DE L’INFORMATION SOCIAL : CRICK & DODGE

A
  • Information problématique = activation de scripts automatiques (sources d’erreurs).
  • Situation ambiguË = interprète à tort qu’autrui est hostile et la réponse est agressive.
  • Individus agressifs = porte attention sélective aux signaux agressifs et s’en souvient.
  • 6 étapes dans l’information sociale :
    1. L’encodage, l’interprétation = essai de faire du sens avec ce qui vient de se passer ;
    2. Décide des buts qui conviennent ;
    3. Génère des réponses potentielles ;
    4. Évalue les conséquences possibles ;
    5. Capacité de mettre en oeuvre les comportements ;
    6. Le comportement se réalise.
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12
Q

INTERACTIONNISME SOCIAL : TEDESCHI & FELSON

A
  • Agressions = modes d’influence sociale.
  • Doivent être conçues en termes interactionnistes.
  • Action coercitive = moyen en vue d’une fin.
  • Violent = prétend obliger sa victime à faire ou à ne pas faire.
  • Veut intimider sa victime, l’humilier ou à la forcer de changer d’attitude.
  • 3 catégories de fins :
    1. Contraindre autrui ;
    2. Rétablir la justice ;
    3. Affirmer ou défendre sa réputation ou son image de soi.
  • La violence = instrumentale ;
  • Ont rejeté l’impulsivité ;
  • Dit que l’agresseur prend des décisions de buts, de coûts et de probabilités de succès.
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13
Q

SERIN : MODÈLE DES THÉORIES INTÉGRÉES

A

Modèle multifactoriels basé sur les facteurs :

  • Comportementaux ;
  • D’apprentissage ;
  • Facteurs situationnels ;
  • Facteurs de maintien.

Modèle en 4 phases :

  1. Les amorces :
    • Facteurs distaux : Antécédents associés aux comportements agressifs (hyperactivité, impulsivité) ;
    • Facteurs de prédisposition : Psychopathie ou autre trouble de la personnalité (antisociale, narcissique ou borderline) ;
    • Intentions liées au comportement : Distorsions cognitives et schémas qui soutiennent la violence.
  2. Le contexte :
    • Circonstances ou situations particulières (perte de contrôle, provocation, pressions financières) .
  3. L’expression :
    • Détermine s’il y aura une réponse violente des facteurs désinhibiteurs (pression des pairs, colère, jalousie, rejet, consommation) ou des facteurs inhibiteurs (peur de conséquences, adhésion aux normes prosociales).
  4. La répétition :
    • Désistement d’un crime - liés à des événements de vie (se marier, vieillir), acquisition d’habiletés prosociales.
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14
Q

THÉORIES IMPLICITES (MODÈLE DES THÉORIES INTÉGRÉES)

A
  1. Je dois me battre ou être battu ;
  2. Je suis la loi ;
  3. La violence est normale ;
  4. Je ne peux pas me contrôler.
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15
Q

ANDERSON & BUSHMAN : MODÈLE GÉNÉRAL DE L’AGRESSION (MGA)

A

Organise les variables situationnelles et individuelles impliquées dans le comportement agressif.

  • Distingue les composantes (individu et situation), l’état psychologique interne du moment qui en résulte et les résultats du processus d’évaluation et de décision.
  • Les variables individuelles = caractéristiques stables relevant du niveau biologique.
  • EX.: relation entre le rythme cardiaque et les propensions agressives, le niveau d’activité du système nerveux autonome ou le fonctionnement cérébral ou hormonal ;
  • Les variables psychologiques = niveau individuel et incluent la psychopathie, la personnalité de type A, l’irritabilité, le narcissisme, les troubles psychotiques, les croyances et attitudes de l’individu (formées par ses appartenances collectives et sa culture).
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16
Q

L’EFFET WERTHER OU SUICIDE MIMÉTIQUE

A
  • Inspiré par une vague de suicide en Europe suite à la parution du livre de Goethe “ Les souffrances du jeune Werther”.
  • Tueur de masse = caractérisé par des traits rigides obsessionnels et narcissiques ;
  • Une double tendance au suicide et à l’homicide ;
  • Sentiment de ne pas être inséré dans le monde ;
    Doté d’un sentiment d’omnipotence lorsqu’armé ;
  • Peu ou pas d’antécédents agressifs envers autrui ;
  • Fasciné par les armes ;
  • Inspiré par un autre criminel de masse très médiatisé ;
  • Recherche dans son action, une célébrité posthume.
17
Q

Qu’est-ce que le relativisme culturel ?

A
  • Principe qui soutient que toutes les sociétés sont diverses et que toutes les diversités sont égales ;
  • A servi à contrer l’anthropologie Hobbesienne (société primitive, sauvages ou barbares, caractérisés par la violence archaïque, l’incivilité des moeurs et la précarité de la vie).
18
Q

THÉORIE GÉNÉRALE DU CRIME : GOTTFREDSON & HIRSCHI

A

La cause principale de la conduite délinquante = pas de liens sociaux fragiles, mais une faible maîtrise de soi.

Les traits du “low self-control “ :

  • L’impulsivité ;
  • L’insensibilité ;
  • L’activité ;
  • Recherche de sensations fortes et du risque ;
  • Présentisme ou prépondérance non-verbal.
19
Q

THÉORIE DE L’APPRENTISSAGE : BANDURA

A

3 procédures d’acquisition :

  • L’apprentissage (vicariante) ^imitation par l’observation d’un pair qui exécute le comportement à acquérir ;
  • Facilitation sociale = l’amélioration de la performance sous la présence d’un ou des observateurs ;
  • L’anticipation cognitive = intégration d’une réponse par raisonnement à partir de situations similaires.

ex. : On met un enfant avec un marteau et un mannequin gonflable. Une personne X tape sur le mannequin avec le marteau et part. Si l’enfant a un lien avec la personne ou s’il ne remarque pas de conséquence négative, il va le faire. Si non, s’il voit des conséquences négatives = ne le fera pas.

20
Q

THÉORIE D’ACCULTURATION : GERBNER

A

L’omniprésence des scènes violentes à la télévision conduit certaines personnes à se représenter le monde comme un endroit dangereux (conviction que le danger les guette, qu’elles seront des victimes d’agression, et qu’il est déconseillé de sortir).

-Distorsion de la vision du monde (Syndrome du grand méchant monde).

Théorie qui précise :

  • Le spectateur fonde ses croyances sur un monde de violence ;
  • le degré d’exposition à des informations anxiogènes joue le rôle d’un miroir déformant ;
  • Difficile de prendre du recul.
21
Q

PERSPECTIVES DÉVELOPPEMENTALES ET BIOLOGIQUES (NAGIN & TREMBLAY)

A

Les trajectoires développementales du trouble des conduites peut être observées de la petite enfance à l’adolescence.

4 trajectoires agressivité physique entre 6 et 15 ans (population) :

  1. Agression chronique (5%) ;
  2. Agression élevé dégressive (30%) = 6 ans = haut niveau, 10 ans = moindre et moyen jusqu’à 15 ans ;
  3. Agression moyenne dégressive (50%) = 6 ans = niveau moyen d’agression, 10= ont cessés ;
  4. Agression très faible (15%) = 6 à 15 ans = bas voir nulle.
22
Q

VIOLENCES CONJUGALES 1.

A
  • Relations violentes = marquées par une série de caractéristiques (inégal).
  • Déséquilibre = s’exprime aux plans structurels (inégalités des ressources ou des statuts), organisationnels (inégalité des tâches) ou fonctionnels (domination et contrôle).
23
Q

VIOLENCES CONJUGALES 2.

A

3 TYPES de violences conjugales :

  1. Familial seulement :
    - Violence moins sévère ;
    - 50% des hommes violents.
  2. Dysphorique / personnalité limite :
    - Violence modérée à sévère ;
    - Parfois extrafamiliale ;
    - Détresse psychologique ;
    - Problèmes de consommation ;
    - 25% des hommes violents.
  3. Généralement violent / antisocial :
    - Violence modérée à sévère ;
    - Historique comportement criminel ;
    - Détresse psychologique et de consommation ;
    - Présence d’un trouble de personnalité (antisociale, psychopathie) ;
    - 25% des hommes violents.
24
Q

LOMBROSO : CRIMINAL MAN

A
  • Considérait que le “Criminal man” était sous-développé.
  • Théorie sur la biologie évolutive du développement (l’atavisme).
  • L’atavisme se référait à la réapparition d’un caractère ancestral.
  • Il avait relevé plusieurs stigmates (taille du front, nez, mâchoire inférieure, puberté précoce).
  • N’avait pris en compte que les facteurs anthropologiques et n’avait pas analysé l’atavisme dans la population générale.