Théâtre Flashcards

0
Q

Caractéristiques du théâtre baroque ?

A

Jeu de l’illusion et du paradoxe, forte importance de la mort, non respect des règles classiques, mises en abyme. L’esthétique baroque repose sur le mouvement, l’inconstance, la contradiction, l’antithèse. Les personnages passent d’une palette de sentiments à une autre. On est dans l’excès, le paroxysme.

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1
Q

Exemple de pièces de théâtre baroque ?

A

Molière: Dom Juan
Corneille: l’illusion comique
Shakespeare: tout ce qu’il a fait

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2
Q

Les libertins au XVIIe siècle:

A

Libertin vient du latin libertinus = esclave affranchi
Sens –> affranchi de la morale religieuse (libre penseur). Le libertin du XVIIe est l’héritier des humanistes du XVIe et l’ancêtre du philosophe des lumières du XVIIIe.Toutefois il existe deux types de libertins: les libertins de pensées et les libertins de mœurs.

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3
Q

Libertins de pensée:

A

Les libertins de pensée s’inspirent des travaux d’Epicure –> recherche du bonheur et de la sagesse pour obtenir la tranquillité de l’âme. De plus ils sont matérialistes. Leur apogée est au XVII siècle avec par exemple: Théophile de Viaux (début du XVII et condamné par les jésuites) La Fontaine, Molière, Cyrano de Bergerac(la mort d’agripinne) et Gassendi.

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4
Q

Libertins de moeurs:

A

Ils se réclament du même courant de pensée que les libertins de pensée mais font un contresens sur Epicure en croyant qu’il parle de recherche effrénée du plaisir. Ils discréditent les libertins de pensée et donne la connotation actuelle du mot libertin. Exemple de libertins de moeurs: Sade et Bussy Rabutin. Laclos (pas libertins) écrit les liaisons dangereuses Au XVIII siècle.

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5
Q

Dom Juan est un libertin ?

A

Don Juan est a la fois un libertin de pensée et un libertins de moeurs.
Libertin de pensée: s’affranchit des dogmes de pensées, n’a pas peur du ciel, est materialiste.
Libertin de moeurs: Sort Elvire d’un couvent en la séduisant, épouse “à toutes mains” et séduit lès paysannes.

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6
Q

Exemple de drames romantiques ?

A

Hernani, Ruy Blas ou encore Cromwell de Hugo.

Rolla de Musset.

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7
Q

Le drame romantique:

A

Le drame romantique est défini par Hugo en 1827 dans la préface de Cromwell. Il se caractérise par ses ruptures avec les règles aristotéliciennes de la tragédie classique. Le drame romantique est un genre littéraire théorisé par Victor Hugo (chef de file du mouvement romantique) et influencé par le théâtre baroque de Shakespeare. C’est un théâtre le plus souvent historique où se mêlent différents styles, le tragique, le pathétique, mais aussi le comique et le burlesque (ou encore héroïcomique). Selon les mots de Hugo le drame romantique mèle le grotesque au sublime.

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8
Q

Règles de la tragédie classique ?

A

Les règles de la tragédie ont été définies par Aristote dans sa Poétique. Elles sont:

  • Unité de temps (la pièce dure moins de 24h), de lieu (elle se passe en un lieu préférablement un palais) et d’action (il n y a qu’une seule intrigue.
  • Règle de la grandeur : Tout les personnages sont de haute naissance.
  • Règle de la bienséance: On ne montre pas de choses susceptibles de choquer le spectateurs (décés, violence etc …).
  • Règle de la vraisemblance
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9
Q

Définition du mythe ?

A

Histoire connaissant plusieurs versions, se terminant mal au centre de laquelle se trouve une transgression. Les mythes ont pour vocation de nous rappeler la juste place de l’homme par rapport a la loi ou de nous faire réfléchir a la nature humaine.

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10
Q

Origine du mythe de Don Juan ?

A

Le mythe de Don Juan provient d’Espagne. Il serait inspiré de fait rapporté par la chronique de Séville racontant que DJ aurait tué un commandeur qui était offensé car DJ avait séduit sa fille, il serait mort peu de temps après, assassiné selon la légende par les moines d’un couvent voisin. La première oeuvre ou DJ apparaît est “l’abuseur de Séville et l’invité de pierre” (1630) de Tirso de Molina, un moine dramaturge. Elle connaîtra un grand succès et se propagera en Italie ou elle sera reprise est adaptée par les comédiens de la Comedia Dell’Arte puis en France avec une version de Dorimond en 1661 qui servira d’inspiration a Moliere.

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11
Q

Marivaux

A

Marivaux est un auteur du XVIIIe siècle, une période où l’on réfléchit et l’on remet en cause la société de l’ancien régime et sur la place qu’elle attribue à chacun. Marivaux utilise des jeux de rôle pour incarner ces réflexions (par ex. Valet qui épouse la maîtresse noble). Marivaudage vient de Marivaux et = langage propre à ces pièces , badinage galant.

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12
Q

Théâtre de l’absurde:

A

Théâtre apparu au xxe siècle, à l’époque de la Seconde Guerre mondiale, qui se caractérise par une rupture totale par rapport aux genres plus classiques, tels que le drame ou la comédie. C’est un genre traitant fréquemment de l’absurdité de l’Homme et de la vie en général, celle-ci menant toujours à la mort. L’origine de ce mouvement est sans conteste intrinsèquement liée à la chute de l’humanisme et au traumatisme causé par la Première Guerre mondiale. Ce mouvement littéraire s’est inspiré des surréalistes et des dadaïstes mais est radicalement opposé au réalisme.

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13
Q

Exemples de pièce du théâtre de l’absurde:

A
Les bonnes (1947) Jean Genet 
Fin de partie (1957) et en attendant Godot (1952) de Beckett
La cantatrice chauve (1950) Ionesco
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14
Q

Autour de Caligula :

A

Caligula est une pièce de théâtre en 4 actes écrite par Albert Camus, entamée en 1938 (le premier manuscrit date de 1939), et publiée pour la première fois en mai 1944 aux éditions Gallimard. La pièce fera par la suite l’objet de nombreuses retouches. Elle fait partie, avec l’Étranger (roman, 1942) et le Mythe de Sisyphe (essai, 1942) de ce que l’auteur a appelé le « cycle de l’absurde ». Certains critiques perçurent la pièce comme existentialiste, courant philosophique auquel Camus se défendit cependant toujours d’appartenir.

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15
Q

Argument “Les fausses confidences”

A

Présenté par son oncle Monsieur Rémi, Dorante, jeune homme désargenté, vient comme intendant chez Araminte, une jeune et jolie veuve qu’il aime en secret. Toute l’action est menée par Dubois, ancien valet de Dorante, qui est déjà dans la place et a organisé un stratagème redoutable pour rendre Araminte amoureuse de Dorante.
Araminte, qui est sur le point d’entamer un procès pour une affaire de terre avec le Comte Dorimont, à moins qu’elle ne l’épouse, a, en effet, besoin d’un conseiller. Sa mère, Mme Argante voit d’un mauvais œil arriver dans la place Dorante qui risque de pousser Araminte à avoir recours à la Justice.
Par l’intermédiaire de Dubois, Araminte apprend que Dorante est épris d’elle, tandis que Marton, sa suivante, s’imagine être dans les pensées de ce nouvel intendant. Araminte va donc s’employer à rendre son amant jaloux et à lui faire avouer son amour, non sans se prendre elle-même aux pièges que lui tend Dubois.
Malgré l’opposition de sa mère en quête de promotion sociale et celle du Comte qui, voyant Araminte lui échapper, renonce cependant au procès, la jeune femme gardera Dorante auprès d’elle et cédera à ses avances. Dubois, sa mission terminée, s’en ira.

16
Q

Argument Caligula:

A

Caligula, empereur de Rome, a disparu peu de temps après le décès de sa sœur et amante Drusilla. Il est recherché dans tout Rome. Les patriciens commencent à s’inquiéter de cette absence. De retour au palais, il explique à l’un de ses proches - Hélicon - que ce qui préoccupe n’est pas la perte de Drusilla mais un désir indomptable d’impossible (« Je me suis senti tout d’un coup un besoin d’impossible »). Le monde tel qu’il est ne lui paraît plus supportable, aussi veut-il la lune, le bonheur, l’immortalité ou n’importe quoi d’autre qui ne soit pas de ce monde.

17
Q

Résumé Ruy Blas:

A

Un grand d’Espagne, don Salluste de Bazan, disgracié par la reine pour avoir séduit et refusé d’épouser une de ses filles d’honneur, veut se venger. Comme son cousin, don César de Bazan, noble dévoyé sous le nom de Zafari mais resté chevaleresque, refuse de l’aider (scène 2), il le fait enlever et lui substitue Ruy Blas, son valet, qui vient de se révéler à ses yeux ancien compagnon de misère du bohème Zafari. Cet homme du peuple, intelligent et rêveur, aime la reine en secret. Don Salluste, caché derrière la porte, vient d’apprendre ce secret, qu’il découvrait à son vieil ami Zafari (scène 3). Il décide de l’utiliser à son profit : quand don Salluste l’engage à se faire aimer de la reine, Ruy Blas n’a pas la force de refuser (scène 4).
La jeune femme du roi Charles II s’ennuie, loin de son Allemagne natale. Le formalisme de l’étiquette, l’indifférence d’un mari déjà vieux à trente ans lui pèsent (scène 1). Or, sur un banc du parc, chaque jour, un inconnu dépose un bouquet de ses fleurs préférées, et il vient d’y laisser une lettre (scène 2). Elle a l’émotion d’identifier l’épistolier en la personne de “Don César” (Ruy Blas), qui lui apporte, de la part du roi, un laconique billet de chasse. Le trouble de Ruy Blas devant son idole enfin approchée va jusqu’à la syncope (scène 3). Grâce à la lettre apportée et à une blessure à la main, elle reconnaît Ruy Blas comme étant son adorateur secret. Don Guritan, amoureux lui aussi de la reine et inquiet de l’idylle naissante, provoque Ruy Blas en duel. La reine, pour sauver son jeune adorateur, envoie le vieux soupirant porter une cassette à son père, l’électeur de Neubourg.Devenu Premier ministre par la faveur de la reine, Ruy Blas veut faire réagir ses collègues qui pillent l’État (scène 2). Il mérite ainsi l’aveu d’amour et le baiser de sa souveraine (scène 3). Mais tandis qu’il remercie Dieu de son bonheur (scène 4), don Salluste vient lui rappeler sa condition et son rôle ; Ruy Blas comprend que don Salluste a monté toute cette machination pour exercer la plus cruelle des vengeances sur la reine.
Ruy Blas est en état de choc, il ne comprend pas très bien le stratagème de Don Salluste. Il pense cependant à protéger la Reine à laquelle il fait envoyer par un billet l’ordre de ne pas sortir. Il sort de scène et va prier.
Retour en scène du vrai Don César, déguisé en Zafari, qui se réfugie par hasard dans le logis de Ruy Blas. Il est habillé de haillons et revêt un beau manteau trouvé (déguisement donné à Ruy Blas par Salluste). Il reçoit à son nom (en réalité pour Ruy Blas) une grosse somme d’argent, puis un rendez-vous avec une dame inconnue. Il joue le jeu et accepte les deux. Don Guritan, s’étant rendu compte de la supercherie de la reine et étant revenu d’Allemagne pour défier Ruy Blas qu’il pense être Don César, tombe sur le vrai Don césar qui semble se moquer de lui en soutenant son identité. Cette querelle débouche sur un duel, remporté par César. Salluste fait arrêter Don César pour le meurtre de Don Guritan et doit hâter sa vengeance contre la Reine.
Ruy Blas a perdu sa confiance, et veut se suicider par l’empoisonnement. Il craint les ruses de Don Salluste qui veut se venger de celle qu’il aime. La Reine qu’il n’attend pas (mais qui viendra par un billet adressé par Don Salluste) vient le voir. Salluste ayant organisé le rendez-vous, vient surprendre les deux amants. Il propose un marché à la Reine : ou bien il dévoile publiquement sa liaison avec celui qu’elle prend pour don César, ou bien elle signe une lettre adressée au roi par laquelle elle renonce à son mariage et à la couronne. Ruy Blas, poussé à bout, révèle alors sa vraie identité à la Reine, humilie Salluste et le tue avec sa propre épée. Dans un premier temps, la Reine ne peut pas accepter cet amour, puis lorsqu’elle se rend compte que Ruy Blas est en train de s’empoisonner, elle le reconnait sous le nom de Ruy Blas et lui pardonne. Mais Ruy Blas, ayant avalé la fiole de poison, meurt à genoux dans les bras de la reine.

18
Q

Résumé “Les bonnes”

A

Les deux bonnes charmantes sont Claire (la petite sœur, qui semble plus révoltée, excitée à l’idée de dominer son aînée dans le rôle d’assassine) et Solange (l’aînée, qui paraît plus réservée, inquiète sur le comportement révolté de sa sœur, bien qu’elle y participe activement). Elles travaillent pour une riche femme (Madame) avec laquelle elles entretiennent une relation assez floue. Les deux bonnes s’habillent même avec les robes de leur maîtresse, lors de scènes (ne pas entendre des scènes dans le sens classique du terme) où les personnages mélangent leurs rôles. Un peu plus tôt, Claire (entendez l’action conjuguée Claire-Solange) avait rédigé une fausse lettre de dénonciation afin de faire emprisonner l’amant de Madame (nommé Monsieur; il faut néanmoins préciser que Monsieur est libéré, et qu’il donne rendez-vous à Madame). Les deux sœurs tentent alors d’empoisonner Madame en la faisant boire du tilleul, pour éviter de se faire démasquer, mais elle ne le boira finalement pas, malgré l’insistance de Claire. Lors de la scène finale, Claire joue le rôle de Madame, et boit le tilleul empoisonné, mourant réellement, mais assassinant ainsi symboliquement sa maîtresse, après leur échec. En ce sens, la pièce exprime un malaise identitaire : Claire et Solange se sentent emprisonnées et réduites à leur condition sociale. Le malaise tient aussi du fait que Solange et Claire se confondent continuellement; l’une incarnant la raison (Claire) et l’autre la passion (Solange). On a donc une parodie de tragédie classique; avec un héros tragique (Claire/Solange) et un dilemme (tuer Madame, ou un dilemme intrinsèque qui repose sur la volonté de se découvrir, départ à la recherche de soi-même).