Th1Ch3 : La mondialisation contemporaine Flashcards

1
Q

Quels échanges s’intensifient ?

A

Les échanges commerciaux de biens de et de services s’intensifient.

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2
Q

Face à quoi progresse le libre-échange ?

A

Le libre échange progresse face aux tentations protectionnistes.

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3
Q

Comment le volume des échanges internationaux à évoluer depuis un demi-siècle ?

A

Depuis un demi-siècle, le volume des échanges internationaux a connu une formidable croissance; le commerce internationalreprésentait 59 milliards de dollar en 1948 contre 12 178 milliards en 2009.
Le commerce international progresse plus vite que la production mondiale (1977-2001: croissance des échanges internationaux de 5,8% par an alors que production mondiale 3,4%).

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4
Q

Qu’est-ce que le degré d’ouverture de l’économie mondiale ?

A
  • Il s’agit du rapport entre le commerce mondial et la production mondiale
  • Le degré d’ouverture mondiale n’a cessé de progresser (12% en 1970, 25% aujourd’hui)
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5
Q

En quoi la structure et l’organisation des échanges internationaux ont changé au cours des quatre dernières décennies ?

A
  • la part des produits de base a fortement diminuée (matières premières agricoles et produits d’extraction)
  • la part des produits manufacturés a augmenté (biens de consommation et d’équipement) : 1950 : - de 40% du commerce mondiale, aujourd’hui + de 75%
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6
Q

Qu’est-ce qui a facilité la circulation des flux ?

A

Les progrès techniques ont facilité la circulation des flux grâce à une augmentation de la vitesse de circulation, de la quantité transportée et un abaissement des coûts.

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7
Q

Par quoi est révolutionné le transport maritime ?

A
  • Le transport maritime est révolutionné par la conteneurisation. Les marchandises sont transportées dans des conteneurs, des boites métalliques au format standardisé qui facilite la multi modalité (modes de transport différents).
  • Les navires se sont spécialisés en fonction de leur marchandise.
  • Les coûts de transport ne sont plus un obstacle à la rentabilité grâce aux port-conteneurs.
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8
Q

Qu’est-ce qui a permis un affranchissement des distances ?

A

L’essor des nouvelles technologies de l’information et de la communication (NTIC) et en particulier d’internet a permis un affranchissement des distances. Les données numériques permettent de réaliser instantanément des flux d’informations et de capitaux partout dans le monde. Les échanges de services ont ainsi explosé et facilité la financiarisation de l’économie mondiale.

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9
Q

Qu’est-ce que la DIPP ? À quoi est-elle due ?

A
  • DIPP : décomposition internationale des processus productifs. Le processus de production du bien est ainsi éclaté entre ses différentes composantes.
  • La mondialisation, à travers l’ouverture des frontières et l’abaissement général du niveau des droits de douane, a favorisé la mise en place par les FTN (firmes transnationales) d’une nouvelle stratégie d’organisation de la production à l’échelle mondiale, la DIPP.
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10
Q

Peut-on rapprocher la DIPP du taylorisme ?

A

La DIPP est une transposition de la logique taylorienne de la décomposition des tâches, appliquée aux différents composants du produit final. Chacun de ces segments de production est alors confié à un site de production, quelque part dans le monde, en fonction d’une logique d’avantages comparatifs. Cette logique globale explique une part importante des opérations de délocalisation auxquelles on a assisté au cours des dernières décennies.

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11
Q

Qu’est-ce que le taylorisme ?

A

Technique de travail mise au point par Frederick Winslow Taylor (1856-1915)organisation rationnelle du travail qui est divisé en tâches élémentaires, simples et répétitives, confiées à des travailleurs spécialisés.

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12
Q

Qu’est-ce qu’un avantage comparatif ?

A

L’intérêt du pays reste dans le commerce avec d’autres pays.

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13
Q

Sur quelle interprétation la DIPP s’appuie-t-elle ?

A

La DIPP s’appuie sur une interprétation plus large de l’avantage comparatif : le choix de l’attribution d’un segment de production peut prendre en compte d’autres avantages : la compétence de la main d’oeuvre, la disponibilité d’une matière première,, la localisation près du marché final, la législation sociale ou la fiscalité locale sur les profits,…)

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14
Q

Par quoi l’éclatement de la chaîne de production est-il rendu possible ?

A

L’éclatement de la chaîne de production a été rendu possible par la baisse considérable des coûts de transport et de transfert de l’information numérique liée au développement des grands réseaux informatiques.

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15
Q

Qu’est-ce que la logique de dumping ? Quels sont ses critères ?

A
  • Elle consiste à privilégier les Etats qui offrent les politiques les plus avantageuses. Grace à cela, les FTN échappent en partie à l’impôt.
  • La législation sociale et environnementale peut être un critère décisif dans l’implantation d’une entreprise.
  • fiscalité
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16
Q

Quelle est la conséquence de la liberté de circulation des capitaux ?

A

Un système financier international sans frontières domine l’économie mondiale.

17
Q

Décrire le processus de globalisation financière.

A

Le processus de globalisation financière a commencé, dans les années 1970, et s’est accéléré dans la décennie 1980 sous l’influence
: des politiques de libéralisation financière
et des progrès de la technologie numérique permettant d’interconnecter en permanence les marchés de toutes les places boursières dans le monde en temps réel et à des coûts de communication et de transfert devenus négligeables.

18
Q

Qu’engendrent une interconnexion et une fluidité quasi-parfait ?

A

Une interconnexion et une fluidité quasi-parfaite engendrent un marché financier intégré où toute information en un point du système (statistiques de chômage dans un pays, abaissement de la note d’un Etat ou d’une entreprise par les agences de notation, rumeur sur un risque de défaut de paiement, etc.) est immédiatement répercutée à l’ensemble des acteurs du réseau, avec des effets instantanés sur leurs réactions à ces informations.

19
Q

Quel est le montant annuel total des échanges mondiaux ?

A

Le montant annuel total des échanges mondiaux représente 19’000 milliards de dollars, soit l’équivalent de seulement 4 jours de transactions sur le seul marché des devises. Les flux de capitaux qui transitent à travers le monde dépassent de très loin les seuls besoins

20
Q

Quelle logique productive les flux ont-ils ?

A
  • Ces flux peuvent avoir une logique productive, les investissements directs à l’étranger. Ils sont échangés lorsqu’une entreprise installe à l’étranger une nouvelle unité de production, ou lorsqu’elle acquiert une participation importante dans une entreprise existante pour renforcer son implantation dans le pays.
  • Ces flux demeurent concentrés à destination des pays développés du Nord même si les économies émergentes comme la Chine et le Brésil deviennent des territoires d’accueil privilégiés.
  • Ils sont extrêmement sensibles à la conjoncture internationale (la crise de 2007 s’est traduite par une forte contraction du volume global des IDE dans le monde, traduisant un réflexe de repli des économies sur elles- mêmes.)
21
Q

Qu’est-ce qu’une spéculation ?

A

Spéculation : opération consistant à acheter un bien en vue de réaliser un bénéfice de sa revente ultérieure.

22
Q

Les flux financiers peuvent-ils être purement spéculatifs ?

A

Les flux financiers peuvent également être purement spéculatifs. Ils peuvent ainsi correspondre à une logique de placement d’une épargne quand ils concernent notamment les titres d’emprunt émis par un Etat ou à une spéculation à court terme. Une part importante de transferts financiers internationaux correspond à des opérations spéculatives à court terme, parfois à très court terme (quelques secondes) effectuées sur des titres ou des monnaies, en exploitant les écarts de prix ou de taux d’intérêt qui peuvent apparaître, de manière à réaliser une plus-value entre l’achat et la revente. Ainsi, quelques dixièmes de point de taux d’intérêt de différence sur des placements peuvent générer des profits importants lorsqu’ils portent sur des montants de capitaux significatifs. Le développement du trading à haute fréquence renforce l’instabilité des capitaux car il accroit artificiellement les mouvements à la hausse ou à la baisse des bourses mondiales.

23
Q

À quoi la mondialisation semble-t-elle conduire ?

A

La mondialisation des échanges commerciaux, accompagnée d’une mondialisation des techniques de communications et de transports semble également conduire aujourd’hui à l’émergence d’un modèle culturel mondial, un ensemble de normes standardisées (exemple de l’American way of life).

24
Q

Par quoi est caractérisé le processus d’homogénéisation ?

A
  • Ces standards de consommation et de styles de vie concernent désormais aussi bien les modes d’habillement que l’alimentation, l’organisation des espaces urbains, les loisirs, les méthodes d’enseignement ou les productions culturelles.
  • Ce processus d’homogénéisation a atteint un niveau jusqu’alors inconnu dans l’histoire du monde.
  • Ce mouvement concerne à la fois les aspects les plus matériels de la vie quotidienne mais aussi les dimensions intellectuelles et symboliques.
25
Q

À qui profite la standardisation ?

A
  • Les FTN ont intérêt à cette standardisation des cultures et des modes de vie afin d’étendre leurs marchés de consommation (exemples des hamburgers Mc Donald’s, des objets Apple,…).
  • Grâce à des productions en série, ces firmes imposent dans le monde entier une même culture de masse, en suscitant des engouements et des modes qui se diffusent et formatent en partie les goûts des consommateurs en les homogénéisant, notamment avec l’internationalisation des méthodes de marketing.
26
Q

Sur quoi repose aussi la mondialisation culturelle ?

A

La mondialisation culturelle repose également sur un métissage des cultures. Elle ne fait pas disparaitre les particularismes nationaux et contribue même parfois à les renforcer. La culture mondialisée évolue au contact des cultures locales (exemples du football symbole de virilité en Europe ou féminin aux USA, des grandes marques,…).

27
Q

Qu’est-ce que l’impérialisme ?

A

Impérialisme : domination culturelle, économique, militaire, etc., d’un État ou d’un groupe d’États sur un autre État ou groupe d’États.

28
Q

Que provoque l’impérialisme culturel ?

A

L’impérialisme culturel provoque aussi des sentiments de rejet et de résistance qui engendrent la fermeture des systèmes culturels sur eux-mêmes et une résurgence d’un communautarisme identitaire. Le sentiment du risque de perdre un élément identitaire vécu comme primordial peut pousser des populations ou des institutions à entrer en résistance contre l’envahisseur. Ce processus opère aussi à l’échelle internationale lorsque des cultures se sentent agressées par une intrusion culturelle massive (exemple du Tiers-Monde)