textes Flashcards
Dans le texte de Suissa, on dit que la médicalisation (processus par lequel de plus en plus d’aspects de la vie quotidienne sont passés sous l’emprise, l’influence et la supervision de la médecine) prend de plus en plus de place. Donnez 3 facteurs qui ont apporté la médicalisation de la société.
Le déclin de la religion
Une foi en la science
Affaiblissement des liens sociaux
Donnez 3 arguments contestataires de la prohibition selon Nicolas Carrier.
La prohibition donne un pouvoir économique, voire politique, à des groupes « criminels ».
La prohibition garantit l’absence de contrôle sur la qualité et la pureté du cannabis
L’usage de cannabis est moins nocif que celui de plusieurs drogues licites
Dans le texte de Nicolas Carrier, quelles seraient les raisons d’avoir prohibé le cannabis?
- Biomédecine
- modernité, racisme et crise civilisationnelle
- économie politique
- géopolitique des drogues
Dans le texte « Les vedettes de la prohibition du cannabis » de Nicolas Carrier, y a 5 figures types du déviant et 3 figures types de la victime. Nommez-les
Le fou, le dangereux, le junkie en devenir, l’amotivé et le fumeur.
Le corps, la liberté et la société.
Selon le texte «Du concept d’addictus au processus de dépathologisation : la richesse psychosociale du concept de dépendance selon Stanton Peele» de Suissa, donner une façon de se positionner entre le médical et le social?
En nous tournant vers les réseaux familiaux et sociaux des personnes (pour saisir la dynamique relationnelle)
Dépendances pour des raisons liées à l’environnement (chômage), conditions d’aliénation, de santé mentale etc.
Dans le texte «There’s no glamour in glue: News and the symbolic framing of substance misuse» de Manning, quelle est la tranche d’âge la plus touchée par la consommation de substances volatiles et pourquoi ?
moins de 16 ans
Les coûts très bas des substances volatiles. On en retrouve dans nos maisons (produits nettoyants, etc). Les jeunes sans domicile fixe, qui ont quitté l’école etc. peuvent s’en procurer facilement.
Dans le texte «There’s no glamour in glue: News and the symbolic framing of substance misuse» de Manning, Pourquoi les médias/journaux ne parlent-ils pas du problèmes des substances volatiles?
Parce que ce n’est pas le type de clientèle que ces médias recherchent. Ils préfèrent parler des étudiants dans les classes plus aisées qui ont eu des démêlés avec l’ecstacy (car ce n’est pas cette classe sociale qui consomme le plus de substances volatiles).
Selon le texte de Manning, Donnez quelques différences entre la perception de la consommation des substances volatiles VS consommation d’ecstacy
Les consommateurs de substances volatiles sont souvent associés aux crimes, tandis que ceux consommant de l’ecstasy sont des innocentes victimes, il s’agissait de leur première fois.
On imagine les substances volatiles consommées dans les ruelles sales, poubelles, alors qu’on associe les clubs à l’ecstacy.
On utilise l’image d’un jeune délabré, sale et dérangé lorsqu’on parle de substances volatiles, alors qu’on voit un étudiant modèle de classe aisée pour ce qui est de l’ecstacy. Etc.
Selon le texte «Contrôle des drogues et mondialisation : enjeux et limites de la régulation internationale», de Bastien Quirion, y aurait-il une mondialisation des mesures de contrôle?
Non, on parlerait plutôt d’une internationalisation des contrôles (collaborations et ententes multilatérales)
Selon le texte de Quirion, Plutôt que de poursuivre dans cette voie prohibitionniste et les tolérances zéro, que pourrions-nous plutôt adopter?
On pourrait envisager une internationalisation des mécanismes de régulation qui s’inspirerait davantage de la réduction des méfaits et de la promotion de la santé
Expliquez, dans vos mots, pourquoi dit-on dans le texte que «le phénomène de la drogue est davantage un cas d’investissement politique qu’un problème policier»
Les États-Unis font porter le fardeau aux pays producteurs plutôt que sur leurs propres citoyens consommateurs.
Les États-Unis font du chantage avec les pays producteurs, notamment avec leur accréditation militaire.
Le ‘’fléau’’ de la drogue est utilisé lors de campagne électorale (paniques sociales) afin de gagner plus de vote.
La mise en œuvre d’une politique plus ferme en Amérique poserait des inconvénients :
- heurterait les droits et libertés civiles, heurtererait certaines clientèles électorales importantes (les Noirs et les jeunes, qui sont stigmatisés et associés aux drogues) et cela nécessiterait un contrôle accru du système financier américain.
Dans le texte «Kaléidoscope : l’instrumentalisation du problème de la drogue dans les Amériques» de Fortmann, Aureano et Lopez, Il faudrait envisager le trafic de stupéfiants non pas comme un problème objectif initial qui a provoqué une série de réactions répressives (et nécessaires), mais comme un produit de ces mêmes opérations répressive. Que veut-on dire par là?
Ce n’est pas à cause d’un problème de trafic de stupéfiants qu’on a fait des lois et des réactions répressives. C’est plutôt le contraire : en instaurant des lois répressives, c’est ainsi que le trafic de stupéfiants s’est créé. En effet, avant que certaines drogues soient prohibées, il n’y avait pas de trafic, car tout était légal. Maintenant, puisque c’est prohibé, on décrit la culture, achat, possession comme étant illégal et on doit ‘’attrapeur ces malfaiteurs’’.
Quel sont les 4 dimensions pour qu’une substance soit intéressante pour les médis ?
- pathologie sociale
- menace pour les innocents
- drogues récréatives et production chimique
- trafiquants drogue et criminels
Dans le texte de Bertrand, Donnez un exemple d’une certaine contradiction dans le Projet de loi C-38 (sur la marijuana et la résine de cannabis)
On veut décriminaliser la possession simple en la désignant comme une ‘contravention’. Mais comment s’approvisionner sans avoir la possibilité d’avoir un plant chez soi?