Test de lecture Flashcards

1
Q

 Y a-t-il des différences entre les garçons et les filles dans le processus identitaire ?

(Texte 1)

A

Oui, mais moins qu’autrefois.

La fille aurait plus tendance que le garçon à se définir par ses relations avec les autres, alors que le processus identitaire mâle passerait davantage par la recherche de l’indépendance et de l’autonomie et la réussite.

Cependant, la réussite incontestable des filles dans leur acquisition de l’indépendance laisse supposer chez elles un parcours identitaire axé sur l’équilibre entre les rapports aux autres et l’autonomie.

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2
Q

 Quels éléments ou environnements favorisent la conformité ou la remise en question des stéréotypes sexuels ?

(Texte 1)

A

Dans l’ensemble, les garçons font preuve de plus de conformisme social (88% c. 44%).

Les filles tendent à résister aux stéréotypes sexuels et montrent moins de conformisme. Elles refusent de se définir comme étant dociles ou soumises et réussissent mieux à l’école.

Le fait de résister aux assignations identitaires stéréotypées est associé statistiquement au succès scolaire.

Les enfants dont les parents sont le plus scolarités résistent plus volontiers aux assignations identitaires sexuées.

Le nouveau positionnement social de la femme au XXe ainsi que la conscientisation progressive injustices sociales p/r au cloisonnement des sexes engendre des remises en question.

Aussi, l’adolescence agit dans la cristallisation identitaire des stéréotypes, mais il s’agit aussi d’un moment privilégié pour développer une conscience éclairée de ces dynamiques normatives lorsqu’il est possible d’avoir accès aux contextes de réflexion appropriés

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3
Q

 Qu’est-ce que l’alexithymie masculine ?

(Texte 1)

A

L’alexithymie masculine désigne les difficultés dans l’expression verbale des émotions chez les hommes. Ce phénomène est évidemment relatif.

Cette notion renvoie à l’idée que les garçons qui sont socialisés sous la pression de normes masculines traditionnelles n’ont pas appris à se représenter finement leurs émotions, à les partager, à composer avec leur besoin d’aide et à reconnaitre leur vulnérabilité, de sorte qu’ils évitent de le faire et ne développent pas la compétence requise sur les plans conceptuel et social pour départager leurs émotions et les communiquer aux autres.

C’est pourquoi, selon Levant, certains hommes ont tendance à convertir leur vulnérabilité en agressivité et à répondre par l’agression lorsqu’ils sont blessés. Ils n’ont pas toutes les habiletés nécessaires pour interpréter correctement leur empathie, leur antipathie et leur besoins de soins.

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4
Q

 Qu’est-ce que le « risque masculin » ?

(Texte 1)

A

La dominance masculine, encore si présente dans presque toutes les cultures du monde, se représente par une nette surreprésentation des hommes dans presque toutes les zones du pouvoir social.

En même temps, ils sont proportionnellement beaucoup plus nombreux dans les zones d’inadaptation psychosociale.

En effet, on constate de plus en plus, notamment depuis le nouveau positionnement des femmes dans un monde dominé par le savoir auquel elles ont maintenant accès et où les hommes doivent gagner leur place, qu’une proportion trop grande de gars n’arrivent pas à se trouver un rôle adapté et se tournent vers la déviance pour se donner une valeur.

Les garçons ont une probabilité plus grande de subir des accidents physiques, d’afficher des comportements agressifs, des problèmes de langage, de l’hyperactivité, des échecs et de l’abandon scolaire, ainsi que de manifester des conduites délinquantes, de vivre un placement dans un ressource d’accueil, d’avoir des problèmes avec la justice, d’afficher des conduite suicidaires, de connaitre l’itinérance, etc.

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5
Q

 Quelles composantes jouent un rôle dans la construction de l’identité personnelle des jeunes ? (Texte 1)

A
  1. Relations familiales : La chaleur, le soutien, la valorisation, le sentiment d’appartenance familiale que l’adolescent trouve dans sa famille.

Au contraire, le rejet, la violence, l’hostilité et le mépris apparaissent comme des matériaux à partir desquels il se construit une identité, un projet personnel.

  1. L’origine ethnique a un rôle également.
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6
Q

 Qu’est-ce qui caractérise la recherche d’identité chez les jeunes appartenant à un groupe ethnique ? (Texte 1)

A

Le fait d’être membre d’une minorité ethnique rend plus compliquée la recherche d’une identité puisque deux ensembles différents de valeurs se présentent simultanément à l’adolescent : celui de sa minorité d’appartenance et celui de la société majoritaire.

Donc, en plus d’avoir à établir leur identité individuelle, ils doivent établir leur identité ethnique, c.-à.-d. combiner le système de valeurs de son groupe culturel d’origine avec celui de la majorité et construire une vision positive de sa condition ethnique.

À cela s’ajoute les obstacles relationnels (ex. discrimination) et les restrictions de modèles adultes bien adaptés et de possibilités d’exploration pouvant représenter des barrières à l’exploration nécessaire (moratoire) à l’achèvement identitaire.

À ce sujet, des études démontrent que ces ados ont tendance à être moins actifs que leurs pairs de culture dominante dans l’exploration identitaire (moratoire), ce qui crée un terrain propice à la formation d’une identité forclose (engagement sans exploration préalable).

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7
Q

Qu’est-ce qui caractérise la recherche d’identité chez les jeunes appartenant à un groupe PLURIethnique ?

(Texte 1)

A

Encore plus difficile en raison de la multiplicité des modèles culturels pouvant entraîner un mélange des valeurs à privilégier et une confusion de voies à prendre.

Pour eux, le choix culturel à faire s’impose dans la famille elle-même avant de se poser dans la communauté élargie.

Cependant, à partir du moment où le jeune arrive à se construire une image positive de lui-même par l’établissement d’un équilibre entre les différentes cultures s’offrant à lui, il peut en tirer une richesse personnelle incontestable (ex. Freud, Picasso).

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8
Q

Qu’est-ce qui caractérise la recherche d’identité chez les jeunes ayant été adopté ?

(Texte 1)

A

Au moment de l’éveil cognitif et identitaire, la question de ses origines biologiques surgira pour s’ajouter à celle concernant le processus identitaire.

Le caractère réversible peut entretenir les fantasmes de réunion.

Enfin, l’attitude du milieu face à l’adoption n’est pas toujours claire ni ouverte, de sorte que l’enfant adopté peut se sentir isolé.

De plus, la question à savoir si la mise en adoption était volontaire ou non peut demeurer ambigu aux yeux du jeune nourrissant le sentiment d’avoir été rejeté.

Heureusement, la stabilité et la clarté des repères sont des atouts majeurs dans une telle quête, surtout en cas d’adoption internationale où les barrières précédemment citées concernant l’appartenance à une origine ethnique minoritaire s’ajoutent à celles touchant l’origine biologique.

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9
Q

 Au Qc, au tournant des années 2000, dans quel genre de famille vivaient les jeunes?

(Texte 2)

A

Encore de nos jours, la majorité des familles (67%) sont intactes, autrement dit, elles sont constituées des parents et des enfants issus de leur union. Donc, il est nettement exagéré de dire qu’un jeune sur deux vit dans une famille séparée.

Mais, il est vrai que le phénomène de la séparation conjugale touche une partie importante des jeunes. Près du quart des familles sont dirigées par un seul parent (23.6% monoparentale) et près de 10% des familles au Québec sont recomposées (matricentique, patricentrique et complexes/mixtes).

De plus, certains circulent entre les maisonnées. Environ le tiers vit une garde partagée.

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10
Q

 Quel est le devenir des jeunes ayant vécu une transition familiale ?

(Texte 2)

A

Il existe une diversité d’expériences liées à la séparation conjugale et une diversité de trajectoires comportant plus ou moins de risque pour le bien-être et le développement des enfants.

La majorité des jeunes ayant vécu une séparation ou une recomposition familiale vont bien. Environ les trois quarts d’entre eux ne présentent aucun problème d’adaptation et ne se distinguent pas des jeunes de familles intactes, mais ils sont 2 fois plus à risque de problèmes d’inadaptation (20-25% c. 10%).

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11
Q

Le devenir des jeunes ayant vécu une transition familiale est-il différent de celui des autres jeunes?

(Moyen- court terme)

(Texte 2)

A

Sur le plan des problèmes extériorisés et intériorisés : –Plus de comportements agressifs, impulsifs et antisociaux;

  • Se font plus fréquemment arrêter;
  • Vivent plus de dépression et d’anxiété.

Sur le plan des problèmes économiques, sociaux et physiques:

-Diminution de leur niveau de vie, plus grande instabilité économique et ont un accès réduit aux ressources,

+ d’alcool, de cigarette, de drogues;

+ à risque de donner naissance à l’adolescence;

+ porté à recevoir des traitements psychologiques.

Sur le plan scolaire :

  • Moins bonne performance;
  • Moins assidu;

+ à risque d’abandonner.

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12
Q

À long terme, le devenir des jeunes ayant vécu une transition familiale est-il différent de celui des autres jeunes?

(Texte 2)

A
  • Niveau socioéconomique et perception de leur bien-être plus faible;
  • Vivent plus de problèmes conjugaux; plus de séparation.

Toutefois, l’impact varie d’un jeune à l’autre à cause de plusieurs facteurs, notamment les caractéristiques individuelles : Niveau de l’âge, à l’adolescence = stress, sentiment de confusion et distanciation accentuée.

Toutefois, au niveau cognitif (adolescence), meilleur compréhension, évaluation et autonomie (ressources).

Toutefois, la recomposition familiale équivaut à une deuxième transition et donc, ils sont souvent plus affectés.

Ensuite, l’impact varie aussi p/r au sexe , à la personnalité ainsi qu’au tempérament.

De plus, il y a aussi les facteurs de variabilité tels le processus relationnel au sein de la famille et l’appauvrissement économique.

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13
Q

 Y a-t-il des différences dans l’adaptation des garçons par rapport à celle des filles lors des transitions familiales ?

(Texte 2)

A

Les filles et les garçons sont également affectés par les risques que comporte la séparation. Ce sont plutôt leur façon de réagir qui les distingue.

Typiquement, les filles intériorisent leur problème en éprouvant un sentiment d’abandon, en perdant l’estime qu’elles ont d’elles-mêmes, en sombrant dans des états dépressifs, en se retirant de la société, etc.

Les garçons extériorise leurs émotions en faisant preuve d’agressivité, d’impulsivité et d’un faible contrôle d’eux-mêmes, et en se rebellant contre l’autorité.

En ce qui à trait à la recomposition, par contre, les filles semblent avoir plus de difficulté à s’adapter parce qu’elles entretiennent une relation très étroite avec leur mère. Pour les gars, ils semblent avoir plus à gagner de la venue d’une figure masculine, mais exige aussi des ajustements.

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14
Q

 Y a-t-il des situations où les enfants bénéficieraient de la fin de l’union de leurs parents?

(Texte 2)

A

Lorsque les jeunes sont témoins des conflits intenses entre leurs parents, ils pourraient ressentir un soulagement au moment de la séparation.

En effet, la vie dans une famille où règnent les conflits et l’hostilité est souvent plus nuisible au développement du jeune que la vie dans une famille séparée.

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15
Q

 Dans la famille recomposée quelle est la position du « beau-père » ou « belle-mère » et que leur est-il recommandé ?

(Texte 2)

A

Le rôle des beaux-parents auprès des enfants de l’autre n’est pas clairement défini. Il s’agit d’une position précaire.

Chose certaine, ils doivent éviter de jouer au parent gendarme avec l’adolescent. Ils doivent pouvoir entendre les remarques sans s’emporter et répondre calmement.

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16
Q

 Quelles sont les caractéristiques des familles le plus à risque de développer des difficultés d’adaptation chez les jeunes lors d’une transition familiale ?

(Texte 2)

A

1-Les conflits entre les ex-conjoints et l’absence de coopération parentale comptent parmi les facteurs les plus puissants pour prédire les difficultés d’adaptation des jeunes à la séparation. Les conflits hostiles, intenses et qui demeurent non résolus sont ceux qui ont l’impact le plus négatif sur l’enfant.

2-Les conflits voilés (triangulation de l’enfant) sont aussi préjudiciables.

3-Le faible revenu familial est aussi un facteur de risque qui est une caractéristique nettement plus probable dans une famille monoparentale.

La pauvreté a des effets négatifs importants sur le développement des jeunes, parce qu’elle les surexpose à un ensemble de facteurs de risques, mais aussi parce qu’elle influe sur les pratiques des parents et les ressources disponibles dans les milieux de vie que les enfants fréquentent et risque d’entraîner plus rapidement les mères séparées vers une cohabitation rapide afin de partager le fardeau des dépenses familiales, ce qui peut être associé à l’instabilité de ces nouveaux couples.

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17
Q

 Qu’est-ce qu’on entend par « conduite ordalique » ?

(Texte 3)

A

Les limites sont recherchées dans leurs extrêmes, avec un risque important, mais l’individu laisse une instance extérieure à lui décider de l’issue de son acte.

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18
Q

 Quel est le paradoxe des conduites à risque extrême?

(Texte 3)

A

Plus le jeune fuit dans les conduites ordaliques, plus il s’engage volontairement dans des épreuves possiblement mortelle pour se sentir vivant.

Donc, plus il passe près de mourir, plus il se sent vivant

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19
Q

 Quels liens peut-on faire entre les conduites à risque qui apparaissent précocement et le suicide ?

(Texte 3)

A

80% des adolescents suicidaires se signalent d’abord par des conduites à risque avant d’envisager consciemment d’en finir.

Toutes les conduites de ruptures qui apparaissent précocement, qui se répète, s’aggravent et se révèlent durable, doivent être considérées à temps comme de véritables signaux d’alarme.

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20
Q

 Quelle serait la finalité des conduites à risque et leur versant positif ?

(Texte 3)

A

Elles favorisent la prise d’autonomie du jeune, la recherche de ses marques, la construction de sa personnalité, elles ouvrent à une meilleure image de soi, elles sont un moyen de se construire une identité.

Une tentative de suicide est également un moyen de provoquer la réaction des autres et même si le désir de mourir n’est pas la première chose à laquelle pensent les suicidaires, elle est bien entendue fortement liée à la mort.

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21
Q

 Quelle serait l’explication neurologique des conduites à risque de plusieurs adolescents ?

(Texte 3)

A

Augmentation différentielle de la réponse aux récompenses potentielles, combinée à des capacités de contrôle cognitif immature:

Amène une baise de la perception du risque chez les adolescents et augmente ses comportements à risque.

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22
Q

 Identifiez des facteurs qui influencent la prise de décision des adolescents dans des situations de comportement à risque ?

(Texte 3)

A

Les comportements psychologiques qui peuvent influencés les comportements à risques sont principalement :

  • l’identité,
  • les traits de personnalité,
  • la prise de décision et le contrôle de soi

La susceptibilité à l’influence des pairs dépend souvent de l’hypersensibilité émotionnelle du jeune et de son désir de récompense.

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23
Q

 Quels sont les impacts relatifs de l’influence du groupe d’amis et de la culture des pairs adolescents sur les conduites des adolescents ?

(Texte 3)

A

C’est souvent dans le contexte social avec les pairs que l’adolescent va s’engager dans des domaines qui comptes pour la socialisation et dans des comportements à risques, tel que la consommation, les comportements sexuels et la conduite dangereuse en voiture.

La culture des pairs adolescents est également importante. Lorsque les habitudes de consommation du groupe d’amis se distinguent fortement des celles des autres élèves, alors l’influence des pairs diminuent, sauf si la relation avec les amis est très forte.

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24
Q

 Comment explique-t-on que certains jeunes s’infligent des épreuves ?

(Texte 3)

A

L’adolescent agit pour répondre à un défi et prouver son courage, sa puissance et pour s’affirmer dans le groupe.

Il en a besoin pour être reconnu, construire son identité et jouir d’une solide réputation.

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25
Q

 Qu’est-ce qui pousserait certains adolescents à se marginaliser ?

(Texte 3)

A

Faute de distanciation psychique (relation fusionnelle, attachement insécure…) l’adolescent peut, dans sa quête d’indépendance, prendre des risques pour se montrer qu’il n’est plus un enfant et pour se démarquer de ses parents.

Il va parfois se séparer en coupant les liens, en ‘’délinquant’’, en fuguant, ou en fuyant en lui-même avec l’alcool, la drogue ou les troubles alimentaires.

26
Q

 Quel est le meilleur indicateur prédictif d’une conduite conforme?

(texte 3)

A

Une intégration sociale forte reste le meilleur indicateur prédictif d’une conduite conforme.

27
Q

 Quel lien peut-on faire entre la propension aux conduites à risque et aux transgressions et l’attachement (relations aux adultes) (Texte 3)

(pas sure sure…)

A

Il y a une relation entre la propension aux transgression et conduites à risques et certains profils psychopathologique chez les jeunes, en mettant en lumières les ressorts conscients et inconscients de la violence psychologiques chez l’adolescent.

28
Q

 Quel lien peut-on faire entre les conduites à risque et de transgression et le narcissisme, l’estime de soi et la frustration.

(Texte 3)

A

Les comportements agressifs sont négativement liés à l’estime de soi et positivement lié au narcissisme.

De plus, l’estime de soi sans narcissisme prédit des comportements pro-sociaux et adaptées, alors que le narcissisme sans estime de soi est précurseur de comportements asociaux et inadaptés.

29
Q

 En quoi consistent les 4 types d’utilité du risque

(Catharsis, autonomie, stimulation, prestance) ?

(Texte 3)

A

1- Le risque catharsis : La prise de risque est thérapeutique, permet une extériorisation du stress, frustration, etc.

2- Le risque autonome : Le risque exprime la volonté de contrôle sur son comportement et son environnement, ainsi, que le conflit avec l’autorité parentale et les normes sociales qui s’opposent au désir l’indépendance. Le risque est donc adaptatif.

3- Stimulation : Recherche de sensation et de nouveauté. Pour s’opposer aux situations de routines qui sont prévisibles.

4- Prestance : Pour confronter son image propre et son image sociale de soi. Besoin de performance, dépassement de soi…

30
Q

 Qu’est-ce qui est suggéré aux parents pour les problèmes de discipline plus difficiles de l’adolescence?

(Texte 4)

A

Travaux scolaires : négociez les conséquences en fonction des preuves que le travail n’a pas été fait, puis restez fermement cohérent en ce qui à trait à l’application du choix qu’ils ont fait.

Amis : lui faire comprendre que certains comportements ne sont pas acceptables dans votre maison et que certaines choses ne seront pas négociables.

Fêtes, dormir chez un ami et les sorties au centre commercial : limites précises, fermes et cohérentes. Elles peuvent être graduellement élargies à mesure que l’ado démontre clairement qu’il est responsable et digne de confiance.

Bars et soirées pour les moins de 18 ans : devrait être un sujet tabou. Le «permettre juste une fois»… il n’est pas facile de revenir en arrière.

Bref, la négociation de conséquences en fonction de preuves, de la cohérence, l’établissement de limites précises et fermes et la communication.

31
Q

 Quels seraient les principaux facteurs de risque de développer des problèmes plus graves à l’adolescence ?

(Texte 4)

A
  • Les modèles de communication fermés, rigides et inflexibles,
  • Des parents aux prises avec leurs propres problèmes et traumatismes,
  • Des règles impitoyables, autocratiques et irrévocables,
  • Des parents trop permissifs qui établissent des règles et limites vagues et incohérentes et qui choisissent de fermer les yeux sur les signes précoces,
  • Un sentiment de piètre estime de soi,
  • Des piètres modèles parentaux/adultes, souvent additionnés à des méthodes parentales hypercritiques et sévères,
  • Le remplacement des habiletés de résolution de problèmes et de conflits par des solutions chimiques.
32
Q

 Qu’est-il suggéré aux parents pour s’adapter aux problèmes plus graves de l’adolescence?

(Texte 4)

A
  • De garder le contrôle, d’établir des limites claires et sans ambigüité, d’énoncer clairement les futures conséquences aux choix mal avisés, la cohérence,
  • Les vérifications ponctuelles, insister sur les tests de dépistages,
  • Favoriser la communication ouverte et, dans un cas où toutes les ressources sont épuisées, demander l’aide d’un professionnel avant que le problème soit ancré.
  • Il est également très important de travailler très fort simultanément à rebâtir des ponts en vous et lui, car il a besoin de savoir que vous pouvez toujours l’aimer et l’apprécier, tout en demeurant inébranlable en ce qui concerne les limites.
  • Il doit aussi comprendre que vous rejetez son comportement, mais non sa personne
33
Q

 Qu’est-ce que « tough love »?

(Texte 4)

A

Tough love est un programme lancé au États-Unis par des conseillers professionnels qui vivaient des problèmes dans leur famille.

Il s’agit d’une organisation d’entraide qui offre une formation continue et un soutien actif aux familles, en encourageant les parents et les jeunes gens à prendre la responsabilité de leurs actions.

L’approche du programme implique d’autoriser l’adolescent à faire l’expérience de la conséquence ultime du refus, ou de l’incapacité, d’apprendre des conséquences plus modérées de son comportement inacceptable.

34
Q

 Quels éléments influencent l’estime de soi à l’adolescence ? (Texte 5)

A

Le sexe

Le niveau scolaire

La situation familiale,

Au plus haut niveau de scolarité des parents,

Le niveau de l’indice de défavorisation matérielle et sociale,

Du soutien social dans l’environnement familial,

De la supervision des parents et du soutien social des amis et de l’environnement scolaire,

Le fait d’être victime de violence ou de cyber intimidation.

Performance scolaire.

35
Q

 Qu’est-ce qui distinguent ceux qui ont un sentiment d’efficacité personnelle élevé ?

(Texte 5)

A
  • Garçons en fonction du niveau scolaire qui comprend également le niveau de confiance et de persévérance.
  • Vivre dans une famille biparentale
  • Niveau de scolarité des parents
  • Le soutien social
  • Les élèves n’ont jamais connu la victimisation.

Performance scolaire au-dessus de la moyenne.

36
Q

 Les jeunes adolescents et adolescentes auraient-ils de bons niveaux d’empathie ?

(Texte 5)

A

Oui, près de la moitié (48%) des élèves ont un niveau élevé d’empathie, près de la moitié aussi (45%) ont un niveau moyen et seulement 7% ont un niveau faible.

Environ le tiers (32%) des garçons estiment avoir un niveau élevé d’empathie, comparativement aux deux tiers (65%) des filles.

Bref, les filles auraient une meilleure capacité d’empathie.

37
Q

 Quel serait le profil des jeunes vivant de la détresse psychologique ? (nombre, genre, groupes d’âge, …)

(Texte 5)

A

Globalement, la proportion des élèves se situant au niveau élevé à l’indice de détresse psychologique sera, par définition autour de 20%.

Les filles (28%) sont proportionnellement plus élevées que les garçons (14%).

Les jeunes de secondaire 5 (25%) sont plus susceptibles de se situer à ce niveau élevé que les jeunes de secondaire 1 (16%).

38
Q

Quelles sont les caractéristiques des jeunes les plus à risque de détresse psychologique?

(Texte 5)

A

Type de famille Autres (37%),

Les élèves dont la scolarité des parents représentent un DES (23%) ou moins (25%),

Le statut d’emploi des parents absent (28%),

Une évaluation de la performance scolaire sous la moyenne (34%, chez les filles 46%),

Un niveau de soutien social faible ou moyen dans l’environnement familial ou un niveau faible ou moyen de supervision parentale (46% des filles),

Un niveau d’estime de soi faible (53%), un niveau d’autocontrôle faible ou moyen (23%)

Avoir été une victime à l’école depuis le début de l’année scolaire (31%)

(PAS indice de favorisation matérielle et sociale).

39
Q

 Quels sont les troubles de santé mentale les plus fréquemment rencontrés à l’adolescence ?

(Texte 5)

A

L’anxiété (9%),

la dépression (4,9%),

les troubles de la conduite alimentaire (1,8%)

le trouble du déficit d’attention avec ou sans hyperactivité (13,5%).

40
Q

 Est-ce que beaucoup d’adolescents prennent des médicaments pour des problèmes de santé mentale? Dans quelle proportion ?

(Texte 5)

A

Une proportion similaire de garçons (2.6%) et de filles (2.5%) déclarent avoir pris des médicaments contre la dépression ou l’anxiété au cours des deux dernières semaines.

Environ 8% des jeunes, davantage les garçons que les filles indiquent avoir pris des médicaments pour se calmer ou se concentrer au cours des deux dernières semaines.

Cette proportion est plus élevé parmi les 1e et 2e, mais diminue ensuite à chaque niveau scolaire. Une plus grande proportion d’élèves prenant des médicaments pour se calmer ou se concentrer estime présenter des symptômes que d’élèves ne consommant pas ces médicaments (31%).

41
Q

 Qu’est-ce que l’EQSJS nous apprend sur le TDAH chez les adolescents ? (proportion, sexe, diagnostic confirmé ou non par un médecin, médicaments ou non)

(Texte 5)

A

Inattention avec H : 5,5% et plus de gars

  • Inattention sans H : 8,5% et plus de filles (Combinaison = 14% et peu de différence entre les sexes, mais séparément oui)
  • Hyperactivité sans I : 15% et plus de gars
  • Ni H, ni I : 71% et plus de filles

Bref, près de 14% des élèves déclarent un niveau élevé de symptômes liés à l’inattention avec ou sans hyperactivité.

L’EQSJS ne décèle pas de différences significatives entre les garçons et les filles. Toutefois, pris séparément, les sous-indices présentent des écarts selon le sexe. Les filles se disent légèrement plus sujettes à l’inattention (9%) et les garçons à l’hyperactivité (17%).

Environ un élève sur dix a le sentiment d’avoir des comportements d’inattention avec ou sans H bien que ce trouble n’ait pas été confirmé pas un professionnel.

La majorité des élèves qui ressentent des symptômes n’ont pas rapporté avoir reçu de confirmation (66%). Seulement le tiers (34%) en a eu une au cours de leur vie.

42
Q

4 Comment définir l’agressivité directe et l’agressivité indirecte ? Qu’est-ce qui les différencie ?

(Texte 6)

A

L’agressivité directe fait référence à des comportements qui infligent de la douleur physique aux victimes, comme se battre souvent, attaquer physiquement, frapper ou mordre les autres, ou qui visent à les insécuriser ouvertement (menaces).

L’agressivité indirecte fait référence à des comportements plus subtils et passant souvent inaperçus, permettant à un agresseur de blesser volontairement la personne visée tout en conservant l’anonymat afin d’éviter d’être identifié et d’assumer les conséquences de ces actes.

Ce genre de comportement est substantiellement plus fréquent que l’agression directe (65%).

Le phénomène suit également une évolution différence de celui de l’agressivité directe (agressivité directe, pic en 2e et 3e secondaire ; fin du secondaire = moins présent et agressivité indirecte tend simplement à augmenter; début du secondaire = moins présent).

Seule l’agressivité directe varie selon l’indice de favorisation matérielle et sociale et contrairement à l’agressivité directe. Lorsque les jeunes ont des amis qui leur accordent un niveau élevé de soutien social, ils sont proportionnellement plus nombreux à adopter des comportements d’agressivité indirecte.

Il y a également une différence entre les sexes. (gars + directe, filles + indirecte)

43
Q

 Quels éléments peut-on mettre en relation avec l’agressivité directe ou l’agressivité indirecte chez les adolescents ? Qui sont les agresseurs ?

(texte 6)

A

Une situation familiale autre que biparentale (moins de différence pour l’ind.),

des parents ayant un niveau de scolarité inférieur ou égal au DES,

niveau de soutien faible ou moyen dans leur environnement social,

niveau de soutien social faible ou moyen dans leur environnement scolaire,

un faible niveau faible d’estime de soi, un niveau faible ou moyen d’autocontrôle,

un niveau élevé de détresse psychologique,

avoir été victime de violence à l’école ou de cyber intimidation depuis le début de l’année scolaire.

77% des jeunes qui ont recours à un comportement d’agressivité indirecte ont aussi eu recours à un comportement d’agressivité dir.

44
Q

 Quelles sont les différences entre les garçons et les filles quant à l’agressivité et ses formes?

(Texte 6)

A

Les filles sont proportionnellement moins nombreuses à déclarer de l’agressivité directe que les garçons (29% c. 46%).

Elles sont cependant proportionnellement beaucoup plus nombreuses à déclarer au moins un comportement d’agressivité indirecte que les garçons. (73% c. 57%).

45
Q

 Chez qui rencontre-t-on davantage de conduites imprudentes et rebelles? Quelles sont les caractéristiques des élèves qui présentent ces conduites ?

(Texte 6)

A

Plus du tiers des élèves québécois ont admis avoir suivi l’une des trois conduites jugées imprudentes ou rebelles. Notons que ces conduites sont plus fréquentes chez les garçons que chez les filles (42% c. 30%) et prennent plus d’importance vers la fin du secondaire.

Ce sont des élèves qui ne vivent pas dans une famille biparentale, dont les parents ont un niveau de scolarité inférieur ou égal au DES, qui proviennent d’un milieu très défavorisé, dont le soutien familial et la supervision sont faibles ou moyens, lorsque les amis ont un niveau fiable ou moyen de comportements prosociaux, lorsque le niveau d’estime de soi est faible et que le niveau d’autocontrôle est faible ou moyen, que le niveau de détresse psychologique est élevé et que les élèves ont été victimes de violence à l’école ou de cyber intimidation.

Ce sont des jeunes qui ont adopté des comportements d’agressivité directe ou indirecte (PAS soutien social des amis).

46
Q

 Quelle proportion d’élèves est impliquée dans des conduites délinquantes? S’agit-il davantage de garçons ou de filles?

(texte 6)

A

L’ensemble des infractions regroupe les délits contre les biens, les actes de violence envers la personne et l’appartenance à un gang.

Il y a 41% des jeunes avouent avoir eu au moins l’une de ces conduites.

Globalement, un garçon sur deux déclare avoir commis l’une des huit infractions et 31% des filles le déclarent. Une plus grande proportion de garçons vont récidiver et faire plusieurs fois les comportements.

47
Q

 Que sait-on de la violence dans les relations amoureuses chez les ados ?

Sont-elles infligées par les garçons et subies par les filles comme on pourrait le croire ?

(Texte 6)

A

La plupart des élèves (75%) n’ont pas vécu de violence dans leurs relations amoureuses au cours des 12 derniers mois. La violence peut être de type psychologique, physique ou sexuelle (attouchements ou relations sexuelles).

La violence infligée dans les relations amoureuses au secondaire varie selon le sexe :

83% des garçons déclarent ne pas en avoir infligé, par rapport à 68% des filles.

En s’attardant à la forme de violence, la proportion de filles ayant fait subir à l’autre de la violence psychologique (21% c. 13%) ou physique (19% c. 6%) est bien plus élevée que les garçons. Cependant, les garçons semblent infliger un peu plus de violence sexuelle que les filles (3.4% c. 2.0%)

48
Q

 Quelles sont les différences entre garçons et filles quant au rendement et au retard scolaire ?

(Texte 7)

A

En langue d’enseignement, proportionnellement moins de garçons que de filles ont des notes moyennes se situant entre 66 et 85%. Cette différence est plus importante pour des notes moyennes entre 86 et 100%.

En mathématiques, aucune différence significative n’est constatée en fonction du sexe.

La proportion d’élèves ayant doublé au moins une année scolaire est plus élevée chez les garçons que les filles (22% c. 14%) (Engagement scolaire plus faible chez les garçons).

49
Q

 Quelles sont les caractéristiques du profil des élèves du secondaire à risque de décrocher ?

Quels facteurs jouent un rôle de protection ou de risque sur le décrochage scolaire ?

(Texte 7)

A

La proportion de garçons à risque de décrochage est supérieure à celle des filles,

le risque augmente de façon significative entre la 1e et la 2e secondaire ainsi qu’entre la 1e et la 3e secondaire,

le risque augmente de façon significative avec l’âge,

la suivie d’une formation autre que la formation générale,

être en situation familiale autre que biparentale ou «garde partagée»,

avoir au moins un parents n’ayant qu’un DES ou aucun diplôme,

provenir dans un milieu défavorisé, une scolarisation en français plutôt qu’en anglais,

le nombre d’heure de travail rémunéré ou non,

le soutien social dans l’environnement familial et la supervision parentale, le soutien et les comportements pro sociaux des amis, le soutien social dans l’environnement scolaire

le sentiment d’appartenance à l’école,

être victime de violence à l’école ou de cyber intimidation,

le niveau d’estime de soi,

le niveau de compétences sociales (empathie, résolution de problème, efficacité personnelle globale et autocontrôle),

le niveau de problème de santé mentale (détresse psychologique et inattention avec ou sans hyperactivité)

adoption de comportements d’agressivité directe ou indirecte,

de conduites imprudentes ou rebelles et délinquantes (incluant l’appartenance à un groupe).

50
Q

 Comment le travail en dehors de l’école joue-t-il un rôle sur le décrochage?

(Texte 7)

A

Environ le tiers des jeunes du secondaire qui travaillent 16h ou plus par semaine sont à risque de décroché.

Le phénomène touche davantage les gars (40%) que les filles (21%).

Plus d’élèves occupent un emploi rémunéré ou non en 4e et 5e secondaire. Toutefois, l’enquête ne permet pas d’établir une relation de cause à effet.

51
Q

 Quelle serait l’année charnière en termes de décrochage scolaire ?

(Texte 7)

A

3e secondaire (25%). Le risque augmente graduellement de 1 à 3, et diminue de 4 à 5.

52
Q

 De quels sous-indices est composé l’indice de décrochage scolaire ?

(Texte 7)

A

Le rendement,

Le retard

L’engagement scolaire.

53
Q

 Quel pourcentage de personnes souffrirait d’obésité et quels éléments peut-on mettre en relation avec celle-ci ?

(Texte 8)

A

L’obésité est associée à un risque accru de développer des problèmes de santé comme le diabète de type 2, les maladies coronariennes et l’hypertension.

L’excès de poids chez les jeunes engendre également certains problèmes psychosociaux, comme une plus faible estime de soi et une diminution du bien être psychologique.

La prévalence de l’obésité chez les 18 à 24 ans a, quant à elle doublé, passant de 3,4% à 6.9%. Il est intéressant de noter que la proportion de personnes ayant un excès de poids diminue avec le niveau de scolarité.

54
Q

 Quelle est la principale cause d’hospitalisation entre 15 et 24 ans ?

(Texte 8)

A

Les troubles mentaux

55
Q

 Quel proportion des jeunes souffrirait de détresse psychologique et quelles sont les personnes les plus à risque ?

(Texte 8)

A

Bien que la majorité estime leur santé mentale de bonne à excellente, 33,3% des jeunes Québécois âgés de 15 à 24 ans étaient considérés, en 2005, comme ayant un niveau élevé de détresse psychologique, soit 26,4% chez les hommes comparativement à 39.9% chez les femmes.

À cet égard, les femmes, les jeunes de 15 à 24 ans et les personne à faible revenu enregistrent des niveaux plus élevés de détresse.

Le fait d’être au CEGEP semble également être un facteur de risque, surtout à la première session, puisque cela amène plusieurs facteurs de stress : Passage du secondaire au Cegep, Intrégration à un nouveau milieu géographique, l’élougnement de la famille et changement du réseau d’amis.

56
Q

 Quelle est la tranche d’âge la plus à risque de troubles mentaux ? Quels sont les troubles les plus fréquents ?

(Texte 8)

A

La plupart des troubles mentaux se manifestent au cours de l’adolescence. Au Québec, la tranche d’âge des 18 à 24 est la plus à risque de développer un trouble mental.

Les troubles les plus fréquents au sein de la population étudiante sont les troubles de l’humeur et les troubles anxieux.

57
Q

 La schizophrénie touche davantage quels jeunes ? Quel lien peut-on faire entre la schizophrénie et l’usage des drogues ?

(Texte 8)

A

Au Canada, en 2002-2003, c’est chez les hommes de 20 à 24 ans que l’on retrouve le taux d’hospitalisation le plus élevé pour la schizophrénie.

Le groupe d’âge le plus touché est le 16-30 ans.

La consommation de drogues est associée à près de la moitié des premiers épisodes de schizophrénie chez les jeunes.

58
Q

 Le jeu pathologique et la cyberdépendance touchent-ils davantage les jeunes que les adultes?

Quels sont ceux les plus à risque d’être touchés ?

(Texte 8)

A

La proportion d’adolescents qui présente des problèmes de jeu serait de deux à quatre fois plus élevée que celle des adultes.

Les hommes seraient plus à risque que les femmes de manifester un problème de jeu, qu’il s’agisse d’un adolescent ou d’un adulte.

Le jeu pathologique serait plus répandu parmi les groupes à faible revenu ou ayant un faible niveau de scolarité.

Pour ce qui est des jeux vidéo et de la cyberdépendance, parmi l’ensemble des adultes, la plus grande proportion d’internaute se retrouve chez les jeunes de 18 à 24 ans, soit 90,3%. La cyberdépendance semble également plus forte chez les jeunes hommes socialement isolés qui deviennent désinhibés une fois en ligne. Toutefois, la frontière distinguant l’utilisation d’un usage problématique d’un normal n’est pas encore bien définie et l’ampleur de la dépendance n’est pas encore documentée.

59
Q

 Quels facteurs sont liés au suicide chez les jeunes ?

Quel est la clientèle la plus à risque?

(Texte 8)

A

De nombreux facteurs sont susceptibles d’exercer une pression sur les adolescents et les jeunes adultes tels que les attentes élevées quant au rendement scolaire, le rejet des pairs, les questionnements relatifs à l’orientation sexuelle ainsi que les difficultés familiales et amoureuses.

L’impulsivité et l’inexpérience des jeunes en situation de stress augmenteraient aussi le risque de suicide parmi cette tranche d’âge.

Être de sexe masculin et présenter un trouble mental constituent également deux facteurs de risque importants.

L’intoxication pourrait agir comme un facteur précipitant.

Les jeunes hommes homosexuels ou bisexuels représentent un sous-groupe particulièrement à risque.

60
Q

Quelle est la tendance des dernières années quant au taux de suicide ?

(Texte 8)

A

Le suicide est la deuxième cause de mortalité chez les 15 à 19 ans et la première chez les 20 à 24 ans.

En 2006, une proportion de 30% des décès survenus chez les 15 à 24 ans est attribuable à un suicide. Le taux de mortalité par suicide au sein de cette tranche de population s’établissait à 11,8 par 100 000 individus. La proportion de décès attribuable au suicide chez les jeunes hommes est de 300% plus élevé que celle des jeunes femmes.

Depuis 2002, une diminution des taux de suicide au Québec est remarquée, même si cette province détient les plus hauts taux de suicide au Canada, chez les hommes comme chez les femmes.

61
Q

 La violence conjugale représente quelle proportion des infractions contre la personne ?

La prévalence, telle que rapportée, est-elle plus élevée chez les hommes/les femmes ?

(Texte 8)

A

Les infractions contre la personne commises dans un contexte conjugal représentent 22% des infractions contre la personne.

En contexte québécois, la prévalence de la violence conjugale, telle qu’elle est rapportée, serait semblable pour les hommes et pour les femmes.

La violence conjugale serait plus nombreuse parmi les jeunes adultes que chez les populations plus âgées.

62
Q

Hey! T’es la meilleure championne!

A

Wow, tu vas tellement performer à l’exam ca va être fou :D