Test de lecture Flashcards
Y a-t-il des différences entre les garçons et les filles dans le processus identitaire ?
(Texte 1)
Oui, mais moins qu’autrefois.
La fille aurait plus tendance que le garçon à se définir par ses relations avec les autres, alors que le processus identitaire mâle passerait davantage par la recherche de l’indépendance et de l’autonomie et la réussite.
Cependant, la réussite incontestable des filles dans leur acquisition de l’indépendance laisse supposer chez elles un parcours identitaire axé sur l’équilibre entre les rapports aux autres et l’autonomie.
Quels éléments ou environnements favorisent la conformité ou la remise en question des stéréotypes sexuels ?
(Texte 1)
Dans l’ensemble, les garçons font preuve de plus de conformisme social (88% c. 44%).
Les filles tendent à résister aux stéréotypes sexuels et montrent moins de conformisme. Elles refusent de se définir comme étant dociles ou soumises et réussissent mieux à l’école.
Le fait de résister aux assignations identitaires stéréotypées est associé statistiquement au succès scolaire.
Les enfants dont les parents sont le plus scolarités résistent plus volontiers aux assignations identitaires sexuées.
Le nouveau positionnement social de la femme au XXe ainsi que la conscientisation progressive injustices sociales p/r au cloisonnement des sexes engendre des remises en question.
Aussi, l’adolescence agit dans la cristallisation identitaire des stéréotypes, mais il s’agit aussi d’un moment privilégié pour développer une conscience éclairée de ces dynamiques normatives lorsqu’il est possible d’avoir accès aux contextes de réflexion appropriés
Qu’est-ce que l’alexithymie masculine ?
(Texte 1)
L’alexithymie masculine désigne les difficultés dans l’expression verbale des émotions chez les hommes. Ce phénomène est évidemment relatif.
Cette notion renvoie à l’idée que les garçons qui sont socialisés sous la pression de normes masculines traditionnelles n’ont pas appris à se représenter finement leurs émotions, à les partager, à composer avec leur besoin d’aide et à reconnaitre leur vulnérabilité, de sorte qu’ils évitent de le faire et ne développent pas la compétence requise sur les plans conceptuel et social pour départager leurs émotions et les communiquer aux autres.
C’est pourquoi, selon Levant, certains hommes ont tendance à convertir leur vulnérabilité en agressivité et à répondre par l’agression lorsqu’ils sont blessés. Ils n’ont pas toutes les habiletés nécessaires pour interpréter correctement leur empathie, leur antipathie et leur besoins de soins.
Qu’est-ce que le « risque masculin » ?
(Texte 1)
La dominance masculine, encore si présente dans presque toutes les cultures du monde, se représente par une nette surreprésentation des hommes dans presque toutes les zones du pouvoir social.
En même temps, ils sont proportionnellement beaucoup plus nombreux dans les zones d’inadaptation psychosociale.
En effet, on constate de plus en plus, notamment depuis le nouveau positionnement des femmes dans un monde dominé par le savoir auquel elles ont maintenant accès et où les hommes doivent gagner leur place, qu’une proportion trop grande de gars n’arrivent pas à se trouver un rôle adapté et se tournent vers la déviance pour se donner une valeur.
Les garçons ont une probabilité plus grande de subir des accidents physiques, d’afficher des comportements agressifs, des problèmes de langage, de l’hyperactivité, des échecs et de l’abandon scolaire, ainsi que de manifester des conduites délinquantes, de vivre un placement dans un ressource d’accueil, d’avoir des problèmes avec la justice, d’afficher des conduite suicidaires, de connaitre l’itinérance, etc.
Quelles composantes jouent un rôle dans la construction de l’identité personnelle des jeunes ? (Texte 1)
- Relations familiales : La chaleur, le soutien, la valorisation, le sentiment d’appartenance familiale que l’adolescent trouve dans sa famille.
Au contraire, le rejet, la violence, l’hostilité et le mépris apparaissent comme des matériaux à partir desquels il se construit une identité, un projet personnel.
- L’origine ethnique a un rôle également.
Qu’est-ce qui caractérise la recherche d’identité chez les jeunes appartenant à un groupe ethnique ? (Texte 1)
Le fait d’être membre d’une minorité ethnique rend plus compliquée la recherche d’une identité puisque deux ensembles différents de valeurs se présentent simultanément à l’adolescent : celui de sa minorité d’appartenance et celui de la société majoritaire.
Donc, en plus d’avoir à établir leur identité individuelle, ils doivent établir leur identité ethnique, c.-à.-d. combiner le système de valeurs de son groupe culturel d’origine avec celui de la majorité et construire une vision positive de sa condition ethnique.
À cela s’ajoute les obstacles relationnels (ex. discrimination) et les restrictions de modèles adultes bien adaptés et de possibilités d’exploration pouvant représenter des barrières à l’exploration nécessaire (moratoire) à l’achèvement identitaire.
À ce sujet, des études démontrent que ces ados ont tendance à être moins actifs que leurs pairs de culture dominante dans l’exploration identitaire (moratoire), ce qui crée un terrain propice à la formation d’une identité forclose (engagement sans exploration préalable).
Qu’est-ce qui caractérise la recherche d’identité chez les jeunes appartenant à un groupe PLURIethnique ?
(Texte 1)
Encore plus difficile en raison de la multiplicité des modèles culturels pouvant entraîner un mélange des valeurs à privilégier et une confusion de voies à prendre.
Pour eux, le choix culturel à faire s’impose dans la famille elle-même avant de se poser dans la communauté élargie.
Cependant, à partir du moment où le jeune arrive à se construire une image positive de lui-même par l’établissement d’un équilibre entre les différentes cultures s’offrant à lui, il peut en tirer une richesse personnelle incontestable (ex. Freud, Picasso).
Qu’est-ce qui caractérise la recherche d’identité chez les jeunes ayant été adopté ?
(Texte 1)
Au moment de l’éveil cognitif et identitaire, la question de ses origines biologiques surgira pour s’ajouter à celle concernant le processus identitaire.
Le caractère réversible peut entretenir les fantasmes de réunion.
Enfin, l’attitude du milieu face à l’adoption n’est pas toujours claire ni ouverte, de sorte que l’enfant adopté peut se sentir isolé.
De plus, la question à savoir si la mise en adoption était volontaire ou non peut demeurer ambigu aux yeux du jeune nourrissant le sentiment d’avoir été rejeté.
Heureusement, la stabilité et la clarté des repères sont des atouts majeurs dans une telle quête, surtout en cas d’adoption internationale où les barrières précédemment citées concernant l’appartenance à une origine ethnique minoritaire s’ajoutent à celles touchant l’origine biologique.
Au Qc, au tournant des années 2000, dans quel genre de famille vivaient les jeunes?
(Texte 2)
Encore de nos jours, la majorité des familles (67%) sont intactes, autrement dit, elles sont constituées des parents et des enfants issus de leur union. Donc, il est nettement exagéré de dire qu’un jeune sur deux vit dans une famille séparée.
Mais, il est vrai que le phénomène de la séparation conjugale touche une partie importante des jeunes. Près du quart des familles sont dirigées par un seul parent (23.6% monoparentale) et près de 10% des familles au Québec sont recomposées (matricentique, patricentrique et complexes/mixtes).
De plus, certains circulent entre les maisonnées. Environ le tiers vit une garde partagée.
Quel est le devenir des jeunes ayant vécu une transition familiale ?
(Texte 2)
Il existe une diversité d’expériences liées à la séparation conjugale et une diversité de trajectoires comportant plus ou moins de risque pour le bien-être et le développement des enfants.
La majorité des jeunes ayant vécu une séparation ou une recomposition familiale vont bien. Environ les trois quarts d’entre eux ne présentent aucun problème d’adaptation et ne se distinguent pas des jeunes de familles intactes, mais ils sont 2 fois plus à risque de problèmes d’inadaptation (20-25% c. 10%).
Le devenir des jeunes ayant vécu une transition familiale est-il différent de celui des autres jeunes?
(Moyen- court terme)
(Texte 2)
Sur le plan des problèmes extériorisés et intériorisés : –Plus de comportements agressifs, impulsifs et antisociaux;
- Se font plus fréquemment arrêter;
- Vivent plus de dépression et d’anxiété.
Sur le plan des problèmes économiques, sociaux et physiques:
-Diminution de leur niveau de vie, plus grande instabilité économique et ont un accès réduit aux ressources,
+ d’alcool, de cigarette, de drogues;
+ à risque de donner naissance à l’adolescence;
+ porté à recevoir des traitements psychologiques.
Sur le plan scolaire :
- Moins bonne performance;
- Moins assidu;
+ à risque d’abandonner.
À long terme, le devenir des jeunes ayant vécu une transition familiale est-il différent de celui des autres jeunes?
(Texte 2)
- Niveau socioéconomique et perception de leur bien-être plus faible;
- Vivent plus de problèmes conjugaux; plus de séparation.
Toutefois, l’impact varie d’un jeune à l’autre à cause de plusieurs facteurs, notamment les caractéristiques individuelles : Niveau de l’âge, à l’adolescence = stress, sentiment de confusion et distanciation accentuée.
Toutefois, au niveau cognitif (adolescence), meilleur compréhension, évaluation et autonomie (ressources).
Toutefois, la recomposition familiale équivaut à une deuxième transition et donc, ils sont souvent plus affectés.
Ensuite, l’impact varie aussi p/r au sexe , à la personnalité ainsi qu’au tempérament.
De plus, il y a aussi les facteurs de variabilité tels le processus relationnel au sein de la famille et l’appauvrissement économique.
Y a-t-il des différences dans l’adaptation des garçons par rapport à celle des filles lors des transitions familiales ?
(Texte 2)
Les filles et les garçons sont également affectés par les risques que comporte la séparation. Ce sont plutôt leur façon de réagir qui les distingue.
Typiquement, les filles intériorisent leur problème en éprouvant un sentiment d’abandon, en perdant l’estime qu’elles ont d’elles-mêmes, en sombrant dans des états dépressifs, en se retirant de la société, etc.
Les garçons extériorise leurs émotions en faisant preuve d’agressivité, d’impulsivité et d’un faible contrôle d’eux-mêmes, et en se rebellant contre l’autorité.
En ce qui à trait à la recomposition, par contre, les filles semblent avoir plus de difficulté à s’adapter parce qu’elles entretiennent une relation très étroite avec leur mère. Pour les gars, ils semblent avoir plus à gagner de la venue d’une figure masculine, mais exige aussi des ajustements.
Y a-t-il des situations où les enfants bénéficieraient de la fin de l’union de leurs parents?
(Texte 2)
Lorsque les jeunes sont témoins des conflits intenses entre leurs parents, ils pourraient ressentir un soulagement au moment de la séparation.
En effet, la vie dans une famille où règnent les conflits et l’hostilité est souvent plus nuisible au développement du jeune que la vie dans une famille séparée.
Dans la famille recomposée quelle est la position du « beau-père » ou « belle-mère » et que leur est-il recommandé ?
(Texte 2)
Le rôle des beaux-parents auprès des enfants de l’autre n’est pas clairement défini. Il s’agit d’une position précaire.
Chose certaine, ils doivent éviter de jouer au parent gendarme avec l’adolescent. Ils doivent pouvoir entendre les remarques sans s’emporter et répondre calmement.
Quelles sont les caractéristiques des familles le plus à risque de développer des difficultés d’adaptation chez les jeunes lors d’une transition familiale ?
(Texte 2)
1-Les conflits entre les ex-conjoints et l’absence de coopération parentale comptent parmi les facteurs les plus puissants pour prédire les difficultés d’adaptation des jeunes à la séparation. Les conflits hostiles, intenses et qui demeurent non résolus sont ceux qui ont l’impact le plus négatif sur l’enfant.
2-Les conflits voilés (triangulation de l’enfant) sont aussi préjudiciables.
3-Le faible revenu familial est aussi un facteur de risque qui est une caractéristique nettement plus probable dans une famille monoparentale.
La pauvreté a des effets négatifs importants sur le développement des jeunes, parce qu’elle les surexpose à un ensemble de facteurs de risques, mais aussi parce qu’elle influe sur les pratiques des parents et les ressources disponibles dans les milieux de vie que les enfants fréquentent et risque d’entraîner plus rapidement les mères séparées vers une cohabitation rapide afin de partager le fardeau des dépenses familiales, ce qui peut être associé à l’instabilité de ces nouveaux couples.
Qu’est-ce qu’on entend par « conduite ordalique » ?
(Texte 3)
Les limites sont recherchées dans leurs extrêmes, avec un risque important, mais l’individu laisse une instance extérieure à lui décider de l’issue de son acte.
Quel est le paradoxe des conduites à risque extrême?
(Texte 3)
Plus le jeune fuit dans les conduites ordaliques, plus il s’engage volontairement dans des épreuves possiblement mortelle pour se sentir vivant.
Donc, plus il passe près de mourir, plus il se sent vivant
Quels liens peut-on faire entre les conduites à risque qui apparaissent précocement et le suicide ?
(Texte 3)
80% des adolescents suicidaires se signalent d’abord par des conduites à risque avant d’envisager consciemment d’en finir.
Toutes les conduites de ruptures qui apparaissent précocement, qui se répète, s’aggravent et se révèlent durable, doivent être considérées à temps comme de véritables signaux d’alarme.
Quelle serait la finalité des conduites à risque et leur versant positif ?
(Texte 3)
Elles favorisent la prise d’autonomie du jeune, la recherche de ses marques, la construction de sa personnalité, elles ouvrent à une meilleure image de soi, elles sont un moyen de se construire une identité.
Une tentative de suicide est également un moyen de provoquer la réaction des autres et même si le désir de mourir n’est pas la première chose à laquelle pensent les suicidaires, elle est bien entendue fortement liée à la mort.
Quelle serait l’explication neurologique des conduites à risque de plusieurs adolescents ?
(Texte 3)
Augmentation différentielle de la réponse aux récompenses potentielles, combinée à des capacités de contrôle cognitif immature:
Amène une baise de la perception du risque chez les adolescents et augmente ses comportements à risque.
Identifiez des facteurs qui influencent la prise de décision des adolescents dans des situations de comportement à risque ?
(Texte 3)
Les comportements psychologiques qui peuvent influencés les comportements à risques sont principalement :
- l’identité,
- les traits de personnalité,
- la prise de décision et le contrôle de soi
La susceptibilité à l’influence des pairs dépend souvent de l’hypersensibilité émotionnelle du jeune et de son désir de récompense.
Quels sont les impacts relatifs de l’influence du groupe d’amis et de la culture des pairs adolescents sur les conduites des adolescents ?
(Texte 3)
C’est souvent dans le contexte social avec les pairs que l’adolescent va s’engager dans des domaines qui comptes pour la socialisation et dans des comportements à risques, tel que la consommation, les comportements sexuels et la conduite dangereuse en voiture.
La culture des pairs adolescents est également importante. Lorsque les habitudes de consommation du groupe d’amis se distinguent fortement des celles des autres élèves, alors l’influence des pairs diminuent, sauf si la relation avec les amis est très forte.
Comment explique-t-on que certains jeunes s’infligent des épreuves ?
(Texte 3)
L’adolescent agit pour répondre à un défi et prouver son courage, sa puissance et pour s’affirmer dans le groupe.
Il en a besoin pour être reconnu, construire son identité et jouir d’une solide réputation.