TCC HISTORIQUE Flashcards

1
Q

DÉFINITION DE TCC :

A

Combination de stratégies cognitives et comportementales pour prévenir et traiter les problèmes d’adaptation et de santé mentale.

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2
Q

importance d’utiliser méthodologie expérimentale pourquoi

A

afin de comprendre et modifier problèmes d’adaptation

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3
Q

interactionniste:

A

résultats d’une interaction entre variables: biologiques, génétiques, familiales, sociales, culturelles, environnementales

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4
Q

but?

A

changer la vie du client favoriser le bien etre

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5
Q

vise résultats

A
  • Approche concrète et vise des résultats à court terme (ex phobie des chats en 3-4h c’est réglé, rare que ça dur longtemps, mais parfois peut être à long terme)
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6
Q

client= thérapeutre =

A

actif dans processus de changement. Thérapeute = plus guide/coach qu’un « expert »
- Utilise l’analyse fonctionnelle pour déterminer ce qui déclenche et maintien les comportements problématiques

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7
Q

tcc axée sur présent/futur, plus que le passé et déterminants historiques

A

L’objectif de l’intervention est de modifier le comportement actuel. Tiens compte de l’histoire développementale quand même,( on dit pas que c’est pas important juste on va pas travailler sur ça dans la thérapie)

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8
Q

théorie de l’apprentissage

A

conditonnement classique, opérant, apprentissage social, modèles cognitifs fondés sur l’étude du traitement de l’information

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9
Q

7 piliers selon cottraux

A
  1. Le diagnostic
  2. La motivation au changement
  3. La relation de collaboration et l’alliance thérapeutique (première rencontre vouloir faire un lien avec la personne et lui donner le goût de revenir une deuxième fois)
  4. L’analyse fonctionnelle (on parle d’une analyse dans l’environnement pour savoir c’est quoi qui a causé ce problème, l’origine du problème et ses conséquences.)
  5. La définition des objectifs de l’intervention
  6. La mise en œuvre de l’intervention
  7. L’évaluation (continue) des résultats (ex : questionnaire que je passe à chaque semaine pour voir l’évolution de la thérapie et selon les résultats on va changer ou continuer l’intervention en fonction de si celle-ci fonctionne ou non) (continue ex : calpin durant tout le long des séances)
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10
Q

psychanalyse/ théorie psychodynamique

A
  • Au début la tcc était vraiment opposée de la psychanalyse de Freud
  • Courant qui prédomine 20e siècle
  • Anna O : traitement de l’hystérie par psychanalyse, elle devait parler librement de ses pensées refoulées ou re mémorisation de souvenirs traumatisants devenue féministe connue (Thérapie de la parole : comment c’est important de parler, de dire des choses et aussi d’écouter ce que la personne a à dire)
  • Problème émotionnel/ difficulté d’adaptation : résultat d’un conflit inconscient
    (ex complexe d’Œdipe : Freud a interprété que les chevaux dans la phobie symbolisaient le père, et que Hans craignait que le cheval (le père) ne le morde (le castre) pour le punir de ses désirs incestueux envers sa mère ) (plus tard il sera expliqué que l’angoisse du cheval relève surement plus de parcimonie (veut dire théorie la plus simple) : le cheval lui a fait peur, il craint maintenant les chevaux.)
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11
Q

PAVLOV ET LE CONDITIONNEMENT CLASSIQUE/RÉPONDANT :

A

-Physiologiste russe : études sur la digestion chez le chien et découvre par accident le conditionnement classique
- En associant de manière répétée un son de la nourriture, les chiens venaient à saliver seulement en entendant le son de la cloche
Nourriture (stimulus inconditionnel) –» Salivation (réponse inconditionnelle)
Nourriture (stimulus inconditionnel)–» Son (stimulus conditionnel) –» Salivation (réponse inconditionnelle)
Son (stimulus conditionnel) –» Salivation (réponse conditionnelle)
-Extinction : présentée de façon répétée le stimulus conditionné (son de la cloche) sans la présence du stimulus inconditionnel d’origine (nourriture)
- L’exposition in vivo graduée : exposer l’individu à ce que l’effraie de manière graduée.

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12
Q

BÉHAVIORISME :

A

DÉFINITION SELON WATSON : étude du comportement observable. La psychologie doit être une science objective qui étudie les relations entre les stimuli de l’environnement et les réponses de l’organisme
- Les béhavioristes remettent en question la psychanalyse et son efficacité (manque d’appui scientifique et objectivité)
- TCC s’inspire du béhaviorisme : l’être humain acquiert ses comportements, adaptés ou inadaptés par apprentissage. (idée pas évidente en 1900)
- John Watson : pionnier du béhaviorisme (1920)
EX du petit albert pour qu’il aille peur d’un rat blanc : conditionnement de Pavlov, mettre un son de marteau qui frappe une barre de métal à chaque fois qu’il touche le rat = associé le rat au bruit effrayant. Généralisation de la peur à d’autres animaux, manteau de fourrure. Watson prouve donc que le conditionnement s’applique pas seulement aux animaux. Montre que les phobies peuvent être apprises.

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13
Q

L’ÉCLOSION DE LA MODIFICATION DU COMPORTEMENT (THÉRAPIE BÉHAVIORALE) (1950) :
nommer les 3 courants

A

3 courants distincts : l’école sud-africaine de Wolpe, l’école anglaise de Eysenck et l’école américaine de Skinner

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14
Q

L’école sud-africaine de Wolpe :

A

Joseph Wolpe travaillait dans un hôpital militaire avec soldats traumatisés et est déçu de procédures de traitement psychodynamique donc se tourne vers névrose expérimentale : élimination névrotique d’anxiété chez le chat : crée le principe d’inhibition réciproque. «Si une réponse inhibitrice de l’anxiété peut être émise en présence de stimuli évoquant l’anxiété, elle affaiblira le lien entre ces stimuli et l’anxiété». (pairer quelque chose d’agréable (réponse inhibitrice) avec quelque chose de désagréable) Développe des applications cliniques comme : désensibilisation systématique (exposer la personne à un stimulus anxiogène lorsque celle-ci est en état de relaxation (réponse inhibitrice) et s’en sert pour traiter des problèmes comme phobies, anxiété sociale, dysfonctions sexuelles.

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15
Q

École anglaise de Eysenck :

A

-Remet en question la thérapie psychodynamique aussi et insiste sur l’importance du conditionnement dans le développement des comportements inadaptés. A développé son analyse à partir de cas cliniques individuels comparé à Wolpe que c’était plus théorique(expositions plus proches de la réalité des parents)

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16
Q

L’école américaine de Skinner

A

Développement du conditionnement opérant (ou skinnérien ou instrumental). Psychologue important.
Cage de skinner : études expérimentales avec des rats : comportement est suivi d’un stimulus agréable, il devient plus fréquent; Comportement suivi d’aucun stimulus, il disparait; comportement suivi d’une conséquence désagréable, il disparait encore plus vite.
-Selon Skinner, tout comportement est contrôlé par ses conséquences dans l’environnement, tout comportement est issu du conditionnement opérant

17
Q

Lien entre l’école américaine de Skinner et la loi de l’effet :

A

Comportement suivant récompense agréable = il risque de se reproduire ou si pas de récompense agréable/punition = moins de chance qu’il se reproduise.
-Analyse fonctionnelle des liens entre le comportement et l’environnement dans lequel il est émis afin de comprendre un comportement

18
Q

Renforcement :

A

Renforcer= augmenter probabilité d’apparition. (on renforce jamais l’individu, juste comportement)
Renforcement positif : ajout stimulus pour augmenter probabilité d’apparition de comportement (rend un service la personne dit merci)
Renforcement négatif : enlever un stimulus qui va augmenter la probabilité d’apparition (si tu fais bien les devoirs, tu fera pas la vaisselle, enlever des années de prison si tu te comporte bien)

19
Q

Punition :

A

Punition positive : Ajout stimulus pour diminuer la probabilité d’apparition du comportement (choc électrique, lettre d’excuse, frapper mon enfant)
Punition négative : enlever un stimulus pour diminuer la probabilité d’apparition du comportement ( retirer le cellulaire)
Punition = dernier recours

20
Q

LES PREMIÈRES THÉRAPIE BÉHAVIORALES :

A

Émergence du conditionnement opérant dans les hôpitaux psychiatriques 1954(lindsey) et 1965(Azrin)
Les méthodes se diffusent : éducation, enseignement, solution de problèmes sociaux
On utilise les principes mis en évidence par Skinner ex : façonnement d’un comportement par approximations successives.
Surtout utilisée : enfants avec difficultés graves pour structurer leurs comportements et institutions psychiatriques (rééduquer personnes schizo et DI)
Ex : système de jetons pour augmenter comportements désirés (TSA, schizo et DI) (reçoit un jeton à chaque fois qu’il lave ses dents pour acheter un privilège)
Thérapie aversive : utiliser la punition pour diminuer les comportements jugés indésirables (pédo, alcool, homosexualité avant)
Désensibilisation systématique : utilisée pour diminuer les phobies

21
Q

LA THÉORIE DE L’APPRENTISSAGE SOCIAL DE BANDURA:

A

-Avec les années on découvre que ça permet pas de résoudre tous les problèmes cliniques la thérapie béhaviorale : Procédures faciles à appliquer et efficaces, se limitent cependant à des problèmes particuliers et peu efficace lorsque la composante cognitive et importante (anxiété, dépression, trouble personnalité)
-Donc Stratégies d’intervention : accent sur les phénomènes de la conscience, émotions et cognitions (cognitivisme)
- Se base sur l’observation des actes sociaux produits par d’autres individus
Apprentissage vicariant : plusieurs de nos comportements sont appris en observant d’autres individus plutôt qu’en étant soumis directement à des contingences.
Modelage : si on peut apprendre des comportements inappropriés en observant, on peut apprendre des nouveaux comportements appropriés (ex pairs qui ont des bonnes habilités sociales)
-Concept important bandura : auto-efficacité (attentes qu’a l’individu de son efficacité personnelle à faire faire et cope à des situations)
- 1960 : à la suite de Bandura plusieurs auteurs s’entendent sur le fait que ce n’est pas seulement la conséquence des comportements qu’il l’influence, mais aussi la perception de l’individu face à l’évènement.

22
Q

LE DÉVELOPPEMENT DES THÉRAPIES COGNITIVES :

A

Beck et Ellis : déçus de leurs résultats thérapeutiques avec la technique analytique : tentent de développer des moyens d’intervention ou le thérapeute devient plus actif/directif, vise aussi à modifier distorsions cognitives.

23
Q

LE CONSTRUCTIVISME :

A

-théorie de la connaissance qui repose sur l’idée que notre image de la réalité ou les notions structurant cette image sont le produit de l’esprit humain en interaction avec cette réalité et non le reflet de l’exact de la réalité. (restructuration cognitive vise donc pas nécessairement à trouver ce qui est vrai dans une pensée, plus ce qui est aidant) La perception des choses va avoir un impact
Les émotions sont causées par leurs pensées plutôt que les évènements. Évènements, pensées, émotions, comportements, réactions physiologiques s’influencent mutuellement. Pour modifier émotions= modifier pensées.
-Tendance à percevoir les évènements de manière négative : innée et renforcée par l’environnement.
-Être humain = responsable en partie de sa détresse, car il a des pensées irréalistes. Efforts soutenus nécessaires pour modifier les pensées irrationnelles. Ne permettra pas de les éradiquer, juste réduire.

24
Q

THÉRAPIE COGNITIVE ÉGALEMENT BASÉE SUR DES ÉTAPES STANDARISÉES :

A

✓ Comprendre le lien entre les événements, les pensées, les comportements et les réactions physiologiques;
✓ Prendre conscience de nos pensées au moment où nous avons des émotions dysfonctionnelles
✓ Apprendre à questionner nos pensées pour vérifier leur véracité;
✓ Changer nos pensées irréalistes par des pensées plus réalistes ou adaptées;

25
Q

THÉRAPIE COGNITIVE DE BECK :

A

-Beck et Ellis était d’orientation psychodynamique
- Beck fait la découverte que les individus dépressifs entretiennent des croyances négatives selon 3 catégories (triade cognitive) : Le soi, l’avenir et le monde(relations significatives avec les autres)
-Influence majeure en psychothérapie, révolution
-Thérapie cognitive née des travaux de Beck, vise à identifier pensées négatives de l’individu, les questionner et tenter de les remplacer par pensées réalistes, pour réduire émotions négatives extrêmes.
-Beck est à l’origine des concepts : pensées automatiques, distorsions cognitives. (façon rigide de voir les choses, tout ou rien, généralisation, ex : mon amie est morte, car elle a pas répondu)

26
Q

THÉRAPIE COGNITIVO-COMPORTEMENTALE (TCC) : évolution du nom etc

A

1960-1970 : thérapie comportementale à évoluée, élargissant ses applications au TSA, comportements d’opposition, hyperactivité, agressivité, dépression, anxiété, dans des milieux de vie variées
Donc, on a changé de nom pour TCC, en mettant plus d’accent sur le rôle des variables de nature cognitive, on appelle cela la « deuxième vague »

27
Q

DÉVELOPPEMENT DE LA TCC DANS LA FRANCOPHONIE PREMIERS LIVRES:

A

1977 QUÉBEC : Principes et applications de la thérapie béhaviorale (Ladouceur, Bouchard, Granger)
1978 Belgique : Introduction aux thérapies comportementales (Fontaine)
1978 France : thérapie comportementale (cottraux)

28
Q

DANS LA PRATIQUE CLINIQUE :

A

Fin des années 1960 : on ajoute la thérapie béhaviorale dans des hôpitaux (hôpital douglas et hôpital psychiatrique Saint-Jean-de-Dieu)
-TCC mal perçue durant plusieurs années, car dite superficielle et traite pas problèmes en profondeur

29
Q

PRINCIPAUX DÉVELOPPEMENTS DANS LES ANNÉES 1980 :

A

-Grande évolution : grande sensibilité aux différences individuelles, culturelles et biologiques (différence de culture pas la force de tcc), accent sur variables modératrices/médiatrices, prévention, participation de la famille pour le PI, nouvelles stratégies, approches multimodales, souci de développer interventions efficaces.

30
Q

La TCC contemporaine :

A

Approche transdiagnostique : constituée d’interventions conçues pour traiter différents problèmes d’adaptation simultanément. (employée chez les personnes avec plus qu’un diagnostic) Programme d’intervention sur le perfectionnisme, car si je diminue cela, ca va avoir un impact sur plusieurs troubles en même temps),(autres exemples : rumination, comportements d’évitements, intolérance à l’incertitude)
Programme qui ciblent les troubles comorbides, 3e vague et nouvelles technologies

31
Q

NOTES SUR LECTURE 1 à 16 :

A

20% enfants et ados trouble d’adaptation, à augmenter de 12% depuis les dernières décennies.
TCC : modification des comportements et des cognitions
TCC ne fait pas de distinction entre le normal et l’anormal : ils sont régis par les mêmes principes de base, (la distinction se fait quant à l’intensité, fréquence et l’impact sur le fonctionnement et qualité de vie)
La modification se fait en 5 phases :1) définition opérationnelle du comportement à modifier en termes concrets, observables et mesurables 2) observation systémique du comportement qui permet d’élaborer l’analyse fonctionnelle. 3) choix et application des procédures thérapeutiques 4) vérification continue des résultats de l’intervention 5) généralisation des acquis, prévention de la rechute et fin de la thérapie
Théorie systémique (le fait que les individus font partis de systèmes plus vastes (famille, groupe, société) concepts qui sont pertinents en lien avec la TCC : problèmes sont des constellations de systèmes interreliés, importance d’évaluer la situation de l’enfant et toute sa famille. Même cause, peut entrainer des effets différents (multi finalité) et les causes différentes peuvent mener au même effet (équifinalité), la reconnaissance qu’une intervention peut entrainer des réajustements dans les familles et la notion du fait que les systèmes familiaux possèdent des propriétés dynamiques qui sont en constante évolution dans le temps.
Principales approches de la 3evague : pleine conscience, thérapie d’acceptation et d’engagement et thérapie comportementale dialectique.
Intégration de la technologie en TCC (thérapie virtuelles, réalité virtuelle : cyber psychologie)
Efficacité de la tcc : pour qu’une intervention soit efficace il faut au moins 2 études par des investigateurs indépendants rigoureuses; traitement doit être supérieurs au placebos/traitement alternatif ou équivalent au traitement déjà établi.
-TCC est une approche thérapeutique de choix pour les jeunes, mais peut être complémentée par d’autres approches.
-TCC a d’abord été développée pour les adultes, doit avoir bcp de recherches encore pour efficacité
-La TCC ne tient pas assez compte de la comorbidité
La spécificité de l’intervention auprès des jeunes et des parents : les enfants décident rarement de consulter d’eux même : petite motivation à changer, perçoivent difficilement les bénéfiques à long terme des interventions. But de la première rencontre= qu’il revienne à la deuxième. Parents ont souvent attentes irréalistes par rapport à leur enfant. Les parents devraient toujours prendre part à l’évaluation des difficultés de leur enfant et du PI. Souvent essentiel d’évaluer les difficultés des parents (génétique)