Système respiratoire Flashcards
Décrire la structure des poumons humains.
Les humains possèdent deux poumons, le poumon droit et le poumon gauche. Le poumon droit est légèrement plus grand et comporte trois lobes (supérieur, moyen et inférieur), tandis que le poumon gauche en a deux (supérieur et inférieur) pour laisser de la place au cœur.
Différencier les deux types de plèvres.
La plèvre viscérale recouvre directement les poumons, tandis que la plèvre pariétale tapisse la paroi thoracique et le diaphragme, séparées par l’espace pleural.
Expliquer le rôle de la cavité pleurale.
La cavité pleurale, créée par les membranes appelées plèvres, réduit la friction lors de la respiration et aide à maintenir les poumons en place.
Définir la muqueuse trachéo-bronchique.
La muqueuse trachéo-bronchique est recouverte d’un épithélium pseudo-stratifié cylindrique cilié, parsemé de cellules à gobelet produisant du mucus.
Comment fonctionne le tapis muco-ciliaire ?
Le tapis muco-ciliaire élimine les impuretés des voies respiratoires grâce au mucus et au mouvement des cils, qui remontent le mucus vers le pharynx pour l’évacuer.
Décrire l’arbre bronchique.
L’air pénètre dans les poumons par la trachée, qui se divise en bronches principales (droite et gauche), se ramifiant en bronches secondaires et tertiaires, puis en bronchioles, conduits plus petits menant aux alvéoles.
Qu’est-ce que l’espace mort anatomique ?
L’espace mort anatomique représente un volume d’environ 150 ml chez un adulte, car il ne participe pas aux échanges gazeux.
Expliquer l’impact de la bronchoconstriction chez les asthmatiques.
Chez les asthmatiques, la bronchoconstriction réduit la lumière des bronchioles, limitant le passage de l’air.
Définir la zone respiratoire.
La zone respiratoire correspond aux portions du poumon impliquées dans les échanges gazeux, avec un volume d’air emmagasiné d’environ 3 L.
Décrire le trajet de l’air dans le système respiratoire.
Le trajet de l’air est : Voie respiratoire supérieure : Fausse nasale → Pharynx → Larynx ; Voie respiratoire inférieure : Trachée → Bronche → Bronchiole → Acini (alvéoles).
Qu’est-ce qu’une alvéole ?
Les alvéoles sont de petits sacs d’air où se produisent les échanges gazeux, tapissés d’une membrane mince permettant l’entrée de l’oxygène dans le sang et la sortie du dioxyde de carbone.
Quelles cellules sont présentes dans les alvéoles ?
Les alvéoles contiennent des macrophages, y compris des pneumocytes de type I et II, qui jouent un rôle dans les échanges gazeux et la production de surfactant.
Décrire le rôle des macrophages dans les alvéoles.
Les macrophages défendent les alvéoles en éliminant les particules étrangères et les agents pathogènes.
Définir les pneumocytes de type I.
Les pneumocytes de type I assurent les échanges gazeux en formant la paroi mince des alvéoles.
Quel est le rôle des pneumocytes de type II ?
Les pneumocytes de type II produisent le surfactant pulmonaire, réduisant la tension superficielle pour maintenir l’élasticité des alvéoles.
Définir le surfactant.
Le surfactant réduit la tension superficielle des alvéoles, empêchant leur affaissement et facilitant leur expansion lors de la respiration.
Comment est constitué le surfactant ?
Le surfactant est constitué principalement de lipides (environ 90%) et de protéines (environ 10%).
Expliquer les conséquences d’un développement tardif du surfactant.
Un développement tardif du surfactant peut entraîner un syndrome de détresse respiratoire chez les prématurés, rendant la respiration difficile et limitant les échanges gazeux.
Que se passe-t-il en cas d’absence de surfactant ?
Sans surfactant, les alvéoles risqueraient de s’affaisser, et le travail nécessaire pour gonfler les poumons à chaque inspiration serait énorme.
Décrire la vascularisation des poumons.
Le sang désoxygéné provenant du ventricule droit du cœur se dirige vers les poumons par l’artère pulmonaire, tandis que le sang oxygéné retourne au cœur gauche par les veines pulmonaires.
Expliquer le trajet du sang dans la circulation pulmonaire.
Le sang pauvre en oxygène passe par les veines caves vers l’oreillette droite, puis au ventricule droit, et est transporté vers les poumons par l’artère pulmonaire.
Quel est le rôle des poumons lors de la respiration ?
Les poumons constituent l’interface entre l’air ambiant et le sang, permettant les échanges gazeux avec les tissus de l’organisme.
Définir la pression partielle alvéolaire en O2.
La pression partielle alvéolaire en O2 (PAO2) est la pression exercée par l’oxygène dans les alvéoles, dépendant de la concentration en oxygène de l’air inspiré.
Définir la pression partielle alvéolaire en CO2.
La pression partielle alvéolaire en CO2 (PACO2) est la pression exercée par le dioxyde de carbone dans les alvéoles, dépendant de la production de CO2 par les tissus.
Définir la pression partielle en oxygène.
La PiO2 est la pression partielle en oxygène de l’air saturé en vapeur d’eau après son passage par les voies respiratoires.
Comment la pression partielle en oxygène est-elle affectée ?
La PiO2 est inférieure à celle de l’air ambiant (159 mmHg) à cause de la vapeur d’eau ajoutée.
Décrire le déplacement des échanges gazeux dans les poumons.
L’oxygène passe des alvéoles vers les capillaires pulmonaires, tandis que le dioxyde de carbone se déplace des capillaires pulmonaires vers les alvéoles.
Comment l’oxygène est transporté dans le sang ?
L’oxygène est transporté dans le sang principalement sous deux formes : dissous dans le plasma (1-2 %) et lié à l’hémoglobine dans les globules rouges (98 % sous forme d’oxyhémoglobine).
Définir la relation entre l’hémoglobine (Hb) et l’oxygène (O2).
La saturation en oxygène de l’hémoglobine représente le pourcentage d’hémoglobine liée à l’oxygène, indiquant l’efficacité du transport de l’oxygène.
Comment est mesurée la saturation en oxygène de l’hémoglobine ?
La saturation en oxygène de l’hémoglobine est mesurée avec l’oxymétrie pulsée.
Décrire les limites de l’oxymétrie pulsée.
Les limites incluent des doutes sur la fiabilité de la SpO2 en cas de mains froides, d’hypotension artérielle, de déficit de perfusion des doigts, et des doutes sur la fiabilité de la fréquence cardiaque en cas d’arythmie.
Comment le dioxyde de carbone (CO2) est-il transporté dans le sang ?
Le CO2 est transporté sous trois formes : sous forme de bicarbonate (70 %), lié à l’hémoglobine (23 % sous forme de carbaminohémoglobine), et dissous dans le plasma (7 %).
Expliquer l’échange gazeux au niveau des tissus.
L’échange gazeux au niveau des tissus se fait par diffusion selon les différences de pressions partielles des gaz, avec l’oxygène diffusant des capillaires vers les tissus et le dioxyde de carbone diffusant des tissus vers les capillaires.
Où a lieu la respiration cellulaire ?
La respiration cellulaire se déroule dans les mitochondries, où se produit la phosphorylation oxydative pour la production d’ATP.
Définir le quotient respiratoire (QR).
Le quotient respiratoire est défini par la formule VCO2 / VO2 et indique l’efficacité du métabolisme cellulaire.
Comment interpréter le quotient respiratoire ?
Un QR de 1 indique un métabolisme du glucose, un QR inférieur à 1 indique un métabolisme des lipides ou des protéines.
Quel est le QR moyen du métabolisme humain à l’état stable ?
Le QR moyen du métabolisme humain est d’environ 0,8 à l’état stable.
Décrire l’importance de l’O2 au niveau tissulaire.
L’O2 est essentiel pour une production optimale d’ATP, qui sert de source d’énergie pour les réactions enzymatiques nécessaires au métabolisme cellulaire et à la survie de l’organisme.
Expliquer ce qui se passe au métabolisme du glucose sans oxygène.
Sans oxygène, le métabolisme du glucose passe à la fermentation anaérobie, produisant moins d’ATP et du lactate comme sous-produit.
Définir la douleur liée au manque d’oxygène.
La douleur liée au manque d’oxygène se produit principalement au niveau des muscles, où l’accumulation de lactate diminue le pH local, entraînant des sensations de brûlure et de douleur musculaire.
Expliquer le concept de ventilation alvéolaire.
La ventilation alvéolaire désigne le mouvement de l’air dans les alvéoles pulmonaires, où se produisent les échanges gazeux, garantissant un apport constant en O2 et l’élimination régulière du CO2.
Décrire le débit aérien et sa formule.
Le débit aérien est déterminé par la différence de pression entre les alvéoles et la bouche, divisée par la résistance des voies respiratoires.
Comment les muscles respiratoires contribuent-ils à la respiration ?
Le diaphragme se contracte pour permettre l’inhalation, tandis que les muscles intercostaux s’élèvent et écartent les côtes, créant une pression négative qui aspire l’air dans les poumons.
Expliquer l’analogie entre les muscles respiratoires et un soufflet.
Les muscles respiratoires agissent comme un soufflet, augmentant et diminuant le volume de la cavité thoracique pour aspirer l’air dans les poumons et expulser l’air.
Décrire le mécanisme de débit aérien lors de la respiration.
Le débit aérien est influencé par la pression dans les alvéoles et la bouche, ainsi que par la résistance des voies respiratoires.
Expliquer la fenêtre thoracique.
La fenêtre thoracique désigne la zone flexible de la cage thoracique, permettant aux muscles respiratoires de modifier efficacement le volume thoracique.
Quels nerfs innervent les muscles respiratoires ?
C3, C4, C5 innervent principalement le diaphragme.
Nerf 6 : Innerve les muscles intercostaux et le muscle droit de l’abdomen.
Nerfs 7 à 11 : Innervent les muscles intercostaux et les muscles abdominaux (droit, obliques interne et externe, transverse).
Nerf subcostal : Rameau ventral du 12e nerf spinal thoracique, il innerve les muscles abdominaux.
Décrire les nerfs 7 à 11 et leur fonction.
Les nerfs 7 à 11 innervent les muscles intercostaux et les muscles abdominaux, y compris le droit, les obliques interne et externe, ainsi que le transverse.
Expliquer le rôle du nerf subcostal.
Le nerf subcostal est un rameau ventral du 12e nerf spinal thoracique et il innerve les muscles abdominaux.
Définir le centre respiratoire.
Le cortex respiratoire est une région du cerveau qui contrôle la respiration, à la fois de manière consciente et inconsciente.
Comment le cortex influence la respiration ?
Le cortex contrôle consciemment les centres respiratoires, permettant une régulation volontaire de la respiration.
Décrire l’influence des hormones sur la respiration.
Les hormones liées au stress et à l’anxiété influencent le contrôle inconscient des centres respiratoires.
Expliquer le rôle des chémorécepteurs dans la régulation de la PCO2.
L’élévation de la PCO2 stimule des chémorécepteurs dans le tronc cérébral et les artères carotides, augmentant la fréquence respiratoire pour expulser le CO2.
Définir la relation entre la PO2 et les chémorécepteurs.
Une baisse de la PO2 stimule les chémorécepteurs périphériques pour signaler au cerveau que l’oxygène est insuffisant, ce qui augmente la fréquence respiratoire.
Décrire la respiration diaphragmatique.
La respiration diaphragmatique est un type de respiration qui utilise principalement le diaphragme pour augmenter le volume des poumons.
Différencier les volumes pulmonaires.
La capacité pulmonaire totale (CPT) est le volume total d’air que les poumons peuvent contenir, tandis que la capacité inspiratoire (CI), la capacité résiduelle fonctionnelle (CRF) et la capacité vitale (CV) sont des sous-ensembles de la CPT.
Expliquer la fréquence respiratoire et le patron respiratoire.
La fréquence respiratoire normale est de 16-20 resp./min chez l’adulte, tandis que la tachypnée est une respiration rapide et superficielle, et l’hyperpnée est une respiration profonde.
Définir la ventilation minute.
La ventilation minute est le produit de la fréquence respiratoire et du volume courant.
Différencier le volume courant et l’espace mort anatomique.
Le volume courant est le volume d’air mobilisé à chaque inspiration, tandis que l’espace mort anatomique est le volume d’air dans les voies de conduction.
Expliquer l’espace mort physiologique.
L’espace mort physiologique est le volume d’air ne participant pas aux échanges gazeux, incluant l’espace mort anatomique et une portion de gaz alvéolaire.
Définir la ventilation alvéolaire (VA).
La ventilation alvéolaire est le volume d’air par unité de temps participant aux échanges alvéolaires, calculée comme la ventilation minute moins la ventilation de l’espace mort physiologique.
Expliquer la courbe d’expiration forcée.
La courbe d’expiration forcée représente la relation entre le volume d’air expiré et le temps lors d’une expiration rapide et maximale, utilisée pour évaluer la fonction pulmonaire.
À quoi sert le spiromètre ?
Le spiromètre est un instrument utilisé pour mesurer les volumes d’air inhalés et exhalés, permettant d’évaluer la fonction pulmonaire.
Décrire l’utilisation du spiromètre.
Le spiromètre sert à mesurer les volumes pulmonaires et à évaluer la fonction respiratoire, en enregistrant le volume d’air inspiré et expiré ainsi que les vitesses d’expiration.
Comment diagnostiquer des troubles respiratoires avec un spiromètre ?
En mesurant le VEMS et la CVF, et en observant si VEMS / CVF < 0,7 ou si VEMS / CVF < 5ème percentile, ce qui indique une obstruction bronchique.
Définir l’obstruction bronchique.
C’est une réduction du flux d’air dans les voies respiratoires, rendant la respiration difficile.
Comment confirmer la présence d’asthme chez une personne ?
Par obstruction bronchique avec réversibilité, soit post inhalation de bronchodilatateurs, soit dans le temps, soit post broncho-provocation à la méthacholine.
Quels volumes et capacités pulmonaires ne sont pas mesurables par la spirométrie ?
La spirométrie ne mesure pas la capacité pulmonaire totale (CPT) et d’autres volumes spécifiques.
Décrire la restriction pulmonaire.
C’est une réduction du volume pulmonaire total (CPT), souvent < 80%, due à une limitation de l’expansion des poumons.
Comment se manifeste l’obstruction pulmonaire ?
Par une diminution du débit expiratoire, souvent avec une CPT normale ou légèrement réduite, mais un rapport VEMS/CVF < 70%.
Définir l’apnée obstructive du sommeil.
C’est un arrêt de la respiration pendant le sommeil, entraînant une chute du taux d’oxygène sanguin.
Quels sont les symptômes nocturnes de l’apnée du sommeil ?
Ronflements irréguliers, pauses respiratoires, étouffements, sommeil agité, sudations, éveils fréquents, polyurie, pyrosis, angor nocturne.
Quels symptômes diurnes peuvent indiquer une apnée du sommeil ?
Fatigue au réveil, bouche et gorge sèches, céphalée matinale, atteinte cognitive, humeur irritable, hypersomnolence diurne.
Quels facteurs prédisposent aux anomalies respiratoires nocturnes obstructives ?
Obésité tronculaire, cou large, obstruction nasale, macroglossie, hypertrophie des amygdales, anomalies vélo-pharyngées.
Comment évaluer si une personne souffre d’apnée du sommeil ?
Par une investigation utilisant la Polygraphie Cardio-Respiratoire du Sommeil.
Décrire l’objectif du prélèvement sanguin dans l’étude des gaz sanguins.
Le prélèvement sanguin sert à analyser les gaz du sang, en particulier la PaO2 et la SaO2, ainsi qu’à évaluer l’équilibre acido-basique.
Définir la PaO2.
La PaO2 est la pression partielle en O2 dans le sang artériel.
Définir la SaO2.
La SaO2 est la saturation de l’Hb en O2 dans le sang artériel, également connue sous le nom d’oxyhémoglobine.
Expliquer la différence entre acidose et alcalose.
L’acidose est une condition où le pH sanguin est inférieur à 7.35, tandis que l’alcalose est lorsque le pH est supérieur à 7.45.
Décrire l’hypoxie et ses catégories.
L’hypoxie est une condition où les tissus manquent d’oxygène malgré une oxygénation normale du sang. Les catégories incluent l’hypoxémie discrète, légère, modérée et sévère.
Comment classer l’hypoxémie en fonction de la PaO2 ?
L’hypoxémie discrète est entre 70 et 80 mm Hg, légère entre 60 et 70 mm Hg, modérée entre 55 et 60 mm Hg, et sévère en dessous de 55 mm Hg.
Décrire les signes cliniques d’une insuffisance respiratoire hypoxémique.
Les signes incluent agitation, dyspnée, tachypnée, tachycardie et cyanose.
Expliquer les déterminants de la PaCO2.
La PaCO2 est déterminée par la production de CO2 (VCO2) et la ventilation alvéolaire (VA).
Définir l’espace mort physiologique.
L’espace mort physiologique désigne les parties des voies respiratoires où l’air est ventilé mais ne participe pas aux échanges gazeux.
Quels sont les signes cliniques d’une insuffisance respiratoire hypercapnique ?
Les signes incluent léthargie, céphalée, extrémités chaudes et astérixis.
Décrire les signes de détresse respiratoire.
Les signes incluent l’utilisation des muscles accessoires, tirage, expression limitée, incapacité de s’allonger, diaphorèse, mouvements thoraco-abdominaux paradoxaux, cyanose et agitation.
Donner des exemples de thérapies à l’oxygène.
Des exemples incluent l’effet Venturi, le masque de réservoir et la ventilation non-invasive.
Expliquer l’alcool-test.
La consommation d’alcool peut être détectée par la présence d’éthanol dans l’air expiré par une personne.