Système reproducteur femelle Flashcards
Quels sont les quatre (4) rôles de la femelle en reproduction?
- Produire les gamètes femelles (gamétogenèse), fournir l’autre moitié de l’ADN.
- Folliculogenèse.
- Accueillir les spermatozoïdes et les faire acheminer jusqu’à l’ovocyte.
- Lieu de la fécondation et de la gestion.
Quelle est la structure qui contient les ovocytes immatures?
Follicule
Une fois que le follicule antral est mûr, il croît et forme quoi?
Follicule de Graaf
Quelles sont les trois (3) parties des l’oviductes?
infundibulum (ou pavillon)
ampoule
isthme
Associez la fonction à la partie de l’oviducte correspondante.
Fonctions :
1. Possède de nombreux plis ainsi que quelques cellules ciliées et muqueuses et qui amène l’ovule jusqu’au site de fécondation.
2. Possède des parois minces et musculaires, composées de tissu musculaire lisse. Amène les spermatozoïdes jusqu’au site de fécondation et transfère l’embryon de l’oviducte à l’utérus suite à la fécondation.
3. Structure ouverte en face de l’ovaire portant des projections ciliées qui captent l’ovule relâché lors de l’ovulation.
Parties de l’oviducte :
Infundibulum (pavillon)
Ampoule
Isthme
- Ampoule
- Isthme
- Infundibulum (pavillon)
L’utérus est de forme varaible selon l’espèce, cependant il se divise généralement en deux parties. Quelles sont-elles?
Les cornes utérines
Le corps utérin
Quelle partie de l’utérus est absente chez l’humain?
A. Les cornes utérines
B. Le corps utérin
A. Les cornes utérines
Quelles sont les trois couches tissulaires qui composent la paroi de l’utérus.
Périmètre
Myomètre
Endomètre
Vrai ou faux? La vulve contient du tissu érectile.
A. Vrai
B. Faux
A. Vrai
Discutez de l’anatomie et des rôles du vagin et de la vulve.
Le vagin et la vulve sont les organes d’accouplement chez la femelle. Ils suivent le col de l’utérus et s’ouvrent vers l’extérieur du corps. Sous l’influence des oestrogènes, l’épithélium pavimenteux du vagin devient plus stratifié afin de protéger le vagin des abrasions pendant l’accouplement naturel. Sous l’influence de la progestérone, cet épithélium s’amincit.
La vulve contient du tissu érectile et les sécrétions de la vulve surviennent lors de la période de réceptivité sexuelle.
Associez la description aux bonnes glandes annexes.
- Une paire, de chaque côté près de l’entrée du vagin.
- Près du méat urinaire.
- Homologues de la prostate du mâle.
- Homologues des glandes bulbo urétrales du mâle.
Glandes annexes : Glandes de Bartholin, Glandes de Skene
- Glandes de Bartholin
- Glandes de Skene
- Glandes de Skene
- Glandes de Bartholin
Vrai ou faux? L’ovaire chez l’oiseau femelle se trouve sur le côté droit de la cavité abdominale.
A. Vrai
B. Faux
B. Faux, côté gauche de la cavité abdominale.
L’ovaire chez l’oiseau femelle produit trois choses quelles sont-elles?
disque germinal
jaune d’œuf
membrane vitelline
Complétez la phrase. Des réservoirs transitoires pour les spermatozoïdes se trouvent dans
A. Le disque germinal
B. La membrane vitelline
C. L’infundibulum
D. Le magnum
C. L’infundibulum
Quelle est la structure qui produit la coquille et les pigments?
glande coquillière
Quel est le temps de transit dans la glande coquillière?
A. 15-20 minutes
B. 5-10 heures
C. 15-20 heures
D. 5-10 minutes
C. 15-20 heures
Comment se nomme l’organe de copulation de la poule?
cloaque
Expliquez la régulation endocrinienne du cycle œstral chez la femelle.
Les cycles oestraux débutent à la puberté et se poursuivent toute l’année chez la plupart des animaux domestiques. Toutefois, quelques espèces présentent une cyclicité saisonnière. Les périodes sans cycle se nomment anoestrus et elles peuvent être saisonnières ou de gestation.
- Le cycle oestral se divise en deux phases : folliculaire et lutéale.
- L’augmentation de la production de la GnRH par l’hypothalamus stimule la sécrétion de la FSH et de la LH.
- La FSH stimule la croissance et la maturation des follicules. Plus les follicules sont gros plus ils peuvent produire des oestrogènes.
- Quand les concentrations sanguines d’oestrogènes deviennent très élevées, il se produit une stimulation particulièrement importante de la GnRH qui provoque à son tour un pic de LH.
- Ce pic de LH provoque l’ovulation.
- La LH stimule la synthèse de progestérone par les cellules de la granulosa et de la thèque, donc elle favorise la formation du corps jaune.
- La progestérone inhibe la sécrétion de la GnRH, ainsi que de la FSH et de la LH. Donc, lorsqu’elle est présente dans la circulation sanguine, la croissance folliculaire est inhibée ou limitée. Elle prévient aussi les contractions utérines. C’est l’hormone de la gestation.
Vrai ou faux? La brebis possède un cycle de 21 jours.
A. Vrai
B. Faux
B. Faux, la brebis possède un cycle d’une durée moyenne de 17 jours.
Décrire l’anatomie du système reproducteur femelle chez le mammifère
et l’oiseau.
Chez les mammifères, le système reproducteur femelle comprend plusieurs organes principaux:
- Les ovaires sont les gonades femelles, généralement paires, situées dans la cavité abdominale, près des reins. Produire ovocytes ou ovules, produire des follicules qui accompagnent les ovocytes, et de sécréter les hormones stéroïdiennes que sont l’œstrogène et la progestérone. La forme des ovaires varie légèrement selon l’espèce : en forme d’amande chez la vache, la brebis et la chèvre, en forme de haricot chez la jument, et en forme de grappe de raisins chez la truie. Le nombre de follicules dans un ovaire est déterminé durant le développement embryonnaire, et aucun nouveau follicule n’est produit après la naissance. Ces follicules contiennent les ovocytes « immatures ». La maturation folliculaire passe par plusieurs stades : follicules primordiaux (présents chez le fœtus), primaires (cellules de la granulosa cubiques), secondaires (plusieurs couches de cellules de la granulosa), tertiaires ou antraux (formation d’un antre), et enfin le follicule de De Graaf (follicule antral mûr). L’ovulation est la libération d’un ovocyte prêt à être fécondé lorsque le follicule de De Graaf se rompt. L’ovocyte libéré est entouré de la zone pellucide et de la corona radiata. Après l’ovulation, le follicule se transforme en corps hémorragique, puis rapidement en corps jaune (ou corpus luteum). Le corps jaune est la seule structure ovarienne capable de sécréter de la progestérone. Si la fécondation n’a pas lieu, le corps jaune régresse et forme le corps blanc (ou corpus albicans).
Les oviductes (ou trompes de Fallope chez l’humain) sont des tubules qui s’étendent des ovaires à l’utérus (ou à la corne utérine selon les espèces). Ils sont divisés en trois parties : l’infundibulum (ou pavillon), qui est une structure ouverte en face de l’ovaire avec des projections ciliées (franges) pour capter l’ovocyte lors de l’ovulation; l’ampoule, dont la paroi possède beaucoup de plis et des cellules ciliées pour faciliter le transport des ovocytes; et l’isthme, à la paroi mince et musculaire. Les rôles des oviductes sont le transport des spermatozoïdes et des ovocytes vers le lieu de la fécondation (qui se produit au niveau de l’ampoule), le siège de la fécondation et des premières divisions embryonnaires, et le transport des embryons vers l’utérus.
L’utérus s’étend de la jonction utéro-tubaire jusqu’au col de l’utérus. L’utérus est de forme variable selon l’espèce, mais il se divise généralement en deux parties : les cornes utérines (absentes chez l’humain) et le corps utérin. La paroi de l’utérus se compose de trois couches tissulaires : le périmètre (tunique séreuse externe), le myomètre (couche épaisse de muscle lisse, actif pendant la mise bas), et l’endomètre (tunique muqueuse interne, sensible aux hormones et essentiel pour l’implantation de l’embryon). L’utérus est soutenu dans la cavité abdominale par le mésentère, appelé ligament large ou mésométrium, qui contient les vaisseaux sanguins irrigant le système reproducteur.
Le col de l’utérus (cervix) est une structure contenant beaucoup de tissu fibreux, ce qui lui donne une paroi épaisse et inélastique. Il forme le canal entre l’utérus et le vagin. production de glaire cervicale. Il agit également comme réservoir pour les spermatozoïdes et sert de conduit pour le fœtus à la fin de la gestation. À l’intérieur, on trouve des anneaux cornifiés qui aident à fermer l’utérus. Le mucus cervical varie en consistance au cours du cycle œstral et forme un bouchon gélatineux pendant la gestation.
Le vagin et la vulve sont les organes de l’accouplement chez la femelle et suivent le col de l’utérus. Sous l’influence des œstrogènes, l’épithélium pavimenteux du vagin devient plus stratifié pour la protection durant l’accouplement, tandis que la progestérone l’amincit. La vulve contient du tissu érectile et des glandes qui sécrètent lors de la période de réceptivité sexuelle (chaleurs). L’observation de la vulve est importante pour détecter la chaleur.
Les glandes annexes comprennent les glandes de Bartholin (lubrification, homologues aux glandes bulbo-urétrales mâles) situées près de l’entrée du vagin, et les glandes de Skene (lubrification, rôle antimicrobien possible, homologues à la prostate mâle) près du méat urinaire.
Système reproducteur femelle chez l’oiseau
Chez l’oiseau femelle, l’anatomie du système reproducteur est différente, avec un seul ovaire et un seul oviducte fonctionnels, généralement situés sur le côté gauche de la cavité abdominale.
L’ovaire de l’oiseau se trouve sur le côté gauche, crânien au rein gauche, et ressemble à une grappe de raisins contenant des follicules à tous les stades de développement. Il produit le disque germinal (ou blastodisque), le jaune d’œuf (qui est l’ovule chez l’oiseau), ainsi que la membrane vitelline qui recouvre l’ensemble. Aucun corps jaune n’est formé après l’expulsion du jaune d’œuf de l’ovaire.
L’oviducte de l’oiseau est un long tube divisé en plusieurs sections fonctionnelles:
L’infundibulum (ou pavillon) capture le jaune d’œuf ovulé (séjour de 15-30 minutes) et est le lieu de la fécondation s’il y a eu accouplement. Des réservoirs transitoires pour les spermatozoïdes se trouvent dans l’infundibulum.
Le magnum est où l’albumen (le « blanc » de l’œuf) est sécrété et déposé autour du jaune (transit de 2-3 heures).
L’isthme est responsable de la déposition des membranes internes de la coquille et donne la forme finale à l’œuf (transit de 1-2 heures).
La glande coquillière (parfois appelée « utérus », bien que ce terme soit inexact) produit la coquille et les pigments, et il y a également une absorption d’eau par l’œuf (transit de 15-20 heures). Un mucus est aussi sécrété pour faciliter le passage de l’œuf.
Le vagin et le cloaque sont les dernières parties. L’extrusion de l’œuf (la ponte) est accomplie par des contractions péristaltiques et des muscles abdominaux. La partie crânienne du vagin contient des glandes d’entreposage des spermatozoïdes (tubules spermatiques) qui peuvent les conserver pendant plusieurs jours ou semaines. Le cloaque est l’union des voies digestive, urinaire et reproductive et sert également d’organe de copulation chez la poule.
Expliquer les rôles des organes reproducteurs chez la femelle.
Ovaires sont responsables de la production des gamètes femelles (ovocytes ou ovules), fournissant ainsi la moitié de l’ADN nécessaire à la reproduction. Ils jouent un rôle crucial dans la folliculogenèse, en produisant un follicule qui accompagnera l’ovocyte durant sa croissance. Les ovaires ont une fonction endocrine importante en produisant des hormones stéroïdiennes telles que l’œstrogène et la progestérone, qui régulent le cycle œstral et préparent l’organisme à la gestation. Les follicules contribuent également à l’entreposage de réserves qui nourriront l’embryon dans les premiers jours de vie.
Les oviductes ont pour rôle principal d’accueillir les spermatozoïdes et de les faire cheminer jusqu’à l’ovocyte au moment opportun. Ils sont également le site de la fécondation et des premières divisions embryonnaires. Finalement, les oviductes assurent le transport des embryons vers l’utérus. L’infundibulum (ou pavillon) capte l’ovocyte éjecté lors de l’ovulation. L’ampoule facilite le transport de l’ovocyte et est le lieu habituel de la fécondation. L’isthme participe au transport des spermatozoïdes et des embryons vers l’utérus.
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L’utérus a pour rôle essentiel d’être le lieu de la gestation, en soutenant le développement de l’embryon et du fœtus. Sa paroi, notamment le myomètre, joue un rôle actif lors de la mise bas grâce à ses contractions rythmiques. L’endomètre, la muqueuse utérine, est sensible aux hormones et permet l’implantation/attachement de l’embryon. Il stimule également les contractions ascendantes pour aider les spermatozoïdes à atteindre l’ovocyte sous l’influence des œstrogènes et sécrète des substances nutritives pour l’embryon et le fœtus sous l’influence de la progestérone.
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Le col de l’utérus (cervix) a pour fonction primaire de prévenir la contamination bactérienne de l’utérus grâce à sa structure et à la production de glaire cervicale. Il agit également comme un réservoir pour les spermatozoïdes et sert de conduit pour le passage du fœtus lors de la mise bas. La glaire cervicale varie de consistance au cours du cycle, devenant plus liquide autour de l’ovulation et plus épaisse durant la phase lutéale, formant même un bouchon gélatineux pendant la gestation.
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Le vagin et la vulve sont les organes de l’accouplement chez la femelle. Sous l’influence des œstrogènes, l’épithélium du vagin se modifie pour protéger contre les abrasions. La vulve contient du tissu érectile et produit des sécrétions lors de la période de réceptivité sexuelle (chaleurs), dont l’observation est importante pour la détection de la chaleur.
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Les glandes annexes (glandes de Bartholin et de Skene) jouent principalement un rôle de lubrification pour faciliter l’accouplement. Les glandes de Skene pourraient également avoir un rôle antimicrobien.
Chez l’oiseau femelle, les rôles des organes reproducteurs sont adaptés à la ponte d’un œuf :
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L’ovaire unique fonctionnel produit le disque germinal (blastodisque ou vésicule germinative), le jaune d’œuf (qui est l’ovule) et la membrane vitelline qui l’entoure. Il contient des follicules à différents stades de développement. Contrairement aux mammifères, aucun corps jaune ne se forme après l’ovulation chez les oiseaux.
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L’oviducte unique est divisé en plusieurs sections aux rôles spécifiques :
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L’infundibulum capture le jaune d’œuf ovulé et est le lieu de la fécondation si des spermatozoïdes sont présents. Il sert également de réservoir transitoire pour les spermatozoïdes.
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Le magnum sécrète et dépose l’albumen (le blanc de l’œuf) autour du jaune fécondé ou non.
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L’isthme est responsable de la formation des membranes internes de la coquille, qui donnent sa forme finale à l’œuf.
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La glande coquillière (parfois appelée “utérus”) produit la coquille et les éventuels pigments de l’œuf. Elle est également impliquée dans l’absorption d’eau par l’œuf et sécrète un mucus pour faciliter son passage.
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Le vagin et le cloaque sont les voies finales pour l’expulsion de l’œuf (la ponte), réalisée par des contractions musculaires. La partie crânienne du vagin contient des glandes à sperme qui permettent le stockage des spermatozoïdes pendant plusieurs jours ou semaines. Le cloaque est également l’organe de copulation chez la poule.
Expliquer le cycle ovarien menant à l’ovulation et la formation d’un
corps jaune.
Phase folliculaire et ovulation :
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Le cycle ovarien commence avec des follicules primordiaux présents dès le développement embryonnaire. Ces follicules contiennent les ovocytes « immatures ».
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Lorsqu’un follicule primordial est recruté, il devient un follicule primaire, où les cellules de la granulosa qui entourent l’ovocyte deviennent cubiques.
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Les follicules primaires se développent ensuite en follicules secondaires par la formation de plusieurs couches de cellules de la granulosa.
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Les follicules secondaires continuent leur développement et la granulosa se disperse pour former une cavité remplie de liquide appelée antre (antrum). À ce stade, le follicule est classé comme follicule tertiaire ou follicule antral.
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Une fois qu’un follicule antral devient mûr, il croît et forme un follicule de De Graaf. Le follicule de De Graaf est caractérisé par plusieurs couches, notamment le cumulus oophorus contenant la corona radiata, le fluide folliculaire, la granulosa, la lame basale, la thèque interne et la thèque externe. La thèque interne produit la testostérone qui est convertie en œstrogènes par les cellules de la granulosa. La production maximale d’œstrogène pendant la phase folliculaire induit un pic de LH (hormone lutéinisante).
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L’ovulation est la libération d’un ovocyte prêt à être fécondé. Le pic de LH déclenche ce processus. Le follicule de De Graaf se brise et l’ovocyte est expulsé vers le pavillon de l’oviducte. L’ovocyte libéré est entouré de la zone pellucide, de la corona radiata (la première couche de cumulus en contact direct avec l’ovocyte) et du cumulus (les cellules de la granulosa qui suivent l’ovocyte dans l’oviducte). Cet ensemble est appelé le complexe ovocyte-cumulus ou COC.
Formation du corps jaune :
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Après l’ovulation, un peu de sang s’écoule dans l’ovaire et forme le corpus hemorrhagicum (corps hémorragique).
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Le corps hémorragique est rapidement remplacé par le corps jaune (ou corpus luteum). Il y a généralement un seul corps jaune par follicule ovulé.
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Le corps jaune est formé par la prolifération des cellules de la granulosa et des thèques du follicule ovulé. Ces cellules se multiplient, augmentent de taille et se complexifient, développant les organites nécessaires à la synthèse de la progestérone.
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Le corps jaune est la seule structure ovarienne capable de sécréter de la progestérone en quantité suffisante pour avoir des effets physiologiques. La progestérone est essentielle pour préparer l’utérus à la gestation.
Expliquer la régulation endocrinienne du cycle œstral
L’hypothalamus sécrète la Gonadotropin Releasing Hormone (GnRH), également appelée gonadolibérine ou hormone qui relâche les gonadotropines.
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La GnRH stimule l’hypophyse (ou adénohypophyse) à produire et à libérer les gonadotropines : l’hormone folliculostimulante (FSH) et l’hormone lutéinisante (LH).
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La FSH stimule la croissance et la maturation des follicules ovariens. Elle stimule également les cellules folliculaires à produire de l’inhibine, qui exerce un rétrocontrôle négatif sélectif sur la production de FSH par l’hypophyse. Cet effet est plus prononcé dans les follicules plus mûrs.
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La LH agit principalement sur les cellules de la thèque interne des follicules, stimulant la production de testostérone. Les cellules de la granulosa convertissent ensuite cette testostérone en œstrogènes.
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Les œstrogènes, produits en quantités croissantes par les follicules en développement, exercent un rétrocontrôle positif sur l’hypothalamus, stimulant la production continue de GnRH.
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Lorsque les follicules produisent les quantités maximales d’œstrogènes, la GnRH provoque un pic de LH.
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Ce pic de LH est crucial car il déclenche l’ovulation, la libération de l’ovocyte par le follicule de De Graaf. La LH stimule également la synthèse de progestérone par les cellules de la granulosa et favorise la formation du corps jaune (phase lutéale).
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Le corps jaune nouvellement formé sécrète de grandes quantités de progestérone. La progestérone exerce un rétrocontrôle négatif sur l’hypothalamus, inhibant la sécrétion de GnRH, ainsi que sur l’hypophyse, inhibant la production de FSH et de LH. Ce rétrocontrôle négatif empêche le développement de nouveaux follicules pendant la phase lutéale et pendant la gestation.
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Vers le milieu du cycle, si la fécondation n’a pas eu lieu, l’utérus sécrète la prostaglandine F2α (PGF2α). La PGF2α provoque la régression du corps jaune, entraînant une diminution de la production de progestérone.
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La diminution des niveaux de progestérone lève le rétrocontrôle négatif sur l’hypothalamus et l’hypophyse, permettant à un nouveau cycle de commencer avec l’augmentation de la production de GnRH et de FSH.
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En cas de fécondation et de présence d’un embryon dans l’utérus, un facteur sécrété par l’embryon empêche la sécrétion de PGF2α par l’utérus. Ceci maintient l’activité du corps jaune et la production de progestérone, essentielle au maintien de la gestation. Chez certaines espèces, le placenta prendra ensuite le relais pour la production de progestérone. Chez les animaux à portée multiple, un nombre minimum d’embryons est nécessaire pour maintenir la gestation
