synthese Flashcards
1960 Politique
Fin du règne de Duplessis : Après des décennies de gouvernance conservatrice sous Maurice Duplessis, son décès en 1959 a ouvert la voie à des réformes politiques.
Émergence de nouveaux leaders : L’arrivée de politiciens comme Jean Lesage et René Lévesque a marqué un changement vers des idées plus progressistes et nationalistes.
1960 Culture
Sécularisation : La société québécoise s’est détachée progressivement de l’influence dominante de l’Église, ouvrant la voie à une société plus laïque.
Modernisation : L’époque a été marquée par une volonté de moderniser les institutions, l’éducation, l’économie et les structures sociales.
Émergence d’une identité québécoise distincte : L’accent mis sur la promotion de la culture québécoise a contribué à renforcer un sentiment nationaliste et identitaire.
1960 Évolution Politique
Nationalisme : La montée du nationalisme québécois a conduit à des revendications pour plus d’autonomie voire à des mouvements indépendantistes.
Réformes structurelles : Des réformes importantes ont été entreprises dans des domaines tels que l’éducation, la santé et l’économie pour moderniser le Québec.
“Négritude”
Le terme « négritude », forgé dans les années 1930 par un groupe de poètes et d’étudiants africains et
antillais francophones, recoupe des aspirations tant politiques qu’esthétiques ou identitaires.
Poésie du Pays: contexte culturel et littéraire
Identité québécoise : La poésie du pays émerge dans un contexte où l’identité québécoise est en mutation, avec un désir croissant de revendiquer une culture distincte.
Révolution tranquille : Cette période voit une émancipation culturelle et linguistique, favorisant une prise de conscience identitaire chez les écrivains québécois.
Renouveau littéraire : La volonté de créer une littérature enracinée dans le terroir, dépeignant la réalité et les particularités du Québec, marque ce mouvement.
Poésie du Pays: caractéristique
Rupture avec la tradition : Les poètes du pays cherchent à rompre avec la poésie traditionnelle pour embrasser des thèmes plus proches de la réalité quotidienne québécoise.
Langue et expression : Utilisation du français québécois, du joual (langage populaire) pour refléter la diversité linguistique et culturelle du Québec.
Thèmes abordés : Nature, paysages, vie rurale, quotidien des classes ouvrières, la question de l’identité et du rapport à la terre.
Marie-Claire Blais: Qui-est-elle
Marie-Claire Blais est une romancière québécoise née le 5 octobre 1939 à Québec, au Canada. Elle est considérée comme l’une des voix les plus importantes de la littérature contemporaine au Québec et à l’échelle internationale.
Marie-Claire Blais: Origines et devenir écrivaine
Issue d’une famille modeste, elle grandit dans la ville de Québec.
Dès son jeune âge, elle montre un intérêt pour l’écriture et la littérature.
À l’âge de 20 ans, elle publie son premier roman, “La Belle Bête” (1959), qui remporte un grand succès et marque le début d’une carrière littéraire fructueuse.
Marie-Claire Blais: Parcours
Marie-Claire Blais est prolifique, publiant de nombreux romans, pièces de théâtre et essais tout au long de sa carrière.
Son œuvre explore souvent des thèmes sociaux et humains profonds, abordant des sujets tels que la marginalité, la violence, et les relations humaines.
Elle est récipiendaire de plusieurs prix littéraires prestigieux, dont le Prix Médicis (France) pour “Une saison dans la vie d’Emmanuel” en 1966.
Cadre social, historique d’”Une saison dans la vie d’Emmanuel”
Ce roman, paru en 1965, est un portrait saisissant de la détresse humaine et de la violence sociale.
Il plonge dans la vie d’Emmanuel, un adolescent marginalisé, exposant les réalités brutales de la société québécoise de l’époque.
Le livre est profondément ancré dans un contexte social troublé, marqué par des tensions et des injustices, reflétant les tourments d’une époque et des individus en marge de la société.
Michel Tremblay: Qui est-il
Michel Tremblay est un écrivain et dramaturge québécois né le 25 juin 1942 à Montréal. Il est reconnu comme l’un des auteurs les plus influents et prolifiques du Québec contemporain.
Michel Tremblay: Origine
Issu d’un milieu populaire montréalais, Tremblay a grandi dans le quartier ouvrier de Plateau Mont-Royal. Son environnement familial et le tissu social de ce quartier influenceront profondément son œuvre.
Michel Tremblay: Ce qui l’inspire
Tremblay puise son inspiration dans la réalité sociale et culturelle du Québec, s’attachant à dépeindre la vie quotidienne, les classes populaires, et les enjeux identitaires de la société québécoise. Les thèmes de la famille, de l’oppression sociale et de l’homosexualité sont centraux dans ses œuvres.
Michel Tremblay: Parcours
Il commence sa carrière d’écrivain dans les années 1960, publiant des pièces de théâtre et des romans.
Son œuvre se démarque par son réalisme, son langage direct et cru, et sa capacité à capturer l’essence du Québec urbain et ouvrier.
Ses œuvres, telles que “Les Belles-sœurs” et la série “Chroniques du Plateau Mont-Royal”, ont rencontré un énorme succès au Québec et à l’étranger.
Michel Tremblay: Importance de son oeuvre
Il a donné une voix à la classe ouvrière et aux femmes, souvent marginalisées dans la littérature.
Son œuvre a marqué un changement de paradigme dans la littérature québécoise en mettant en lumière des réalités souvent ignorées ou négligées.
Tremblay a contribué à définir une identité culturelle québécoise, en abordant des thématiques universelles tout en les enracinant dans un contexte spécifique.
Cadre social, historique des “Belles-sœurs” :
“Les Belles-sœurs”, pièce emblématique de Tremblay, dépeint la vie de femmes ouvrières confrontées à leur quotidien et à leurs rêves de changement.
Elle soulève des enjeux sociaux et féministes importants, mettant en lumière les aspirations individuelles face à la réalité d’une vie souvent contraignante.
La pièce a suscité des débats et des controverses à sa sortie, surtout en raison de son langage populaire, de son réalisme et de sa critique sociale.
Postmodernité
La postmodernité en littérature remet en question les idées de vérité absolue et de réalité stable. Elle explore souvent la fragmentation, l’ironie, et la remise en cause des structures traditionnelles narratives.
Autofiction
L’autofiction mélange la fiction et l’autobiographie, mettant en scène des narrateurs ou des personnages proches de l’auteur. Elle explore les frontières entre le réel et l’imaginaire, jouant avec l’identité et la subjectivité.
Écritures migrantes
L’écriture migrante au Québec fait référence à la littérature produite par des auteurs ayant vécu une expérience migratoire ou dont les racines culturelles sont issues de la migration. Ces auteurs explorent souvent les thèmes de l’identité, de l’intégration, de l’exil, de la diversité culturelle et des défis rencontrés dans un nouveau pays.
Littératures autochtones
Reconnaissance culturelle : Ces littératures mettent en valeur les voix et les cultures des peuples autochtones, offrant une perspective propre à leur histoire, leurs traditions et leurs réalités contemporaines.
Représentation diversifiée : Elles contribuent à diversifier la représentation des peuples autochtones, dépassant les stéréotypes pour offrir une vision authentique et nuancée.
Plan dialectique
Le plan dialectique repose sur l’opposition de thèses, d’idées ou de points de vue contradictoires.
Plan analogique
Le plan analogique, aussi appelé plan comparatif, repose sur la mise en parallèle de plusieurs éléments similaires ou comparables.
Antithèse :
Opposition de deux idées ou termes contraires dans une même phrase.
Oxymore :
Association de deux termes contradictoires pour créer un effet paradoxal.
Euphémisme :
Atténuation d’une idée ou d’une réalité déplaisante.
Répétition :
Utilisation réitérée d’un mot ou d’une expression pour renforcer un effet.
Périphrase :
Expression qui remplace un terme par une description ou une série de mots.
Anaphore :
Répétition d’un mot ou d’une expression en début de plusieurs phrases ou vers.
Pléonasme :
Utilisation de termes redondants, donnant une idée excessive.
Parallélisme :
Construction de phrases ou de membres de phrase similaires pour créer un effet rythmique ou de cohésion.
Antiphrase :
Expression ironique où l’on dit le contraire de ce que l’on veut exprimer.
Personnification :
Attribuer des caractéristiques humaines à un objet, animal ou concept.
Hyperbole :
Exagération d’une idée pour marquer les esprits.
Métaphore :
Figure de style comparant deux éléments sans utiliser de mots de comparaison (comme ou tel que).
Terme péjoratif :
Mot ou expression utilisé pour dévaloriser ou mépriser quelque chose ou quelqu’un.
Terme mélioratif :
Mot ou expression utilisé pour louer ou mettre en valeur quelque chose ou quelqu’un.
Champ lexical :
Ensemble de mots liés sémantiquement à un même thème ou domaine.
Narrateur : Entité qui raconte l’histoire.
Narrateur présent : Raconte l’histoire en étant impliqué ou en étant témoin des événements.
Narrateur absent : Récit sans présence explicite d’une voix racontante.
Focalisation : Point de vue à partir duquel les événements sont perçus.
Focalisation interne : Vue à travers les pensées et les émotions d’un personnage.
Focalisation externe : Vue extérieure, sans accès aux pensées des personnages.
Focalisation zéro/omniscient : Narrateur connaissant tout, y compris les pensées des personnages.
Idéologie :
Ensemble d’idées, croyances et doctrines philosophiques, religieuses, politiques, économiques, sociales propres à une époque, une société ou une classe, qui orientent les actions et les pensées des individus. Exemple : idéologie libérale, conservatrice, totalitaire, raciste, etc.
Aliénation :
État où un individu se sent étranger à lui-même, à son travail ou à la société, souvent lié à un sentiment de perte de contrôle, de dépossession ou de non-reconnaissance de sa propre identité.
Atavisme :
Transmission héréditaire de caractéristiques psychologiques, morales ou physiques de génération en génération. Par exemple, l’atavisme agricole évoque la transmission de caractéristiques liées à l’agriculture dans une lignée familiale.
Anachronisme/anachronique :
Anachronisme/anachronique : Situation où quelque chose est situé dans un temps inapproprié par rapport à son contexte. Par exemple, utiliser un terme contemporain dans un récit historique serait un anachronisme.
Marge/Marginal :
La marge désigne la périphérie, l’espace en dehors des limites centrales. Une personne marginale est en dehors des normes ou des structures dominantes de la société.
Optimisme :
Conviction que le monde est fondamentalement bon et que le bien l’emporte sur le mal. C’est aussi une disposition d’esprit qui voit le bon côté des choses et qui anticipe positivement l’avenir.
Pessimisme :
Croyance que le mal prévaut sur le bien dans le monde. C’est également une attitude mentale qui voit les choses du côté négatif et anticipe des événements malheureux ou difficiles.
