Succession et variabilité temporelle Flashcards
Fluctuations environnementales
Les communautés sont dynamiques, continuellement en changement en réponse aux variations environnementale
Différents niveaux de prévisibilité
Relativement prévisible: journaliers, saisonniers
Moins prévisibles: climat (El Nino, cycles glaciaires)
Imprévisibles: chute d’arbres, feux, explosions, herbivores
Fluctuations journalières
- photosynthèse plus importante le matin que l’après-midi dans un même environnement
- énergie disponible
Fluctuations saisonnières/annuelles
- croissance rapide au printemps
- sénescence en automne
en réponse à la photopériode
Fluctuations inter-annuelles
Les processus écosystémiques mesurés sur une année peuvent être très différents de la moyenne à long terme
- Plusieurs processus écosystémiques sont liés aux variations inter-annuelles du climat (El Niño, NAO)
- La dynamique interne de l’écosystème génère aussi des fluctuations inter-annuelles importantes
Fluctuations à long-terme
- climats (ex: fonte du pergélisol)
- végétation (ex: migration post-glaciaire)
- utilisation du sol (ex: abandon de l’agriculture)
- régimes de perturbations (ex: feux)
Perturbations
Évènement relativement isolé dans le temps et/ou dans l’espace qui modifie la structure des populations, des communautés et des écosystèmes et cause des changements dans la disponibilité des ressources ou dans l’environnement physique
Elles sont une cause important des fluctuations à long terme de la structure et des fonctions d’un écosystème
Impact des perturbations sur les processus de l’écosystème dépend de:
- importance (violence)
- fréquence
- type
- taille
- moment (‘‘timing’’)
- patron
ces facteurs définissent le régime de perturbations
Importance (violence)
Représente l’ampleur du changement dans l’environnement ou dans la disponibilité des ressources suite à la perturbation Facteur majeur qui détermine le taux et la trajectoire de développement de végétation après perturbation
Perturbations mineures
destruction de la végétation et/ou du sol, retirant un peu de matière organique (herbivorie)
Perturbations intermédiaires
destruction d’une bonne partie de la biomasse, mais reste un peu de matière organique (feux, ouragans)
Succession secondaire
Perturbations majeures
Retrait de la majeure partie de la matière organique et/ou organismes (volcans, glaciers)
Succession primaire
Fréquence
Varie beaucoup selon les écosystèmes et selon le type de perturbation
Écosystèmes habituellement plus résilients aux perturbations qui se produisent fréquemment
Résilience
taux de retour à l’état original
Type
Influence les processus écosystémiques indépendamment de la fréquence et de l’importance.
Espèces s’adaptent assez bien aux perturbations qui se produisent fréquemment dans leur environnement ou qui se sont produites dans leur passé évolutif
plus vulnérable aux nouvelles perturbations
Taille
Succession par intervalles: Se produit dans de petites zones libérées suite à la mort d’une espèce (Ex. plusieurs forêts tropicales sont des mosaïques d’intervalles d’âge différentes)
Remplacement des peuplements: Centaines de kilomètres carrés en superficie
Moment (‘‘timing’’)
Impact différent selon le moment
Exemple: Un gel important ou un feu pendant la période de bourgeonnement a plus d’impact sur la végétation que si le phénomène s’était produit2 semaines plus tôt
Patron
Influence la taille d’effet d’une perturbation.
Si la perturbation laisse des zones intactes (îles), cela réduit son impact par rapport à la surface totale touchée…
Succession
Suite à une perturbation, changement directionnel (prévisible) des communautés sur un site avec le temps.
- Changement dans la structure de l’écosystème
- Explique une partie de la variabilité spatiale en biodiversité à petite échelle (local)
- Si pas d’autres perturbations: communautés d’organismes se succèdent jusqu’à ce qu’un équilibre soit atteint -> climax (étape finale)
Sère
une étape identifiable lors d’une succession (prairie, champ de broussailles, forêt)