Suap Flashcards

1
Q

L’échelle d’auto évaluation est applicable à partir de quel âge ?

A

5 ans, en dessous c’est basé sur l’appréciation des modifications physiques et comportementales

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2
Q

Que ne doit pas faire le secouriste avec un enfant ? (5 tirets)

A
  • ne pas mentir
  • ne pas l’obliger à parler
  • ne pas banaliser ni dramatiser
  • ne pas encourager les attitudes héroïques
  • ne pas menacer
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3
Q

quelles sont les 4 réactions immédiates du stress ?

A
  • agitation désordonnée
  • la fuite
  • l’action automatique
  • la sidération
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4
Q

Traumatisme vicariant ?

A

Lorsque le secouriste, des suites des interventions vécues, fini par développer la conviction d’un monde dangereux

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5
Q

Optimisation de l’opérationnelle mentale : les 3 compétences ?

A

Condition physique, technique et mental

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6
Q

Stabilisation de l’état psy d’une victime : 3 canaux

A

Canal auditif (la voix)
Canal kinesthésique ( le toucher)
Canal visuel (le regard)

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7
Q

Qu’est ce que l’écoute active (5 points)

A
  • recontextualiser
  • reformuler
  • renforcer
  • resumer
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8
Q

Que ne doit pas dire ou faire un secouriste à une victime (10 points)

A
  • conseiller, proposer des solutions
  • critiquer
  • rationaliser, raisonner
  • menacer, chantage
  • faire la morale, culpabiliser
  • rabaisser, ridiculiser
  • faire une pseudo analyse
  • parler de soi
  • comparer
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9
Q

Respiration contrôlée détente ?

A

Temps d’inspiration plus court que expiration

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10
Q

Respiration contrôlée dynamisante ?

A

Temps d’inspiration plus long que l’expiration

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11
Q

Les bilans : combien de type ?

A

4

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12
Q

Bilan 1er regard ?

A

Apprécier la situation dans sa globalité pour déceler d’éventuels dangers pour la victime, les sauveteurs et l’environnement
- que s’est il passe
- les informations sont elles bonnes
- existe t il un danger à venir
- les moyens sont-ils suffisants pour le moment

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13
Q

Bilan 2 eme regard ?

A

A pour objectif d’identifier une détresse vitale ainsi que la plainte principale
- Victime jeune, âgée, allongée, debout
- menace vitale à traiter ( ce qui tue) : hémorragie, OVA, absence de réaction, pas de respiration

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14
Q

Bilan 3 eme regard ?

A

Évaluer les fonctions vitales selon les dires de la victime ou constatation du secouriste dans l’ordre :
Respiratoire, circulatoire et neurologique
Des qu’une détresse est identifiée, les gestes doivent être fait sans même attendre la fin de l’examen et un avis médical est demandé

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15
Q

Bilan 4 eme regard

A

Il porte sur l’interrogatoire de la victime ou de son entourage.
Il débute par la recherche du mécanisme de l’accident, événement ou histoire de la maladie
Les plaintes :P,Q,R,S,T
Et les antécédents : M,H,T,A
Le secouriste approfondi l’examen par la recherche de lésion de la peau, la mesure des paramètres phsysiologiques (Fr, SpO2, FC, PA) et les mesures d’échelles (Glasgow, douleur, surface brûlée, reconnaissance des avc)

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16
Q

PQRST

A

Provoqué par (facteur déclenchant ou améliorant
Qualité (description de la douleur par la victime
Région du corps (localisationde la douleur)
s’écrire ( comment la douleur est ressentie par la victime)
Temporalité (depuis combien de temps, est ce la première fois)

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17
Q

Quand débute la surveillance de la victime ?

A

Dès le 2 eme regard , constante et se termine à la transmission de celle ci

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18
Q

Les bilans : quand doit on reprendre les constantes ?

A

Toutes les 5 min si détresses vitales ou toutes les 10 a 15 min

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19
Q

Dans quel cas faisons nous le retournement d’une victime sur le ventre

A
  • Pour rechercher les signes d’une respiration
  • réaliser les gestes d’urgences
  • examiner une victime, l’immobiliser et assurer son relevage
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20
Q

Retournement d’une victime à 2 secouristes, où se trouve la main de la victime ?

A

Sous sa cuisse

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21
Q

À quel moment du bilan est réalisé l’évaluation de la fonction respiratoire

A

2 eme regard et à chaque fois que la victime présente une perte de connaissance

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22
Q

À quel phase du bilan recherche t on une détresse respiratoire

A

3 eme regard

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23
Q

Appréciation de la respiration : pendant combien de secondes doit on apprécier la FAR ?

A

15 secondes

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24
Q

Fréquence respiratoire
Adulte :
Enfant :
Nourrisson :
Nouveau ne :

A

12 a 20
20 a 30
30 a 40
40 a 60

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25
Fonction circulatoire Quand se fait la recherche de pouls ?
2 eme regard
26
Critères d’appréciation de la fonction circulatoire au 3 eme regard
- Des plaintes exprimées par la victime - constatations visuelles, auditives, ou tactile du secouriste
27
Prise de pouls chez l’adulte et enfants
Pulpe des 2 doigts à la carotyde
28
Prise de pouls chez le nourrisson
Pulpe des 2 à 3 doigts dans l’axe du pli de l’aine
29
Mesure de la circulation : pouls et TRC et PA
Pouls : chiffrage TRC : pas de verni, comprimer fortement pendant 3 secondes avec le pouls et l’index et compter le temps de re coloration
30
Fréquence cardiaque Adulte Enfant Nourrisson Nouveau ne
60 a 100 70 a 140 100 a 160 120 a 160
31
PA adulte au repos et réveille oscille ?
100 mmhg systolique 80 mmhg diastole
32
Mesure de glycémie capillaire, doit être fait devant une victime qui présente :
- des signes évoquant un AVC - un malaise susceptible d’être lié à une hypoglycémie ( malaise chez un diabétique, malaise à l’effort ou à jeun) - des troubles du comportement (agitation, prostration, agressivité) - perte de connaissance - à la demande du médecin régulateur
33
Valeur normale glycémie
0,6 g/l a 1,2 g/l
34
Procédure prise de glycémie
- Friction des mains avec gel - gants à usage unique - nettoyer et sécher l’extrémité du doigt - insérer la bandelettes - attendre le signal - piquer la face latéral du doigt (hors pouce et index) - comprimer le doigt pour affluer le sang - rapprocher la bandelette - lire la valeur - compresse sur le doigt - autopiqueur dans OPTC - bandelette dans d’asti - éteindre après utilisation
35
Mesure de la pression arterielle, quelles sont les 2 unités de mesure ?
- La pression systolique (force exercée par le sange sur la paroi internes du coeur lors de sa contraction) - La pression diastolique qui mesure force exercée par le sange sur la paroi interne du coeur lors de sa décontraction) elle s'exprime en millimètres de mercure hémoglobine
36
Quels sont la matériels pour mesurer la PA
Le tensiomètre manuel et le tensiomètre automatique
37
comment procède-t-on a la prise de tension
- Automatique : mise en place du manchon sur le bras et l'appareil lance la mesure - Auscultation avec stéto. gonfler jusqu'à 30 mmHg au dessus après la disparition du bruit puis dégonfler doucement (é à " mmhb par sec) et noter la valeur dès que le bruit redevient audible et noter la deuxième valeur dès que le bruit disparait de nouveau - Palpation qui se fait dans un milieu bryant ou seulement la systole sera mesurer avec le pouls
38
Quelle est la valeur de référence chez un adulte
100/80
39
Saturation pulsée en oxygène, quand procéder à la mesure ?
- Détresse vitale (sauf ACR) - gêne respiratoire - malaise ou aggravation d'une maladie - trauma thoracique - trauma grave ou violent
40
Référence normal de la sat
entre 94 et 100
41
CAT si sat inf à 94% ou AVC
lunettes 4 litres min pour atteindre 98% ou 95% en cas d'AVC Si objectif non atteint = MC
42
CAT si sat inf à 89% chez un IRC
Masque MC 6 litre min pour atteindre 94%
43
CAT si détresse respiratoire sévère, hémorragie, F.C élevée, pâleur, intox CO et fumée, accident de décompression ?
HC à 15 litres min et laisser en continu pour accident de plongée et intoxication
44
Préconisation du mode de prise de la température chez : - naissance à 2 ans - 2 à 5 ans au dela de 5 ans
- naissance à 2 ans : rectale ou axillaire - 2 à 5 ans : Rectale, axillaire ou tympanique - Au delà de 5 ans : Buccale, axillaire ou frontale
45
Le thermomètre tympanique ne doit pas pas être utilisé chez ?
nourrisson de moins de 3 mois et victime présentant un traumatisme auriculaire bilatéral
46
Hygiene et asepsie : qu'est qu'un AEV ?
Accident d'exposition à un risque viral est defini comme toute exposition percutanée (piqure ou coupure) ou tout contact direct d'une peau lésée ou des muqueuses avec du sang ou un liquide bio souillé par le sang
47
Hygiène et asepsie : liquide biologique à risque prouvé ?
C'est un liquide du corps contenant du sang et ainsi donc un risque de contamination
48
Donner les 4 stades de l’hypothermie
Légère : 32 a 35 degrés, conscience et frisson Modère : 28 a 32 délire et rigidité musc Sévère : 24 a 28 inconscience et pouls ventil lentes Grave : en dessous de 24 acr
49
Hygiene et asepsie : les urines et les selles représentent-elles un risque de transmission du VIH, VHB,VHC ?
Non sauf si elles contiennent du sang
50
Hygiene et asepsie : Quand suspecter un AEV ?
-Si une coupure ou piqure s'est produite avec un objet ayant été en contact avec un liquide biologique contaminée par du sang (vomissements, sécrétions...) -si du sang ou un liquide biologique contenant du sang est projeté sur une muqueuse (yeux, bouche) ou sur une peau lésée (lésions non cicatrisées, maladie de la peau)
51
Hygiene et asepsie : CAT en cas d'accident ?
Si plaie : - ne pas faire saigner - nettoyer immédiatement à l'eau courante puis rincer -réaliser l'asepsie en assurer un temps de contact d'eau moins 5 minutes à l'aide (d'un dérivé chloré type dakin, d'un dérivé chloré fraichement préparé comme la javel a 9° diluée au 1/5ème ou à défaut un antiseptique à large spectre comme les produits iodés
52
Hygiene et asepsie : peut on utiliser le manugel par frictions des mains en cas d'exposition ?
Non
53
Hygiene et asepsie : CAT en cas de projections sur les muqueuses ?
rincer pendant au moins 5 minutes aiu sérum phy ou à défaut à l'eau
54
Hygiene et asepsie : Qu'est ce que le risque infectieux ?
C'est la conséquence de la, pénétration dans l'organisme d'un certain nombre suffisant d'agents (bactérie, virus, parasite, champignon) pour pouvoir proliférer par prolifération
55
Hygiene et asepsie : qu'est ce qu'un porteur sain
C'est une personne infectée mais qui ne montre pas de symptôme (incubation qu'on dit muette)
56
Hygiene et asepsie : Précautions standards contre le risque infectieux ?
 porter une tenue adaptée, confortable et lavable ; Cette tenue doit être changée dès qu’elle est souillée.  se nettoyer régulièrement les mains et les désinfecter ;  porter des gants à usage unique et les changer régulièrement ;  porter un masque à usage unique : o lors de certains gestes de secours (brûlés), o associé à des lunettes ou à une visière de protection, s’il existe un risque de projections (aspirations, risques de vomissements, toux).  respecter les procédures : o de gestion des déchets d’activités de soins à risques infectieux et du matériel souillé par des liquides biologiques, o en cas d’accident d’exposition à un risque viral.  recouvrir toute plaie par un pansement ;  utiliser, sur le brancard, des draps à usage unique ou lavés après chaque transport ;  utiliser, si possible, une couverture bactériostatique pour couvrir la victime ; Cette couverture doit être nettoyée ou changée si elle a été souillée.  assurer l’entretien des surfaces et du matériel après chaque intervention
57
Hygiène et asepsie : Précautions particulières contre le risque infectieux ?
 porter des gants à usage unique non stériles dès l’entrée dans la pièce ou le véhicule dans lequel se situe la victime ;  se laver les mains avant de sortir de la pièce ou du véhicule dans lequel se situe la victime ; Il convient alors de ne plus toucher l’environnement de la victime après avoir ôté les gants et s’être lavé les mains.  porter : o pour les intervenants :  un masque de protection classé FFP2, avant d’entrer dans la pièce où se situe la victime,  une surblouse et une protection des cheveux (charlotte), en cas de contact avec la victime ou avec des surfaces ou matériels pouvant être contaminés. o pour la victime :  un masque de type chirurgical ou un masque de protection respiratoire (sans soupape d’expiration)1.  utiliser au maximum du matériel à usage unique ;  limiter les déplacements de la victime ;  isoler la victime dans une pièce particulière lors de sa prise en charge ;  envelopper la victime dans un drap à usage unique ;  nettoyer et désinfecter le véhicule et le matériel dès la fin du transport ;  transporter individuellement chaque victime.
58
Hygiène et asepsie : matériel à utiliser contre le risque infectieux ?
 les gants à usage unique ou stériles ; Ces gants permettent d’assurer une protection des mains de l’intervenant contre le risque d’exposition au sang ou à un autre liquide biologique comme la salive, l’urine ou les selles. Les gants à usage unique en PVC, nitrile, sans latex fournissent une protection tout à fait efficace.  les masques médicaux ; Portés par la victime, ils protègent l’intervenant contre les projections (salive, éternuement).  les masques de protection respiratoire ; Ils permettent de protéger l’intervenant d’une contamination aérienne.  les lunettes de protection ; Elles permettent de protéger l’intervenant d’une contamination par projection dans les yeux.  les masques imperméables avec protection oculaire ; Portés par l’intervenant, ils permettent de protéger sa bouche et ses yeux des projections liquides (salive, sang et sécrétions).  les charlottes ou les cagoules ; Elles assurent la protection des cheveux de l’intervenant contre les projections.  les surblouses. 91 Elles protègent l’intervenant contre les projections sur ses vêtements.
59
Hygiène et asepsie : mise en place du matériel de protection ?
Préalablement à la mise en place des moyens de protection, il convient de :  se laver les mains ; Puis revêtir tout ou partie des équipements suivants, dans l’ordre figurant ci-dessous :  mettre en place la charlotte ou la cagoule ; Lors de la mise en place de la charlotte ou de la cagoule, il convient de veiller à ce qu’elle recouvre la totalité des cheveux.  mettre en place la surblouse ; La surblouse doit être revêtue par l’avant. L’ouverture étant située dans le dos, il convient de se faire assister pour les fixer les lanières à l’arrière à la base du cou ou dans le dos.  mettre en place le masque de protection ; Le masque est placé avant la protection oculaire s’il n’en possède pas une lui-même. Il est maintenu par des élastiques ou par des lanières qui sont passées l’une au-dessus des oreilles par-dessus la charlotte et l’autre en dessous. Après avoir mis en place le masque, il faut resserrer avec deux doigts l’agrafe qui est située au-dessus de la racine du nez.  mettre en place les lunettes de protection ; Les branches doivent être glissées sous la charlotte. Certaines lunettes de protection à usage unique nécessitent un « montage » avant utilisation.  mettre en place les gants à usage unique ou stériles.
60
Hygiène et asepsie : retrait du matériel de protection ?
Afin d’éviter toute contamination au moment du retrait des moyens de protection, le secouriste doit se dévêtir de la manière suivante :  retirer la protection oculaire puis respiratoire ;  retirer la charlotte et la surblouse en la retournant ;  retirer en dernier les gants à usage unique pour éviter toute contamination des mains du secouriste. Les équipements souillés doivent être placés dans les conteneurs de DASRI.
61
Hygiène et asepsie : mise en place des gants stériles
 choisir une paire de gants de taille adaptée ;  poser l’emballage sur un plan dur, puis l’ouvrir ;  se laver les mains à l’eau et au savon et les frictionner avec une solution hydroalcoolique ; En l’absence de possibilité de lavage à l’eau et au savon, procéder à une friction des mains avec une solution hydroalcoolique.  déplier le second emballage ;  repérer le gant droit du gauche ;  saisir de la main opposée la face interne de la manchette du premier gant et enfiler la main correspondante ;  glisser la main gantée sous la manchette repliée du second gant et enfiler la seconde main ;  retourner les manchettes ;  ajuster les doigts (extrémités, plis interdigitaux).
62
Arrêt cardiaque : cause chez l'adulte ?
 est le plus souvent d’origine cardiaque ; Il est lié à une interruption de toute activité mécanique efficace du coeur. Il survient le plus souvent à cause d’un fonctionnement anarchique du coeur, l’empêchant de faire circuler le sang efficacement. Cette anomalie peut être secondaire à un infarctus du myocarde, à certaines intoxications ou d’autres maladies cardiaques. Parfois, l’arrêt cardiaque survient sans aucune anomalie préexistante connue : c’est la mort subite.  peut avoir une origine respiratoire, due en particulier à : o une obstruction complète des voies aériennes dont les manoeuvres de désobstruction ont échoué, o un traumatisme du crâne, du rachis ou du thorax, o un accident dû à l’eau (noyade), à l’électricité ou une pendaison.  peut survenir à la suite d’une perte de sang importante (hémorragie).
63
Arrêt cardiaque : cause chez l'enfant ?
Chez l’enfant et le nourrisson, l’arrêt cardiaque est le plus souvent d’origine respiratoire. Il est la conséquence d’un manque d’oxygène. On le rencontre particulièrement en cas :  d’étouffement (sac plastique) ;  de strangulation (jeux) ;  d’une obstruction complète des voies aériennes ;  de noyade (accident dû à l’eau). L’arrêt d’origine cardiaque chez l’enfant et le nourrisson est beaucoup plus rare que chez l’adulte. Il survient le plus souvent à cause d’une maladie ou d’une anomalie cardiaque, souvent non connue. Dans ce cas, il se manifeste, comme chez l’adulte, de façon brutale, et entraîne une chute de l’enfant alors qu’il en train de jouer ou de pratiquer une autre activité. Il peut aussi survenir à la suite d’une hémorragie importante, d’une électrisation ou d’une atteinte traumatique grave (traumatisme du crâne, du rachis ou du thorax).
64
Arrêt cardiaque : fréquence des insufflations en cas de reprise de pouls chez l'enfant et le nourrisson ?
Nourrisson : 25 à 30 insufflations / min Enfant : 15 à 25 insufflations / min
65
Détresse circulatoire : cause de survenue de la détresse ?
Plusieurs causes peuvent entraîner une détresse circulatoire. Par exemple :  une atteinte du coeur, qui devient incapable de faire circuler le sang, comme lors d’un infarctus du myocarde ou d’une insuffisance cardiaque ;  une diminution de la quantité de sang en circulation, par exemple : o lors d’une hémorragie, o lors d’une déshydratation (diarrhée, brûlure étendue …).  une dilatation des vaisseaux sanguins (atteinte du contenant), par exemple lors d’une réaction allergique grave ou d’une intoxication grave.
66
Détresse circulatoire : valeur du pouls définissant la détresse
la fréquence cardiaque est supérieure à 120 battements par minute (chez une personne au repos) ou inférieure à 40 battements par minute
67
Détresse neurologique : causes pouvant entrainer un trouble de la conscience ?
 un traumatisme, comme un choc sur la tête ;  une maladie atteignant directement le cerveau (accident vasculaire cérébral), la moelle épinière ou les nerfs ;  certaines intoxications ;  un manque de sucre (hypoglycémie).
68
Détresse neurologique : L’évaluation du niveau de conscience (score EVDA ou Glasgow) intervient à quelle étape du bilan
4ème regard
69
Détresse respiratoire : causes possibles ?
 l’obstruction complète ou partielle des voies aériennes, par exemple par corps étranger, allergie, traumatisme ou infection  les maladies pulmonaires, dont l’asthme ;  le traumatisme du thorax ;  l’inhalation de produits caustiques ou de fumées.
70
Détresse respiratoire : pourquoi apparition de sueurs ?
Des sueurs en l’absence d’effort ou de fièvre, ce qui traduit un défaut d’épuration du dioxyde de carbone (CO2 ) contenu dans le sang
71
Détresse circulatoire : pourquoi apparition de cyanose ?
Une coloration bleutée (cyanose), surtout au niveau des doigts, du lobe des oreilles et des lèvres. Cette coloration traduit un manque d’oxygénation du sang.
72
Hémorragie externe : définition ?
Une hémorragie externe est un épanchement de sang abondant et visible, qui s’écoule en dehors des vaisseaux au travers d’une plaie et ne s’arrête pas spontanément.
73
Les bilans : A quelle étape du bilan fait-on la recherche de lésions traumatiques
4ème regard
74
Hémorragie extériorisée : définition ?
L’hémorragie extériorisée est un épanchement de sang à l’intérieur de l’organisme qui s’extériorise par un orifice naturel (oreille, nez, bouche, voies urinaires, anus, vagin).
75
Hémorragie extériorisée : CAT si saignement par la bouche ?
 Allonger la victime sur le côté :  de préférence en position strictement horizontale,  en position demi-assise si elle ne supporte pas d’être allongée ou présente des signes de détresse respiratoire. PAR LE CONDUIT DE L’OREILLE  Appliquer la conduite à tenir devant un traumatisme du crâne.
76
Hémorragie extériorisée : CAT si saignement par l'oreille
 Appliquer la conduite à tenir devant un traumatisme du crâne
77
Hémorragie extériorisée : CAT si saignement par le nez consécutif a un petit trauma ?
 Placer la victime en position assise, tête penchée en avant, pour éviter qu’elle n’avale son sang.  Demander à la victime de se moucher fortement1 puis :  se comprimer immédiatement les narines2 avec le pouce et l’index durant dix minutes,  respirer par la bouche, sans parler.  Surveiller le saignement, s’il ne s’arrête pas au bout de dix minutes, demander un avis médical.
78
Hémorragie extériorisée : CAT si saignement par le nez consécutif a un gros trauma ?
 Appliquer la conduite à tenir devant un traumatisme de la face.
79
Hémorragie extériorisée : CAT si saignement par le vagin
 Allonger la victime, Si la victime présente une grossesse visible, il convient alors de l’allonger préférentiellement sur le côté gauche3 .  Compléter le bilan :  en identifiant la couleur de l’écoulement (rouge, marron, liquide clair ou trouble),  en recherchant une éventuelle grossesse et des antécédents de grossesse pathologique (diabète, hypertension artérielle, etc.)  Proposer à la victime de mettre des serviettes ou des pansements absorbants entre les cuisses.
80
Hémorragie extériorisée : CAT si saignement autre que les cas précités
 Allonger la victime.  Proposer à la victime de mettre des serviettes ou des pansements absorbants entre les fesses dans le cas d’un saignement anal.
81
OBVA : en cas de perte de connaissance consécutive à une OBVA, CAT ?
 l’accompagner au sol ;  adopter la conduite à tenir face à une victime en arrêt cardiaque en : o débutant par les compressions thoraciques, quel que soit l’âge de la victime ; o vérifiant la présence du corps étranger dans la bouche, à la fin de chaque cycle de compressions thoraciques. Le retirer prudemment s’il est accessible.
82
Perte de connaissance : faut-il réaliser u ne palpation sommaire à la recherche de lésions traumatiques
Oui cela permet de définir au préalable le côté de retournement lors de la PLS
83
Quels sont les 3 types d'insufflateur manuel
adulte, pédiatrique ou prématuré
84
Aspiration de mucosité : La présence de sécrétions dans les voies aériennes est identifiée par :
 un bruit de gargouillements au cours des mouvements respiratoires ou lors d’une ventilation artificielle ;  la présence de contenu gastrique (vomissures), mucosités (salive) ou de sang qui sortent par la bouche ou par le nez de la victime ;  chez le nouveau-né en détresse, par la présence au niveau des voies aériennes supérieures de méconium, de caillots de sang ou d’un mucus épais (vernix).
85
L’aspiration des sécrétions est réalisée :
 après avoir fait une LVA, et si nécessaire après la mise en PLS (en cas de perte de connaissance non traumatique) ;  pendant les compressions thoraciques afin de ne pas les interrompre, lors d’une RCP ;  pendant la prise en charge du nouveau-né à la naissance s’il n’est pas en bonne santé.
86
Aspiration de mucosité : principes de protection ?
 se protéger (gants de protection à usage unique, masque de protection respiratoire, lunettes)
87
Aspiration de mucosité : réalisation ?
raccorder la sonde stérile au tuyau d’aspiration après l’avoir sortie de son emballage ;  mettre en marche l’appareil et régler l’aspiration (cf. tableau suivant), si le modèle le permet ;  ouvrir la bouche de la victime ;  introduire la sonde d’aspiration dans la bouche doucement et prudemment en restant perpendiculaire au visage jusqu’à ce qu’elle bute ;  mettre en oeuvre l’aspiration, en obturant l’orifice de la prise d’air si nécessaire ;  aspirer les sécrétions en retirant progressivement la sonde et en lui imprimant des mouvements de rotation entre les doigts ;  Si la victime présente des sécrétions ou des débris alimentaires qui ne peuvent être aspirés, essayer de les retirer avec les doigts.  renouveler la manoeuvre, si nécessaire ;  remettre la sonde d’aspiration dans son emballage d’origine une fois l’aspiration terminée ;  éteindre l’appareil.
88
Réglages de l'aspiration chez : L'adulte Enfant Nourrisson Nouveau né
L'adulte : 350 à 500 Enfant : 200 à 350 Nourrisson : 200 à 250 Nouveau né : 120 à 150
89
Temps maximal d'une aspiration ?
Pour limiter tout manque d’oxygène (hypoxie), chaque manoeuvre d’aspiration ne doit pas excéder dix secondes chez l’adulte et cinq dans les autres cas.
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CAT aspiration du nouveau né ?
Si une aspiration du nouveau-né est nécessaire :  utiliser une sonde de petit calibre et une dépression adaptée (cf. tableau précédent) ;  débuter toujours par une aspiration de la bouche sans enfoncer la sonde de plus de 5 cm ;  puis aspirer chaque narine, l’une après l’autre, perpendiculairement au visage, sans enfoncer la sonde de plus de 1cm de profondeur. Si pas de matériel adapté utiliser le mouche bébé