Studies Flashcards

1
Q

Quel est le mot?

Processus d’acquisition des comportements, attitudes et valeurs nécessaires à l’adaptation sociale de l’individu.

A

Socialisation

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Q

Quel est le mot?
Habiletés sociales, émotionnelles, cognitives, comportementales requises pour une bonne adaptation interpersonnelle commence dès les premières relations humaines et se poursuit jusqu’à ce qu’un équilibre adaptatif stable soit atteint. Cela peut prendre toute la vie.

A

Compétences sociales

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3
Q

Qu’apporte l’attachement sécure et les pratiques parentales adéquates?

A

− Plus de relations positives avec les pairs.
− Meilleure estime de soi.
− Plus empathique.
− Moins de comportements perturbateurs.
− Meilleures habiletés sociales.
− Fréquentation d’un service de garde de qualité (peut favoriser les aptitudes sociales).

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4
Q

Qu’est-ce que la symbolisation?

A

Se représenter mentalement l’image dans sa tête, exemple : je parle d’un chat, l’enfant voit un chat apparaître dans sa tête.

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5
Q

Qu’est-ce que la théorie de l’esprit?

A

Développement d’un ensemble d’idées permettant de se représenter l’état d’esprit d’autrui (pensées, croyances, sentiments, intentions) et de prédire ses comportements.

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6
Q

Nommez des types d’habiletés sociales importantes à l’âge préscolaire (qui servent à faire une base à une relation saine, interpersonnelle).

A
  • Habiletés langagières et de communication.
  • Compréhension et régulation affectives.
  • Contrôle de l’agressivité.
  • Habiletés de résolution de problèmes.
  • Coopération lors des jeux.
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7
Q

À quel âge l’enfant commence à être en mesure de faire les comportements suivant :

− Préférence pour enfants qui leur ressemblent (même sexe).
− Savent quels enfants ils aiment et lesquels ils n’aiment pas.
− Jugements sur les autres inconstants et teintés des événements récents.

A

4 ans.

Plus de 50 % des enfants jouent avec un partenaire stable à la garderie.

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8
Q

Pour quelles raisons les pairs sont-ils importants pour le développement des enfants?

A

− Stimulent le raisonnement et l’échange d’opinions que les relations avec les figures d’autorité adulte ne permettent pas toujours.
− Servent à apprendre les rôles sociaux, à développer les compétences sociales et à pratiquer les habiletés de résolution de problèmes.
− Pour que l’enfant ne se compare pas seulement à des modèles adultes. 
− Servent de modèles.

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9
Q

Qui sont les modèles pairs les plus puissants?

A

− Ceux auxquels l’enfant s’identifie (ex: même âge et sexe).

− Les enfants les plus populaires (ex: dominants, statut social élevé).

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10
Q

Comment les bébés interagissent-ils?

A
  • Bébés émettent de courts sons pour se répondre mutuellement (vocalises), se touchent.
  • Vers 1 an : les enfants peuvent se mimer, synchroniser leurs mouvements, se poursuivre…
  • Actions tour à tour, action-réaction et jeux parallèles.
  • Vers 2 ans : préfèrent jouer avec d’autres enfants qu’avec leur mère. Cette préférence s’accroît en vieillissant.
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11
Q

Comment les enfants à l’âge préscolaire interagissent-ils?

A
  • Apparition de la pensée symbolique et du langage – transformations importantes sur le plan social.
  • Jeux coopératifs.
  • Interactions sociales deviennent plus fréquentes et réciproques.
  • Le répertoire comportemental se raffine et s’accroît.
  • À 5 ans, les enfants se sourient, s’échangent des jouets, communiquent plus longtemps…
  • Chaque enfant développe son propre profil social (i.e. introverti, sociable, renfermé, etc).
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12
Q

Comment les enfants à l’âge scolaire interagissent-ils?

A
  • Entrée à l’école = point tournant dans la vie sociale, cognitive et affective des enfants.
  • L’enfant découvre les normes et les règles sociales.
  • Entre 6 et 11 ans, l’image que l’enfant a de lui-même est fortement influencée par la façon dont il est perçu par ses pairs.
  • Formation de groupes et de dyades d’amis.
  • Les filles et les garçons ont tendance à interagir davantage avec les pairs de même sexe.
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13
Q

Qu’est-ce que le jeu apporte à l’enfance?

A
  • Permet d’explorer et de tester des comportements pour connaître leurs effets.
  • Permet d’explorer des conduites ou des rôles qui trouveront peut-être une utilité à l’âge adulte.
  • Possibilité d’imaginer des stratégies originales.
  • Enrichit le vocabulaire.
  • Permet d’explorer de nouvelles formes d’expression d’idées, de sentiments, etc.
  • Permet de résoudre des conflits émotionnels.
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14
Q

En quoi l’influence parentale vient-elle jouer sur le développement psychosexuel?

A

− Les enfants qui sont davantage exposés à la sexualité dans le milieu familial démontrent davantage de comportements sexuels.
− Attitudes libérales face à la sexualité = plus de comportements sexuels chez les enfants.

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15
Q

Qu’est-ce que la famille?

A

• Une unité durable de vie comprenant au moins un parent et un enfant.
• La première « société » de l’enfant.
• Premier agent de socialisation→ premier modèle interpersonnel qui influera sur les autres relations établies dans la vie ultérieure.
• Premières élaborations de compréhension du monde social.
• Une cellule de relations dyadiques (2), triangulaires (3) et de groupe.
• « Réseautage » relationnel. 11 possibilités de relations dans une famille de 4.
• Influences bio-psycho-sociales de la famille sur l’enfant.
• Assure la satisfaction des besoins primaires.
• Le principal contexte affectif et cognitif de développement.
− Lieu de formation des premiers liens d’attachement.
• Un système en évolution où chaque relation influe sur les autres.

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16
Q

Qu’est-ce qui peut venir jouer un rôle sur les compétences parentales au niveau de l’éducation sexuelle à leur enfant?

A
•	Manque de repères fiables pour guider les pratiques éducatives :
−	Inondés d’informations.
−	Messages parfois contradictoires.
−	Moins de réseau social de soutien.
−	Pression sociale.
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17
Q

Quel style parental démontre à la fois la sensibilité parentale et le contrôle comportemental?

A

Style démocratique : celui qui favorise le développement optimal à l’enfance et à l’adolescence.

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18
Q

Quelles peuvent être les limites de la typologie des styles parentaux?

A
  • Pas de style « pur ».
  • Style parental peut varier selon les circonstances.
  • Chaque parent a son style.
  • Différences entre père et mère.
  • Le jeune exerce aussi une influence sur le style de ses parents.
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19
Q

Quelle est la place de la sexualité dans notre société?

A
  • Société ambivalente : d’un côté, le sexe et la sexualité sont très présents; de l’autre, sujet encore tabou.
  • Éducation sexuelle des enfants davantage du type préventif (ex : prévention des abus sexuels, des MTS, des grossesses).
  • Absence de points de repère pour les parents; les enfants souvent laissés à eux-mêmes pour découvrir leur sexualité et déterminer ce qui est acceptable et « normal ».
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20
Q

Qu’est-ce que l’identité de genre?

A

Identification personnelle en tant qu’homme ou femme.

*Ne pas confondre avec l’orientation sexuelle.

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21
Q

Qu’est-ce que le rôle sociosexuel (rôle de genre, rôle sexuel)?

A

Rôles que la SOCIÉTÉ attribue aux hommes et aux femmes. Conduites à suivre.

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22
Q

Qu’est-ce que la conformité de genre?

A

Adhésion aux rôles sociosexuels et aux normes culturelles établies pour son sexe.

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23
Q

Qu’est-ce que l’expression de genre?

A

La manière dont une personne exprime son identité de genre.

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24
Q

Film : L’enfance pas à pas… garçon ou fille.

Quelles différences observez-vous dans le jeu des garçons et des filles?

A

Ils ont tendance à choisir de jouer avec les jouets “attitrés” à leur sexe. Les petites filles vont plutôt jouer entre elles, sociabiliser, petits garçons sont plus solitaires.

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25
Q

Film : L’enfance pas à pas… garçon ou fille.

À partir de quel âge l’enfant marque-t-il une très nette préférence pour les enfants de même sexe que lui?

A

3 ans.

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26
Q

Film : L’enfance pas à pas… garçon ou fille.

Pourquoi les enfants adoptent-ils des comportements stéréotypés de leur genre?

A

Par imitation.

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27
Q

Nommez les 3 facteurs/caractéristiques dont l’identité sexuée émerge.

A

1) Les facteurs biologiques
2) Les facteurs sociaux
3) Les caractéristiques de l’enfant

28
Q

Quelles sont les hormones sexuelles de l’homme (1)?

A

Androgène.

29
Q

Quelles sont les hormones sexuelles de la femme (2)?

A

Estrogène et progestérone.

30
Q

Donnez des exemples d’une éducation genrée faites par les parents.

A

− Offrent des jouets différents.
− Ne parlent pas de la même façon à leur bébé fille ou garçon.
− Parents tolèrent agressivité + mouvement des garçons, sollicitent davantage les compétences sociales des filles.

31
Q

Qui est le principal agent de socialisation différenciée?

ex. : jouer avec une fillette, proposer jouet pour fillette

A

Le père.

(La mère stéréotype moins les jouets conformément au sexe de l’enfant).

32
Q

À quel moment l’enfant comprend-t-il qu’il est un garçon ou une fille?

A

Autour de 2-3 ans.

33
Q

Nommez les 3 étapes du développement de l’identité de genre.

A

1) Identification sexuelle (2 ans).
2) Stabilité de genre (3-4 ans).
3) Constance du genre (5-7 ans).

(Identité du genre complète vers 7 ans).

34
Q

Nommez des traits stéréotypés de femmes qui poussent socialement les enfants à ressembler à cette ‘‘norme’’.

A

Femmes affectueuses, sensibles, chaleureuses, expressives, diplomates, tranquilles, gentilles, conscientes des sentiments des autres.

35
Q

Nommez des traits stéréotypés d’hommes qui poussent socialement les enfants à ressembler à cette ‘‘norme’’.

A

Hommes agressifs, forts, rudes, compétents, habilités techniques.

36
Q

De quelle façon la quête d’une règle dictant la conduite chez les jeunes de 5 et 6 ans se fait-elle?

A

− Obtiennent info en observant les gens de leur entourage, la télévision et en retenant certaines étiquettes.
− Au début : info traitée comme des règles morales absolues.
− Plus tard, comprennent que ce sont des conventions sociales et leur conception du rôle de genre devient plus flexible et les stéréotypes s’atténuent.

37
Q

Que favorisent les jouets pour les filles (poupée, fer à repasser, faire la cuisine)?

A

Ils favorisent la communication, l’établissement d’une relation.

38
Q

Que favorisent les jouets pour les garçons (piste de course, légo, soldat)?

A

Ils favorisent la logique, compétition, agressivité, développement moteur.

39
Q

Pour quelle raison les filles masculines ont tendance à plus le rester en vieillissant que les garçons féminins?

A

Plus de pression sociale sur les garçons afin de se conformer aux stéréotypes associés au sexe.

40
Q

Comment décrit-on un comportement sexuel sain pour un enfant?

A

− Non planifiés, spontanés.
− Agréables et plaisants (plaisir à explorer la sexualité).
− Curiosité balancée entre sexualité et autres sphères de développement.

41
Q

Comment décrit-on un comportement sexuel sain avec un autre enfant?

A

− Volontaires et mutuels.
− Enfants qui se connaissent.
− Enfants d’âge, stature, stade développemental similaires.
− Pas des comportements sexuels « avancés » (ex. pénétration).
− Cessent lorsqu’un parent intervient.
− Pas de coercition, de subversion, de force ou d’agression.
− Pas d’atteinte sur le plan physique ou émotif.

42
Q

Qu’est-ce que des comportements sexuels problématiques?

A

1) Des comportements impliquant des parties sexuelles du corps (parties génitales, anus, fesses ou seins).
2) Initiés par des enfants âgés de 12 ans et moins.
3) Sont inappropriés du point de vue développemental.
4) Sont potentiellement néfastes pour l’enfant lui-même ou pour les autres.

43
Q

Quelles sont les 4 caractéristiques des CSP?

A

• 1. Persistance :
− Enfant persiste à manifester un comportement sexuel, malgré les interventions des adultes.
• 2. Préoccupation :
− Pensée à caractère sexuel occupant principalement ses pensées.
• 3. Interruption des tâches développementales :
− Empêche l’enfant de participer à d’autres activités, de se développer normalement.
• 4. Stigmatisation :
− L’isolement de l’enfant provoque l’intériorisation du sentiment d’être mauvais.

44
Q

Nommez des caractéristiques de comportements sexuels inquiétants.

A
  • Non appropriés en fonction de l’âge, de la culture et du stade de développement de l’enfant.
  • Intensité, fréquence ou durée des comportements sexuels sont plus élevées que ce qui est attendu.
  • Inéquité entre l’âge/grandeur/force des enfants.
  • Risque pour la santé et la sécurité de l’enfant et des autres.
  • Des sentiments négatifs sont associés aux comportements.
45
Q

Nommez des caractéristiques de comportements sexuels hautement problématiques.

A

Comportements sexuels qui peuvent causer des blessures (à soi ou à autrui) parce qu’ils sont :
− Excessifs, compulsifs, coercitifs.
− Usage de force, menace ou subversion.
− Usage de manipulation, tromperie, intimidation.
− Enfants ayant une différence significative en regard de l’âge, du pouvoir ou de capacités développementales.
− Atteinte sur le plan physique ou émotif.
− Persistent malgré l’intervention d’un adulte.

46
Q

Est-ce que tous les enfants manifestant des CSP ont été agressés sexuellement?

A

Non.

Cependant, les enfants victimes d’agression sexuelle démontrent une plus grande fréquence de comportements sexuels. Un haut taux d’agression sexuelle est présent chez les enfants qui manifestent des CSP.

47
Q

Quels sont les 5 facteurs associés aux CSP (modèle théorique)?

A
  1. Facteurs individuels prédisposant aux problèmes de comportement
  2. Stresseurs affectant la capacité du parent à fournir des soins
  3. Pratiques parentales coercitives
  4. Perturbation du développement psychosexuel de l’enfant
  5. Qualité de l’attachement parent-enfant
48
Q

Quelles sont les 4 grandes sphères d’évaluation des CSP?

A
  1. Caractéristiques de l’enfant
  2. Histoire de vie de l’enfant
  3. Environnement familial et social
  4. Description détaillée des comportements sexuels
49
Q

Nommez des défis de l’évaluation des cas de CSP.

A

• Peu d’outils d’évaluation on été développés.
• Peu de points de repère quant au développement psychosexuel sain chez l’enfant (normes sexuelles changent rapidement).
• Comportements sexuels doivent être connus des adultes pour être rapportés.
• Sexualité = sujet difficile à aborder.
− Difficulté chez l’enfant à parler de ses CPS.
− Difficulté chez le parent à divulguer son intimité (milieu de vie sexualisé, accès à la pornographie, etc.).
• Idées préconçues que les enfants présentant des CSP ont forcément été victimes d’agressions sexuelles.
• Enfants arrivent avec plusieurs difficultés et les CSP font souvent partie d’un ensemble de problématiques.
• Enfants non accompagnés d’un parent biologique = manque d’information sur l’histoire de vie de l’enfant milieu sexualisé, mauvais traitements subis, etc.).

50
Q

Comment réagir face aux CSP?

A

• Ne pas ignorer les comportements inquiétants et problématiques ; une réponse proactive est nécessaire.
• Donner l’information appropriée en fonction de l’âge.
• Aborder les règles et les conséquences.
− Clarté et constance entre les milieux.
− S’assurer que l’enfant comprend bien.
• Supervision durant les moments à risque (temps de jeu non structuré, bain, etc.).
• Restreindre les contacts avec les enfants “victimes” / enfants vulnérables / d’autres enfants manifestant des CSP.
• Possibilité de signalement à la Direction de la protection des la jeunesse (DPJ).
• Fournir des explications claires sur les actions entreprises.
• Démontrer soutien et amour.
• Plan de sécurité.

51
Q

Nommez des défis en lien avec le traitement avec l’enfant.

A
  • Historique de traumas ou expériences traumatiques concomitantes (agression sexuelles, violence physique, etc.) dans la vie de l’enfant.
  • Hypersexualisation et comportements de séduction = difficile à traiter en raison des subtilités de ce sujet et de l’attention que cela génère pour l’enfant.
  • Pour certains enfants, les CSP génèrent du plaisir sexuel, ce qui les rend difficiles à remplacer par des comportements alternatifs acceptables.
52
Q

Qu’est-ce que la puberté?

A

• Processus biologique qui entraîne le passage à la phase reproductive de la vie.
− Conduit à la maturité sexuelle (capacité de procréer).
• Marquée par une série de changements corporels, visibles et invisibles.
• Processus qui se réalise indépendamment de la volonté de l’individu qui le vit.
− Corps = base de l’identité donc transformations corporelles = anxiété, interrogation.
• Maturité physique (biologique) ne correspond pas toujours à la maturité psychologique…

53
Q

Par quoi la puberté est-elle déclenchée?

A

Par des hormones.

54
Q

Différencier les caractères sexuels primaires versus secondaires.

A

Primaires : concernent la fonction de reproduction. (Pas observables).
Secondaires : déterminent les différences apparentes entre les sexes. (Observables).

55
Q

Quels sont les caractères sexuels primaires versus secondaires chez les filles?

A

Primaire : fonctionnement du cycle ovarien des menstruations. Secondaire : croissance des organes génitaux, pilosité pubienne et axillaire, seins et taille.

56
Q

Quels sont les caractères sexuels primaires versus secondaires chez les garçons?

A

Primaire : possibilité d’éjaculation. Secondaire : croissance des organes génitaux, pilosité pubienne et axillaire, voix, taille, pilosité faciale.

57
Q

Nommez 3 types de mesure de la puberté.

A
  1. Les stades de Tanner (1962, 1969, 1970). 5e stade : puberté complétée.
  2. Les travaux de Petersen et al. (1983, 1988).
  3. Analyse sanguine des taux hormonaux.
58
Q

À quel âge le début et la fin de la puberté chez les filles et quelle est la première manifestation visible?

A

Début vers 10 ans. Complétée : lors des premières menstruations vers 12-13 ans.

Première manifestation visible : bourgeon mammaire.

59
Q

À quel âge le début et la fin de la puberté chez les gars et quelle est la première manifestation visible?

A

Début vers 11,5 ans. Complétée : première éjaculation nocturne entre 13-15 ans.

Première manifestation visible : augmentation du volume des testicules et du scrotum.

60
Q

La tendance séculaire se définit comme suit : apparition plus précoce de la maturation sexuelle (puberté) d’un siècle à l’autre et l’augmentation de la taille et du poids de la population. Nommez les 3 raisons qui expliquent ce changement.

A
  1. Meilleure alimentation
  2. Meilleure santé générale (hygiène, soins médicaux, qualité de vie)
  3. Croisements génétiques diversifiés

(examen)

61
Q

Nommez des conséquences à la puberté précoce chez les filles.

A

Facteur de risque :
− Santé physique : surplus de poids, cancer (sein, système reproductif), grossesse adolescente/à risque.
− Ψ (psycho) : dépression, activités sexuelles plus précoces, consommation de drogue et alcool, troubles de la conduite, troubles alimentaires.

62
Q

Nommez des conséquences à la puberté précoce chez les gars.

A

• Popularité, image de soi plus positive, plus de chances d’être des leaders.
MAIS…
• Facteur de risque aux comportements antisociaux, symptômes dépressifs et détresse psychologique, alcool, délinquance.

63
Q

Quel est le groupe de consommation le plus payant pour les compagnies?

A

La préadolescence.

(Tween= in-between, adonaissant).

64
Q

Qu’est-ce que l’image corporelle?

A

Perception qu’un individu a de son corps.
− Est-ce que j’aime l’apparence de mon corps?
− Est-ce que les autres aiment l’apparence de mon corps?

65
Q

Qu’est-ce que la sexualisation?

A

• C’est l’action qui consiste à donner un caractère sexuel à un produit ou à un comportement qui n’en possède pas en soi.

66
Q

Il y a sexualisation lorsque :

A
  1. La valeur d’une personne est associée uniquement à son sex appeal ou à ses conduites sexuelles, excluant ainsi toutes les autres caractéristiques.
  2. Une personne est jugée en fonction de standards qui réduisent l’attirance physique au fait d’être sexy.
  3. Une personne est sexuellement objectivée, c’est-à-dire qu’elle est transformée en objet sexuel et n’est plus considérée comme une personne ayant la capacité d’agir de façon autonome et de prendre des décisions.
  4. La sexualité est imposée à une personne de façon inappropriée.

*La présence d’une seule de ces 4 conditions est suffisante pour indiquer qu’il y a sexualisation.

67
Q

Quelles stratégies d’intervention faut-il adopter à l’égard de la sexualisation chez les jeunes?

A
  • Messages positifs concernant le corps.
  • Valoriser d’autres domaines que l’apparence physique (envoie le message que l’apparence n’est qu’un aspect de l’identité).
  • Regard critique sur les messages véhiculés par les médias.
  • Sensibiliser à l’impact du double standard.
  • Aborder la question des rapports égalitaires.
  • Se pencher sur la confusion liée à l’intimité et à la sphère privée publique.
  • Milieu scolaire : refuser tout commentaire désobligeant à propos du corps.