Spiraliens : Annélides Flashcards

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1
Q

Décrire les avantages de la métamérisation. (3)

A
  1. Support et locomotion : L’arrangement segmentaire des espaces cœlomiques et des muscles offre des avantages. Le premier avantage est la création des COMPARTIMENTS HYDROSTATIQUES qui favorisent le support et la locomotion.

1.1 Les segments peuvent être contrôlés
indépendamment et les muscles peuvent agir de façon antagoniste dans un segment.

1.2 Le volume constant du liquide
cœlomique constitue le squelette hydrostatique sur lequel les muscles vont opérer. Des
changements de forme de certaines sections des métamères sont à la base des mouvements de reptation, de nage et de fouissement.

  1. La diminution des effets des blessures ou des lésions. L’isolement
    des métamères entre eux, grâce aux septa, limite les effets à la zone lésée. Les
    métamères non atteints peuvent assurer les fonctions vitales et la survie de l’animal.
  2. Permettre la spécialisation de régions du corps (phénomène appelé tagmatisation vu précédemment chez les Arthropodes) pour la réalisation de fonctions spécifiques comme la locomotion, la reproduction et l’alimentation.
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2
Q

Connaître les caractéristiques des Annélides. (10)

A
  • Ubiquistes dans les océans, dans les eaux douces et les milieux humides terrestres.
  • Peuvent être parasites, mutualistes et commensaux.
  • Symétrie bilatérale, vermiforme
  • Métamérisation (segmenté) mais certains groupes ont perdu la métamérisation
    comme les échiuriens et les siponcles
  • Développement typique des protostomiens avec clivage holoblastique en spiral
  • Système digestif complet avec des régions spécialisées
  • Système circulatoire fermé avec des pigments respiratoires (hémoglobine,
    chlorocruorine, hémérythrine)
  • Les adultes possèdent des métanéphridies ou, moins commun, des protonéphridies
  • Système nerveux bien développé, avec un ganglion dorsal, des connections
    circumentériques et un cordon nerveux ventral
  • Possèdent des soies et/ou cirres épidermiques latéraux, sauf les Hirudinés
  • Sont gonochoriques ou hermaphrodites, le développement est direct ou indirect et avec stade larvaire incluant une forme trochophore
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3
Q

Identifier les muscles servant à la locomotion chez les différents annélides et décrire ce type de locomotion.

A
  • Les différentes espèces d’annélides sont capables de marcher, de nager, de ramper et de s’enfouir.
  • Muscles : longitudinaux. D’un côté du corps les muscles vont se contracter alors que ceux du côté inverse vont se relâcher. Ces mouvements créent des ondes qui se propagent le long du corps comme chez les nématodes.
  • La force de propulsion est fournie par les parapodes et les soies qui touchent le substrat à travers les muscles obliques.
  • Les annélides fouisseurs pénètrent le sédiment meuble par des contractions de la paroi du corps ou en ingurgitant le substrat. Par exemple, le ver de terre consomme et digère de la matière organique du sol et
    évacue la portion non digérée par son anus (limivore).
  • Plusieurs espèces de vers fouisseurs ont des septa perforés ce qui permet aux segments d’avoir des volumes différents. En d’autres mots, une section
    perdra du liquide cœlomique et une autre section aura un gain de liquide cœlomique. Le mouvement de fouissement doit absolument avoir un point d’ancrage pour que le ver puisse pénétrer le sédiment.
  • Vers en tube : Les vers Terebelliformia (fouisseurs en tube) ont surtout des corps mous et des muscles
    peu développés. Le mouvement dans le tube s’effectue par péristaltisme et par le mouvement des soies. Lorsqu’ils sont à l’extérieur pour s’alimenter, ils peuvent se rétracter très rapidement par des muscles spéciaux rétracteurs, leur permettant une
    fuite rapide
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4
Q

Décrire les modes d’alimentation chez les annélides. (suspensivores, les déposivores (souvent aussi limivores), les ectoparasites et les prédateurs)

A
  1. Les prédateurs sont majoritairement dans le groupe des Errantia. Ils possèdent des « crocs » qu’ils sortent par une contraction des muscles antérieurs = augmentation de la pression hydrostatique = sortie du proboscis. Lorsque la proie est positionnée entre les crocs, relachement de la pression hydrostatique = capture de la proie.
  2. Un grand nombre d’annélides sont des dépositivores de surface (limivores) qui sont non ou peu sélectifs dans la nourriture.
    2.1 Exemple : ver arenicole ou ver de terre qui construisent. tube en U ou L où l’eau percole à travers le sable qui est liquéfié. Le sable et la matière organique qu’il contient sont ingérés par la bouche de l’animal
    2.2 Exemple : Le ver Amphitrite étend ses tentacules en forme de gouttières sur le substrat + épithélium des tentacules sécrète un mucus sur lequel la matière organique se colle + cils des tentacules transportent la nourriture vers la bouche.
  3. Suspensivores : La structure pour s’alimenter s’appelle les radioles. Deux stratégies pour s’alimenter : cils créent un mouvement d’eau ou par le courant naturel de l’eau. Les particules sont transportées dans un mucus le long d’une série de chemins de cils (avec pinnules) jusqu’à une gouttière sur l’axe principal des radioles. Les particules sont tamisées. Les plus petites particules vont vers la bouche, les plus grosses sont rejetées et les particules de taille moyenne servent à construire le tube.
  4. Ectoparasites (sangsues) : Pour se nourrir de sang en continu, les sangsues possèdent des glandes salivaires qui sécrètent de l’hirudine, un anticoagulant.
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5
Q

Décrire les systèmes excréteurs

A
  • Les annélides aquatiques excrètent de l’ammoniaque ou un dérivé terrestre partiellement urotélique.
  • L’ammoniaque est éliminé par les néphridiopores et la paroi du corps.
  • Les organes excréteurs principaux : les métanéphridies (organe métamérisé) ou parfois protonéphridies. Elles sont présentes en paire dans chacun des segments.
  • Le néphrostome s’ouvre dans la cavité cœlomique du segment
    antérieur : point d’entrée du liquide cœlomique dans l’organe.
  • Un long tube circonvolué dans lequel s’effectue beaucoup de réabsorption de liquide est divisé en 3 segments : un segment grêle, un segment plus large à caractère glandulaire et un
    segment terminal dilaté jouant le rôle de réservoir ou de vessie.
  • Finalement, la vessie s’ouvre à l’extérieur par un néphridiopore situé près des soies ventrales.
  • Le liquide cœlomique entre par le néphrostome grâce à l’ACTION CILIAIRE de son épithélium.
  • Au cours de son passage dans les sections du tube néphridien, l’eau est conservée pour éviter la déshydratation, les sels en excès continuent leur trajet jusqu’au néphridiopore, où la
    vessie terminale débouche vers l’extérieur.
  • Il y a donc deux néphridiopores par segment, un pour chaque métanéphridie.
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6
Q

Qu’est-ce que le coelome

A

Chez les animaux autres que les éponges (Porifera), les phases primordiales du
développement passent du stade blastula (sphère de cellules indifférenciées) au stade
gastrula (sphère de cellules indifférenciées avec une cavité différenciée).

Le pore de la cavité de la gastrula est nommé le blastopore; celui-ci se transformera éventuellement en bouche chez les Protostomiens, ou en anus, chez les Deutérostomiens.

Les cellules de la surface externe de la gastrula deviendront l’ectoderme et les cellules de la cavité interne deviendront l’endoderme.

Ces deux couches cellulaires primordiales forment les feuillets de cellules embryonnaires.

Pour tous les groupes, hormis les Cnidaires et les
Cténophores, un troisième feuillet apparait plus tard. Celui-ci est constitué de cellules du
mésoderme, remplissant ou tapissant le blastocœle.

Les animaux se développant à partir de deux feuillets embryonnaires sont appelés diploblastiques, les autres qui qui se
développent à partir de trois feuillets, sont triploblastiques.

Un cœlome est une cavité localisée dans le mésoderme qui apparait au stade
embryonnaire.

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7
Q

Comment se forme la cavité coelomique ches les Protostomiens?

A

par schizocoelie : processus de creusage du mésoderme qui débute par la mort programmée des cellules se trouvant en son centre.

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8
Q

Comment se forme la cavité coelomique ches les Deutérostomiens?

A

par entérocoelie : la cavité cœlomique apparait suite à la différenciation des cellules de l’endoderme qui tapissent graduellement les
parois du blastocœle

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9
Q

Les animaux ne développant pas de cœlome et possédant une seule cavité embryonnaire, qui est celle du tube digestif, sont appelés _. Chez ceux-ci, les cellules du mésoderme deviendront des cellules _; des cellules efficaces dans le transport des nutriments et l’élimination des déchets métaboliques.

A

a) acœlomates
b) parenchymateuses

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10
Q

. Les animaux possédant un embryon à deux
cavités, une formée par le tube digestif et l’autre par le cœlome, sont des _. (Annélides).

A

eucœlomates

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11
Q

Chez certains Protostomiens, les cellules du mésoderme ne tapissent que la paroi interne de la gastrula formant ce qui est appelé un _. Ces animaux sont appelés _.

A

a) pseudocoelome
b) pseudocœlomates

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12
Q

Définissez :
1. Péritoine
2. mésentère
3. septum

A
  1. Parois du cœlome accolées aux faces internes du blastocœle
  2. Membrane aidant à maintenir le tube
    digestif en place
  3. Pour les grp d’animaux métamérisés, c’est la membrane de cellules séparant chaque métamère
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13
Q

Énumérer trois raison du succès évolutif des Annélides.

A
  • Leur plasticité évolutive de leur corps segmenté (métamérisation),
  • Utilisation de différentes stratégies d’alimentation
  • Capacité à occuper de multiples habitats.
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14
Q

Qu’est-ce que l’homologie en série?

A

Le fait que la majorité des annélides possèdent une tête, suivi d’un corps segmenté où chaque segment contient les mêmes organes internes et externes.

Exceptions : Certains groupes d’annélides ont perdu cette métamérisation, comme les Échiuriens et les Siponcle.

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15
Q

Les espèces d’annélides marines produisent des larves _ qui sont une particularité partagée avec les _, _ et _(3)

A

a) trochophores
b) Némertes, Mollusques et Ectoproctes

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16
Q

Vrai ou faux.

La segmentation aurait évolué de paire entre les deux groupes : Annélides VS Arthropodes.

A

Faux.
La segmentation aurait évolué séparément. La segmentation est également présente chez les Chordés, ce qui permet de supposer une troisième origine.

17
Q

Pourquoi les vers de terre et les autres vers ont donc une importance capitale pour le fonctionnement de l’écosystème?

A

Le mouvement des vers dans le sédiment permet l’oxygénation de celui-ci par un phénomène appelé bioturbation.

18
Q

Décrires les systèmes circulatoires des différents Annélides.

A
  • Dans la majorité des cas, les annélides ont un système circulatoire fermé.
  • La plupart des annélides n’ont pas d’appendice pour les échanges de gaz. Les échanges respiratoires diffusent au
    travers de la paroi du corps et les parapodes; certains groupes possèdent une couronne de branchies péribuccales ou branchies parapodiales, ce qui augmente les surfaces d’échange.
  • La plupart des annélides ont de l’hémoglobine.
  • Chez les Hirudinea, les échanges s’effectuent à travers la paroi du corps. Chez la plupart des sangsues, les sinus cœlomiques remplacent les vaisseaux sanguins. Le liquide cœlomique a la même fonction que le sang.
19
Q

Décrire le système nerveux des Annélides.

A
  • Une paire de ganglions supra-pharyngiens reliés à des ganglions sous- pharyngiens.
  • Deux chaînes nerveuses courent sur le côté ventral avec une paire de ganglions nerveux par métamère (segment).
  • Des nerfs latéraux quittent chaque ganglion vers les parapodes et les muscles.
  • Les ganglions coordonnent le mouvement des parapodes et donc le déplacement, comme la nage.
20
Q

Décrire les différents récepteurs sensoriels des Annélides.

A
  • Soie : En plus d’aider à la locomotion, les soies sont reliées aux neurones et servent d’organe sensible au contact.
  • Yeux ou ocelles : organes de photoréception (pas chez les fouisseurs)
  • Les sangsues sont quant à elles très sensibles aux stimuli environnementaux comme la chaleur ou certains composés organiques (sueur, sécrétions huileuses, hormones), ce qui
    les aide à trouver des proies
  • Détection d’hormones pour reproduction ex : ver de terre.
21
Q

Décrires les systèmes reproducteurs des Annélides.

A
  • La plupart peuvent régénérer des parapodes, des cirres et même des segments postérieurs.
  • La régénération est contrôlée par hormone neuroendocrine qui est sécrétée par le système nerveux aux sites de croissance.
  • Certains utilisent la régénération pour se reproduire de façon non sexuée (clonage) par multiple fragmentations. La reproduction asexuée de, par exemple : le bourgeonnement ou la croissance d’un nouvel individu à partir d’un segment.
  • Reproduction asexuée est le mode le plus répandu.
  • Dioïques (sexe séparé), mais ils sont aussi hermaphrodites (monoïques) comme le clade Clitella (vers de terre et sangsue).
22
Q

Expliquer la reproduction ches les annélides dioïques.

A
  • Les gamètes maturent dans le cœlome.
  • Elles sont ensuite relâchés par les métanéphridies à travers le
    néphrostome ou par la rupture des parois du corps (dans ce dernier cas, l’adulte meurt)
  • La fécondation est généralement externe et est suivie par un développement indirect en larve trochophore planctotrophique.
  • Pour augmenter la fertilisation, les annélides qui larguent les gamètes dans l’eau utilise un méthode appelé épitoquie.
23
Q

Qu’est-ce que l’épitoquie?

A
  • Méthode pour augmenter la fertilisation des gamètes qui ont été largués dans l’eau par les annélides.
  • Il consiste en la formation d’un individu reproducteur qui diffère de l’individu non mature (atoque).
24
Q

Donner un exemple d’épitoquie.

A
  • Chez les néréides, le corps se transforme : la partie postérieure se gonfle, se remplit de gamètes et développe des parapodes natatoires.
  • Sur la partie antérieure, les yeux augmentent en taille et l’intestin s’atrophie. Les mâles épitoques vont relâcher les gamètes en nageant.
  • L’épitoquie est synchronisée avec les phases lunaires pour que toute la population l’effectue au même moment pour augmenter les chances de fertilisation.
25
Q

Expliquer la reproduction ches les annélides hermaphrodites : les Citellata (vers de terre et sangsues).

A
  • L’organisation du système reproducteur facilite la fertilisation croisée suivie de l’encapsulation et de la déposition des œufs fécondés (zygote).
  • Les testicules sont associés aux vésicules séminales qui sont le lieu d’entreposage et de maturation des spermatozoïdes alors que les ovisacs sont le lieu d’entreposage et de maturation des œufs. Les réceptacles séminaux reçoivent les spermatozoïdes durant la copulation.
  • Une fois en position de copulation, une gaine de mucus sécrétée par le clitellum enveloppe une partie des deux vers. L’échange de spermatozoïdes se fera à ce moment, cette copulation peut durer de deux à trois heures. Chez le lombric, le sperme emprunte les gouttières séminales qui sont sur la paroi ventrale
  • Suite à la copulation et après quelques heures ou plusieurs jours, le clitellum forme un
    cocon qui va recevoir les œufs (gonopore) puis les spermatozoïdes (réceptacle séminal)
    pendant qu’il glisse vers la partie antérieure du ver. Le cocon est déposé sur le sol
    humide ou le fond lacustre