Spectre de la schizophrénie et autres troubles psychotiques Flashcards

1
Q

Identifiez le trouble dans cette vignette clinique : M. Jean Némarre est âgé de 23 ans. Il a toujours été un enfant calme et timide. Au primaire et au secondaire, ses résultats scolaires étaient dans la moyenne forte. Il étudie actuellement en sociologie. Depuis environ trois mois, Jean ne sort pratiquement plus de chez lui, il dort le jour et marche d’un bout à l’autre du corridor la nuit. Ses deux colocataires n‘en peuvent plus. Par ailleurs, Jean a de la difficulté à payer sa partie du loyer, puisqu’il utilise l’argent donné par ses parents pour acheter du cannabis. Ses colocataires le trouvent de plus en plus bizarre. Jean semble parfois être dérangé par des choses invisibles lorsqu’on lui parle. Il affiche une apparence beaucoup plus négligée qu’à l’habitude. Finalement, Paul, l’un des deux colocataires, a eu une conversation avec Jean qui lui a dit qu’il était fatigué de la vie et qu’il n’en comprenait plus le sens. Paul est inquiet et se demande ce qu’il devrait faire.

A

Phase prodromique

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2
Q

La catégorie du spectre de la schizophrénie inclut quels troubles?

A

Cette catégorie inclut la schizophrénie, les troubles psychotiques (ex : trouble schizophréniforme) et le trouble de personnalité schizotypique.

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3
Q

Les troubles du spectre de la schizophrénie et autres troubles psychotiques sont définis par un ou plusieurs éléments, quels sont-ils?

A
  • Délire
  • Hallucination
  • Désorganisation de la pensée
  • Comportement anormal ou désorganisé
  • Symptômes négatifs (retrait d’un comportement ou d’une émotion présente dans le fonctionnement normal)
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4
Q

Qu’est-ce qu’un délire? Qu’est-ce qui permet de distinguer un délire?

A

Il s’agit d’une croyance ancrée qui n’est pas ébranlable par la logique. Peut avoir un caractère bizarre ou non.
Ce qui permet de distinguer le délire, c’est l’incapacité de la personne à remettre en question sa pensée, même si elle est confrontée à une preuve concrète qui la réfute.

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5
Q

Vrai ou faux : Les délires ont toujours un caractère bizarre.

A

Faux : Les délires ont parfois un caractère normal, ex: Mon chum me trompe!
C’est l’incapacité à remettre sa pensée en question qui permet de déterminer si c’est un délire ou non.

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6
Q

Quels sont les différents types de délire (6)?

A
  1. De persécution : Je me fais poursuivre! Il y a un complot contre moi.
  2. Grandiose/de grandeur : Je suis la meilleure, je suis une entité divine, je suis une extraterrestre, j’ai un grand talent…
  3. De référence : Avoir l’impression que certains messages s’adressent à nous à la télévision, dans le journal…
  4. Religieux : Dieu me parle, j’ai été choisi pour réaliser une mission divine…
  5. Somatique : Avoir l’impression d’avoir une maladie, qu’un organe ne fonctionne pas.
  6. Érotomaniaque : Célébrités ou personne en autorité est en amour avec moi.
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7
Q

Qu’est-ce qu’une hallucination?

A

La personne vit une expérience sensorielle, alors qu’il n’y a aucun stimulus repérable.
Cette expérience est vécue avec autant d’intensité que ce que l’on retrouve dans la réalité. Les hallucinations sont incontrôlables.
Possible dans toute modalité sensorielle, plus fréquente dans la modalité auditive. Prudence avec les hallucinations… culture et religion (ça peut être non pathologique et apporter du positif).

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8
Q

Vrai ou faux : Les hallucinations sont vécues avec autant d’intensité que ce que l’on retrouve dans la réalité.

A

Vrai.

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9
Q

Vrai ou faux : Il est possible d’avoir des manifestations hallucinatoires sans être atteint du trouble de la schizophrénie.

A

Vrai : Ça peut arriver dans d’autres contextes (stress, fatigue, malade, post-partum, etc.)

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10
Q

Qu’est-ce qu’une psychose toxique?

A

Ce sont des hallucinations provoquées par la consommation de substances. Parfois, les individus ne refont pas de psychose après, donc ne sont pas schizophrènes, mais il s’agit quand même d’un signal d’alarme.

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11
Q

Comment se manifeste la désorganisation de la pensée? À quel moment peut-on considérer cet aspect?

A

La désorganisation de la pensée est perceptible via le discours. La personne peut présenter :
- De la difficulté à s’exprimer (coq-à-l’âne ou pensée tangentielle).
- Une salade verbale. C’est une forme rare où le discours de la personne est complètement désorganisé : Les mots peuvent s’enchaîner, mais sans qu’il n’y ait de lien entre eux.

Pour que cet aspect soit considéré, il faut que les altérations nuisent à la communication de manière significative.

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12
Q

Quel critère faut-il respecter en ce qui a trait aux comportements anormaux ou désorganisés? Donnez des exemples de comportements anormaux ou désorganisés.

A

Le critère à respecter est que ces manifestations comportementales se présentent dans une variété d’activités.
Il y a une diversité de présentation (ex : agitation subite). La plus impressionnante est la catatonie, qui représente un état dans lequel la personne ne parle plus, ne bouge plus. La personne peut rester figée dans une drôle de position pendant plusieurs heures.

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13
Q

Donnez des exemples de symptômes négatifs.

A
  • Expression émotionnelle réduite : Expression faciale quasi absente, absence de contact visuel, intonation de la voix, etc.
  • Apathie : La personne atteinte passe ses journées devant la télé sans vraiment être capable de suivre ce qui s’y passe, elle néglige son hygiène ou son apparence personnelle et manque de persistance ou d’intérêt pour commencer ou achever des tâches routinières (études, travail, ménage). Cette attitude donne une impression d’insouciance, de négligence, de manque de volonté et de paresse. Difficulté à se mettre en action.
  • Alogie : La personne atteinte ne trouve plus ses mots, donne des réponses brèves et évasives et ne réussit plus à communiquer ses idées ou ses émotions. Elle utilise des expressions ou des structures de phrases inhabituelles.
  • Isolement, retrait social, indifférence.

Plus typiques de la schizophrénie. Très invalidant pour le fonctionnement quotidien.

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14
Q

Quels sont les symptômes les plus incapacitants?

A

Pour la personne atteinte, ce sont les symptômes négatifs qui atteignent le plus le fonctionnement. Souvent, les médicaments ont plus d’impact sur les symptômes positifs que négatifs.

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15
Q

Qu’est-ce que le trouble de la personnalité schizotypique? Quels sont les critères diagnostiques?

A

Déficits relationnels, malaise associé à la notion de proximité avec autrui, distorsions cognitives, perceptuelles et/ou comportements excentriques, présents dans plusieurs domaines de vie. C’est la façon habituelle de la personne de vivre, de penser et de ressentir.

On doit retrouver au moins 5 des manifestations suivantes :
- Idées de référence
- Pensée magique, superstition, télépathie
- Expériences perceptuelles inhabituelles
- Pensée et discours altérés
- Idéation paranoïde, suspicion
- Émoussement des affects ou affect inapproprié
- Apparence ou comportement bizarre
- Isolement social, peu d’ami
- Anxiété sociale qui ne diminue pas malgré la familiarité, plus parano que crainte du jugement.

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16
Q

Qu’est-ce que le trouble délirant et quels sont ses critères diagnostiques?

A

Essentiellement axé autour du délire.
Prévalence autour de 0.2%.
Pas d’atteinte au fonctionnement quotidien.
Ne rencontre pas les critères de la schizophrénie.
Idées délirantes présentes pendant au moins un mois.
Types :
- Jaloux
- Amoureux
- Persécution
- Somatique
- Grandiose.

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17
Q

Nommez dans l’ordre les troubles du spectre de la schizophrénie selon la durée des symptômes.

A
  1. Épisode psychotique bref : Bulle, symptômes positifs présents pendant au moins une journée et moins d’un mois.
  2. Trouble schizophréniforme : Pendant plus d’un mois et moins de 6 mois.
  3. Schizophrénie : Plus de 6 mois.
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18
Q

Qu’est-ce qu’un épisode psychotique bref?

A

La personne présente au moins une des difficultés suivantes :
1) Désorganisation de la pensée
2) Hallucinations
3) Délire
4) Comportement bizarre ou anormal.

Symptômes présents pendant au moins une journée et MAX un mois.
Retour au fonctionnement prémorbide à la fin de l’épisode.
Prévalence environ 9% (deux fois plus de femmes).

19
Q

Qu’est-ce qu’un trouble schizophréniforme?

A

La personne présente au moins DEUX des difficultés suivantes :
1) Désorganisation de la pensée
2) Hallucinations
3) Délire
4) Comportement bizarre ou anormal
5) Symptômes négatifs.
L’épisode dure au moins un mois et MAX 6 mois.
Prévalence 0,3 à 0,7%.

20
Q

Quels sont les 3 critères du trouble de la schizophrénie? Quelle est sa prévalence?

A

Critère A : Présence d’au moins deux des symptômes suivants pendant la majorité du temps, et ce, pour au moins un mois. Au moins un des symptômes doit être (1), (2) ou (3):
1) Délire
2) Hallucinations
3) Désorganisation du discours
4) Comportement grossièrement désorganisé ou catatonique
5) Symptômes négatifs.

Critère B : Pour la majeure partie du temps depuis l’apparition de la maladie, on retrouve une diminution du niveau de fonctionnement dans au moins un domaine (travail, relations interpersonnelles, AVQ), comparativement au seuil atteint avant l’apparition des premiers symptômes.

Critère C : Présence de symptômes résiduels pendant au moins 6 mois, où le critère A a été rempli pour un mois ou plus.

Prévalence: 1%

21
Q

Vrai ou faux : La schizophrénie se guérit.

A

Faux.

22
Q

Qu’est-ce que le trouble schizoaffectif? Quelle est sa prévalence?

A

C’est une période ininterrompue où l’on retrouve la combinaison d’un épisode dépressif majeur ou maniaque parallèlement aux symptômes du critère A de la schizophrénie.
Présence d’un délire ou d’hallucinations pendant au moins deux semaines en-dehors de l’épisode thymique (humeur dépressive).
L’épisode thymique est tout de même présent la majorité du temps (distinction avec un épisode comorbide).

Prévalence d’environ 0,3%.

23
Q

Quelles sont les 3 phases du développement du trouble de la schizophrénie?

A
  1. La phase prodromique : Pendant cette phase, la personne commence parfois à se désintéresser de ses activités habituelles et à s’isoler de ses amis et de sa famille. Elle peut se sentir facilement désorientée, abattue et apathique, avoir de la difficulté à se concentrer, et préférer passer la majeure partie de son temps seule. Des questions religieuses ou philosophiques peuvent aussi devenir de grandes préoccupations. Cette phase peut durer des semaines ou des mois. C’est l’entrée dans la maladie. Individu commence à changer au niveau de sa personnalité, de ses intérêts. Pas en psychose, juste pas comme d’habitude. On ne revient pas à cette phase-là.
  2. La phase aiguë : Accentuation des symptômes, surtout positifs (délire et hallucinations). Psychose à proprement parler. Ajout de drogue, alcool = Plus de phases aiguës.
  3. La phase résiduelle : Les symptômes «florides», c’est-à-dire les symptômes positifs, sont moins présents, mais la personne demeure abattue, parfois honteuse, avec symptômes négatifs, etc. Alternance avec la phase aiguë.
24
Q

L’apparition des premiers symptômes se fait plus tôt chez les (hommes/femmes).

A

hommes

25
Q

Le ratio de la schizophrénie est légèrement plus élevé chez les hommes, mais se stabilise autour de ___ (1) ans.

A

(1) 45

26
Q

Pourquoi le pronostic est-il plus favorable pour les femmes?

A

La schizophrénie tardive est presque exclusivement chez les femmes ce qui explique un pronostic qui est plus favorable : Meilleure adaptation sociale, mariage, enfants, travail, etc.

27
Q

Expliquez les impacts de la perte de contact avec la réalité.

A

Distinction entre soi et non-soi :
- Notion de frontières perméables
- Confusion entre «dedans et dehors»
Impact sur les relations interpersonnelles :
- Isolement
- Fusion (absence de frontière entre ce qui est moi et qui n’est pas moins)
Impact sur les sphères de fonctionnement :
- Besoin d’une routine sécurisante. Les frontières personnelles sont mal définies… et c’est angoissant: Est-ce que je vais me liquéfier, m’envoler…

28
Q

Pourquoi y a-t-il autant de personnes qui refusent le traitement?

A

Le déni, en soi, fait partie de la maladie. Il n’est donc pas surprenant de voir autant de personnes refuser leur diagnostic et aussi, les traitements qui leurs sont associés!
Il faut travailler la motivation en amont pour parvenir à un accord.
L’individu manque d’insight, il n’a pas conscience d’être malade, c’est donc normal qu’ils ne veulent pas d’injections, de médicaments, de traitement.

29
Q

Dans les documents du MSSS, il est rapporté que jusqu’à ___% (1) des schizophrènes seront toxicomane au cours de leur vie.
Certaines études récentes rapportent que le double-diagnostic (consommation + schizophrénie) chez les 25 ans et moins est associé à un ___ (2) fonctionnement cognitif (aussi ___ (3) de retrait social), mais à une ___ (4) des conséquences à partir de 30 ans.

A

(1) 80%
(2) meilleur
(3) moins
(4) amplification

30
Q

Qu’est-ce qui amplifie le risque de violence?

A

L’abus de substance. Le portrait de la schizophrénie a le dos large.
Média contribue à la perception de peur et de risque, à la stigmatisation des personnes schizophrènes.
Population très vulnérable.

31
Q

Pourquoi y a t-il autant de schizophrènes qui deviennent toxicomanes?

A

Il s’agit souvent d’une manière de «s’auto-médiquer», pour diminuer l’impact des symptômes.

32
Q

Quelles fonctions cognitives sont atteintes chez les personnes schizophrènes?

A

En tant que groupe, les personnes atteintes de schizophrénie démontrent des atteintes dans presque toutes les fonctions cognitives évaluées par la neuropsychologie.
En ordre, mémoire, attention et fonctions exécutives :
- Mémoire : Empan mnésique limité, mémoire de travail (ne peut retenir qu’une information à la fois).
- Attention : Tous les systèmes attentionnels sont touchés, grande susceptibilité à la surcharge cognitive (s’assurer que la personne me regarde pour lui parler… pourquoi ma voix serait entendue plus que les autres voix).
- Fonctions exécutives : Incapacité d’exercer et de maintenir un contrôle volontaire de leur comportement, de formuler, d’initier et d’exécuter des plans d’action. Tendance à la persévération, diminution de la flexibilité mentale. Difficulté à se projeter dans l’avenir en anticipant à l’avance. Comportement finit par s’éteindre. Perte des séquences (ex : prendre sa douche).

33
Q

Quelles sont les deux aspects contribuant à la mortalité importante dans cette population?

A
  • Suicide : Environ 10% des personnes atteintes de schizophrénie décèdent par suicide. 40 à 60% des personnes atteintes font une tentative de suicide au cours de leur vie.
  • Décès prématuré : Les médications permettent de vivre mieux et de s’intégrer à la société. Toutefois, elles impliquent d’importants bouleversements physiologiques. Les suivis médicaux sont nécessaires. Prise de poids (appétit augmente).
34
Q

Quel traitement est utilisé en pharmacologie?

A

Les antipsychotiques de première et de deuxième génération.
Première génération = Effets secondaires +++.
On a besoin de temps pour trouver la bonne molécule (celle qui convient à la personne).

34
Q

Quelles sont les causes de la schizophrénie selon les trois dimensions?

A
  1. Dimension biologique :
    - Hérédité, parents de premier degré (frère, sœur, parent) environ 12%. Parents de second degré (cousin(e), oncle, tante, etc.) environ 5%. Enfant d’un couple de parents schizo = 50% de risque.
    - Anomalies neurochimiques : Circuit dopaminergique «hyperactif».
    - Anomalies structurales (↓subst. grise, perte de tissus cérébral, ventricules cérébraux rétrécis).
    - Hypothèse hormonale : Œstrogène.
  2. Dimension environnementale :
    - Plusieurs facteurs obstétricaux (grossesse, accouchement, naissance prématurée).
    - Dysfonctionnement familial (contribue, mais ne cause pas) : Prédominance d’une communication empreinte de doubles-contraintes (peu importe le choix qu’elle fait, la personne se fait réprimandée, elle est coincée); Attaques verbales; Peu de place aux émotions de la personne schizophrène.
  3. Dimension psychologique (théories psychodynamiques) :
    - Incapacité à surmonter l’étape de la distinction de ce qui est «soi» et ce qui ne l’est pas.
    Ce qui mène à…
    - Persistance d’une angoisse primitive de morcellement (où l’identité demeure diffuse).
    Ce qui mène à…
    - Utilisation de mécanismes de défense primitifs (déni et clivage) pour éviter d’être en contact avec cette angoisse (ou comment se créer une réalité «parallèle» qui fait du sens pour moi, plutôt que d’être confronté à ma mort psychique).
35
Q

Quels sont les types de suivis et les approches privilégiés dans la communauté?

A
  • Principe de l’outreach (entrer en relation, créer un lien avec les personnes atteintes).
  • Les soins sont donnés à domicile, axés sur la réalisation des AVQ et AVD (amener des soins dans la communauté, et non apporter la personne à l’hôpital).
  • Approche par les forces
  • Aider la personne à s’adapter à son environnement.
  • Soutien à l’emploi, logement, etc.
  • Utilisation d’interventions motivationnelles.
36
Q

Quelles habiletés sociales entraîne-t-on avec les personnes schizophrènes?

A

Tout ce qui touche les relations interpersonnelles :
- Communication
- Reconnaissance des expressions faciales
- Jeux de rôle
- Contact visuel
- Respect des frontières
- Maladresse
- Etc.

37
Q

En quoi consiste la remédiation cognitive?

A
  • Établissement de stratégies cognitives pour aider la personne à pallier ses déficits
  • Exercices répétés pour stimuler le cerveau
  • Etc.
38
Q

Quelle est la porte d’entrée pour le travail du délire?

A

L’empathie.
Le délire comporte une souffrance et c’est par l’empathie que l’on obtient la confiance de la personne.

39
Q

Quelle position faut-il adopter face au délire vécu par la personne? Comment peut-on intervenir?

A

Adopter une position intermédiaire entre la confrontation et l’adhésion au délire. Ne pas dire qu’on croit la personne.
Semer le doute chez la personne par rapport à son délire. Poser des questions pour l’amener à réfléchir sur ses déductions délirantes (faire le test de la réalité).
Sans contredire les perceptions de la personne, l’intervenant doit se placer comme un individu différent qui perçoit les événements sous un autre aspect et offrir son opinion de façon neutre et respectueuse.
Amener la personne à prendre conscience de la façon dont ses interprétations influencent son comportement ou ses émotions.
Plutôt que d’adhérer à sa vision, l’apporter comme suit… On ne partage pas la même vision, mais on peut en parler. Cela permet d’apporter tranquillement un doute, d’atteindre une souplesse au niveau de la pensée. “C’est quoi tes preuves? Pourquoi penses-tu que les autres ne te croit pas?”
Si sa pensée est trop rigide… Même si tu penses avoir raison de penser ça, est-ce que tes réactions sont trop intenses? On a plus de pouvoir sur la réaction que sur la pensée dans ce cas-ci.

40
Q

Vrai ou faux : Les hallucinations auditives sont seulement présentes pendant une psychose.

A

Faux.

41
Q

Vrai ou faux : Chez plusieurs, la médication ne permet pas le retrait des symptômes «positifs».

A

Vrai : Les personnes doivent donc apprendre à vivre avec les voix.

42
Q

Qu’est-ce qui fait en sorte que les voix deviennent plus positives?

A

Le sentiment de contrôle. Plus la personne se sent en contrôle, plus les voix deviennent positives.