Sémiologie et méthodes d'examen Flashcards
Quels organes sont étudiés par l’urologie?
surrénales,
reins,
uretères,
vessie,
prostate,
urètre,
organes génitaux masculins (verge, testicules), curages ganglionnaires pelviens et rétropéritonéaux,
transplantations rénales,
fistules A-V (hémodialyse)
Signes d’appel du cancer du rein
-Altération de l’état général (35 %)
- Hypertension artérielle (22 %)
- Fièvre (17 %)
- Anémie (36 %)
- Vitesse de Sédimentation élevée (55 %)
- Elévation des phosphatases alcalines (10 %)
- Hypercalcémie (5 %)
- Polyglobulie (3 %)
- Syndrome de Stauffer (3 %) (choléstase intrahépatique anictérique sans métastase
hépatique : syndrome paranéoplasique)
- Signes liés à des métastases (pulmonaires, cérébrales, hépatiques)
Triade de l’interniste
= signes cliniques spécifiques au cancer du rein
-hématurie
-douleur lombaire
-masse abdominale palpée
Anamnèse d’une douleur
- Date d’apparition : depuis combien de temps ?
- Mode d’apparition : brutalement ? progressivement ?
- Type de douleur : pince? pique? brûlure ? tord ? crampe ?
- Facteurs déclenchants : mouvements ? alimentation ?
- Facteurs calmants : chaud? froid? position antalgique?
- Localisation – irradiations
- Symptômes associés : nausées ? vomissements ? rythme mictions ?
Types de doleurs rencontrés en urologie
rénales,
cystalgies,
urétralgies
douleurs des bourses
Douleur rénale et son origine
- Lombaires franches et souvent unilatérales ;
- Constantes et localisées (inflammation, tumeur) ;
- Paroxystiques (obstruction).
< dilatation = colique néphrétique
< infection
DD des douleurs rénales
Douleur ostéo-articulaire :
- Ligne médiane ou articulations sacro-iliaques ;
- Caractère mécanique net ;
- Accentuée par le mouvement et soulagée par le repos.
Douleur colique
CCN
due à (…).
Si (…) à la vidange rénale
-> (…) des cavités excrétrices
-> (…) des cavités excrétrices et (…) de la capsule rénale + péristaltisme urétéral (…)
- Crise de colique néphrétique : douleur (…) avec irradiation possible dans (…);
- Stase peut entrainer (…) en (…) = (…);
- Peut aboutir à (…).
Description de la douleur:
Apparition (…), douleur (…) et irradiation de la douleur en (…)
-> Il n’y a pas de position (…), le patient est (…) (colique (…)).
*Signes associés à la douleur :
- (…);
- (…);
- (…) ; - (…).
*Signes de gravité :
- (…) ;
- (…) ;
- (…).
due à un obstacle (lithiase, tumeur, sténose, compression extrinsèque, fibrose rétro-péritonéale…).
Si obstruction à la vidange rénale
àDilatation des cavités excrétricesàdistension des cavités excrétrices et mise sous tension de la capsule rénale + péristaltisme urétérale accentué
- Crise de colique néphrétique : douleur lombaire irradiant en hémi-ceinture jusqu’à la fosse iliaque avec irradiation possible dans les OGE (bourses, grande lèvre) ;
- Stase peut entrainer une infection en amont de l’obstacle = pyélonéhrite rétro- obstructive (crise de colique néphrétique + infection +/- choc) ;
- Insuffisance rénale.
Description de la douleur
Apparition brutale, paroxystique, violente, douleur lombaire, typiquement unilatérale et irradiation de la douleur en hémiceinture : fosse iliaque homolatérale, organes génitaux externes (hémibourse homolatérale, grande lèvre).
à Il n’y a pas de position antalgique, le patient est agité (colique frénétique).
*Signes associés à la douleur :
- Iléus réflexe ;
- Mictalgie ;
- Pollakiurie ; - Hématurie.
*Signes de gravité :
- Fièvre ;
- Déséquilibre sévère de diabète ;
- Anurie : obstruction bilatérale, rein unique.
Cystalgies
Douleurs (…), à localisation (…), à caractère (…) du à (…). Elles peuvent avoir des étiologies différentes :
- (…)
- (…)
- (…)
- (…)
Douleurs vésicales, hypogastriques (sus-pubienne), intolérables, agonisantes (< rétention urinaire). Elles peuvent avoir des étiologies différentes :
-infection urinaire (cystite),
-calcul du bas de l’uretère,
=> spasmes vésicaux
-cystite interstitielle (inflammation. non-infectieuse),
-carcinome in situ (douloureux dès que la vessie est un peu remplie).
Douleur prostatique
- Gêne (…);
- Accentuée par (…) ;
- Irradiation fréquente vers (…);
- Parfois comme (…) ;
- ∆∆ (…).
Douleur prostatique
- Gêne périnéale ou anale ;
- Accentuée par la position assise ;
- Irradiation fréquente vers le bas du dos ou le rectum ;
- Parfois comme une cystite ;
- ∆∆ Contracture noyau central (centre tendineux) du périnée.
Douleur testiculaire
- Douleur (…);
- Apparition (…) (<(…) ou (…) (<…) ;
- Irradiation vers (…) ou (…).
Douleur testiculaire
- Douleur scrotale ;
- Apparition brutale (torsion) ou plus lente (orchite) ;
- Irradiation vers la région inguinale ou la fosse iliaque (appendicite ?).
Miction normale
volontaire,
rapide,
complète,
de basse pression,
par l’urètre.
Pollakiurie
(…) des mictions soit par (…)
- (…) capacité vésicale.
- (…) capacité vésicale (…): caractérisée par (…) ( due à (…)) et par (…).
ex. (…)
- ≠ Polyurie < (…), avec un volume (…)/24h.
Intérêt de tenir à jour un (…)
↑ de la fréquence des mictions par augmentation du débit sur 24h ou par diminution de la capacité vésicale
- Petite capacité vésicale.
- Petite capacité vésicale fonctionnelle : excitabilité (infection, corps étranger, calcul,
tumeur, obstacle), résidu post-mictionnel.
ex. vessie neurologique: contraction au moindre remplissage
- ≠ Polyurie < potomanie, diabète insipide ou sucré, > 2,5l/24h.
Intérêt de tenir à jour un carnet de miction ! = pipi dans un pot gradué en notant l’heure
Dysurie (=…)
- (…) contenu de la vessie.
- Le patient doit (…);
- Le jet est (…), (…), (…);
- Dysurie initiale : (…) ;
- Dysurie terminale : (…); ex. (…)
- Dysurie (…).
Dysurie (δυς : difficulté)
- Difficulté d’évacuer le contenu de la vessie.
- Le patient doit « pousser » ;
- Le jet est faible, irrégulier, dévié ;
- Dysurie initiale : hésitations mictionnelles ;
- Dysurie terminale : gouttes retardatrices ;
ex. prostate obstructive
- Dysurie totale.
Mictalgie
- Miction (…) ;
- Le (…) de l’urine au niveau de l’urètre provoque (…) = (…).
Mictalgie (αλγος : douleur)
- Miction douloureuse ;
- Le passage de l’urine au niveau de l’urètre provoque une douleur de type « brulûre
»;
- Douleur permictionnelle.