Semiologie Flashcards

1
Q

Hématémèse

A

Vomis du sang rouge/noir

Saignement en amont de l’angle de Treitz

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Q

Méléna

A

Emission par l’anus de sang digéré noir

Saignements en amont de l’angle colique gauche

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3
Q

Rectorragie

A

Émission par l’anus de sang non digéré rouge

Faible abondance Saignement en aval de l’angle colique gauche
Grosse abondance : saignement sur tout le TD

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4
Q

40 % des saignements digestifs haut sont due à

A

Ulcères gastroduodénal

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5
Q

Étiologies des Saignements digestifs hauts : 80%

A
  • Un ulcère gastroduodénal (40%)
  • Une œsophagite ulcéreuse
  • Des varices œsophagiennes ou gastrique (30%) en cas d’hypertension portale (le foie est trop dur car il y a une cirrhose, donc le sang passe mal au travers du foie → formation de voies de dérivations = varices qui entraînent une grosse hémorragie si elles se rompent)
  • Syndrome de Malory Weiss (ulcération de la jonction œsogastrique provoquée par des vomissements, entraînant à terme un saignement). Souvent chez les patients alcoolique.
  • Cancer (oesophage, estomac, duodénum..)
  • Angiodysplasie
  • Saignements d’origine non digestive : wirsungorragie (saignement du canal de Wirsung du pancréas) et fistule aorto-digestive
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6
Q

Étiologie de saignements digestifs bas : 20%

A
  • Hémorragie digestive haute abondante
  • Cancers (du côlon, rectum)
  • MICI (Maladies Inflammatoires Chroniques de l’Intestin, comme la maladie de Crohn)
  • Angiomes
  • Diverticules (invagination muqueuse et sous muqueuse à travers une zone de
    faiblesse de la paroi)
  • Diverticule de Meckel (enfants), rare
  • Colite ischémique (lésion de la paroi due à une anomalie des petits vaisseaux du
    côlon ← déshydratation, marathon, prise de protéines..) Fréquent !
  • Pathologie anale (hémorroïde ++, fissure, cancer)
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7
Q

Dysphagie

A

Sensation de gêne à la progression du bol alimentaire (subjectif)

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8
Q

Aphagie

A

Impossibilité totale de manger ou de boire et d’avaler sa salive. Le patient est obligé de se faire vomir

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9
Q

Odynophagie

A

douleur lors de la déglutition des aliments, sans sensation d’obstacle.

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10
Q

Globus hystericus

A

manifestation d’angoisse qui se traduit par une sensation de compression cervicale. C’est la sensation de « gorge nouée », augmentée par le stress.

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11
Q

Syndrome de rumination

A

remontées alimentaires d’aliments descendus normalement dans l’estomac, provoquées par le patient ; il n’y a pas de blocage alimentaire.

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12
Q

Caractéristiques d’une Dysphagie due à des causes lésionnelles

A

Dysphagie progressive au solides, permanente avec des signes associés

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13
Q

Causse lésionnels de dysphagie

A

• Sténose tumorale : réduction de la lumière
o Maligne : irrégulière (=cancer de l’œsophage)
o Bénigne : souvent centrée et régulière (sous-muqueuse)

• Sténose non tumorale : Œsophagites peptiques (création d’une fibrose à cause de reflux), œsophagites caustiques (brûlures dues à l’ingestion de produits chimiques type eau de javel…

• Œsophagite : inflammation de l’œsophage
- Chimique (absorption de destop) ou médicamenteuse (sexe féminin : traitement pour
carence en Vitamine D),
- Peptique (= sur le reflux),
- Infectieuse (Exemple : candidose infectieuse, plutôt chez les immunodéprimés,
œsophagie …)

• Oesophagite à éosinophiles : asthme de l’œsophage due à une allergie

• Diverticule de Zenker et diverticule œsophagien : creux/poche/invagination dans la muqueuse où une partie du bol se loge : ils ont du mal à manger et mauvaise haleine. C’est comme une hernie dans l’œsophage, un goitre. Nécessite une intervention si cela devient un obstacle. Ça se trouve souvent en haut de l’œsophage.

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14
Q

Caractéristiques de dysphagie due à des causes non lésionnelles

A

Dysphagie capricieuses, paradoxale sans signe associé. Ça arrive aussi bien aux liquides qu’aux solides.

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15
Q

Causes non lésionnelles de dysphagies

A
  • Troubles moteurs primitifs (souvent lié au liquide) :
    o Achalasie (contraction involontaire du SIO, ne s’ouvre pas donc blocage).
    o Maladie des spasmes diffus de l’œsophage (Traitement par IPP = Inhibiteur de
    Pompe à Proton), l’œsophage se contracte un peu comme un « marteau
    piqueur ».
  • Troubles moteurs secondaires :
    o Pseudo achalasie néoplasique.
    o Connectivites (LED = lupus érythémateux disséminé, sclérodermie).
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16
Q

RGO

A

reflux sans effort et involontaire du contenu gastrique dans l’œsophage qui résulte de la défaillance du système anti-reflux qui comprend le SIO +++ et l’angle de His.

17
Q

Signes cliniques de RGO typique

A

• Pyrosis ++ : (pyro = feu) sensation de brûlure rétrosternale ascendante à type de brulure qui prend son origine au niveau de la pointe xiphoïdienne, de durée brève.
Il survient immédiatement après le repas et est favorisé par la position penchée en avant.

Il peut s’accompagner de régurgitations acides ou alimentaires sans effort.

• Régurgitation : retour involontaire du contenu gastrique ou œsophagien dans la bouche, sans effort (contrairement aux vomissements).

• Syndrome postural (+++) : en décubitus après le repas riche ou pendant la nuit, à l’effort, signe du lacet : tronc penché en avant, qui favorise le reflux.

• Halitose : mauvaise haleine.

18
Q

Signes cliniques de reflux atypiques

A
  • Toux chronique.
  • Infections ORL récidivantes (angines, laryngites, sinusites) ou bucco-dentaires.
  • Douleur thoracique mimant un infarctus.
19
Q

Signes de gravité de reflux

A
  • AEG, signes d’anémie (cancer)
  • Dysphagie (cancer, sténose peptique)
20
Q

Odynophagie

A

douleur thoracique déclenchée par la déglutition qui traduit l’existence de lésions inflammatoires de la muqueuse.

  • Origine ORL ou œsophagienne
  • Se voit surtout en cas d’œsophagite
    ● Caustique.
    ● Chimique.
    ● Infectieuse.
    ● Syndrome de Boerhaave : (rare) rupture de la paroi œsophagienne (souvent
    suite à des vomissements).
21
Q

Douleur pseudo angineuse

A

compression douloureuse rétro sternale, souvent associés à d’autres symptômes œsophagiens associés.

Il faut toujours éliminer une vraie cause angineuse.

22
Q

Bilan à faire pour dysphagie

A
  • Endoscopie oeso-gastro-duodénale (systématique) : tuyau muni d’une caméra et
    d’une lumière qui permet d’aller voir dans l’œsophage + estomac.
  • Transit œso-gastro-duodénal (TOGD) : le patient avale un produit de contraste puis
    on lui fait une radio pour voir comment se distribue le produit de contraste.
  • Manométrie œsophagienne si suspicion de troubles moteurs : observer la
    contraction de la musculeuse.
  • TDM thoracoabdominal et échoendoscopie (fibroscope avec une mini-sonde
    d’échographie au bout ; permet de faire une échographie de l’intérieur de l’œsophage pour plus de précision) si suspicion de troubles moteurs secondaires.
23
Q

Bilan en cas de RGO

A

Dans un premier temps, on commence par traiter les patients et leur donner des conseils :
- Ne pas trop boire avant d’aller se coucher.
- Se rajouter un oreiller.
- Perdre du poids.

Dans le cas où les traitements ne marchent pas, des explorations sont réalisées :
• FOGD +++ (fibroscopie oeso-gastro-duodénale) : Objective la lésion. Pas en première intention sauf en cas de signes de reflux chez le patient de 45/50 ans car il y a un risque de cancer accru.
Pas la fibroscopie systématiquement.

• pHmétrie des 24h :
- Objective RGO, utile en préopératoire.
- Pour surveiller l’efficacité d’un traitement.
- En cas de RGO atypique.

• Manométrie œsophagienne en bilan préopératoire pour évaluer le tonus du SIO : le chirurgien va créer une valve au niveau de la jonction oeso-gastrique, traiter l’hernie hiatale (portion haute estomac).
Pour traiter les reflux gastriques on utilise des anti-acidiques : inhibiteurs de la pompe à protons. Il s’agit d’un des médicaments le plus prescrit en France (parfois prescrit à tort).

24
Q

Étiologie de diarrhées aiguës

  • bactérienne
  • virale
    -parasitaire
A
  • campylobacter jejuni, salmonelles, yersinia enterolitica, shigella,
    E.Coli, Clostridium difficile… (Moyen mémo = Cam Y Shi Sa Col (« quand il chie ça
    colle »))
  • rotavirus, enterovirus
  • entamoeba histolitica
25
Q

Syndrome cholériforme

A

Diarrhée aiguë
- Selles profuses, aqueuses et abondantes
- Hypovolémie rapide et massive
- Sans glaires ni sang
- Douleurs et fièvre habituellement modérées
- Témoigne d’un processus toxinique (plutôt au niveau de l’intestin grêle), avec
hypersécrétion liquidienne, sans altération de la muqueuse colique

  • Risque principal = déshydratation (enfant et vieillard ++)
26
Q

Syndrome dysentérique

A

Diarrhée aiguë

  • Selles fréquentes et peu abondantes
  • Contenant des glaires et/ou du sang
  • Douleurs abdominales fréquentes
  • Signes généraux fréquents : fièvre, asthénie, amaigrissement
  • Témoigne d’un processus invasif, avec altération de la muqueuse colique
    (ulcérations)
  • Risques = colectasie, perforation, hémorragie, choc infectieux
  • Si atteinte de la muqueuse rectale => syndrome rectal associant
    —> faux besoins, épreintes, ténesme
27
Q

Diarrhée motrice

A

Diarrhée chronique sans malabsorption

Caractéristiques :
- Selles nombreuses (> 5/j) mais de petit volume (< 500 g/j) , d’allure hydrique =
accélération pure du transit
- Présence dans les selles de résidus alimentaires ingérés le jour même
- Horaire matinal et post-prandial des selles, rareté des selles nocturnes
- Amélioration par la prise de ralentisseurs du transit, aggravation par le stress
- Absence d’AEG, de douleur, de déshydratation, de signes de carence

Confirmation par le test au rouge carmin (gélule de colorant) qui montre une accélération du transit: mesure le temps entre l’ingestion et l’émission de selles colorées.

Principales étiologies :
- Troubles fonctionnels intestinaux (TFI)
- Causes hormonales: ex: hyperthyroïdie, syndrome carcinoïde
- Causes neurologiques: ex: neuropathie diabétique

28
Q

Diarrhée sécrétoire

A

Diarrhée chronique sans malabsorption

Consécutive à une hypersécrétion intestinale hydro-électrolytique
Généralement abondantes, liquides
Ne cède pas au jeûne ++

Principales étiologies :

29
Q

Ulcère gastroduodénal

A

Perte de substance de la muqueuse gastrique ou de l’intestin grêle en rapport avec un déséquilibre entre les moyens de protection gastrique et les facteurs d’agression de la muqueuse gastrique.

30
Q

2 causes principales d’ulcères gastro duodénale

A

anti-inflammatoires non stéroïdiens + infection à Helicobacter pylori

31
Q

Bilan d’ulcère gastro duodénal

A
32
Q

Déf RGO

A

reflux sans effort et involontaire du contenu gastrique dans l’œsophage qui résulte de la défaillance du système anti-reflux qui comprend le SIO +++ et l’angle de His.
Cela concerne 20% de la population française avec des degrés de sévérité variable (fréquent).
Les symptômes sont très spécifiques mais parfois absents, à type de brûlures rétro-sternales.

33
Q

Principal symptôme de RGO

A

Pyrosis : (pyro = feu) sensation de brûlure rétrosternale ascendante à type de brulure qui prend son origine au niveau de la pointe xiphoïdienne, de durée brève.
Il survient immédiatement après le repas et est favorisé par la position penchée en avant.