Semaine 1 - La gestion et le capitalisme Flashcards

1
Q

Qu’est-ce que la gestion?

A

La gestion est à la fois un concept (représentation mentale abstraite), un métier (travail qui requiert la maîtrise d’un ensemble de techniques spécialisées), une discipline (domaine de connaissances) et une idéologie (système de croyances qui guident l’action).

Selon Omar Atkouf, le management est une série d’activités intégrées et interdépendantes destinées à faire en sorte qu’une certaine combinaison de moyens (financiers, humains, matériels, etc.) puisse générer une production de biens ou de services économiquement et socialement utiles et, si possible, pour l’entreprise à but lucratif, rentables.

  • La gestion en tant que concept est associée à différentes activités de coordination d’un travail collectif.
  • Elle se réalise dans tous les types d’organisation, qu’elles soient privées, publiques, parapubliques ou communautaires.

Gérer, c’est:

  1. Prendre de multiples décisions peu importe le contexte organisé;
  2. Trouver continuellement des solutions adéquates à des problèmes existants ;
  3. Construire, pour ce faire, des collaborations avec des individus aux intérêts et valeurs variés.

Certains ont une vision instrumentale de la gestion, qu’ils perçoivent comme un ensemble de règles et de procédures accompagnées d’instruments de gestion, mais gérer, c’est exercer un savoir pratique et tacite. Celui qui gère, le fait souvent par intuition : il apprend son métier en se basant sur l’exemple des autres, le découvre et le développe dans l’action, par essai-erreur.

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2
Q

Bien qu’il soit convenu de dire que le métier de gestionnaire s’apprend avec l’expérience, est-ce dire pour autant que l’enseignement de la gestion n’a point d’utilité?

A

La gestion est un métier qui se vit dans l’action. Cependant, tout individu appelé à exercer le métier de gestionnaire a avantage à tirer bénéfice de savoirs formalisés et normalisés qu’il pourra apprendre dans un établissement voué à l’enseignement de la gestion.

La gestion est une discipline d’enseignement. Sa construction repose sur la compréhension de la pratique du gestionnaire.

Le gestionnaire doit réfléchir aux différentes constituantes d’une organisation, aux multiples composantes qui constituent sa gestion et ses finalités.

On peut penser, entre autres, aux fonctions de planification et de formation des stratégies, d’organisation des tâches, de direction et de contrôle, aux spécificités de l’environnement concurrentiel dans lequel évolue l’organisation, aux conditions favorisant le bien-être des individus ou encore, le déploiement de la créativité et de l’innovation.

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3
Q

La gestion telle qu’elle se pratique dans les organisations est le reflet du monde dans lequel elle prend forme. Elle participe, par le fait même, à la reproduction et à la transformation de ce monde.

Expliquez à cet effet en quoi consiste l’imbrication gigogne des systèmes managérial, économique et sociopolitique, telle que présentée par les auteurs de votre livre?

A

La gestion est toujours plongée dans une société donnée, à un moment très précis de son histoire. Ce contexte a une influence non-négligeable sur le système de gestion.

Le système managérial d’une société donnée émerge de son système économique (mode de création et redistribution de la richesse), qui lui-même émerge de son système sociopolitique (l’histoire, les valeurs, la culture de la société).

La société est avant tout constituée d’êtres humains. La gestion telle qu’elle s’exerce dans un contexte donné reflète des manières d’agir et de penser qui se sont instituées au cours des années. Il s’agit de manières qui ont nécessairement un ancrage idéologique.

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4
Q

Donnez un exemple nous démontrant que la gestion en tant que concept, métier et discipline relève d’un certain ancrage idéologique.

A

On peut évoquer l’obsession de certains gestionnaires et actionnaires pour la productivité et la croissance économiques. Une obsession faisant que seul le marché peut répondre aux défis que vivent actuellement les sociétés à l’échelle internationale. Cette obsession fait l’objet de plus en plus de critiques.

L’ancrage idéologique s’incarne sous différents visages. On peut penser à la place que prennent dans notre société :

l’économisme (« le réel se pense en termes économiques »; « le progrès est le seul fait de la croissance économique »);

  • l’utilitarisme (« une action s’évalue uniquement en fonction de la quantité de bonheur qu’elle génère »);
  • le rationalisme (« il n’y a qu’une réalité : elle est objective et généralisable, pouvant être quantifiée par des opérations logico-mathématiques »);
  • le « managérialisme » (« la rationalisation, la mécanisation et la hiérarchisation à titre de recettes objectivées de la gestion »);
  • l’écologisme (« le respect des environnements naturels comme seule finalité »).
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5
Q

En quoi l’imbrication gigogne des systèmes managérial, économique et sociopolitique contribue-t-elle à expliquer le fait qu’il n’existe pas de recette universelle en gestion?

A

Les organisations sont constituées avant tout d’êtres humains porteurs de subjectivité.

Tout système managérial est imbriqué dans un système économique qui lui-même émerge d’un système sociopolitique donné. De ce fait, il existe une multiplicité de systèmes à l’échelle internationale, et donc plusieurs approches en gestion.

La gestion est donc contextuelle et relative :

  • contextuelle puisque le gestionnaire est appelé à prendre des décisions dans des systèmes qui ne sont jamais similaires;
  • relative du fait que ce gestionnaire n’est jamais assuré que la répétition d’une stratégie déjà élaborée dans le passé obtiendra du succès dans le futur.

Prétendre qu’il y a des recettes universelles en gestion reviendrait à croire que la gestion est le fait uniquement de techniques et d’outils jugés rationnels.

Autrement dit, que les gestionnaires peuvent anticiper le futur en exerçant une pensée rationnelle, que tous les membres d’une organisation partagent les mêmes buts et que l’ensemble de leurs comportements sont intégrés aux buts que poursuivent les gestionnaires.

Or, aucune organisation ne peut prétendre répondre à ces conditions.

Le prof croit que la gestion est une pratique réflexive qui amène le gestionnaire à réfléchir continuellement sur ces modes de gestion. La pratique de la gestion est à la fois un art (le fait de qualités innées, intuitives et personnelles) et une science (le résultat d’un ensemble de savoirs normalisés et formalisés).

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6
Q

La révolution industrielle représente un changement majeur dans l’histoire économique occidentale. Quelle était la raison d’être de la gestion et des marchés lors de cette révolution?

A

Avant la révolution industrielle, l’économie est basée sur l’agriculture (grands propriétaires terriens) et l’artisanat.

Au milieu du XVIIIe siècle, on voit l’apparition progressive de fabriques, puis d’usines de plus en plus organisées. Le système économique se déplace vers le capitalisme industriel.

Le système politique prépare le terrain à un fonctionnement plus harmonieux de l’industrie comportant moins d’entraves grâce à de nouvelles lois.

Durant cette période qui a duré plus de deux siècles, la raison d’être des marchés financiers est de fournir à l’industrie les capitaux donc elle a besoin pour se développer.

Les gestionnaires participent à développer le capitalisme industriel.

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7
Q

En quoi consiste le concept d’homo œconomicus?

A

Le concept de l’homo œconomicus considère que l’être humain est un agent rationnel, amoral, asocial et opportuniste.

Son seul et unique but est de maximiser ses intérêts personnels sur le marché. C’est sur ce postulat que repose notre système capitaliste.

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8
Q

À la fin du XIXe siècle, en quoi consistait l’intervention de l’État dans l’activité économique?

A

C’est la présidence de Cleveland. On considérait alors qu’il fallait réduire le plus possible les règles et l’intervention de l’État, et laisser la concurrence faire émerger un équilibre entre les acteurs économiques.

À la fin du XIXe siècle, les règles régissant les activités économiques et notamment financières étaient très limitées afin de laisser la voie libre aux industriels et aux financiers.

Cette époque met de l’avant que l’idée de société peut se résumer à celle du marché. Notons que cette conception est toujours présente dans notre société. Elle trouve preneur dans le néo-libéralisme, qui occupe une place dominante dans la société occidentale.

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9
Q

Toujours à la fin du XIXe siècle, en quoi consistait la logique de production tayloriste? Quels éléments ont cautionné la légitimité de cette logique, qui sera utilisée par Henry Ford?

A

La révolution industrielle repose partiellement sur l’idée qu’il est nécessaire de décomposer le travail en différentes parties afin d’assurer la prospérité.

En d’autres termes, la productivité passe par la division du travail.

Au début du XXe siècle, Henry Ford et Frederick W. Taylor, deux ingénieurs, approfondissent l’idée et élaborent de nouvelles méthodes de travail.

Ford, le père de l’automobile américaine, a abondamment employé les méthodes de production tayloristes basées sur la division du travail et la simplification des tâches afin de réduire au maximum les coûts de production. C’est ce qui lui a permis de produire une voiture à un prix modeste à la portée d’un grand nombre d’individus.

Ford a ainsi réussi à augmenter la productivité à un niveau jusque-là inégalé en poussant plus loin la logique de la division du travail.

Désormais, il y aura une rupture entre l’objet produit et la personne qui le produit de façon répétitive. Chaque personne sur la chaîne de travail ne sera qu’une partie de l’ensemble.

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10
Q

D’après vous, existe-t-il encore des entreprises se réclamant de la logique de production tayloriste?

A

Le taylorisme n’est pas une histoire du passé puisque de nombreuses entreprises fonctionnent toujours selon ce principe.

L’entreprise de restauration McDonald’s incarne bien cette idée. L’ensemble de ses succursales et des opérations que produisent les employés sont standardisés afin d’abaisser les coûts et les temps de production.

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11
Q

L’époque de la Seconde Guerre mondiale est marquée par la pensée de Keynes. En quoi consiste-t-elle et en quoi remet-elle en question le concept du libre marché?

A

La Grande Dépression a mis fin au rêve que représentait la révolution industrielle. Ses conséquences sur l’économie capitaliste mondiale ont poussé des pays comme les États-Unis à tirer des leçons et à réglementer les marchés financiers afin d’éviter de nouvelles crises majeures comme celle-ci.

Keynes affirme qu’en période de crise ou de ralentissement économique, le marché n’est pas capable à lui seul d’établir l’équilibre.

  1. Les consommateurs ne peuvent pas consommer autant en raison de la perte de leur emploi ou de la diminution de leurs revenus.
  2. Ceci entraîne une diminution de la production de biens par les entreprises.
  3. Cette diminution engendre à son tour une diminution de la main-d’œuvre nécessaire pour produire.
  4. Conséquemment, une diminution du nombre de personnes aptes à consommer.

Il se crée ainsi un cercle vicieux où la demande générale diminue.

Pour Keynes, le marché est incapable de faire face à cette descente et de briser ce cercle. Dans cette situation, l’intervention de l’État s’avère nécessaire.

Les gouvernements, par le biais de grands projets d’infrastructure ou autres, permettent aux entreprises de maintenir leur niveau de production.

Comme ces grands projets sont limités dans le temps, une fois un certain équilibre rétabli, les gouvernements peuvent cesser de jouer ce rôle.

Ralentissement économique > Baisse de la consommation > Diminution de la production > Réduction de la main d’oeuvre

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12
Q

D’après vous, la pensée de Keynes est-elle toujours d’actualité?

A

La pensée de Keynes occupe l’actualité depuis le début de la crise économique en 2008.

Les travaux routiers entrepris par le gouvernement québécois sur l’ensemble de son territoire géographique et le sauvetage de l’entreprise General Motors par le gouvernement américain nous paraissent révélateurs du type d’intervention étatique préconisé.

Certains y ont vu le retour de l’État pour répondre à l’absence de régulation du marché.

Pour les partisans du libéralisme économique, la crise qui a résulté de la financiarisation de l’économie n’est pas le résultat d’un excès de libéralisme mais plutôt la conséquence des distorsions du libre marché provoquées par l’État.

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13
Q

Dans la logique de gouvernance de John K. Galbraith, que peuvent escompter les actionnaires des gestionnaires? Selon cette logique, quel est le but premier des gestionnaires?

A

Dans les années 40-50, la complexification constante de la gestion de l’entreprise exige que celle-ci soit pratiquée par des groupes composés d’individus détenteurs de savoirs spécialisés (finance, comptabilité, marketing, droit des affaires, etc.).

Dans cette logique de gouvernance, les gestionnaires assurent aux actionnaires un niveau acceptable et continu de profit en leur versant des dividendes. Dans cette perspective, le but premier des gestionnaires est la croissance de l’entreprise et sa pérennité économique. Naissent alors les sociétés par actions.

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14
Q

D’après vous, en quoi la logique de gouvernance de John K. Galbraith est toujours d’actualité?

A

L’attention donnée à la Bourse dans l’actualité est révélatrice de l’importance que représente cette logique de gouvernance.

Une logique qui fait l’objet de critiques lorsqu’est évoquée la question de la rémunération des hauts dirigeants des grandes entreprises. Ceux–ci, poussés par les systèmes économique et managérial à prendre toujours plus de risques afin de maximiser la performance boursière, auraient été des acteurs déterminants dans l’émergence de la crise financière.

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15
Q

Les années 70 sont marquées par une crise importante aux causes multiples. Nommez deux des causes potentielles de cette crise.

A
  1. Le choc pétrolier: l’augmentation fulgurante du prix du pétrole vient mettre fin à l’ère de l’énergie à bon marché en 1973.
  2. On réalise les limites de la production de masse, telle qu’élaborée par Henry Ford. En effet, l’augmentation du niveau de vie des citoyens des pays industrialisés s’accompagne d’une hausse de leurs exigences de consommateurs. Les clients exigent désormais des produits de qualité et plus variés, qui correspondent davantage à leur nouvelle situation. L’arrivée en force sur le marché de produits japonais et scandinaves, qui assurent une meilleure qualité et répondent plus adéquatement aux exigences des clients nord-américains, aura un impact important.
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16
Q

Au début des années 80, on assiste à une intégration grandissante des nouvelles technologies de l’information et de la communication (NTIC). Quelle est la double conséquence de ce phénomène?

A
  1. Les NTIC pénètrent massivement les processus de production, ce qui crée des bouleversements importants. La chaîne de production devient plus flexible et peut alors répondre aux exigences des clients de façon quasi personnalisée.
  2. Il en résulte un nombre grandissant d’emplois liés désormais à la conception et au design de la chaîne de production et de nouveaux produits. On voit apparaître de plus en plus le travail immatériel axé sur l’intangible. Par exemple : la gestion de données que permet l’exploitation des systèmes d’information, de données sur les comptes clients, des inventaires, des ventes, des réseaux de distribution, etc.
17
Q

On dit de la nouvelle économie basée sur la connaissance qu’elle repose à la fois sur un capitalisme financier et un capitalisme cognitif. Expliquez cette affirmation.

A
  1. Une particularité du capitalisme de la nouvelle économie est qu’il est profondément financier. Les entreprises émergentes de la haute technologie improvisent de nouveaux modèles d’affaires financés par les marchés boursiers. La finance moderne est étroitement liée aux besoins particuliers de l’économie de la connaissance.
  2. Le capitalisme cognitif se fonde essentiellement sur la mobilisation des connaissances dans les processus de production tangibles et intangibles, sur l’apprentissage et la formation, et sur la mobilisation massive des technologies.
18
Q

Dans l’économie capitaliste actuelle, à quel moment une connaissance commence-t-elle à exister? Quel rôle la finance joue-t-elle dans ce processus? Donnez un exemple pouvant illustrer ce rôle incarné par la finance?

A

Dans l’économie capitaliste, une connaissance commence à exister dès qu’il est possible de la capter et de l’intégrer dans un processus de création de valeur; bref, dès que l’on peut se l’approprier et la marchander.

La finance permet de déterminer si cela vaut la peine d’investir des montants élevés dans une connaissance précise en vue d’un rendement de l’investissement important et rapide. Elle permet de reconnaître le savoir qui a le potentiel qu’on se l’approprie et le marchande. Pour donner un exemple, cette gestion des connaissances peut se traduire par la création d’un logiciel ou encore d’un brevet.

19
Q

Expliquez et justifiez cette affirmation : « la gouvernance financière place le management d’aujourd’hui face à trois contradictions importantes : le court-termisme, le maximalisme et l’immatérialité des profits au détriment de l’économie réelle ».

A

COURT-TERMISME
Les investisseurs financiers cherchent à maximiser leurs intérêts le plus rapidement possible. Le temps de l’actionnaire est souvent court alors que le temps de l’entreprise, lui, est à plus long terme. Or, dans cette approche, les gestionnaires doivent d’abord assurer les intérêts des actionnaires.

En conséquence, la logique managériale devient une logique court-termiste : on s’intéresse aux projets qui rapportent rapidement et on évite des plans qui ont un coût immédiat mais qui rapporteraient dans le futur, comme la formation des employés ou les investissements massifs en recherche et développement.

MAXIMALISME

L’investisseur veut obtenir un rendement maximal pour son investissement alors que l’entreprise ne peut pas fonctionner dans cette logique.

L’investisseur souhaite un rendement sur capital de 15% alors que la croissance de l’économie réelle se situe entre 1% et 2%.

Cette logique maximaliste se traduit dans l’entreprise par un culte de la performance qui devient paradoxalement préjudiciable aux gestionnaires eux-mêmes.

L’IMMATÉRIALITÉ

La troisième contradiction se situe dans la négation de la place à accorder à l’humain dans l’entreprise de l’économie du savoir.

Dans l’ère du capitalisme cognitif et de l’économie de la connaissance, le moteur créateur de la richesse de l’économie c’est la connaissance. Cette nouvelle connaissance est immatérielle.

Toutefois, même si l’humain est le seul créateur et porteur des connaissances nouvelles, son importance au sein de l’entreprise n’est pas toujours considérée.

L’employé type de ce style d’économie, instruit et compétent, peut à tout moment quitter l’entreprise pour la concurrence.

Pour l’entreprise, se pose alors la question suivante : comment investir dans cet employé, en lui donnant même encore plus de valeur alors qu’à tout moment, il pourra décider de partir ou encore être licencié en raison d’une performance économique qui amène l’entreprise à réduire ses coûts de production?