Séance 6 Flashcards

1
Q

Quelles sont les différentes composantes de l’attention ?

A

L’alerte, l’attention soutenue, l’attention divisée, l’attention sélective/focalisée

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Q

Quelles sont les caractéristiques de l’alerte ?

A
  • L’alerte, encore appelée état d’éveil, correspond à une mobilisation énergétique minimale de l’organisme
  • qui permet au système nerveux d’être réceptif de façon non spécifique à toute information intéro- ou extéroceptive.
  • Elle pourrait être subdivisée en alerte phasique et tonique.
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3
Q

Quelles sont les caractéristiques de l’alerte phasique et l’alerte tonique ?

A

PHASIQUE
La première permet à l’organisme de se préparer à répondre, dès qu’il en est informe par un stimulus avertisseur (une clochette ou une lumière par exemple).

TONIQUE
La seconde qualifie simplement l’état physiologique propre à un individu selon le moment de la journée. Cet état d’alerte tonique dépend donc largement de nos rythmes de veille et de sommeil, mais aussi des rythmes circadiens qui peuvent varier d’une personne à l ‘autre (l’une peut être plus efficace en début de journée, l’autre en fin de soirée par exemple):

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4
Q

Quelles sont les caractéristiques de l’attention soutenue ?( y compris la vigilance )

A
  • L’attention soutenue dépasserait l’état d’alerte, en amenant le sujet à orienter intentionnellement son intérêt vers une ou plusieurs sources d’information et à maintenir cet intérêt pendant une longue période sans discontinuité.
  • Cette forme d’attention permet notamment de détecter ou de réagir à de petits changements survenant plus ou moins fréquemment dans l’information qu’il reçoit.

-Une forme particulière d’attention soutenue est la vigilance qui requiert de l’organisme un état d’alerte continu, sur de plus longues périodes de temps (plusieurs heures généralement), les stimuli à détecter n’apparaissent que de façon exceptionnelle et, bien entendu, imprévisible. Le sujets hyperactifs/impulsifs éprouveraient de grandes difficultés à maintenir cette vigilance à un niveau optimal.

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5
Q

Donnez les caractéristiques de l’attention sélective ou focalisée

A

Elle permet de trier les informations disponibles dans le but de ne retenir et de ne traiter que celles qui soient pertinentes pour l’activité en cours en inhibant la réponse aux autres stimuli présentés. C’est comme si le sujet utilisait un faisceau lumineux qui balaye le champ ou encore un zoom qui grossit le ou les éléments recherchés.

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6
Q

Quels sont les bénéfices et les inconvénients de l’attention sélective ?

A

elle permet d’améliorer le traitement de cette information en la dégageant des autres, mais ces dernières, en revanche, ne se trouvent que partiellement traitées. Broadbent, considérant que les capacités attentionnelles d’un individu sont nécessairement limitées, a décrit l’activité d’attention sélective comme un filtre au travers duquel les informations doivent être sélectionnées une à une, pour être réellement bien perçues. La procédure requise pour un tel traitement s’avère donc séquentielle , et plus il y a d’éléments à traiter, plus le temps de réponse devrait s’allonger.

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7
Q

Décrivez la forme particulière de l’attention sélective ( l’attention visuo-spatiale )

A

Elle est nécessaire pour le repérage d’une cible en explorant un espace. Pour réussir rapidement cette exploration, le sujet doit être en mesure d’engager l’action sur un objectif, puis de la déplacer vers une nouvelle cible en désengageant l’attention de son ancrage précédent.

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8
Q

Donnez les caractéristiques de l’attention divisée

A

Elle est l’habileté requise pour partager une attention sélective entre deux ou plusieurs sources distinctes, tout en détectant des stimuli qui peuvent appartenir à l’une ou aux deux sources simultanément.

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9
Q

Quelles sont les inconvénients de l’attention divisée ? ( Parler aussi de l’activité automatique et l’activité intentionnelle )

A

Diviser son attention entraîne, cependant, le risque que les éléments ciblés soient moins bien traités que s’ils avaient été considérés séparément.
Une notion intéressante à aborder ici correspond à la différence entre l’activité automatique et l’activité intentionnelle. Les ressources attentionnelles peuvent d’autant mieux se diviser que l’une des tâches requises a déjà fait l’objet d’un apprentissage antérieur. En effet, on peut comprendre que plus une tâche est automatisée , plus elle laisse intactes les ressources d’énergie disponibles pour effectuer l’autre tâche de façon simultanée.

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10
Q

Quels sont les inconvénients des automatismes ?

A

Les automatismes ont parfois aussi des inconvénients, car ils peuvent créer des interférences, venant parasiter les réponses du sujet.

  • Effet Stroop : lire un nom de couleur écrit d’une autre couleur, difficile de ne pas dire qu’il est de la couleur du mot écrit
  • De ne pas permettre une mise en mémoire efficace, contrairement aux processus intentionnels. Ainsi, si l’on demande à des sujets de lire un texte et d’en comprendre le sens tout en écrivant une liste de mots dictés, ils ne peuvent généralement rapporter fidèlement la liste de mots, car ils ont dû utiliser une écriture ‘’ automatique’’ pour maintenait leur concentration sur le sens du texte lu.
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11
Q

Dans le modèle de Siéroff, l’auteur récapitule les caractéristiques des composantes intentionnelles et automatiques dans l’encadré. Quelles sont ces composantes pour le traitement intentionnel et le traitement automatique ?

A

Traitement intentionnel : contrôlé, permettant un choix de réponses , lent et séquentiel, requérant un effort mental, s’exerçant sur un matériel nouveau, à capacité limitée.

Traitement automatique : autonome, obligatoire, sans charge mentale ou presque, rapide et simultanée, utilisant des stratégies sur-apprises.

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12
Q

Expliquez ce qu’est l’intensité dans le modèle de Van Zomeren et Brouwer

A

L’intensité serait reliées à la fois à l’état d’alerte et à l’attention soutenue ; elle constitue donc un prérequis physiologique à la possibilité d’effectuer une sélectivité entre les stimuli, et elle conditionne l’efficience des processus d’attention tant focalisée que divisée.

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13
Q

À quels types de processus l’intensité et la sélectivité sont respectivement reliés ?

A

Intensité : Alerte ( tonique et phasique ) attention soutenue, vigilance
Sélectivité : Attention sélective, attention divisée, attention visuo-spatiale

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14
Q

Définissez le modèle d’Allport

A

L’effort attentionnel est également mis en lumière dans la définition d’Allport, selon lequel les fonctions attentionnelles contribuent à la cohérence et à la continuité d’un comportement orienté vers un but, ainsi que sa flexibilité en réponse aux modifications événementielles. C’est bien pour cette raison d’ailleurs que ces fonctions jouent un rôle fondamental dans l’apprentissage scolaire.

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15
Q

Dans le modèle tridimensionnel de Coren, quels sont les 3 paradigmes qui font varier l’efficience du processus d’attention sélective? Décrivez-les

A

o La source : la modalité de l’information à traiter, qu’elle soit visuelle, auditive ou tactile
o La distribution : la répartition de l’attention dans le temps ou l’espace.
o La fonction : implique quatre conditions physiologiques qui permettent la mise en place de l’attention sélective :

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16
Q

Quelles sont les quatre conditions physiologiques qui permettent la mise en place de l’attention sélective ? Décrivez-les

A
  • La capacité d’orientation : la sélectivité d’un champ visuel orienté augmente tout au long de la croissance de l’enfant (changement le plus majeur entre 5 et 10 ans) dans la capacité de celui-ci à mettre en place les stratégies les plus efficientes dans son exploration visuelle.
  • Filtrage des stimuli : nécessité de sélectionner seulement les stimuli pertinents parmi un ensemble de distracteurs (progrès sensible entre 7 et 10 ans).
  • Recherche systématique : combine la nécessité de filtrer l’information pertinente parmi toutes et l’exploration du regard tous les endroits où il est possible de découvrir la cible visée (Permet l’attention sélective visuo-spatiale). Dès 3 ans, l’enfant contrôle presque aussi bien ses mouvements oculaires (fixation et saccade) que l’adulte. Cependant, ce n’est pas avant 6 ou 7 ans que les enfants mettent en place des stratégies systématiques de recherche de la cible au niveau de leur exploration visuelle. Tâche séquentielle analytique, très sensible au facteur développemental en raison de l’alternance requise entre l’engagement et le désengagement de l’attention visuelle).
  • Anticipation de la cible : La variable mnésique semble jouer un rôle très important dans la mise en place de cette habileté.
17
Q

Décrivez le modèle de Broadbent

A

Il considère que les capacités attentionnelles d’un individu sont nécessairement limitées et décrit l’activité d’attention sélective comme un filtre au travers duquel les informations doivent être sélectionnées une à une, pour être réellement bien perçues. La procédure requiert un processus séquentiel où plus il y a d’éléments à traiter, plus le temps de réponse devrait s’allonger. ( Par exemple: l’attention visuo-spatiale).

18
Q

Décrivez la position de Vigotsky reprise par Luria

A

En dépit de la grande spécificité des sites neuronaux apparemment impliqués au niveau de chacune des composantes attentionnelles, il demeure important de considérer également la connectivité particulièrement riche qui existe entre ces différentes aires cérébrales. Comme pour tous les processus cognitifs, l’efficience des mécanismes attentionnels dépend donc largement de l’intégrité de l’ensemble des structures cérébrales et du degré de leur intéraction neuronale, rappelant la position de Vigotsky reprise par Luria. :
Les fonctions psychiques supérieures doivent leur existence à l’interaction de structures cérébrales hautement différenciées, dont chacune apporte son action spécifique dans un ensemble dynamique et participe au système fonctionnel dans ses rôles propres.

19
Q

Comment se développe l’alerte selon le modèle de Colombo ( Nouveau-né/Moins de 5 semaines / à 3 mois/ 6-8 mois/ 1 ans )

A

Nouveau-né : L’état d’alerte est l’un des processus attentionnel fondamental présent chez le nouveau-né. La progression, le développement dans le cycle sommeil-éveil du nouveau-né est caractérisé par 6 étapes distinctes (où seulement deux font partis de l’état d’alerte). À ce stade, l’enfant est capable de maintenir son attention, son état d’alerte pendant de plus grandes périodes.

Moins de 5 semaines :L’absorption du glucose est plus élevée dans le cortex sensorimoteur, dans le thalamus, dans le tronc cérébral, dans les vermis. Le fait qu’il y ait de l’activité corticale chez l’enfant de moins de 5 semaines concorde avec le fait de la présence du mécanisme d’alerte. Ce système d’attention soutenue permet l’attention et la maintenance d’un état d’alerte et de vigilance durant les périodes d’éveil du nouveau-né.

À 3 mois: Il y a une augmentation considérable dans l’activité dans les cortex pariétale, temporal et occipital, dans les ganglions à la base et dans le cortex cérébelleux.

De 6 à 8 mois : Aucune maturation n’est visible au niveau du cortex frontal et dorsolatéral occipital avant cet âge.

1 an : La répartition de l’activité de repos à l’intérieur et entre les régions du cerveau n’approche que le niveau adulte (mature) vers la fin de la première année de vie.

20
Q

Comment se développe l’attention dirigée et l’attention soutenue en lien avec le contrôle des saccades occulaires ? ( Premières semaines de vie/1-2 mois/2-3 mois/4 mois /4-6 mois/ 9mois )

A

Premières semaines de vie :

La plupart des saccades générées par l’enfant sont automatiques et réalisées en réponse à des facteurs exogènes. L’apparition soudaine du stimulus qui intensifie son importance mène à la prépondérance de saccades (occulaires) réflexe. La voie des saccades réflexes de courte latence est à l’origine sous-corticale et mature à la naissance.La voie des saccades réflexes de courte latence dérive d’une voie réflexe rapide qui initie les saccades lors d’un nouveau stimulus même si ces saccades sont inappropriées. Les saccades sont traitées par les lobes pariétaux qui sont à la base de la fonction de désengagement pour faciliter l’engagement vers de nouvelles coordinations ou objets.

1-2 mois : «Attention obligatoire» : difficulté du nouveau-né à se désengager de la fixation d’un stimulus central pour l’orienter vers un nouveau stimulus

2-3 mois : les marqueurs du contrôle sous-cortical sont remplacés par l’avancement béhavioral, comme la capacité de se désengager facilement d’un stimulus pour s’orienter vers un autre, due à la maturation des régions du cortex pariétal et des structures associées.

4 mois : plus grande propension que les 2-3 mois à se désengager de sa fixation sur une cible centrale pour s’orienter vers une cible périphérique. De même, l’habileté de faire des saccades anticipées durant une séquence de stimulus visuel régulier ont été démontrés chez les enfants de 3 ans.

**Le contrôle de l’attention est sous-corticale jusqu’à l’âge de 4-6 mois. Les stimuli visuels sont détectés, localisés et amenés à la fovéa, mais leur contrôle est exogène et gouverné par la nouveauté.

Vers 9 mois : il y a réduction de l’orientation de la réponse en fonction des nouveaux stimulis visuels. Il a été suggéré que cette réduction pourrait être importante pour le développement de l’attention dirigée dans le sens où il y a réduction de la distraction par les stimulis non important.

21
Q

Expliquez le développement de la flexibilité cognitive et du contrôle inhibiteur toujours en fonction du développement des différentes zones cérébrales. ( 3-6mois/ 4mois/4-6mois/de 18 mois à la mi-adolescence)

A

Entre 3 et 6 mois
Les changements dans l’organisation de maturation neurophysiologique du contrôle visuel entre 3 et 6 mois permettent le déplacement volontaire de l’attention (sélection retard) par rapport à l’attention obligatoire .

4 mois
Preuve du travail de Rothbart et ses collègues ayant des nourrissons indique que les enfants de 4 mois sont capables de dégager une attention beaucoup plus facilement que les enfants plus jeunes, ce qui suggère un changement dans les capacités attentionnelles du développement à cet âge (Johnson, Posner, Rothbar & t, 1991). Ce stade de développement apporte une attention sous contrôle volontaire et coïncide avec la maturation des lobes frontaux. Le système antérieur est responsable de saccades qui sont volontaires ou planifiée.

4-6 mois
En conséquence, les développements des 4-6 mois, comme gagner la capacité d’inhiber les saccades réflexes afin de maintenir l’attention sur un stimulus cible et de faire des saccades en prévision d’une cible visuelle étant présentés dans un endroit particulier, ont été associés à l’évolution dans le cortex frontal. Les données de recherche soutient la proposition que ces fonctions (dirigée vers l’intérieur) endogènes sont médiés par des zones frontales. Les saccades attentionnelles dirigées ou volontaires sont associés avec le cortex cingulaire dans la région frontale médiale et le maintien de l’attention et de l’inhibition de déplacer ont été liés avec les champs oculaires frontales.

De 18 mois à la mi-adolescence
Cette période est accompagnée d’une extension du développement de l’attention exécutive, mais semble avoir un développement particulièrement rapide entre l’âge de 2 et de 7 ans. Traditionnellement on croyait que le développement cognitif durant l’enfance avancée et l’adolescence était favorisé principalement par la constitution relativement tardive du cortex préfrontal autant que par sa maturation structurelle intrinsèque tardive ou de la maturation d’une autre région néocorticale qui influence l’intégration fonctionnelle avec le cortex préfrontal.

Les enfants sont moins efficaces pour générer un signal inhibitoire en raison de l’immaturité de leur lobe frontal.