séance 1 Flashcards

1
Q

Comment définir l’éthique ?

A

Un ensemble de principes moraux et de valeurs qui guident les comportements en indiquant ce qu’il est juste d’accomplir au-delà même des exigences légales » (Steiner et Steiner, 1980 ; Louks, 1987).

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2
Q

comment on définit l’éthique fondamentale?

A

«L’éthique fondamentale cherche à identifier les principes de base sur lesquels on peut s’appuyer pour différencier le bon du mauvais et ainsi à établir les règles de conduite » (Séguin, 2010, p. 7).

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3
Q

Ce quoi l’éthique appliquée?

A

«l’éthique appliquée, elle, ajoute une nouvelle donne dans l’analyse, soit le contexte d’application de la norme » (Séguin, 2010, p. 7).

Exemple de question :
Quels sont les enjeux spécifiques au monde des affaires ?

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4
Q

L’éthique des affaires

A

«L’éthique des affaires vise à expliquer la manière dont les considérations morales sont prises en compte par les entreprises, à proposer des critères éthiques permettant d’évaluer leurs activités et à développer des approches normatives susceptibles de prescrire la manière dont elles devraient agir au sein de la société » (Anquetil, 2008, p. 7).

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5
Q

La distinction éthique-morale ?

A

Éthique : Ensemble de règles de conduites partagées et typiques d’une société donnée; ces règles sont fondées sur la distinction entre le bon et le mauvais.

Morale : Ensemble des principes à dimension universelle, normative, fondés sur la discrimination entre le bien et le mal.

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6
Q

Qu’est-ce qui est une valeur?

A

Une valeur signifie ce qui est important pour une personne ou un groupe de personne et qui sert de critère pour évaluer si une action peut-être considérée comme meilleure qu’une autre (Jutras et Marchildon, 2003).
Valeurs font référence à une société donnée ayant sa propre histoire et sa propre culture.
Le système de valeurs de l’entreprise (ou son « code génétique») définit ses fondamentaux c’est-à-dire les priorités qu’elle se donne (Wellhoff, 2009).

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7
Q

La déontologie ce quoi?

A

Un ensemble de règles dont se dote une profession, à travers une organisation professionnelle, qui devient l’instance d’élaboration, de mise en œuvre, de surveillance et d’application de ces règles» (Isaac, 1996, p. 25).
Exemple : L’ordre des conseillers et conseillères en RH et RI.

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8
Q

ce quoi une un dilemme éthique?

A

Un dilemme en estd’ordre éthique lorsque le comportement qui fait l’objet de la décision de quelqu’un entraînera des conséquences négatives pour lui ou pour d’autres que lui » (Racine et Coll., 1991).

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9
Q

Conditions essentielles dilemme éthique?

A
  1. Choix-Une situation nécessitant un choix entre plusieurs options.
  2. Pouvoir décisionnel-La prise de décision doit être unilatérale.
  3. Impact-Au moins une des options aura un impact négatif sur une personne ou un groupe de personnes.
  4. Considérations éthiques-Des considérations éthiques doivent être prises en compte pour maintenir une relation harmonieuse entre les personnes concernées.
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10
Q

Les écarts de conduite ce quoi?

Quel est ce comportement souhaité ?

A

Il y a écart de conduite lorsqu’un comportement observé s’éloigne d’un comportement souhaité »
(Séguin, 2010, p. 17).
Favoriser l’établissement de relations harmonieuses entre les parties prenantes.

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11
Q

Les causes d’un écart de conduite dans l’entreprise?

A

Cause profonde : le leadership-Caractéristiques et style de leadership dans l’entreprise
Cause sous-jacente : l’environnement-Caractéristiques de l’environnement qui prévaut lors de la prise de décision éthique
Cause première : la prise de décision éthique-Faille dans le processus de prise de décision éthique de l’acteur

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12
Q

Qu’est-ce qu’un acte éthique?

Les 2 approches de la philosophie éthique:

A

Les théories déontologiques

Une action sera bonne ou mauvaise indépendamment de ses conséquences.

Les théories téléologiques/conséquentialistes

Les conséquences des actes doivent être bénéfiques pour le plus grand nombre d’individus (Murphy et Lasczniak, 1981).
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13
Q

Modèle de la prise de décision éthique

de Cavanagh et coll. (1995)

A

Série de questions
Selon Laczniak et Murphy (1993) :
La décision est-elle légale ?
Est-elle contraire aux obligations morales généralement admises dans la société ?
Est-elle contraire aux obligations morales de l’entreprise ?
L’intention en est-elle dommageable ?
Le résultat en est-il dommageable ?
Existe-t-il une action alternative qui produirait des bénéfices équivalents ou meilleurs et qui, de ce fait, aurait moins de conséquences négatives ?
Enfreindra-t-elle les droits des acteurs susceptibles d’avoir un impact sur le devenir de l’entreprise ?
Peut-elle laisser une personne ou un groupe appauvri ?

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14
Q

La décision est-elle acceptable selon les critères suivants ?

A

Utilité : Optimise-t-elle la satisfaction de toutes les parties prenantes ?
Droits & devoirs : Respecte-t-elle les droits & devoirs de tous les individus touchés?
Justice : Est-elle conforme aux canons de la justice ?
Sollicitude /vertus : Répond-elle à un besoin d’aide ?

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15
Q

Le modèle intégré (rationnel)?

A

L’utilitarisme
Le contractualisme
Le formalisme
La théorie des vertus morales (sollicitude)

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16
Q

L’utilitarisme ce quoi?

définition

A

Les conséquences des actes doivent être bénéfiques pour le plus grand nombre d’individus (Murphy et Lasczniak, 1981).

17
Q

L’utilitarisme

A

L’utilitarisme : le calcul
Comparer les coûts et les bénéfices (autant économiques que sociaux et humains) de toute décision avant de la prendre.

Utilité d’un acte + ses conséquences

18
Q

Le contractualisme

définition

A

Le contractualisme est fondé sur le principe de la négociation et sur le critère du consentement mutuel (le consensus).

19
Q

Le contractualisme

A

La théorie stipule que les entreprises ont 2 classes d’obligations:

Les obligations directes qui dépendent à la fois de principes universels et de normes locales. Les obligations indirectes qui sont généralement implicites et non codifiées.

Critique 
La principale objection porte sur l’aspect irréaliste de la négociation
20
Q

Le formalisme : droits & justice

La théorie des droits

A
L’approche formaliste fait partie de la tradition déontologique.
#Un acte est éthique s’il respecte certains principes de droits  et de justice sociale.

*Une action est éthique si elle respecte les droits inaliénables inhérents à la personne humaine. Une décision éthique serait celle qui respecte les droits fondamentaux + traite les individus comme des fins plutôt que comme des moyens.

21
Q

La théorie de la justice?

A

Une action est éthique si elle respecte les trois principes de justice:

Justice distributive : répartition équitable des avantages et des fardeaux sociaux entre les acteurs sociaux ;

Justice procédurale : les pratiques et processus qui ont produit le résultat ont-ils été justes ?

  1. Justice interactionnelle : évaluation du processus de communication dans la relation.

Limite principale :

Controverse sur le critère d’équité.
22
Q

La théorie des vertus morales?

A

Principes de base

Importance donnée aux traits caractéristiques d'une personne et aux vertus.

L'intention de l'agent est primordiale pour juger si l'action est bonne ou non.
23
Q

Liste des vertus morales indispensables à la vie des affaires (Carroll, 1996) :

A
Honnêteté (dis la vérité)
Intégrité (fais ce que dois)
Fiabilité (tiens tes promesses)
Loyauté (sois fidèle)
Équité (sois juste)
Altruisme (soucie-toi d’autrui)
Respect (respecte la dignité d’autrui)
Observance (respecte les lois)
Excellence (fais tout bien)
Leadership (sois un rôle modèle)
Moralité (abstiens-toi de manquements)
Imputabilité (accepte la critique)
24
Q

La théorie des vertus morales

*les limites

A

Limites

#Elle ne peut pas résoudre les cas de conflits entre vertus.
#Elle soulève autant de difficultés qu’elle résout : chaque auteur est laissé libre de déterminer les vertus morales autour desquelles il entend diriger sa vie.
25
Q

Développement morale au sein des organisations

*Organisation amorale

A

Attitude et approche

-S’en sortir dans tous les cas, une action est éthique tant que l’on ne se fait pas prendre. Si l’on se fait prendre, la violation fait partie du prix des négociations
#Aspects éthiques
-Culture «hors la loi», vivre en prenant des risques, jouer avec le feu, prendre tout ce que l’on peut et s’en sortir

26
Q

Développement morale au sein des organisations

*Organisation légaliste

A
#Attitude et approche
-Jouer sur le terrain de la légalité, combattre les changements affectant les revenus économiques, utiliser la limitation des erreurs via les relations publiques, réagir face aux problèmes organisationnels au niveau social.
#Aspects éthiques
-Tant que c’est légal, tout va bien. Travailler sur les zones d’ombre. Protéger les points faibles et ne pas céder du terrain sans se battre d’abord. Les performances économiques priment sur les évaluations et les récompenses
27
Q

Développement morale au sein des organisations
*Organisation
réactive

A
#Attitude et approche
-Les pressions sociales sont fortes et la direction comprend l’importance de ne pas agir seule sur le terrain juridique. Mais elle a toujours  une mentalité réactive.

Recherche d’équilibre entre bénéfices et éthique en dépit du principe de base cynique, «l’éthique paie».

La direction commence à analyser et à tirer des leçons d’actions plus responsables.
#Aspects éthiques
-Préoccupation croissante pour les parties prenantes, autres que les propriétaires., tels les employés ou la communauté locale.

La culture commence à adopter une allure de «citoyen responsable».
Les codes de conduites indiquent une orientation sociétale.

28
Q

Développement morale au sein des organisations
*Organisation
éthique
émergente

A
#Attitude et approche
-Premier stade pour faire preuve d’un véritable intérêt pour  les questions éthiques («nous voulons faire les choses bien»). 

Les valeurs de la direction deviennent celles de l’organisation. La perception de l’éthique est bien présente, mais manque d’organisation et de planification à long terme.

La gestion de l’éthique se caractérise par des victoires et des échecs.
#Aspects éthiques
-Les valeurs éthiques s’intègrent à la culture et sont des références dans certaines situations.

De nombreux outils éthiques sont disponibles : comité éthique, médiateur, directeur des programmes éthiques.

Culture moins réactive et plus proactive face aux problèmes sociaux.

29
Q

Développement morale au sein des organisations
*Organisation
éthique

A
#Attitude et approche
-Intérêt partagé entre les résultats éthiques et économiques. 

L’analyse éthique fait partie intégrante du développement des missions et des stratégies.

L’analyse FFOM (forces, faiblesses, opportunités, menaces) sert à anticiper les problèmes et à identifier les autres résultats possibles.
#Aspects éthiques
-Profil totalement éthique avec des valeurs-clés choisies avec soin et conditionnant la culture.

La culture d’entreprise est planifiée et gérée de façon à être morale.

Les embauches, formations, licenciements et récompenses sont tous le reflet de ce profil éthique.