ROMAN Flashcards
Qu’est-ce qu’un roman au XVIIe siècle ?
Au tournant des XVIe et XVIIe siècles, la diffusion d’œuvres romanesques et ________ et ________, la traduction d’ouvrages antiques ainsi redécouverts (________________________________) et l’influence du ________________ venu d’Italie, sont autant de facteurs de ________ du cadre et des personnages.
Au tournant des XVIe et XVIIe siècles, la diffusion d’œuvres romanesques et pastorales italiennes et espagnoles, la traduction d’ouvrages antiques ainsi redécouverts (Héliodore, Longus, Achille Tatius, Apulée) et l’influence du néo-platonisme venu d’Italie, sont autant de facteurs de renouvellement du cadre et des personnages.
Au tournant des XVIe et XVIIe siècles, la majorité des romanciers pratique un ou plusieurs autres genres :
- ………………..
- ………………..
- ………………..
- ………………..
- ………………..
- ………………..
Au tournant des XVIe et XVIIe siècles, la majorité des romanciers pratique un ou plusieurs autres genres :
- historiographie,
- théâtre,
- poésie,
- mémoires,
- parfois morale
- exégèse.
………………………. et le ………………………. : les romanciers utilisent le discours ………………… pour définir leur rapport à l’écriture romanesque. Les lignes dans lesquelles ………………………. récuse l’attribution de …………………………………… expriment explicitement son refus de « ……………………………..» !
<em>“Je vous avais bien donné une Princesse de Montpensier pour Araminte ; mais je ne vous l’avais pas remise pour la lui donner comme une de mes œuvres. Elle croira que je suis un vrai auteur de profession, de donner comme cela de mes livres. Je vous prie, raccommodez un peu ce que cette imaginative pourrait avoir gâté à l’opinion que je souhaite qu’elle ait de moi”</em>
L’anonymat et le refus de l’auctorialité : les romanciers utilisent le discours préfaciel pour définir leur rapport à l’écriture romanesque. Les lignes dans lesquelles Mme de Lafayette récuse l’attribution de La Princesse de Clèves expriment explicitement son refus de « faire figure d’auteur » !
Le XVIIe siècle est l’époque de la diffusion d’une …………………. de …………………. destinée à un ……………. …………….. Cet élargissement va de pair avec un ……………….. qu’on note dès les années ……………….. !
Le XVIIe siècle est l’époque de la diffusion d’une littérature de divertissement destinée à un public élargi**. Cet élargissement va de pair avec un **embourgeoisement qu’on note dès les années 1620 !
(XVIIe) La ……………….. en ……………….. des ……………….. et est retourné en chef d’accusation pour convaincre de la ……………….. et du ……………….. ……………….. du roman : une perte de temps à laisser aux femmes, voire une ……………….. ……………….. ou ……………….. !
La supériorité en nombre des femmes et est retourné en chef d’accusation pour convaincre de la frivolité et du caractère affabulateur du roman : une perte de temps à laisser aux femmes, voire une distraction coupable ou dangereuse !
……………….. note dans son …………………………………………………………………….. (1671), …………………………………. en forme sur le genre, par une définition promise à une grande fortune.
Huet note dans son Traité de l’origine des romans (1671), premier traité en forme sur le genre, par une définition promise à une grande fortune.
“ce que l’on appelle proprement Romans sont des fictions d’aventures amoureuses, écrites en Prose avec art, pour le plaisir et l’instruction des Lecteurs. Je dis des fictions, pour les distinguer des Histoires véritables. J’ajoute, d’aventures amoureuses, parce que l’amour doit être le principal sujet du Roman. Il faut qu’elles soient écrites en prose, pour être conformes à l’usage de ce siècle. Il faut qu’elles soient écrites avec art, et sous de certaines règles ; autrement ce sera un amas confus, sans ordre et sans beauté. La fin principale des Romans, ou du moins celle qui le doit être, et que se doivent proposer ceux qui les composent, est l’instruction des Lecteurs, à qui il faut toujours faire voir la vertu couronnée ; et le vice châtié”
La plupart du temps, les définitions contemporaines font du roman la ………………………………………………………………………………………. :
- la ……………………………………………………
- le rapport entre ……………………………………………………
- la …………………………………. (………………………………………….)
- le …………………………………………………… (………………………………….).
La plupart du temps, les définitions contemporaines font du roman la combinatoire d’un ensemble variable de caractéristiques :
- la matière propre au roman
- le rapport entre fiction et histoire
- la fonction du récit (plaire et surtout instruire)
- le ressort du romanesque (illusion, imagination, raison).
- Une image unifiée du genre / roman , régi par les ………………………………….. ……………….., le roman l’est en effet de trois façons :
- par les ………………………………….
- par la ………………………………….
- par ………………………………….
- ………. fait du roman, lecture ……………….. et ……………….., une « …………………………………………………… »
- Une image unifiée du genre / roman , régi par les règles de politesses. Genre poli, le roman l’est en effet de trois façons :
- par les lois de galanterie
- par la morale
- par l’enseignement
- Costar fait du roman, lecture divertissante et moralisatrice, une « école de bienséance et d’honnêteté »
Dénué ……………….., de ………………………………… et de …………………………………………………… aux rares textes du XVIe siècle, le roman fait l’objet d’un …………………………………. quasi constant de la part des doctes et des autorités littéraires.
Dénué d’autorité, de référence légitimante et de codification antérieure aux rares textes du XVIe siècle, le roman fait l’objet d’un dénigrement quasi constant de la part des doctes et des autorités littéraires.
……………….. de ……………….. pose quelques problèmes. Absent des ……………….. ……………….. du XVIe et du XVIIe siècle, le roman n’est pas envisagé avec les autres genres littéraires, ce qui explique le caractère tardif de sa codification. Dans ……………….. ……………….., ……………….. se cantonne à quelques ……………….. ……………….., aussitôt associées au genre. ……………….., qui fait figure de législateur de la République des Lettres, constate la ……………….. ……………….. au genre.
L’absence de code pose quelques problèmes. Absent des arts poétiques du XVIe et du XVIIe siècle, le roman n’est pas envisagé avec les autres genres littéraires, ce qui explique le caractère tardif de sa codification. Dans L’Art poétique, Boileau se cantonne à quelques mentions satiriques, aussitôt associées au genre. Balzac, qui fait figure de législateur de la République des Lettres, constate la non-régularité inhérente au genre.
“J’avoue bien qu’en quelques endroits il y a quelque chose […] qui n’est pas entièrement dans la sévérité de nos règles ; mais on m’a assuré que les Romans ne sont pas ennemis de ces sortes de Beautés, et que tout ce genre d’écrire est hors de l’étendue de notre juridiction”
(17e s) La ……………….. s’intensifie : les ……………….. . Portées contre la ……………….. – théâtre et roman, envisagés ensemble ou séparément –, elles visent essentiellement la …………………………………. : les ……………….. y paraissent ……………….., et pour cette raison …………………………………………………….
La critique catholique s’intensifie : les attaques morales. Portées contre la fiction – théâtre et roman, envisagés ensemble ou séparément –, elles visent essentiellement la représentation des passions : les passions y paraissent attirantes, et pour cette raison constituent un danger.
Depuis ……………….. qui, à la fin du XVIe siècle, condamne les ……………….. en tant qu’« …………………………………. », notamment par la peinture de « …………………………………………………… », jusqu’aux critiques qui s’en prennent aux romans (……………………………………………………, les nouvelles historiques et histoires secrètes, ………………………………….), hommes d’église et laïcs parlant au nom de la religion chrétienne ne cessent de s’élever contre le succès du genre.
Depuis La Noue qui, à la fin du XVIe siècle, condamne les Amadis en tant qu’« instruments fort propres pour la corruption des mœurs », notamment par la peinture de « plusieurs espèces d’amours déshonnêtes », jusqu’aux critiques qui s’en prennent aux romans (La Princesse de Clèves, les nouvelles historiques et histoires secrètes, Les Aventures de Télémaque), hommes d’église et laïcs parlant au nom de la religion chrétienne ne cessent de s’élever contre le succès du genre.
Les détracteurs apparaît en la personne des auteurs d’anti-romans. Le principal point sur lequel porte la critique est la …………………………………., en raison de leur …………………………………. d’un ouvrage à l’autre, mais également de leur …………………………………..
- ………………………………….(Le …………………………………. de Sorel)
- …………………………………. (Le ……………………. de ……………….., Le …………………………………. de ……………….., La …………………………………. de ………………..).
Les détracteurs apparaît en la personne des auteurs d’anti-romans. Le principal point sur lequel porte la critique est la dénonciation des aventures, en raison de leur aspect topique et répétitif d’un ouvrage à l’autre, mais également de leur invraisemblance.
- roman sentimental (Le Berger extravagant de Sorel)
- roman héroïque (Le Roman comique de Scarron, Le Roman bourgeois de Furetière, La Fausse Clélie de Subligny).
C’est à partir de l’exemple des romans ……………….., en particulier des ……………….. ……………….., qu’est défini le roman français dans la ……………….. siècle et au ………………..siècle.
C’est à partir de l’exemple des romans grecs antiques, en particulier des Éthiopiques d’Héliodore, qu’est défini le roman français dans la seconde moitié du XVIe siècle et au début du XVIIe siècle.
les romanciers prétendent codifier le roman à partir des règles de ……………….. formulées par ……………….. ou par les théoriciens ……………….. :
- ………………..
- ………………..
- ………………..
- ………………..
les romanciers prétendent codifier le roman à partir des règles de l’épopée formulées par Aristote ou par les théoriciens italiens :
- unité d’action multiple
- insertion d’épisodes
- usage de la rhétorique
- unité de temps