rights Flashcards
c’est quoi l’objet de la declaration de 1948 ?
Le 10 décembre 1948, les 58 États Membres qui constituaient alors l’Assemblée générale ont adopté la Déclaration universelle des droits de l’homme à Paris au Palais de Chaillot.
Cette déclaration souligne l’importance de la dignité humaine, de la justice et de la paix dans le monde. Elle met en avant la nécessité de protéger les droits de l’homme et de favoriser des relations amicales entre nations.
Quels sont les principes fondamentaux de la Déclaration universelle des droits de l’homme?
La Déclaration universelle des droits de l’homme, adoptée en 1948, établit les droits fondamentaux de chaque individu, incluant la dignité, l’égalité et la non-discrimination. Elle garantit le droit à la vie, à la liberté, à la sécurité, à la protection contre l’esclavage et la torture, ainsi qu’à un procès équitable. Elle protège la vie privée, la liberté de pensée, de conscience, de religion, d’expression, de réunion pacifique et de participation politique. La Déclaration reconnaît aussi les droits au travail, à l’éducation, à un niveau de vie suffisant et à la sécurité sociale, affirmant les devoirs de chaque personne envers la communauté.
Comment les droits de l’homme sont-ils protégés par un régime de droit?
Constitution : Intégration des droits de l’homme dans la Constitution.
Législation : Adoption de lois protégeant les droits de l’homme.
Justice : Système judiciaire indépendant pour faire respecter les droits.
Institutions : Création d’organismes de protection des droits de l’homme.
Surveillance : Mécanismes de surveillance et d’enquête.
Sanctions : Sanctions contre les violations des droits.
Recours : Droits à des recours efficaces pour les victimes.
Éducation : Promotion des droits de l’homme par l’éducation et la sensibilisation
Quel est le rôle des Etats Membres de l’ONU dans le respect des droits de l’homme et des libertés fondamentales?
Les Etats Membres de l’ONU ont pour rôle de respecter et de protéger les droits de l’homme et les libertés fondamentales, notamment en organisant des élections honnêtes, en garantissant la sécurité sociale et en protégeant les travailleurs contre le chômage.
Trouve-t-on d’autres précurseurs de l’idée de la dignité humaine dans l’histoire de la philosophie occidentale postérieure au Moyen Âge ?
Il y a des philosophes qui sont des précurseurs de l’idée de la dignité :
John Locke qui est un empiriste, il a énoncé le droit naturel, il a évoqué la question de la tolérance religieuse, mais selon lui il ne faut pas tolérer les athées, car on ne peut pas fait confiance à un athée.
Kierkegaard la dignité humaine en s’intéressant {l’individu qui est responsable (l’engagement de l’individu).
Karl Marx s’intéresse par la dignité économique de l’individu, l’humanisation du capital
qu’est ce que l’imperatif moral ?
L’impératif moral est un principe ou une règle qui dicte ce qui est moralement obligatoire pour un individu, indépendamment de ses désirs ou intérêts personnels. Il est souvent associé au philosophe allemand Immanuel Kant, qui a formulé l’idée de l’impératif catégorique. Selon Kant, un impératif moral est une obligation universelle qui doit être suivie par tous, quelles que soient les circonstances. Il se base sur la rationalité et l’universalité, signifiant que les actions doivent être guidées par des principes que l’on souhaiterait voir appliqués universellement. En d’autres termes, un impératif moral commande d’agir de manière à ce que nos actions puissent devenir des lois universelles.
c’est quoi l’american antrhopological association
Fondée en 1902, l’American Anthropological Association est la plus grande organisation scientifique et professionnelle d’anthropologues au monde. L’Association se consacre à faire progresser la compréhension humaine et à appliquer cette compréhension aux problèmes les plus urgents du monde.
Pourquoi la date de la première déclaration de la AAA (1947) est significative ?
Cette date est significative parce que la déclaration de 1948 était en cours de préparation et les anthropologues s’estiment qu’ils sont les spécialistes de l’étude de l’humanité qui est leur périmètre d’action alors que les autres veulent s’imposer sur le sujet. Les anthropologues ont leur propre club l’humanité est leur métier spécifique.
En 1947, l’AAA a publié une déclaration en réponse à la rédaction de la Déclaration universelle des droits de l’homme (DUDH). Cette déclaration soulignait la nécessité de prendre en compte le relativisme culturel dans l’élaboration des droits de l’homme. L’AAA a soutenu que les droits de l’homme doivent être respectueux des différentes cultures et traditions, arguant que l’universalité des droits de l’homme peut parfois entrer en conflit avec les valeurs et les pratiques culturelles spécifiques.
c’est quoi la CEDAW ?
. La CEDAW est considérée comme la “Charte des droits des femmes” car elle énonce les principes fondamentaux de l’égalité entre les sexes et protège les droits des femmes contre toutes les formes de discrimination.
à quoi a servi la CEDAW ?
La CEDAW oblige les États parties à prendre toutes les mesures nécessaires pour éliminer la discrimination à l’égard des femmes dans tous les domaines, notamment en matière d’éducation, d’emploi, de santé, de sécurité sociale, de participation politique et de justice. Les États parties sont également tenus de prendre des mesures pour prévenir la discrimination à l’encontre des femmes et de protéger les femmes contre la violence.
La CEDAW est le premier traité international consacré exclusivement aux droits des femmes et constitue une référence pour la promotion de l’égalité entre les sexes et la protection des droits des femmes. À ce jour, la CEDAW a été ratifiée par 189 États, ce qui montre l’importance de ce traité dans la défense des droits des femmes dans le monde entier.
pourquoi la CEDAW parle de “l’élimination de discrimination” au lieu de parler précisément des “droits des femmes”, tout court ?
Bien que la CEDAW est réservée uniquement aux droits des femmes mais elle est une référence pour l’encouragement à l’égalité entre les sexes alors le fait de parler précisément des droits des femmes tout court est une sorte de discrimination. Aussi les droits des femmes font partie des droits de l’Homme avec H.
Elle est faite pour corriger toute violation à l’égard des femmes et le fait de parler uniquement de droits de femmes ça sous-entend qu’elles ont des droits différents que ceux des hommes et c’est pour cette même raison qu’il n’y a pas une déclaration des personnes LGTB.
Cherchez dans le texte de la CEDAW un article ou plusieurs articles qui peuvent constituer un argument juridique contre ce qu’on appelle parfois la circoncision féminine
L’article 2 :
Qui stipule le droit de prendre toutes les mesures pour modifier ou abroger toute loi, disposition réglementaire, coutume ou pratique qui constitue une discrimination à l’égard des femmes.
L’article 5:
L’article 5 donne droit aux Etats parties de prendre toutes les mesures appropriées pour modifier les schémas et modèles de comportement socioculturel de l’homme et de la femme en vue de parvenir à l’élimination des préjugés et des pratiques coutumières, ou de tout autre type, qui sont fondés sur l’idée de l’infériorité ou de la supériorité de l’un ou l’autre sexe ou d’un rôle stéréotypé des hommes et des femmes;
Dans l’article de Kratz ( sur la circonsiion feminine) , l’auteure semble hésiter entre plusieurs appellations possibles de cette pratique. Pourquoi ? Repérez les différentes appellations qu’elle mentionne.
Les anthropologues préfèrent utilisé “female genital cutting” than to “female genital mutilation” or “female circumcision” parce qu’ils sont censé d’observer uniquement la culture et ils d’essayer de la décrire, aussi ils décrivent en quoi consiste l’opération et ils se positionnent entant qu’observateurs et non pas des défenseurs de droit de l’homme pour dire mutilation ou bien de faire comprendre le rituel de circoncision.
L’anthropologue doit adopter la démarche de l’agnosticisme méthodologique et une certaine distanciation
les differentes appelation était : Genital Mutilations- female genital modification or mutilation- female circumcision)
Pourquoi la pratique de femal genital cutting présente-t-elle un dilemme anthropologique ?
Le dilemme anthropologique consiste à ce que les anthropologues se trouvent tiraillé entre la question des droits de l’homme dans le terrain et le respect et la protection de la relativité culturelle.
quelle est la différence entre signature d’une convention et la ratification
Il y a une différence entre signature et ratification d’une convention internationale, la 1ère c’est la simple signature de la convention mais la 2ème c’est l’adoption du contenu du texte par les instances législatives du pays et il devient contraignant pour l’état, pour le cas de l’USA la CEDAW a été signé par Jimmy Carter et jusqu’à présent elle n’est pas ratifiée à cause de bureaucratie et une autre raison elle a été politisé par les républicains, aussi au USA les juristes distingues entre deux types de lois soft law et hard law.
A votre avis, pourquoi la circoncision mâle est moins controversée que l’excision féminine ?
Les deux pratiques sont des interventions chirurgicales des appareils génitaux mais qui non pas les mêmes objectifs l’excision féminine condamne la vie sexuelle de la femme par contre elle ne prive pas la circoncise de l’homme de son droit d’obtenir du plaisir et elle ne le rattache pas à un statut social inférieur à l’égard de ses semblables.
Le but est très différent, la circoncision féminine est par définition discriminatoire, son but est de diminuer et même supprimer le plaisir sexuel but qui n’est pas rechercher chez l’homme.
Il y a des gens qui considère que la circoncision masculine est problématique mais ce n’était pas controversé sur le plan droit de l’homme, d’abord sur le contexte religieux musulman et juif c’est une pratique qui est normale même au plan social, culturel et médical, par exemple la majorité des hommes européens qui ne sont ni musulmans ni juifs ne sont pas circoncis par contre au Etats unis la majorité des hommes ils le sont tous simplement parce que la pratique médicale la favorise.
L’État marocain adhère-t-il à la CEDAW? A-t-il émis des réserves à l’égard de cette Convention? Précisez
Le Maroc adhère et ratifie la CEDAW et il a mis des réserves mais il a progressivement et probablement levé ces réserves sauf l’article 29
Selon Zvan-Elliot, quelle est l’entrave de fond, à la fois culturelle, religieuse et jurisprudentielle, à l’égalité des hommes et des femmes au Maroc ?
Selon Katja Žvan Elliott, l’entrave fondamentale à l’égalité des hommes et des femmes au Maroc réside dans un mélange de normes culturelles patriarcales, d’interprétations conservatrices de la loi islamique (sharia) et de pratiques juridiques qui perpétuent les inégalités de genre. La société valorise les rôles traditionnels des hommes comme chefs de famille et des femmes comme responsables domestiques, et ces rôles sont renforcés par des interprétations religieuses qui justifient la subordination des femmes. La loi marocaine, malgré certaines réformes, continue de refléter et de consolider ces inégalités structurelles.
Trouvez dans la Convention relative au droit de l’enfantadoptée par les nations unies en 1989 un article qui peut être invoqué comme base juridique pour l’interdiction du châtiment corporel de l’enfant
Article 19
Les États parties prennent toutes les mesures législatives, administratives, sociales et éducatives appropriées pour protéger l’enfant contre toute forme de violence, d’atteinte ou de brutalités physiques ou mentales, d’abandon ou de négligence, de mauvais traitements ou d’exploitation, y compris la violence sexuelle, tant qu’il est sous la garde de ses parents ou de l’un d’eux, de son ou de ses représentants légaux ou de toute autre personne à qui il est confié.
Ces mesures de protection devraient, selon qu’il conviendra, comprendre des procédures efficaces pour l’établissement de programmes sociaux en vue de fournir l’appui nécessaire à l’enfant et à ceux qui en ont la charge, ainsi que pour d’autres formes de prévention et pour l’identification, le signalement, le renvoi, l’investigation, le traitement et le suivi des cas de mauvais traitements infligés à un enfant décrits précédemment, et, au besoin, pour l’intervention judiciaire.
Cet article exige des États parties qu’ils protègent les enfants contre toutes formes de violence physique et mentale, ce qui inclut le châtiment corporel.
(3)Pourquoi la question du châtiment corporel des enfants provoque un dilemme anthropologique? Les anthropologues sont-ils unanimes sur cette question?
Les anthropologues ne sont pas unanimes sur la question du châtiment corporel des enfants. Certains peuvent défendre le respect des pratiques culturelles traditionnelles, tandis que d’autres peuvent plaider en faveur de la protection des enfants contre toutes formes de violence, en se basant sur des preuves des effets néfastes du châtiment corporel. Cette diversité de perspectives reflète la complexité du dilemme anthropologique et l’importance de considérer à la fois le respect des cultures et la protection des droits de l’enfant.
Comment s’inscrit le châtiment corporel dans le processus de socialisation chez les Tongiens? Et qui l’exerce?
Le châtiment corporel s’inscrit dans le processus de socialisation chez les Tongiens comme un moyen central de discipline et d’enseignement des valeurs culturelles. Les enfants sont souvent battus par les mères ou d’autres membres plus âgés de la famille pour corriger les comportements jugés inappropriés ou désobéissants. Cette punition physique est perçue comme une méthode efficace pour inculquer des valeurs importantes telles que le respect, l’obéissance et la soumission aux hiérarchies sociales. En outre, le châtiment corporel est justifié par l’idée qu’il est une expression d’amour et de souci pour le bien-être de l’enfant, bien que cette pratique soit souvent ambivalente et puisse engendrer des sentiments de ressentiment et de haine chez les enfants punis
Comment est-ce que le châtiment corporel est perçu par les enfants eux-mêmes?
Le châtiment corporel est perçu de manière ambivalente par les enfants tongiens. D’un côté, ils comprennent souvent que ces punitions sont censées être des expressions d’amour et des moyens de les enseigner correctement. Les enfants apprennent à associer les punitions avec des notions de discipline, de respect et d’obéissance. Certains enfants peuvent même dire qu’ils sont punis par amour et que cela les aide à comprendre ce qui est attendu d’eux et à respecter leurs parents.
Cependant, de nombreux enfants ressentent également des émotions négatives telles que la colère, la haine et le ressentiment envers ceux qui les punissent. La punition physique peut être perçue comme une douleur physique mais aussi comme une blessure émotionnelle. Les enfants peuvent éprouver de l’ambivalence, comprenant que la punition est censée être bénéfique, mais ressentant néanmoins de la souffrance et du mécontentement. Certains enfants peuvent développer des sentiments de méfiance et de peur, et certains peuvent même nourrir des rancunes à long terme envers ceux qui les ont punis duremen
La violence corporelle à l’égard des enfants n’est pas tolérée en toutes circonstances par les Tongiens. Bien que le châtiment corporel soit largement accepté et considéré comme un moyen efficace de discipline et de socialisation, il existe des limites à ce qui est jugé acceptable.
Contextes et Sévérité : Les contextes dans lesquels la violence est exercée et la sévérité des punitions influencent la tolérance. Par exemple, des punitions très sévères, causant des blessures graves ou exercées en public, peuvent être désapprouvées.
Catégorie de Ta Vale : La communauté reconnaît une catégorie de comportements appelés ta vale (frappe insensée), qui désignent des punitions jugées excessives ou injustifiées. Ces actes peuvent être perçus comme anga’imanu (comportement animal) ou anga-fakatu’a (comportement commun), et ne sont pas socialement acceptés.
Intervention de la Communauté : Dans certains cas, la communauté ou des membres de la famille élargie peuvent intervenir pour stopper des comportements perçus comme abusifs. Les sanctions peuvent inclure des réprimandes de la part de parents de haut rang, des commérages honteux, ou des mesures temporaires telles que déplacer l’enfant dans un autre ménage.
Loi et Application : Le droit tongien prévoit des dispositions contre la maltraitance des enfants, définie comme des comportements susceptibles de causer des souffrances ou des blessures inutiles. Bien que les poursuites soient rares, la loi montre que des limites existent quant à ce qui est considéré comme acceptable en matière de discipline physique
Les représentations sociales du châtiment corporel des enfants sont-elles stables aux Tonga?
Non, les attitudes à l’égard des châtiments physiques aux Tonga évoluent lentement depuis un certain temps surtout avec l’ouverture aux cultures occidentales, Certains signes de changement incluent :
Reconnaissance des Faiblesses de la Discipline Traditionnelle : Des études ont montré que certains Tongiens reconnaissent le recours aux coups comme punition comme une “faiblesse” dans certaines familles.
Initiatives pour Abolir les Châtiments Corporels : Certains directeurs d’école tentent depuis des années d’abolir les châtiments corporels dans les écoles.
Découragement des Châtiments Corporels par Certains Groupes Religieux : Par exemple, l’Église mormone décourage le recours aux châtiments corporels au sein des familles de ses fidèles et dans ses écoles.
Réactions Variées des Parents aux Changements Sociaux : Certains parents sont devenus plus stricts et sévères dans le but de contrôler le comportement de leurs enfants, tandis que d’autres ont assoupli leur approche, ce qui peut être interprété comme un rejet partiel des pratiques traditionnelles de discipline.