rights Flashcards

1
Q

c’est quoi l’objet de la declaration de 1948 ?

A

Le 10 décembre 1948, les 58 États Membres qui constituaient alors l’Assemblée générale ont adopté la Déclaration universelle des droits de l’homme à Paris au Palais de Chaillot.
Cette déclaration souligne l’importance de la dignité humaine, de la justice et de la paix dans le monde. Elle met en avant la nécessité de protéger les droits de l’homme et de favoriser des relations amicales entre nations.

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2
Q

Quels sont les principes fondamentaux de la Déclaration universelle des droits de l’homme?

A

La Déclaration universelle des droits de l’homme, adoptée en 1948, établit les droits fondamentaux de chaque individu, incluant la dignité, l’égalité et la non-discrimination. Elle garantit le droit à la vie, à la liberté, à la sécurité, à la protection contre l’esclavage et la torture, ainsi qu’à un procès équitable. Elle protège la vie privée, la liberté de pensée, de conscience, de religion, d’expression, de réunion pacifique et de participation politique. La Déclaration reconnaît aussi les droits au travail, à l’éducation, à un niveau de vie suffisant et à la sécurité sociale, affirmant les devoirs de chaque personne envers la communauté.

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3
Q

Comment les droits de l’homme sont-ils protégés par un régime de droit?

A

Constitution : Intégration des droits de l’homme dans la Constitution.
Législation : Adoption de lois protégeant les droits de l’homme.
Justice : Système judiciaire indépendant pour faire respecter les droits.
Institutions : Création d’organismes de protection des droits de l’homme.
Surveillance : Mécanismes de surveillance et d’enquête.
Sanctions : Sanctions contre les violations des droits.
Recours : Droits à des recours efficaces pour les victimes.
Éducation : Promotion des droits de l’homme par l’éducation et la sensibilisation

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4
Q

Quel est le rôle des Etats Membres de l’ONU dans le respect des droits de l’homme et des libertés fondamentales?

A

Les Etats Membres de l’ONU ont pour rôle de respecter et de protéger les droits de l’homme et les libertés fondamentales, notamment en organisant des élections honnêtes, en garantissant la sécurité sociale et en protégeant les travailleurs contre le chômage.

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5
Q

Trouve-t-on d’autres précurseurs de l’idée de la dignité humaine dans l’histoire de la philosophie occidentale postérieure au Moyen Âge ?

A

Il y a des philosophes qui sont des précurseurs de l’idée de la dignité :

John Locke qui est un empiriste, il a énoncé le droit naturel, il a évoqué la question de la tolérance religieuse, mais selon lui il ne faut pas tolérer les athées, car on ne peut pas fait confiance à un athée.
Kierkegaard la dignité humaine en s’intéressant {l’individu qui est responsable (l’engagement de l’individu).
Karl Marx s’intéresse par la dignité économique de l’individu, l’humanisation du capital

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6
Q

qu’est ce que l’imperatif moral ?

A

L’impératif moral est un principe ou une règle qui dicte ce qui est moralement obligatoire pour un individu, indépendamment de ses désirs ou intérêts personnels. Il est souvent associé au philosophe allemand Immanuel Kant, qui a formulé l’idée de l’impératif catégorique. Selon Kant, un impératif moral est une obligation universelle qui doit être suivie par tous, quelles que soient les circonstances. Il se base sur la rationalité et l’universalité, signifiant que les actions doivent être guidées par des principes que l’on souhaiterait voir appliqués universellement. En d’autres termes, un impératif moral commande d’agir de manière à ce que nos actions puissent devenir des lois universelles.

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7
Q

c’est quoi l’american antrhopological association

A

Fondée en 1902, l’American Anthropological Association est la plus grande organisation scientifique et professionnelle d’anthropologues au monde. L’Association se consacre à faire progresser la compréhension humaine et à appliquer cette compréhension aux problèmes les plus urgents du monde.

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8
Q

Pourquoi la date de la première déclaration de la AAA (1947) est significative ?

A

Cette date est significative parce que la déclaration de 1948 était en cours de préparation et les anthropologues s’estiment qu’ils sont les spécialistes de l’étude de l’humanité qui est leur périmètre d’action alors que les autres veulent s’imposer sur le sujet. Les anthropologues ont leur propre club l’humanité est leur métier spécifique.
En 1947, l’AAA a publié une déclaration en réponse à la rédaction de la Déclaration universelle des droits de l’homme (DUDH). Cette déclaration soulignait la nécessité de prendre en compte le relativisme culturel dans l’élaboration des droits de l’homme. L’AAA a soutenu que les droits de l’homme doivent être respectueux des différentes cultures et traditions, arguant que l’universalité des droits de l’homme peut parfois entrer en conflit avec les valeurs et les pratiques culturelles spécifiques.

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9
Q

c’est quoi la CEDAW ?

A

. La CEDAW est considérée comme la “Charte des droits des femmes” car elle énonce les principes fondamentaux de l’égalité entre les sexes et protège les droits des femmes contre toutes les formes de discrimination.

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10
Q

à quoi a servi la CEDAW ?

A

La CEDAW oblige les États parties à prendre toutes les mesures nécessaires pour éliminer la discrimination à l’égard des femmes dans tous les domaines, notamment en matière d’éducation, d’emploi, de santé, de sécurité sociale, de participation politique et de justice. Les États parties sont également tenus de prendre des mesures pour prévenir la discrimination à l’encontre des femmes et de protéger les femmes contre la violence.
La CEDAW est le premier traité international consacré exclusivement aux droits des femmes et constitue une référence pour la promotion de l’égalité entre les sexes et la protection des droits des femmes. À ce jour, la CEDAW a été ratifiée par 189 États, ce qui montre l’importance de ce traité dans la défense des droits des femmes dans le monde entier.

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11
Q

pourquoi la CEDAW parle de “l’élimination de discrimination” au lieu de parler précisément des “droits des femmes”, tout court ?

A

Bien que la CEDAW est réservée uniquement aux droits des femmes mais elle est une référence pour l’encouragement à l’égalité entre les sexes alors le fait de parler précisément des droits des femmes tout court est une sorte de discrimination. Aussi les droits des femmes font partie des droits de l’Homme avec H.
Elle est faite pour corriger toute violation à l’égard des femmes et le fait de parler uniquement de droits de femmes ça sous-entend qu’elles ont des droits différents que ceux des hommes et c’est pour cette même raison qu’il n’y a pas une déclaration des personnes LGTB.

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12
Q

Cherchez dans le texte de la CEDAW un article ou plusieurs articles qui peuvent constituer un argument juridique contre ce qu’on appelle parfois la circoncision féminine

A

L’article 2 :
Qui stipule le droit de prendre toutes les mesures pour modifier ou abroger toute loi, disposition réglementaire, coutume ou pratique qui constitue une discrimination à l’égard des femmes.
L’article 5:
L’article 5 donne droit aux Etats parties de prendre toutes les mesures appropriées pour modifier les schémas et modèles de comportement socioculturel de l’homme et de la femme en vue de parvenir à l’élimination des préjugés et des pratiques coutumières, ou de tout autre type, qui sont fondés sur l’idée de l’infériorité ou de la supériorité de l’un ou l’autre sexe ou d’un rôle stéréotypé des hommes et des femmes;

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13
Q

Dans l’article de Kratz ( sur la circonsiion feminine) , l’auteure semble hésiter entre plusieurs appellations possibles de cette pratique. Pourquoi ? Repérez les différentes appellations qu’elle mentionne.

A

Les anthropologues préfèrent utilisé “female genital cutting” than to “female genital mutilation” or “female circumcision” parce qu’ils sont censé d’observer uniquement la culture et ils d’essayer de la décrire, aussi ils décrivent en quoi consiste l’opération et ils se positionnent entant qu’observateurs et non pas des défenseurs de droit de l’homme pour dire mutilation ou bien de faire comprendre le rituel de circoncision.

L’anthropologue doit adopter la démarche de l’agnosticisme méthodologique et une certaine distanciation
les differentes appelation était : Genital Mutilations- female genital modification or mutilation- female circumcision)

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14
Q

Pourquoi la pratique de femal genital cutting présente-t-elle un dilemme anthropologique ?

A

Le dilemme anthropologique consiste à ce que les anthropologues se trouvent tiraillé entre la question des droits de l’homme dans le terrain et le respect et la protection de la relativité culturelle.

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15
Q

quelle est la différence entre signature d’une convention et la ratification

A

Il y a une différence entre signature et ratification d’une convention internationale, la 1ère c’est la simple signature de la convention mais la 2ème c’est l’adoption du contenu du texte par les instances législatives du pays et il devient contraignant pour l’état, pour le cas de l’USA la CEDAW a été signé par Jimmy Carter et jusqu’à présent elle n’est pas ratifiée à cause de bureaucratie et une autre raison elle a été politisé par les républicains, aussi au USA les juristes distingues entre deux types de lois soft law et hard law.

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16
Q

A votre avis, pourquoi la circoncision mâle est moins controversée que l’excision féminine ?

A

Les deux pratiques sont des interventions chirurgicales des appareils génitaux mais qui non pas les mêmes objectifs l’excision féminine condamne la vie sexuelle de la femme par contre elle ne prive pas la circoncise de l’homme de son droit d’obtenir du plaisir et elle ne le rattache pas à un statut social inférieur à l’égard de ses semblables.
Le but est très différent, la circoncision féminine est par définition discriminatoire, son but est de diminuer et même supprimer le plaisir sexuel but qui n’est pas rechercher chez l’homme.
Il y a des gens qui considère que la circoncision masculine est problématique mais ce n’était pas controversé sur le plan droit de l’homme, d’abord sur le contexte religieux musulman et juif c’est une pratique qui est normale même au plan social, culturel et médical, par exemple la majorité des hommes européens qui ne sont ni musulmans ni juifs ne sont pas circoncis par contre au Etats unis la majorité des hommes ils le sont tous simplement parce que la pratique médicale la favorise.

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17
Q

L’État marocain adhère-t-il à la CEDAW? A-t-il émis des réserves à l’égard de cette Convention? Précisez

A

Le Maroc adhère et ratifie la CEDAW et il a mis des réserves mais il a progressivement et probablement levé ces réserves sauf l’article 29

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18
Q

Selon Zvan-Elliot, quelle est l’entrave de fond, à la fois culturelle, religieuse et jurisprudentielle, à l’égalité des hommes et des femmes au Maroc ?

A

Selon Katja Žvan Elliott, l’entrave fondamentale à l’égalité des hommes et des femmes au Maroc réside dans un mélange de normes culturelles patriarcales, d’interprétations conservatrices de la loi islamique (sharia) et de pratiques juridiques qui perpétuent les inégalités de genre. La société valorise les rôles traditionnels des hommes comme chefs de famille et des femmes comme responsables domestiques, et ces rôles sont renforcés par des interprétations religieuses qui justifient la subordination des femmes. La loi marocaine, malgré certaines réformes, continue de refléter et de consolider ces inégalités structurelles.

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19
Q

Trouvez dans la Convention relative au droit de l’enfantadoptée par les nations unies en 1989 un article qui peut être invoqué comme base juridique pour l’interdiction du châtiment corporel de l’enfant

A

Article 19

Les États parties prennent toutes les mesures législatives, administratives, sociales et éducatives appropriées pour protéger l’enfant contre toute forme de violence, d’atteinte ou de brutalités physiques ou mentales, d’abandon ou de négligence, de mauvais traitements ou d’exploitation, y compris la violence sexuelle, tant qu’il est sous la garde de ses parents ou de l’un d’eux, de son ou de ses représentants légaux ou de toute autre personne à qui il est confié.

Ces mesures de protection devraient, selon qu’il conviendra, comprendre des procédures efficaces pour l’établissement de programmes sociaux en vue de fournir l’appui nécessaire à l’enfant et à ceux qui en ont la charge, ainsi que pour d’autres formes de prévention et pour l’identification, le signalement, le renvoi, l’investigation, le traitement et le suivi des cas de mauvais traitements infligés à un enfant décrits précédemment, et, au besoin, pour l’intervention judiciaire.

Cet article exige des États parties qu’ils protègent les enfants contre toutes formes de violence physique et mentale, ce qui inclut le châtiment corporel.

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20
Q

(3)Pourquoi la question du châtiment corporel des enfants provoque un dilemme anthropologique? Les anthropologues sont-ils unanimes sur cette question?

A

Les anthropologues ne sont pas unanimes sur la question du châtiment corporel des enfants. Certains peuvent défendre le respect des pratiques culturelles traditionnelles, tandis que d’autres peuvent plaider en faveur de la protection des enfants contre toutes formes de violence, en se basant sur des preuves des effets néfastes du châtiment corporel. Cette diversité de perspectives reflète la complexité du dilemme anthropologique et l’importance de considérer à la fois le respect des cultures et la protection des droits de l’enfant.

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21
Q

Comment s’inscrit le châtiment corporel dans le processus de socialisation chez les Tongiens? Et qui l’exerce?

A

Le châtiment corporel s’inscrit dans le processus de socialisation chez les Tongiens comme un moyen central de discipline et d’enseignement des valeurs culturelles. Les enfants sont souvent battus par les mères ou d’autres membres plus âgés de la famille pour corriger les comportements jugés inappropriés ou désobéissants. Cette punition physique est perçue comme une méthode efficace pour inculquer des valeurs importantes telles que le respect, l’obéissance et la soumission aux hiérarchies sociales. En outre, le châtiment corporel est justifié par l’idée qu’il est une expression d’amour et de souci pour le bien-être de l’enfant, bien que cette pratique soit souvent ambivalente et puisse engendrer des sentiments de ressentiment et de haine chez les enfants punis​

22
Q

Comment est-ce que le châtiment corporel est perçu par les enfants eux-mêmes?

A

Le châtiment corporel est perçu de manière ambivalente par les enfants tongiens. D’un côté, ils comprennent souvent que ces punitions sont censées être des expressions d’amour et des moyens de les enseigner correctement. Les enfants apprennent à associer les punitions avec des notions de discipline, de respect et d’obéissance. Certains enfants peuvent même dire qu’ils sont punis par amour et que cela les aide à comprendre ce qui est attendu d’eux et à respecter leurs parents.

Cependant, de nombreux enfants ressentent également des émotions négatives telles que la colère, la haine et le ressentiment envers ceux qui les punissent. La punition physique peut être perçue comme une douleur physique mais aussi comme une blessure émotionnelle. Les enfants peuvent éprouver de l’ambivalence, comprenant que la punition est censée être bénéfique, mais ressentant néanmoins de la souffrance et du mécontentement. Certains enfants peuvent développer des sentiments de méfiance et de peur, et certains peuvent même nourrir des rancunes à long terme envers ceux qui les ont punis duremen

23
Q
A

La violence corporelle à l’égard des enfants n’est pas tolérée en toutes circonstances par les Tongiens. Bien que le châtiment corporel soit largement accepté et considéré comme un moyen efficace de discipline et de socialisation, il existe des limites à ce qui est jugé acceptable.

Contextes et Sévérité : Les contextes dans lesquels la violence est exercée et la sévérité des punitions influencent la tolérance. Par exemple, des punitions très sévères, causant des blessures graves ou exercées en public, peuvent être désapprouvées.

Catégorie de Ta Vale : La communauté reconnaît une catégorie de comportements appelés ta vale (frappe insensée), qui désignent des punitions jugées excessives ou injustifiées. Ces actes peuvent être perçus comme anga’imanu (comportement animal) ou anga-fakatu’a (comportement commun), et ne sont pas socialement acceptés.

Intervention de la Communauté : Dans certains cas, la communauté ou des membres de la famille élargie peuvent intervenir pour stopper des comportements perçus comme abusifs. Les sanctions peuvent inclure des réprimandes de la part de parents de haut rang, des commérages honteux, ou des mesures temporaires telles que déplacer l’enfant dans un autre ménage.

Loi et Application : Le droit tongien prévoit des dispositions contre la maltraitance des enfants, définie comme des comportements susceptibles de causer des souffrances ou des blessures inutiles. Bien que les poursuites soient rares, la loi montre que des limites existent quant à ce qui est considéré comme acceptable en matière de discipline physique

24
Q

Les représentations sociales du châtiment corporel des enfants sont-elles stables aux Tonga?

A

Non, les attitudes à l’égard des châtiments physiques aux Tonga évoluent lentement depuis un certain temps surtout avec l’ouverture aux cultures occidentales, Certains signes de changement incluent :

Reconnaissance des Faiblesses de la Discipline Traditionnelle : Des études ont montré que certains Tongiens reconnaissent le recours aux coups comme punition comme une “faiblesse” dans certaines familles.

Initiatives pour Abolir les Châtiments Corporels : Certains directeurs d’école tentent depuis des années d’abolir les châtiments corporels dans les écoles.

Découragement des Châtiments Corporels par Certains Groupes Religieux : Par exemple, l’Église mormone décourage le recours aux châtiments corporels au sein des familles de ses fidèles et dans ses écoles.

Réactions Variées des Parents aux Changements Sociaux : Certains parents sont devenus plus stricts et sévères dans le but de contrôler le comportement de leurs enfants, tandis que d’autres ont assoupli leur approche, ce qui peut être interprété comme un rejet partiel des pratiques traditionnelles de discipline.

25
Q

Cherchez les origines du proverbe anglais “Spare the rod and spoil the child”

A

Origins of the Proverb le proverbe trouve son origine dans la Bible de l’ancien testament, dans le livre des Proverbes.
Contexte historique Le proverbe reflète la croyance traditionnelle selon laquelle les châtiments corporels sont nécessaires pour élever des enfants bien élevés. Cette croyance était courante dans de nombreuses cultures à travers l’histoire, et elle est encore partagée par certaines personnes aujourd’hui.
Variation culturelle Ce proverbe n’est pas universellement accepté. Dans certaines cultures, les châtiments corporels sont considérés comme cruels et inutiles. Dans ces cultures, il existe d’autres moyens de discipliner les enfants qui sont considérés comme plus efficaces.

26
Q

Quels sont les facteurs qui semblent favoriser la prévalence du châtiment corporel chez les sociétés qui le pratiquent?

A

Niveaux plus élevés de stratification sociale et d’intégration politique et l’utilisation à long terme d’une monnaie étrangère.
La présence d’une devise étrangère et le châtiment corporel veut dire qu’il y a une corrélation quelque part.
Aussi il y a un élément qui a une relation avec la sélection naturelle qui est le stress, les enfants élevés dans un climat plein de tension et de stress vont associer très vite les pratiques qui leur sont imputées et commencent à les reproduire.

27
Q

Énumérez les différentes stratégies subjectives que les musulmans gay d’Indonésie déploient pour gérer cette “fausseté grammaticale”: stratégies cognitives/discursives et stratégies sociales.

A

Considérer l’Homosexualité comme un péché mineur facilement pardonné par Dieu tant qu’ils se conforment aux normes sociales en épousant des femmes et en fondant une famille. C’est une tentative de concilier leur identité homosexuelle avec leur foi religieuse en minimisant la gravité du péché.

Considérer l’Homosexualité comme non péché parce qu’ils croient que Dieu les a créés ainsi et qu’ils ne vont pas à l’encontre de Sa volonté ceci leur permet à vivre en harmonie avec leur identité.

Ou bien En adaptant des traditions culturelles existantes, ils cherchent à trouver un espace où ils peuvent se sentir à l’aise et reconnus.

28
Q

Dans quelle mesure le discours de Boellstorff sur les musulmans gay d’Indonésie est semblable et/ou différent du discours de Zvan-Elliot sur les femmes marocaines?

A

l est important de noter que les discours de Tom Boellstorff sur les musulmans gays en Indonésie et de Zvan-Elliot sur les femmes marocaines abordent des sujets différents et se situent dans des contextes culturels distincts.

Tom Boellstorff est un anthropologue américain qui s’identifie entant que gay dans son article il s’est concentré sur l’intersection de l’identité religieuse et de l’orientation sexuelle, il a travaillé sur le discours de personne gay musulmans en Indonésie ou il a traité le sujet avec distance.

Par contre Mme Zvan-Elliot elle est académicienne et militante elle a abordé les questions de genre et de statut des femmes dans la société marocaine, et à travers son discours académique qui milite pour l’égalité hommes et femmes son discours est très critique par rapport à la libération des femmes au Maroc

En ce qui concerne les points semblables:

Les deux auteurs s’intéressent à des groupes minoritaires ou marginalisés dans leur société respective (musulmans gay en Indonésie et femmes marocaines), mettant en lumière les défis et les expériences de ces individus.

Les deux auteurs examinent les tensions et les conflits auxquels sont confrontés les membres de ces groupes minoritaires en raison de leur identité (religieuse et sexuelle pour Boellstorff, genre pour Zvan-Elliot)

29
Q

Que peuvent nous apprendre l’anthropologie culturelle, et l’anthropologie biologique, sur l’orientation sexuelle et l’identité de genre?

A

Anthropologie biologique : L’anthropologie biologique nous dit que les personnes Homo non hétero sont généralement minoritaire suivant l’impératif de la sélection naturelle, tout simplement parce qu’ils ne se reproduisent pas.

Anthropologie culturelle : L’anthropologie culturelle met en avant la diversité de l’orientation sexuelle, il y a une très grande diversité, il y a des sociétés qui répriment ou acceptent et il y a des sociétés qui n’apportent aucune importance à l’orientation sexuelle des gens tout le monde est égal devant la loi et la tradition…. Et il y a des sociétés qui valorisent les différences par ex le cas des bisprirituels dans la culture amérindienne et les hommes Hijra en Inde qui ont un statut très particulier et ils occupent des métiers bien spécifiques.

30
Q

Où se situe le Maroc par rapport à la question de l’orientation sexuelle et l’identité de genre, juridiquement, et culturellement?

A

Au Maroc, la question de l’orientation sexuelle et de l’identité de genre est complexe et souvent sujette à des tensions entre les normes juridiques, culturelles et religieuses.
Sur le plan juridique :
-L’homosexualité est illégale au Maroc en vertu de l’article 489 du Code pénal, qui criminalise les relations sexuelles entre personnes de même sexe.
-En ce qui concerne l’identité de genre, le Maroc ne dispose pas de lois spécifiques. Les personnes transgenres peuvent rencontrer des difficultés pour obtenir des documents d’identité conformes à leur identité de genre.
Sur le plan culturel :
Culturellement, le Maroc est une société conservatrice où les normes sociales traditionnelles jouent un rôle important dans la perception de l’orientation sexuelle et de l’identité de genre. Les personnes LGBT peuvent faire face à la stigmatisation, à la discrimination et à la marginalisation dans la société marocaine.
Cependant, il existe également des mouvements sociaux et des organisations de défense des droits LGBT qui œuvrent pour:
- La reconnaissance,
- Promouvoir l’inclusion et la diversité et
- La protection des droits des personnes LGBT au Maroc.

31
Q

Pourquoi, à votre avis, la question de l’orientation sexuelle n’est explicitée ni dans la Déclaration universelle des droits de l’Homme (UDHR), ni dans le Pacte international relatif aux droits civils et politiques (ICCPR)?

A

L’absence explicite de la question de l’orientation sexuelle dans la Déclaration universelle des droits de l’Homme (UDHR) et le Pacte international relatif aux droits civils et politiques (ICCPR) peut être attribuée au contexte historique et culturel de l’époque, où l’homosexualité était largement stigmatisée et criminalisée. Les rédacteurs ont probablement évité des mentions spécifiques pour assurer une plus grande acceptation et ratification par une diversité de pays. Les documents visaient à établir des droits universels applicables à toutes les personnes sans distinction, et les conceptions des droits de l’homme ont évolué avec le temps, reconnaissant plus tard l’importance des droits des personnes LGBTQ+. Inclure l’orientation sexuelle explicitement aurait pu provoquer des résistances, compromettant l’adoption de ces instruments. Cependant, les interprétations modernes par les organes de surveillance des traités et les tribunaux internationaux ont intégré la protection contre la discrimination fondée sur l’orientation sexuelle dans les principes généraux de ces documents.

32
Q

Existe-t-il des documents des Nations unis qui évoquent l’orientation sexuelle et l’identité du genre?

A

Oui, il y a des documents qui reconnaissent les droits des personnes LGBTQ+ en tant que droits humains.

Déclaration des Nations Unies sur l’orientation sexuelle et l’identité de genre (2011) : Cette déclaration affirme que les droits humains s’appliquent à toutes les personnes, quelles que soient leur orientation sexuelle ou leur identité de genre.

Rapports du Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme : mettent en lumière les violations des droits humains liées à l’orientation sexuelle et à l’identité de genre et appelant à des mesures pour y remédier.

33
Q

comment le seuil international de pauvreté est calculé. Quel est le seuil actuel établi par la Banque mondiale?

A

Le seuil international de pauvreté est généralement calculé en utilisant le concept de “pauvreté extrême” c à d une privations multiples, conditions de vie très difficiles et elle est quantifié par un seuil de la consommation minimale qui est défini comme vivre avec moins de 2,15 dollar par jour. Ce seuil a été établi par la Banque mondiale pour mesurer l’extrême pauvreté dans le monde.
Pour le calcul ce seuil se base sur le revenu moyen qui permet de satisfaire un certain nombre de besoin (nourriture, abri…..) pendant une journée dans un contexte bien défini.

34
Q

Quels sont les avantages d’avoir ce seuil international de pauvreté, selon les auteurs du rapport NEF, en dépit de ses limites?

A

Comparabilité internationale : Pour permettre une sorte de comparaison entre les pays de manière cohérente, ce qui est essentiel pour évaluer les progrès mondiaux dans la lutte contre la pauvreté.

Sensibilisation politique : Les décideurs politiques sont plus susceptibles de prendre des mesures pour lutter contre la pauvreté, car les chiffres sont plus faciles à comprendre et à communiquer.

Focus sur l’extrême pauvreté : Pour pouvoir déterminer le nombre de personnes qu’on doit intervenir pour.

35
Q

Quelles sont les limites du seuil international de pauvreté, selon les auteurs?

A

Les limites du seuil international de pauvreté résident dans son caractère arbitraire, son manque de contextualisation locale et sa focalisation sur l’extrême pauvreté au détriment d’une vision plus globale de la pauvreté

1.Caractère arbitraire: Il ne met pas en évidence les particularités de chaque pays, problème que le même seuil est applicable à tout le monde.
2.Manque de prise en compte des réalités locales: Le seuil international ne tient pas compte des variations des coûts de la vie et des conditions spécifiques à chaque pays, ce qui peut conduire à une sous-estimation ou surestimation de la pauvreté.
3.Focus sur l’extrême pauvreté: le seuil international ne prend pas en compte les différentes dimensions de la pauvreté et peut négliger les populations vivant juste au-dessus de ce seuil mais toujours en situation de précarité.
4.Manque de pertinence pour les politiques nationales: Il ne prend que le minimum calorique (basé sur un panier de consommation) dans le calcul de base il ne couvre pas par exemple l’éducation, la santé….

36
Q

Quelle est la différence entre les approches basées sur les entrées (input-based approaches) et les approches basées sur les sorties (output-based approaches) pour déterminer un seuil de pauvreté?

A

Les approches basées sur les entrées se concentrent sur les ressources nécessaires pour atteindre un certain niveau de vie, tandis que les approches basées sur les sorties se concentrent sur les résultats concrets de la lutte contre la pauvreté.

Approches basées sur les entrées (input-based approaches) : Ces approches se concentrent sur les ressources nécessaires pour atteindre un certain niveau de vie décent. Elles déterminent le seuil de pauvreté en se basant sur des critères tels que le coût d’un apport nutritionnel (calorique) adéquat, le coût des besoins de base, etc. Ces approches sont plus axées sur les moyens nécessaires pour sortir de la pauvreté.

Approches basées sur les sorties (output-based approaches) : Ces approches se concentrent sur les résultats (la dignité humaine audio 1h20 révision) concrets de la lutte contre la pauvreté, tels que le niveau de bien-être, la santé, l’éducation, etc. Elles déterminent le seuil de pauvreté en se basant sur les indicateurs de résultats, comme le niveau de nutrition, l’accès à l’éducation, etc. Ces approches sont plus axées sur les résultats de la lutte contre la pauvreté.

37
Q

Cherchez “Preston curve” sur internet pour savoir de quoi il s’agit. Qu’est-ce qui est frappant dans cette courbe

A

La courbe de Preston est un graphique qui montre la relation entre le revenu par habitant et l’espérance de vie à la naissance pour différents pays. Ce qui est frappant dans cette courbe, c’est qu’elle illustre une forte corrélation positive entre ces deux variables, mais cette relation est non linéaire : les gains en espérance de vie sont significatifs avec des augmentations initiales du revenu par habitant, mais ces gains diminuent à mesure que le revenu augmente, indiquant que les améliorations en matière de santé et de longévité sont beaucoup plus marquées dans les pays à faible revenu par rapport aux pays à revenu élevé.

38
Q

En quoi l’approche (Rights-Based Poverty Line) proposée par le think tank est-elle différente du seuil éthique de pauvreté d’Edward?

A

L’approche du Rights-Based Poverty Line proposée par le think tank se distingue du seuil éthique de pauvreté d’Edward en se concentrant sur les droits fondamentaux des individus plutôt que sur un simple niveau de revenu nécessaire pour une vie décente. Alors que le seuil éthique de pauvreté d’Edward utilise des données comme celles de la courbe de Preston pour déterminer un revenu minimum nécessaire à une espérance de vie acceptable, le Rights-Based Poverty Line s’appuie sur les normes internationales des droits de l’homme pour garantir que toutes les personnes aient accès aux besoins essentiels tels que la nourriture, l’eau, le logement, l’éducation et les soins de santé, indépendamment du revenu. Cette approche est plus holistique, intégrant des dimensions qualitatives et quantitatives des besoins humains pour assurer une vie digne.

39
Q

En janvier 2018, le propos suivant a été attribué à la ministre marocaine de la Famille, de la Solidarité, de l’Égalité et du Développement social : « Vivre avec 20 DH par jour ne fait pas de soi un pauvre ». Ce propos a suscité de vives réactions médiatiques. Portez un regard socio-anthropologique équilibré sur le choix de ces mots.

A

D’un côté elle a raison tant qu’elle s’est basée sur le seuil déclaré par la banque mondiale mais entant que politicienne elle doit être vigilante sur le caractère complexe et multidimensionnel de la pauvreté parce que vivre avec 20 DH par jour peut être considéré comme extrêmement difficile voir impossible pour de nombreuses personnes vivant dans des conditions de précarité et de pauvreté.
Le droit nait dans un contexte, la perception de ce que c’est mes droits et ce qui est suffisant pour moi nait dans un contexte culturel, une fois on commence à se comparer à l’autre et à se représenté les choses différemment bien sur que ça commence à changer.

40
Q

Homo sapiens n’est pas qu’un simple convertisseur de calories en énergie vitale. Il est aussi producteur de culture. Qu’est-ce que cela veut dire pour le seuil international de pauvreté ?

A

On parle toujours du caractère multidimensionnel de la pauvreté qui ne se limite pas aux besoins physiologique mais qui tient compte des divers aspects de la vie humaine et de la dignité humaine. Cela peut inclure des indicateurs de bien-être subjectif, de participation sociale, de liberté culturelle, etc.

“original affluent society”
La société prospère original: ils se suffisent du peu et de leur besoin essentiel ils sont satisfait ex les ZOE.
C’est le model souhaité par les économistes ils disent que l’origine et la prospérité

Le mode de consommation est régulé/ définit par des logiques culturelles,
La privation relative je m’estime priver de cette marchandise jusqu’au moment où je la trouve chez autres
Il est aussi affecté par la pénurie et l’abondance des produits

41
Q

Regardez la Déclaration universelle des droits de l’homme. Est-il facile de placer le droit à un niveau de vie convenable sous un unique article? Pourquoi (pas)?

A

Il est impossible de réduire le droit à un niveau de vie convenable sous un unique article tous simplement en raison de la multidimensionnalité, de l’interdépendance des droits, de la complexité des situations individuelles et de la nécessité d’une approche holistique,
Ce droit nécessite une approche intégrée et globale pour garantir sa pleine réalisation pour tous les individus.

42
Q

Quel est un autre instrument du droit international qui traite de la dignité économique?

A

Un autre instrument du droit international qui traite de la dignité économique est le Pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels (PIDESC). Adopté par l’Assemblée générale des Nations Unies en 1966, le PIDESC est l’un des principaux traités internationaux en matière de droits de l’homme et reconnaît le droit de toute personne à un niveau de vie suffisant pour assurer sa santé, son bien-être et celui de sa famille, y compris la nourriture, le logement, les vêtements, les soins médicaux et les services sociaux nécessaires.
C’est ici que la théorie de droit de l’homme, le droit civique et politiques sont plus présent dans le discours parce qu’il est plus facile a exprimé, le droit de croire à ce que tu veux et à dire ce que tu veux mais le droit à un niveau digne c’est pas possible de le dire parce que le fait de parler au droit à l’accès à la santé, à l’éducation gratuite…. C’est l’interdépendance entre tous ces droits qui nous donne un niveau de vie digne et c’est pourquoi les deux grands instruments de droit de l’homme au Maroc c’est scindé plus tard en deux pactes 1/ un pacte sur les droits civil et politique et un pacte sur les droits économiques et culturels c’est deux volets sont très différents et chacune nécessite un traitement a part.

43
Q

Comment les représentations du droit à un niveau de vie convenable peuvent-elles changer dans une même société à travers le temps?

A

Les représentations du droit à un niveau de vie convenable peuvent évoluer dans une même société à travers le temps en réponse à des facteurs économiques, sociaux, technologiques, démographiques et politiques, reflétant ainsi les dynamiques et les valeurs changeantes de la société.

44
Q

A votre avis, comment peut-on appréhender le droit à la liberté religieuse, sous une perspective anthropologique ?

A

Sous une perspective anthropologique, le droit à la liberté religieuse peut être appréhendé comme un phénomène complexe qui englobe les croyances individuelles, les pratiques culturelles et les dynamiques sociales au sein de diverses communautés. Les anthropologues étudient comment les individus et les groupes expriment et pratiquent leur foi, et comment ces pratiques sont influencées par des facteurs historiques, politiques, économiques et sociaux. Ils examinent également les interactions entre différentes religions et les conflits qui peuvent en découler, ainsi que les rôles que jouent les rituels, les symboles et les institutions religieuses dans la construction de l’identité et la cohésion sociale. Cette approche met en lumière la diversité des expressions religieuses et la manière dont le droit à la liberté religieuse est négocié et vécu dans différents contextes culturels, soulignant l’importance de la tolérance et du respect des différences dans des sociétés pluralistes.

45
Q

Quels sont quelques aspects (historiques, théologiques, politiques etc.) de la tradition musulmane qui compliquent son rapport avec le principe de la liberté religieuse ?

A

Historiques : Historiquement, les sociétés musulmanes ont souvent évolué sous des califats ou des états théocratiques où l’Islam était non seulement une religion mais aussi une source de droit et de gouvernance. La dhimma, un statut accordé aux non-musulmans vivant sous la règle islamique, leur accordait une certaine protection mais avec des restrictions, reflétant une tolérance conditionnelle plutôt qu’une liberté religieuse complète.
Théologiques : Certains interprétations du Coran et de la Sunnah posent des défis au concept de liberté religieuse. Par exemple, le verset de la sourate Al-Baqara (2:256) qui dit “Pas de contrainte en religion” est souvent cité pour soutenir la liberté religieuse, mais d’autres textes, comme ceux traitant de l’apostasie, peuvent être interprétés comme limitant cette liberté. Les divergences d’interprétation entre différents courants islamiques (sunnites, chiites, etc.) ajoutent à la complexité.

Politiques : Dans de nombreux pays à majorité musulmane, l’Islam est intégré dans la constitution et les lois, influençant la manière dont la liberté religieuse est mise en œuvre. Les lois contre le blasphème et l’apostasie, présentes dans certains de ces pays, peuvent restreindre sévèrement la liberté religieuse, non seulement pour les non-musulmans mais aussi pour les musulmans qui expriment des opinions hétérodoxes.

46
Q

Quel est l’état des lieux de la liberté religieuse au Maroc, sur le plan juridique ? Et sur le plan social ?

A

Plan juridique : Au Maroc, la liberté religieuse est garantie par la Constitution de 2011 et encadrée par des lois spécifiques, le Maroc reconnait l’existence des minorités religieuses sur son territoire surtout juif qui leur accorde une certaine protection juridique
Plan social : On peut parler qu’i y’a un contrôle social et une pression sociale lorsqu’il s’agit de nos proches et nos connaissances, on n’accepte pas qu’ils changent la religion musulman mais on peut parler qu’on a une certaine tolérance religieuse.

47
Q

Quelles sont les minorités marocaines religieuses/irréligieuses et confessionnelles que vous connaissez ?

A

Communauté juive : est l’une des plus anciennes minorités religieuses du Maroc. Bien que la plupart aient émigré vers Israël et d’autres pays au cours du XXe siècle, il reste encore une petite communauté concentrée à Casablanca, Rabat et Marrakech.
Communauté chrétienne : est composée de diverses confessions chrétiennes (des catholiques, des protestants et des orthodoxes). Les églises chrétiennes au Maroc sont fréquentées par des étrangers résidant dans le pays, bien qu’il existe également des Marocains convertis au christianisme.
Autres minorités religieuses : Le Maroc abrite également de petites communautés bahá’íes, hindoues et d’autres confessions religieuses moins nombreuses.
Les Marocains irréligieux ou non pratiquants, sont des Marocains qui se définissent comme non pratiquants, agnostiques ou athées.
Les ahmadis qui se considèrent des musulmans mais ils ne sont pas reconnus par les musulmans.
On ne peut parler d’une société absolu et homogène religieusement ceci est le résultat de la diversité culturelle pour ce Il est essentiel de promouvoir la tolérance religieuse et le respect de la diversité religieuse au Maroc et dans le monde entier, afin de garantir que tous les individus puissent exercer leur liberté de religion et de croyance sans discrimination ni persécution.

48
Q

Que savez-vous sur le procès des marocains bahaïs de 1962 ?

A

Les bahá’ís sont membres d’une religion monothéiste mondiale fondée au 19e siècle en Perse par Bahá’u’lláh
Le procès des Marocains bahá’ís de 1962 fait référence à un événement historique au Maroc où un groupe de bahá’ís marocains a été arrêté, jugé et condamné à la peine de mort suite à des accusations de prosélytisme et de non-conformité aux normes religieuses établies.
Cet événement a suscité des préoccupations au sein de la communauté internationale concernant la liberté religieuse et les droits de l’homme au Maroc. Les bahá’ís ont été soutenus par des organisations de défense des droits de l’homme et des groupes interreligieux qui ont plaidé en faveur de leur libération et de la reconnaissance de leur droit à pratiquer leur foi en toute liberté.

Depuis lors, la situation des bahá’ís au Maroc a évolué, et il est important de noter que le Maroc a progressé en matière de respect des libertés religieuses et des droits de l’homme. Cependant, il reste des défis pour les minorités religieuses, y compris les bahá’ís, en termes de reconnaissance officielle et de protection de leurs droits fondamentaux.

49
Q

L’article de An-Na’im (1987) et celui de Gouda et Gutmann (2019) sont tous deux d’accord sur le principe que la charia, telle qu’on la conçoit généralement en tout cas, ne s’accorde pas avec la liberté religieuse telle qu’elle est entérinée dans le droit international. Mais les deux auteurs, qui adoptent chacun une approche différente, sous-entendent deux solutions différentes à ce même problème. Comparez les approches et les constats des deux auteurs.

A

An-Na’im (1987) adopte une approche réformatrice en plaidant pour une réinterprétation de la charia afin de la rendre compatible avec les normes internationales de droits de l’homme, y compris la liberté religieuse. Il soutient que la charia doit être comprise comme une source de guidance personnelle plutôt que comme une base pour la législation publique, et que les musulmans doivent être libres de choisir de suivre ou non la charia dans leur vie privée.

D’un autre côté, Gouda et Gutmann (2019) semblent privilégier une approche plus critique de la charia et de son impact sur la liberté religieuse. Leur analyse met en lumière les tensions entre les principes de la charia et les normes internationales de droits de l’homme, soulignant les défis inhérents à concilier ces deux systèmes juridiques. Ils pourraient suggérer une séparation plus nette entre la sphère religieuse et la sphère publique pour garantir la protection des droits individuels, y compris la liberté religieuse.

En résumé, bien que An-Na’im et Gouda et Gutmann reconnaissent tous deux les obstacles à la compatibilité entre la charia et la liberté religieuse selon les normes internationales, leurs approches diffèrent quant aux solutions proposées. Tandis qu’An-Na’im prône une réinterprétation de la charia pour l’adapter aux droits de l’homme, Gouda et Gutmann pourraient envisager une séparation plus stricte entre la religion et l’État pour garantir la protection des libertés individuelles.

50
Q

Cherchez le Pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels, Quelles sont les dimensions les plus importantes de ce droit telles qu’elles sont soulignées dans ce Pacte (et plus sommairement dans la DUDH) ? (article 13)

A

Les dimensions les plus importantes du droit à l’éducation, telles qu’elles sont soulignées dans le Pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels (PIDESC) et la Déclaration universelle des droits de l’homme (DUDH), incluent :

Universalité et Gratuité : Enseignement primaire obligatoire et gratuit, accessibilité progressive de l’enseignement secondaire et supérieur (articles 13 et 14 du PIDESC, article 26 de la DUDH)​ (OHCHR)​​ (United Nations Treaty Collection)​.
Qualité et Pertinence : Éducation visant l’épanouissement de la personnalité et le respect des droits humains (article 13 du PIDESC)​ (OHCHR)​.
Égalité d’Accès : Accès sans discrimination, égalité des chances (articles 2 et 3 du PIDESC)​ (OHCHR)​.
Liberté de Choix : Droit des parents de choisir l’éducation de leurs enfants (article 13 du PIDESC)​ (OHCHR)​.
Adaptabilité et Acceptabilité : Éducation adaptée aux besoins des apprenants et respectueuse des diversités culturelles (article 13 du PIDESC)​

51
Q

(1)Cherchez le Pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels, et trouvez-y tous les articles relatifs explicitement ou indirectement au droit à l’éducation.

A

Dans le Pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels, plusieurs articles se rapportent explicitement ou indirectement au droit à l’éducation. L’article 13 reconnaît le droit de toute personne à l’éducation et précise que celle-ci doit viser au plein épanouissement de la personnalité humaine, au respect des droits de l’homme et des libertés fondamentales, et à la préparation à une vie active dans une société libre. Il stipule également que l’enseignement primaire doit être obligatoire et gratuit, que l’enseignement secondaire doit être accessible à tous et que l’enseignement supérieur doit être accessible en fonction des capacités de chacun. L’article 14 oblige les États qui n’ont pas encore assuré l’enseignement primaire obligatoire et gratuit à établir un plan pour y parvenir. L’article 15, bien que centré sur la participation à la vie culturelle et le progrès scientifique, est aussi pertinent car il soutient le développement éducatif à travers la culture et la science​

52
Q
A