Révo Francaise Cours Flashcards
Modernisation ratée et essor de la révolution (21 éléments)
Turgot, le contrôleur général des finances, veut instaurer la libre circulation des grains pour stimuler l’économie de la France mais les paysans s’y opposent par peur de l’augmentation du prix du pain. Cela génère une révolte au sein des paysans. Turgot proposait également un impôt unique (à l’exception du clergé), ce qui déplus également aux nobles.
Après l’échec de la modernisation de Turgot, le roi Louis XVI doit faire face à la Révolution française qui mine peu à peu son pouvoir. Dès son accession au pouvoir, Louis XVI est un roi fragile. La France à une grande dette à cause de Louis XIV.
Il va désavouer son contrôleur général des finances, Turgot. Le roi va chercher à faire des économies pour réduire le déficit et il veut essayer de faire des compromis avec le parlement (enregistre et applique la loi et les décisions du roi) et les privilégier (clergé et nobles).
Jusqu’au XVIIIème siècle, les gens ne sont pas libres de penser. Mais à partir du XVIIIème siècle, on assiste à l’émergence de l’opinion publique. Les philosophes des lumière (Montesquieu (séparation des pouvoirs), Rousseau (contrat sociale), Voltaire (contre le clergé et l’Eglise)) et leurs écrits ne sont que les éléments visibles. Le roi ne peut plus dicter la façon de penser. Jusqu’au XVIIème siècle, chacun à sa place, il n’y a pas d’ascension sociale. Cela bloque la société tandis que la population a envie de changement. La société française est partagée entre révolte et Révolution à cause des inégalités trop importante : système fiscale injuste, noblesse fermé (pas d’ascension sociale)
L’entrée en guerre de la franque au côté des Etats-Unis augmentes ses dettes et le déficit de l’Etat. Les contrôleurs généraux des finances qui succèdent à Turgot (Colonne) se montre incapable de gérer cette situation financière.
La monarchie ne veut pas se déclarer banqueroute (en faillite) et elle veut trouver un moyen de payer ses dettes.
Le parlement va pousser le roi à convoquer les Etats Généraux (rassemble des représentants élus des différents ordres, la dernière convocation remonte à 1614) à cause de la multiplication des révoltes (pas de police), ces émeutes correspondent à une véritable culture de la contestation qui est entretenu notamment par la presse. Le 5 mai 1789 s’ouvre les Etats Généraux.
De plus, le roi va utiliser un cahier de doléances, dans lequel la population peut écrire leur souhait et plainte. Mais la plupart de la population était analphabète, notamment la plupart du Tier Etat, de ce fait ce sont les bourgeois qui vont rédiger dans ce cahier.
L’objectif de cette convocation était de conseiller le roi. On voit apparaitre des oppositions entre patriote et aristocrate. Les représentant du Tiers-Etats se déclarent Assemblée National car il représente la majorité de la population le 17 juin 1789. Le roi ne fait rien contre, et très vite des idées d’égalité apparaissent.
Le 20 juin, les gardes interdisent aux députés du Tiers-Etats l’accès à la salle où se tenait les Etats Généraux. Ils décident donc de se réunir à la place dans la petite salle du jeu de paume et font serment de donner une constitution à la France (serment du jeu de paume). Cela les places en tant qu’opposant au roi, qui va décider d’envoyer l’armée (Suisse).
Des armées convergent vers Versailles. Le peuple parisien est pris de panique et décide de s’emparer de la Bastille (symbole de l’arbitraire royale) le 14 juillet 1789. Finalement, le roi retire ses troupes.
Des émeutes plus connues sous le nom de Grande Peur vont apparaitre dans les campagnes. Elles vont contraindre à la fin des privilèges durant la nuit du 4 aout. Le 26 aout est signé la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen.
Le roi, face aux révolutions, adopte la stratégie du double jeu car il constate que c’est l’assemblée national qui détient actuellement le pouvoir. Le 5 et 6 octobre 1789, le roi est ramené à Paris (par les femmes). Les députés n’ont aucune confiance dans le roi, mais le peuple français croie que le roi est pour la Revolution.
Cependant, la famille royale tente de fuir la capital et le roi est arrêté à Varennes le 21 juin 1790.
La Révolution française va concerner l’ensemble de l’Europe, en 1792 la guerre est déclarée à l’Autriche avec l’assortiment du roi. Cela nécessite la mobilisation des énergies à l’extérieur comme à l’intérieur. On se pose des questions sur des traitres parmi les privilégiés.
L’Assemblé qui est devenu entretemps législative proclame la patrie en danger par ce que les Autrichiens avancent à l’intérieur du territoire national.
Le manifeste du duc de Brunswick prouve par ailleurs la duplicité du roi, le palais des tuileries est donc envahi par les révolutionnaires le 10 aout 1792, ce qui signifie la fin de la royauté.
Finalement, les Autrichiens sont arrêtés par les Français à la bataille de Valmy le 20 septembre 1792 commandez par le général Dumouriez. Les Autrichiens battent en retraite. Deux jours plus tard, à la veille de la réunion de l’assemblé est proclamer la République, c’est l’an I de la République. Le roi est déchu.
Vers la Terreur (17 éléments)
Avec le début de la guerre d’expansion européenne, le régime révolutionnaire doit s’adapter et mets en place des mesures exceptionnels aboutissant à un régime dit “de terreur”.
A la veille de la proclamation de la république, une nouvelle assemblée remplace l’assemblé législative, c’est la Convention. Ceux au pouvoir sont les girondins, qui s’oppose au montagnard.
La condamnation à mort et l’exécution du roi le 21 janvier 1793 est considéré comme une victoire de la montagne.
Les armées révolutionnaires continuent d’avancer.
Le régime révolutionnaire va être confronté à une première coalition après avoir pu avancer jusqu’au Reins. Plusieurs pays : Espagne, Autriche, Prusse, Angleterre. Les troupes révolutionnaires vont traverser le Reims et annexe la Belgique, ce qui oblige un pays neutre comme l’Angleterre à entrer en guerre contre la France.
Par rapport à la menace de la coalition, la décision (girondine) de lever 300’ hommes dans toutes la France. Le problème est l’apparition de bandes armées en Vendée en opposition à cette décision. On parle de “menace vendéenne” et cela aura des implications dans toute la France. Pour se mobiliser face au danger, on va créer le comité de salut public. Très vite, les girondins sont accusés. Le 2 juin 1793 a lieu une manifestation parisienne qui entraine l’arrestation des chefs girondins, on parle de “chute de la gironde” causée par la Vendée et par la trahison de Dumouriez (qui s’est allié avec l’Autriche après l’exécution de Louis XVI). Cette chute a été organisé par les montagnards alliés aux sans-culottes.
Par la suite, des mobilisations ont lieu en province par les chefs girondins enfuit et sont dirigés contre Paris, on parle de “fédéralisme”.
Une guerre civile touche la France, et elle va accélérer le processus révolutionnaire. En dehors de la menace extérieur, les sans culotte vont favoriser la radicalisation bien que la convention et le comité tente de la contrôler. On assiste de la mise en place de la terreur qui est symbolisé au comité de salut public par Robespierre (avec Saint-Juste, Danton, etc.…).
Après avoir reculer sur toutes les frontières, les armées françaises repousse les Autrichiens, les Prussiens, les Piémontais et les Espagnols. La Belgique est reprise en 1794 par la France.
Les divisions internes s’accroissent au sein du comité de salut public et du gouvernement révolutionnaire a-t-elle point que chacun peut se sentir menacer. Maximilien semble échappé aux tensions et sa position devient intenable. Il est finalement arrêté et exécuté le 9 thermidor 1794 (27 juillet 1794).
Le directoire (8 éléments)
Après le 9 thermidor, la convention thermidorienne (1794-1795) et le Directoire (1795-1799) sont les deux régimes qui se succèdent. La situation évolue grandement car l’opinion publique ne compte plus. Désormais, il y a des signes de la réaction avec l’apparition des Muscadins (hommes réactionnaires et armées) qui s’oppose aux sans-culottes.
Des Massacres touchent les jacobins (révolutionnaire), cela entraine un basculement radical, c’est la “terreur blanche”.
Un nouveau régime s’établit, c’est le Directoire, qui souhaite mettre un terme à la Revolution. En dehors du besoin de terminer la Révolution, le but est désormais d’établir le droit de conquête, l’armée es au cœur de la vie nationale.
Bonaparte c’est fait connaitre par son programme de “grande nation” avant d’établir une campagne en Italie à partir de 1796. Après plusieurs succès, l’armée d’Italie est affaiblie par le départ de Bonaparte vers l’Egypte. Bonaparte finit par rentré en France après que la campagne s’est mal déroulée. Il profite de la fragilité du gouvernement pour s’emparer du pouvoir par un coup d’état le 18 Brumaire (9 novembre 1799).