révision note de cours Flashcards
Les mythes entourant la police sont davantage axés sur les fonctions d’application de la loi ou de la lutte à la criminalité. Expliquer pourquoi.
- Policier décrivent leur travail comme courrir après les bandits
- Montre souvent le policier comme une chevalier de la lutte anti-crime. Le bris des règles sont moins grave que celui qu’à enfreint le suspect donc c’est considéré comme acceptable.
Quel modèle est à l’origine du modèle légal et professionnel ?
La police de peel qui a pris racine dans l’ère réformiste/légaliste des années 1960.
Quels sont les fondement de l’application de la loi ?
- le policier = expert dans détection et répression du crime
- crime = donnée objective facilement reconnaissable
- système pénal = meilleur moyen de contrôler la criminalité
- citoyen respectable de commet pas de crime et doit être protégé du crime
- éléments criminels = incorrigible et différentiés. Prévention = arrestation
- l’accent est mis sur les crimes graves
- le but de l’organisation policière est donc de maximiser les arrestations
Quelles sont les stratégies principale de l’application de la loi ?
- Gendarmerie ( patrouille préventive, vitesse de réponse, utilisation maximale des services paramilitaires SWAT, peut mener à une militarisation de la police)
- Enquêtes ( infiltration, écoute électronique, surveillance, accent sur le renseignement criminel
- Utilisation maximale des technologies de pointe (véhicules, surveillance, armes non-létales, renseignement)
Quelle est la distinction entre les deux philosophies policière idéales selon Hébert Packer ?
- « crime control » = «efficacité anti-crime». les buts priment entièrement sur les moyens donc on vise premièrement à combattre le crime.
- l’efficacité se mesure au nombre d’arrestations et au taux de résolution
- mesures mathématique de productivité qui permet de comparer les agents
- permet également de mesurer et évaluer les techniques policières utilisées - «due process» = «respect de la procédure criminelle». Donner la même importance aux buts et aux moyens.
- charte canadienne des droits et libertés du citoyens = la plus importante source de règles de procédure
Vrai ou faux ? Une large portion du travail de l’enquêteur consiste à appliquer le droit criminel donc à appliquer la loi.
Vrai. les policiers passent 15% de leur temps à des activités d’application de la loi mais au niveau de l’enquête criminelle il existe une assez grande conformité au modèle.
Quelles sont les différentes sortes d’enquêtes ?
- l’enquête proactive (instigation)
- Investigations classiques
- identité
- localisation
- administration de la preuve - Enquête de concentration (méta-enquête)
- Enquête préventive (sécurité, filtrage, cotes)
- Opération «coup-de-poing»
- incrimination
Expliquer les différentes sortes de résolution.
a) le suspect est toujours sur les lieux ou a commis le crime chez lui
b) le suspect est connu de la victime ou des témoins
c) le suspect est reconnu par la victime ou des témoins dans une parade de photos
d) le suspect se rend lui-même ou avoue ce crime avec d’autres lors d’une arrestation subséquente.
e) le suspect a laissé des indices d’identification directe (papiers, objets, sobriquet)
Expliquer les différentes sortes d’escouades.
a) l’enquête généraliste
b) l’enquête spécifique (SPVM: fraudes, stupéfiants, agressions sexuelles, crime organisé, crimes
majeurs) .
c) l’enquête ad hoc (carcajou / ERM, cisaille, etc.)
Qu’est-ce que le mimétisme ?
S’appliquesurtoutauxenquêtes spécialisées, de type escouade ad hoc. Dans ces cas les enquêteurs sont en entier dirigés vers un objet précis et un certain synchronisme s’installe entre eux et leur objet perpétuel.
Quels sont les éléments de la mythologie de l’enquête ?
- Les crimes sur lesquels on enquête sont graves (de plus, plus de la moitié des crimes graves signalés font l’objet d’enquêtes seulement)
- l’enquête est une activité purement réactive (dans bien des cas les policiers utilisent l’instigation pour se saisir d’un suspect.)
- l’enquête consiste à faire collecte d’indices afin de résoudre un crime—dans la plupart des cas la solution
au crime (qui l’a perpétré) est immédiatement évidente : le suspect est toujours là, ou sa victime le nomme, ou des témoins le connaissent, etc. - l’enquêteur fait une utilisation intensive de la technologie — en général, la technologie (luminol, parade électronique [forcefield], ADN, rapport du médecin légiste, empreintes digitales, etc.) est utilisée pour former la preuve et rarement pour résoudre le crime.
- l’enquête suit un événement clairement identifiable — beaucoup d’enquêtes ont pour point de départ un individu suspect, et non un crime (ex.: dealers).
- À force d’enquêter on finit par résoudre le crime. En fait déjà en 1975 la Rand recommandait de laisser tomber les enquêtes complémentaires et tout dossier traînant depuis plus de 48 heures, puisque les ressources sont plus efficaces ailleurs.
- On peut organiser les enquêtes de manière plus efficace. En fait, l’affectation du personnel, la charge de travail, la méthode d’enquête n’a aucun effet sur le taux de résolution. Cependant, on peut organiser une unité d’enquête pour qu’elle soit plus efficiente.
Dans la plupart des cas, l’enquêteur sait dèjà qui a commis le crime. Reste à le prouver, ce qui a un certain nombre de conséquences. Expliquer ces conséquences.
- L’enquêteur ne cherche pas la vérité (cherche à lié le suspect au crime)
- l’enquêteur peut souffrir de « vision en tunnel », c’est-à-dire qu’il interprète systématiquement tous
les faits en fonction de ce qu’il veut prouver - si l’enquêteur ne sait pas qui a commis le crime dans les 24 heures, les chances qu’il le découvre sont quasiment nulles
Le travail du policier consiste non pas à résoudre une affaire mais surtout à assembler les preuves nécessaires. Expliquer les éléments de cette phrase.
- Savoir, c’est connaître : le suspect (identification et antécédents), les circonstances du crime (lieu(x), durée, autres personnes présentes, etc.), les motifs. Le savoir organise l’enquête, mais en lui-même est insuffisant pour accuser.
- Ce qu’il faut prouver : qu’un crime a été commis; relation de la victime et du suspect; déplacements du suspect; motifs du suspect; volonté du suspect d’effectivement commettre l’acte (mens rea)
- preuves typiques : témoignages, empreintes digitales, papiers. Les preuves sont des éléments du narratif de l’affaire qui ont été recueillis, analysés, conservés et présentés selon les règles établies dans le Code.
- la meilleure preuve : l’admission de culpabilité. Aussi, des techniques d’entrevues « maximales » ont été développées dans les dernières années. Aussi, utilisation coercitive du détecteur de mensonges.
Nommez les armes non-létale.
- Gaz (gaz lacrymogène)
- V-MADS (rayon de micro-onde qui pénètre la peau)
- VLF modulator (vibration qui cause la nausé et douleurs abdominales)
- LRAD (son perçant et insoutenable)
- PEP (canon à plasma qui surchauffe et fait exploser l’air autour de la cible)
- Lasers paralysants (il s’agit s’un aveugler)
- Mine anti-émeute ( explosif = bruit et flash puissant)
- Projectiles (caoutchouc ou plastique)
- immobilisation (mousse visqueuse et filets projetés)
- Le taser (décharge électrique)
Expliquer les différentes technologies de surveillance.
- Image : caméra (fixes, portables, cachée, vidéo), rayon X, drones aériens
- Son : Shotspotter (localiser les son de coups de feu), interception de conversation
- Déplacements : Celldar (suivre personne et objet avec radiation des systèmes de téléphonie cellulaire)
- Information : communication informatique, bases de données, télécommunications, mouchards