Révision examen de fin de session Flashcards
Quelle est une des distinctions principales entre les théories libérales et néo-réalistes ?
A. Le réalisme considère que les acteurs poursuivent des gains absolus et le libéralisme des gains relatifs.
B.Le libéralisme considère les préférences individuelles des États pour expliquer les relations internationales et le néo-réalisme non
C.Le libéralisme considère que la distribution de la puissance peut expliquer la paix et la guerre et le néo-réalisme non.
D.Le libéralisme concentre son attention sur les identités et le néo-réalisme non.
E.Le réalisme considère la possibilité que les États puissent coopérer et le libéralisme non.
B: Le libéralisme considère les préférences individuelles des États pour expliquer les relations internationales et le néo-réalisme non
Les libéraux et les réalistes partagent certains postulats: la rationalité des acteurs, leur égoïsme, l’importance des États et l’anarchie du système.
Cependant, contrairement aux réalistes qui expliquent les préférences des États par la structures, les libéraux considèrent que les préférences des États découlent de la somme des intérêts des individus et des groupes sociaux qui composent l’État. Pour cette raison, les libéraux considèrent que les États cherchent à faire des gains absolus puisque les individus poursuivent également des gains absolus, contrairement aux réalistes qui pensent que les États cherchent à être plus puissants que les autres (gains relatifs). Les libéraux considèrent ainsi que les acteurs ne sont pas dans un jeu à somme nulle: différents acteurs peuvent faire des gains de manière simultanée, des situations gagnant-gagnant peuvent se produire. Cela ne veut pas dire que cela se produit de manière spontanée et naturelle, mais que cela est possible. Le problème des relations internationales ne vient pas de la distribution de la puissance (comme le pensent les réalistes) mais de la distribution des préférences dans le système international. La coopération peut être favorisée en établissant des institutions internationales.
Les néoréalistes considèrent que:
A.Les États sont plus intéressés par leurs gains absolus que par leurs gains relatifs.
B.Les États sont plus intéressés par leurs gains relatifs que par leurs gains absolus.
C.Les institutions internationales sont nécessaires pour empêcher la guerre.
D.Les institutions internationales empêchent le maintien de la paix.
E.La structure du système international force les États à éviter toute confrontation.
F.Aucune de ces réponses
B. Les États sont plus intéressés par leurs gains relatifs que par leurs gains absolus.
Quel est le concept central des théories constructivistes en Relations internationales?
A.La distribution de la puissance. B.La distribution des préférences. C.Les classes sociales. D.Les idées intersubjectives. E.La construction européenne
D. Les idées intersubjectives
une structure d’idées, de sens partagé socialement. Ce sont les idées qui orientent le comportement des acteurs internationaux. Le concept central est donc celui d’idées intersubjectives.
Laquelle de ces affirmations illustre le processus de décolonisation de l’après Seconde Guerre mondiale?
A.Les conflits ont souvent été violents.
B.On y trouvait souvent une solidarité anticommuniste.
C.On y trouvait souvent une solidarité raciale.
D.Ils laissent souvent place à des liens de clientèlisme.
E.Toutes les réponses ci-dessus.
E. Toutes les réponses ci-dessus.
Pour quelle raison Edward Saïd est-il connu?
A.Il a mené des travaux sur les façons dont l’Asie et le Moyen-Orient sont représentés dans les biographies, oeuvres d’art et romans occidentaux.
B.Il a rénové la théorie constructiviste.
C.Il était professeur d’anglais d’origine palestinienne.
D.Il a construit le concept de négritude.
E.Toutes les réponses ci-dessus.
F.Aucune de ces réponses
A.Il a mené des travaux sur les façons dont l’Asie et le Moyen-Orient sont représentés dans les biographies, oeuvres d’art et romans occidentaux.
Quel événement pose les fondations d’un mouvement international postcolonial et non-aligné en 1955 ?
A.La crise de Cuba. B.La conférence de Bandung. C.La fin de la Guerre d'Algérie. D.La fin de la Guerre froide. E.La crise de Berlin. F.L'insurrection de Budapest
B.La conférence de Bandung.
En 1955, 29 États, surtout asiatiques et africains, ont établi les fondations d’un bloc international à la fois postcolonial et non aligné lors de la Conférence de Bandung, en Indonésie. Bien que plus favorable au socialisme qu’au capitalisme, ce nouveau bloc issu du tiers-monde s’est efforcé d’obtenir des ressources auprès des deux superpuissances, plutôt que de se rallier à l’un des deux camps qui ont dominé la guerre froide (Sylvester, 2011: 187).
Lequel de ces courants théoriques prétend accorder autant d’importance aux agents et à la structure?
A.Le néo-réalisme B.Le marxisme C.L'école de la dépendance D.La théorie du système monde E.Le néo-libéralisme F.Aucune de ces réponses
F. Aucune de ces réponses
La réponse est le courant théorique constructiviste
L’issue de la Guerre du Vietnam et la crise du pétrole de 1973 entraînent un débat:
A.Fondateur B.Méthodologique C.Ontologique D.Épistémologique E.Mondialiste
C.Ontologique
Dans les années 1970, un débat ontologique (que faut-il étudier pour expliquer/comprendre les phénomènes internationaux?) oppose les approches réalistes, libérales et critiques.
Lorsqu’on fait référence à l’ontologie d’une théorie, ce qui est en jeu, c’est la vision que celle-ci propose de la politique globale
Sous quelle(s) circonstance(s) une ONG sera-t-elle considérée comme un acteur international ?
A.Lorsqu’un traité international la concerne.
B.Lorsqu’elle agit pour la protection de l’espace marin au-delà des eaux intérieures.
C.Lorsqu’elle s’associe avec un État.
D.Lorsqu’elle prend une part active aux relations s’établissant au-delà des frontières.
E.Lorsqu’elle a une vocation humanitaire.
F.Toutes ces réponses.
D.Lorsqu’elle prend une part active aux relations s’établissant au-delà des frontières.
Pour Robert Keohane, les institutions internationales:
A.Ne commandent pas aux États ce qu’ils doivent faire.
B.Sont des ensembles de normes.
C.Aident les gouvernements à poursuivre leurs propres intérêts.
D.Fournissent de l’information aux États.
E.Toutes les réponses ci-dessus.
F.Aucune de ces réponses
E. Toutes les réponses ci-dessus.
Selon Robert Keohane (1984), les institutions sont un « ensemble permanent de normes explicites et implicites, formelles et informelles, qui prescrivent le comportement des acteurs, limitent leurs activités et définissent leurs attentes. ».
« Il n’est pas particulièrement utile d’appréhender les institutions en termes de droit ou de gouvernance mondiale. Les institutions qui favorisent la coopération ne commandent pas aux gouvernements ce qu’ils doivent faire. Elles aident plutôt les gouvernements à poursuivre leurs propres intérêts à travers la coopération en fournissant de l’information et en réduisant les coûts de transactions. »
À quel concept associe-t-on la définition suivante : « Un ensemble de principes, de normes, de règles et de procédures, implicites et explicites, vers lesquels convergent les attentes des acteurs d’un domaine donné des relations internationales » ?
A.Une organisation internationale. B.Un traité international. C.Une convention internationale. D.Une collaboration internationale. E.Une coordination internationale. F.Aucune de ces réponses.
F.Aucune de ces réponses.
Il s’agit de la définition classique d’un régime international (proposée par S. Krasner)
Quelle caractéristique de la politique mondiale est illustrée par le jeu du dilemme du prisonnier?
A.Le problème de mettre en place de la crédibilité dans la dissuasion.
B.Le problème de faire en sorte qu’un adversaire accepte les préférences d’un acteur.
C.Le problème de créer de la confiance dans l’anarchie.
D.Le problème de la pauvreté chez ceux qui n’ont pas de pouvoir
E.Toutes les réponses ci-dessus.
C.Le problème de créer de la confiance dans l’anarchie.
Les systèmes anarchiques n’ont pas de gouvernement central pour établir l’ordre et appliquer les règles, ce qui oblige les acteurs à rechercher la sécurité par leurs propres moyens, ce qui entraîne la méfiance, les conflits et la course aux armements. En voulant assurer leur sécurité, les États augmentent leurs capacités militaires ce qui créé une situation d’insécurité encore plus prononcée: c’est le dilemme de sécurité.
Quel phénomène correspond au contournement de la souveraineté d’un État par l’intervention non désirée d’un autre acteur des relations internationales dans ses affaires internes ?
A.L’inégalité souveraine. B.L’ingérence. C.La dissuasion. D.La puissance douce. E.La coercition. F.La gouvernance.
B.L’ingérence.
Qu’est-ce qui distingue l’État des autres acteurs des relations internationales ?
A.Sa capacité à promouvoir des normes et à adopter des standards.
B.Sa capacité à coopérer avec des acteurs intergouvernementaux
C.Sa capacité d’entrer en partenariat avec d’autres acteurs internationaux.
D.Sa capacité à contrôler ses frontières.
E.Aucune de ces réponses.
E.Aucune de ces réponses.
“L’État comme personne de droit international doit réunir les conditions suivantes:
I- Population permanente.
II Territoire déterminé.
III. Gouvernement.
IV. Capacité d’entrer en relations avec les autres Etats”.
La capacité d’entrer en relation avec d’autres États est un critère constitutif de l’État en vertu de la Convention de Montevideo sur les droits et les devoirs de l’État. Pour plusieurs auteurs, cela implique une certaine reconnaissance par les autres États.
Si un chercheur s’intéresse à l’absence de puissance contre-hégémonique pour expliquer les politiques expansionnistes de l’Allemagne avant la 2nde guerre mondiale, il:
A.adopte une approche d’individualisme méthodologique
B.adopte une approche holiste et systémique
C.s’inscrit dans une démarche libérale
D.pense que les processus cognitifs des individus expliquent la structure
E.peut être considéré comme un néo-marxiste
B. adopte une approche holiste et systémique
Il s’agit d’une approche holiste puisque ce chercheur s’intéresse à la structure et au niveau systémique. L’approche holiste (systémique) part du tout pour expliquer les parties et s’intéresse au système international: c’est le contexte qui structure le comportement des acteurs. En l’espèce, ce serait par exemple l’absence de puissance contre-hégémonique pour faire obstruction aux politiques expansionnistes allemandes.
_________________ considèrent que l’étude des relations internationales devrait d’abord être l’étude de la distribution de puissance entre les États.
A.Les néo-réalistes B.Les polaro-statistes C.Les néo-gramsciens D.Les post-structuralistes E.Les institutionnalistes F.Les pluto-idéalistes
A.Les néo-réalistes
Les réalistes considèrent que la puissance est l’un des déterminants principal des relations internationales, d’où l’importance qu’occupe ce concept dans les théories réalistes bien que les réalistes n’aient pas le monopole de l’utilisation de la réflexion sur la puissance.
Selon Martha Finnemore et Kathryn Sikkink, quel est l’un des rôles fondamentaux des ONG dans les relations internationales ?
A.Entrepreneur normatif B.Sanction du non-respect des traités C.Négociation du droit international D.L'internalisation des normes E.Aucune de ces réponses
A. Entrepreneur normatif
Comme l’indiquent Martha Finnemore et Kathryn Sikking (p.349 La globalisation de la politique mondiale) les ONG sont des entrepreneurs de normes : elles amorecent et soustiennent des changements dans les débats politiques mondiaux qui influencent les politiques publiques.
Pour Francis Fukuyama, la « fin de l’histoire » fait référence à :
A. Un scénario de guerre nucléaire totale.
B. La Deuxième Guerre mondiale.
C. La création de l’Organisation des Nations Unies.
D. Les attentats terroristes du 11 septembre 2001.
E. Aucune de ces réponses.
E. Aucune de ces réponses.
Francis Fukuyama définit la mondialisation comme étant la fin de l’histoire. La fin des grandes luttes idéologiques
Quels sont les éléments étudiés par les réalistes néo-classiques ?
A. La structure du système international. B. La personnalité des décideurs. C. Les politiques intérieures. D. Les États. E. Toutes ces réponses.
E. Toutes ces réponses.
A quelle approche théorique peut-on associer cette citation? « Les organisation internationales [..] sont des instruments de la diplomatie qui servent à clarifier les enjeux, à faciliter l’échange de connaissances sur ce qui est en jeu, à développer des compréhensions communes et à encourager la bonne entente ». - Finkelstein, 1988
A. Réaliste B. Libéral C. Constructiviste D. Critique E. Aucune de ces réponses
B. Libéral
Laquelle de ces organisations est une organisation intergouvernementale multilatérale ?
A. Walmart B. Médecins sans frontières C. La Rhodésie D. L'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture E. Aucune de ces réponses F. Toutes ces réponses
D. L’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture
Une OIG est une association D’ÉTATS établie par un accord
Il s’agit de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO). Walmart est une entreprise transnationale. Médecins sans frontières est une organisation non-gouvernementale. L’union Européenne est une organisation régionale qui va beaucoup plus loin qu’une organisation intergouvernementale puisque ses membres sont engagés dans un processus d’intégration économique et politique. Il s’agit plutôt d’une organisation unique, ad hoc, qui est notamment dotée d’une personnalité juridique.
Quel est un des principaux objectifs des travaux féministes en Relations Internationales?
A. Favoriser l’élection de femmes à la tête des gouvernements.
B. Remettre en question les concepts des RI souvent perçus comme neutres qui comportent des biais de genre.
C. Établir une critique des hommes dans le monde.
D. Rameuter plus d’individus à la cause féministe partout dans le monde.
E. Réduire à néant les théories dominantes des RI.
F. Toutes les réponses ci-dessus.
B. Remettre en question les concepts des RI souvent perçus comme neutres qui comportent des biais de genre.
Qu’est-ce qui distingue les ONG des organisations intergouvernementales (OIG) ?
A. Elles ont nécessairement un budget moindre que celui des OIG.
B. Elles ne peuvent pas agir dans le domaine de la coopération économique.
C. Elles sont en faveur de la protection de l’environnement.
D. Elles ont connu une croissance importante de leur nombre au cours du XXe siècle.
E. Toutes ces réponses.
F. Aucune de ces réponses
F. Aucune de ces réponses
Les ONG ne sont pas une association d’États établie par un accord. Les ONG est une organisation non gouvernementale, soit une association à but non lucratif, d’intérêt public, ne relevant ni de l’État, ni d’institutions internationales.
Quelles sont les deux dimensions de la puissance selon Keohane et Nye ?
A. Les capacités militaires et économiques. B. Les armes et la culture. C. La sensibilité et la vulnérabilité. D. La coercition et la négociation. E. L'autorité et les règles. F. Aucune de ces réponses.
C. La sensibilité et la vulnérabilité.
Joseph N. Nye et Robert O. Keohane proposent deux dimensions de la puissance:
la sensibilité (sensitivity): les coûts immédiats encourus par l’effet d’une action extérieure
la vulnérabilité: les coûts d’ajustement associés à un changement de politique afin d’abaisser le niveau de sensibilité
Selon le réalisme offensif, la meilleure façon d’assurer sa sécurité pour un État est :
A. D’augmenter le nombre de forces de frappe qu’elle détient
B. De s’engager dans des alliances fortes et loyales.
C. D’augmenter sa puissance relative jusqu’à atteindre, si possible, l’hégémonie.
D. De renforcer la défense de ses frontières.
E. De limiter les conflits armés.
C. D’augmenter sa puissance relative jusqu’à atteindre, si possible, l’hégémonie.
Le néoréalisme offensif postule que les États vont chercher à maximiser leur puissance de manière à changer le système en leur valeur. La structure du système international impose aux États d’optimiser leur position de puissance relative. Tout État cherche constamment à accroitre sa propre puissance aux dépens des autres.
Le positivisme considère que:
A. Il est impossible d’avoir une approche scientifique des phénomènes sociaux
B. Les réalités sociales sont complexes mais empiriquement observables
C. tout savoir est subjectif
D. les acteurs sont généralement irrationnels
E. Les scientifiques doivent critiquer le monde
B. Les réalités sociales sont complexes mais empiriquement observables
Le positivisme suppose qu’il existe des régularités empiriques qui peuvent être dégagées; une seule méthode scientifique; que les phénomènes internationaux peuvent être expliqués en isolant des variables; et que les acteurs sont rationnels;
Dans les années 90, un débat épistémologique oppose positivistes et post-positivistes. Parmi leurs interrogations: qu’est ce qui est un savoir valide ? Est-il possible d’avoir une démarche scientifique pour étudier des phénomènes sociaux tels que les relations internationales? Le positivisme estime qu’il existe des réalités empiriques (factuelles) du monde social qui peuvent être dégagées, qui sont complexes mais qu’il est possible d’établir des relations de cause à effet entre des variables. Les acteurs sont rationnels et il est possible de dégager des grandes régularités. Le post-positivisme estime qu’il n’existe pas de savoir objectif, tout savoir est subjectif, le langage utilisé pour décrire les réalités est teinté d’un point de vue particulier, il n’est pas possible de dégager de grandes causalités. Le chercheur peut tout au plus essayer de comprendre le monde dans lequel il se trouve lui-même.
Laquelle de ces affirmations est inexacte ?
A. La Convention sur la diversité biologique reconnait la souveraineté des États sur leurs ressources génétiques.
B. La Convention du droit de la mer reconnait des droits souverains aux États jusqu’à 200 milles marins.
C. La lune est sous la souveraineté des États-Unis.
D. Les revendications territoriales en Antarctique sont gelées.
E. L’Organisation des Nations Unies est fondée sur le principe de la souveraineté.
C. La lune est sous la souveraineté des États-Unis.
Quelle politique-clé est associée à la Doctrine Truman?
A. Le rapprochement. B. L’Apartheid. C. L’endiguement. D. La destinée manifeste E. La décolonisation F. Aucune de ces réponses
C. L’endiguement.
La doctrine Truman, aussi appelée doctrine de l’endiguement (containment), est présentée au Congrès américain en 1947 et vise à endiguer la propagation de l’idéologie communiste.
Les États-Unis lancent le plan Marshall qui vise à reconstruire l’Europe occidentale et freiner l’expansion du bloc soviétique : une offre militaire et financière est offerte aux pays qui s’opposeront aux pressions communistes. Il s’agit de soutenir notamment la Grèce, l’Allemagne ou encore le Japon (voir Alles, 2018: 69).
De quelle façon la théorie néo-réaliste se distingue-t-elle du réalisme classique ?
A. Elle néglige les politiques intérieures des États dans son analyse.
B. Elle se base sur une transposition des comportements humains.
C. Elle privilégie l’étude des unités sur celle des structures.
D. Elle met de côté la parcimonie pour présenter une théorie plus complexe.
E. Elle considère que les États réagissent tous de différentes façons aux mêmes circonstances.
F. Aucune de ces réponses
A. Elle néglige les politiques intérieures des États dans son analyse.
Selon les néoréalistes, quelle est la raison principale de conflits dans la politique mondiale?
A. Le désir de pouvoir central à la nature humaine.
B. La distribution inégale de la richesse.
C. L’existence d’États non-démocratiques dans le système mondial.
D. L’absence de confiance due à l’anarchie.
E. Toutes les réponses ci-dessus.
D. L’absence de confiance due à l’anarchie.
Un système anarchique est un système où il n’y a pas de gouvernement central. Il y a donc une opposition entre l’ordre interne au sein d’un État qui est hiérarchique et le système international qui est anarchique. Par conséquent, en l’absence d’autorité supranationale, les États ne peuvent compter que sur eux-mêmes.
Le débat sur l’objet d’étude des relations internationalequi oppose le réalisme et le libéralisme et les approches critiques en relations internationales:
A. est de nature méthodologique
B. est de nature ontologique
C. est le premier débat fondateur des relations internationales
D. est désigné par le terme de “révolution béhaviorale”
E. émerge immédiatement après la 2nde guerre mondiale
F. est de nature épistémologique
B. est de nature ontologique
Il s’agit d’un débat de nature ontologique (voir capsule sur les grands débats en RI).
Dans les années 70, un débat ontologique oppose les paradigmes réalistes, libéralistes et critiques, au sujet de l’objet d’étude des relations internationales. Face aux revers que connaissent les Etats-Unis, les auteurs libéraux et critiques soutiennent qu’il n’y a pas que les États et la puissance militaire qui comptent.
De quel type de réalisme le dilemme de sécurité est-il un concept clé ?
A. Le réalisme passif. B. Le néoréalisme défensif. C. Le néoréalisme offensif. D. Le réalisme narcissique. E. Toutes ces réponses.
B. Le néoréalisme défensif.
Le néoréalisme défensif est une recherche constante pour l”équilibre. Les États font donc face au dilemme de sécurité : comment réagir face à une puissance qui face à un autre état qui accumule la puissance (les véritables intentions de cet état ne sont jamais réellement connues)
Quel phénomène explique en partie la croissance du nombre d’États au cours du XXe siècle ?
A. La création d’empires internationaux. B. La décolonisation. C. La création de l'Organisation des Nations Unies. D. Le début de la Guerre froide. E. La fin du système médiéval. F. Aucune de ces réponses
B. La décolonisation.
Quel groupe de théoricien.ne.s est à l’origine de la majeure partie de la littérature sur les régimes internationaux?
A. Les constructivistes B. Les libéraux C. les post-positivistes D. Les réalistes classiques E. Les réalistes néoclassiques F. Les théoricien.ne.s critiques.
B. Les libéraux
L’un des postulats du réalisme affirme que le système international est anarchique. Que doit-on en comprendre ?
A. Les États s’affrontent dans un monde désordonné.
B. Aucun État n’est plus puissant qu’un autre.
C. Il n’y a pas d’autorité hiérarchique supérieure aux États.
D. Le droit international est chaotique
E. Les États sont violents
C. Il n’y a pas d’autorité hiérarchique supérieure aux États.
L’anarchie est un concept fondamental des théories réalistes. L’anarchie n’est pas synnyme de chaos ou de désordre, mais c’est le contraire de la hiérarchie. Un système anarchique est un système où il n’y a pas de gouvernement central. Il y a donc une opposition entre l’ordre interne au sein d’un État qui est hiérarchique et le système international qui est anarchique. Par conséquent, en l’absence d’autorité supranationale, les États ne peuvent compter que sur eux-mêmes.
Selon la théorie néo-gramscienne, les organisations intergouvernementales sont :
A. Un outil de domination militaire.
B. Un mécanisme de légitimation idéologique.
C. Une solution aux problèmes de coopération.
D. Un contrepoids aux force hégémoniques.
E. Toutes ces réponses.
B. Un mécanisme de légitimation idéologique.
Le modèle du dilemme du prisonnier est un exemple de :
A. Coordination B. Collaboration C. Aversion D. Compétition E. Répétition
B. Collaboration
Un des problèmes de la théorie des jeux est un problème de collaboration. Dans ce cas de figure, les deux joueurs ont un intérêt commun mais l’équilibre n’est pas spontané puisque les deux joueurs ont des incitatifs à tricher.
l’une des manières de régler ce problème fréquemment utilisée en relations internationales sont de mettre en place des règles internationales
Le Conseil de sécurité compte cinq membres permanents. Quels sont ces 5 membres?
A. Les États-Unis, le Japon, la Russie, la France, la Chine.
B. Les États-Unis, la Russie, le Japon, le Royaume-Uni, la France.
C. Les États-Unis, la Chine, la France, le Royaume-Uni, la Russie.
D. Les États-Unis, le Japon, l’Allemagne, la France, le Royaume-Uni.
E. Les États-Unis, la Russie, la Chine, le Japon et le Royaume-Uni.
C. Les États-Unis, la Chine, la France, le Royaume-Uni, la Russie.
Un ensemble cohérent et systématique de propositions permettant de comprendre, d’expliquer ou de critiquer les faits est:
A. Une doctrine B. un dogme C. une idéologie D. un postulat E. une théorie
E. une théorie
Il s’agit d’une théorie: Une théorie est un ensemble cohérent et systématique de propositions permettant de comprendre, d’expliquer et de critiquer les faits. Elle permet notamment d’identifier les unités d’analyse et de caractériser leurs relations et leur environnement. Il ne s’agit pas d’une réalité, d’un dogme, d’une idéologie.
Selon les théories critiques en relations internationales, les institutions internationales:
A. Renforcent les structures de pouvoir en place.
B. Atténuent les structures de pouvoir en place.
C. Permettent la coopération des États.
D. Permettent la coopération des classes sociales.
E. Défendent les intérêts de la classe ouvrière.
F. Aucune de ces réponses
A. Renforcent les structures de pouvoir en place.
Quelle guerre les traités de Westphalie ont-ils conclue ?
A. La guerre de Cent Ans B. La guerre de Cinquante Ans C. La guerre de Trente Ans D. La guerre de Sept Ans E. La guerre de Deux Ans et demi F. La guerre de Quatre mois
C. La guerre de Trente Ans
Il s’agit de la guerre de Trente Ans, de 1618 à 1648.
Le réalisme classique voit la politique de puissance comme le résultat:
A. Des relations internationales. B. Du capitalisme. C. De la nature humaine. D. De l'impérialisme. E. Des firmes transnationales.
C. De la nature humaine.
Les réalistes classiques accordent une importance à la nature humaine et la transposent au niveau étatique pour attribuer certaines préférences et caractéristiques aux États.
Hans Morgenthau est une des figures fondatrices du réalisme classique, qui postule que le système international est tel qu’il est du fait de la nature humaine
Quelle caractéristique de l’État fait en sorte qu’il puisse revendiquer le monopole de la contrainte physique légitime ?
A. Il est membre de l’Organisation des Nations Unies.
B. Il a un gouvernement démocratique.
C. Il est souverain.
D. Il est un acteur des relations internationales.
E. Il peut établir des organisations internationales.
F. Il détient une armée.
C. Il est souverain.
Que semblent contester de plus de plus de chercheur.e.s sur la mondialisation?
A. L’idée d’une concurrence entre les États et la mondialisation.
B. L’idée selon laquelle la mondialisation accentue les inégalités.
C. L’inclusion d’une dimension transnationale dans les politiques nationales.
D. L’intérêt d’étudier l’économie politique en Relations Internationales.
E. Toutes les réponses ci-dessus.
A. L’idée d’une concurrence entre les États et la mondialisation.
Plusieurs travaux émergents contestent l’idée d’une concurrence entre États et mondialisation, en particulier sur trois objets qui semblent ne pas du tout s’y prêter à première vue : les multinationales, la sécurité et la culture (pour plus d’explications voir Lecler 2019).
De quel type de réalisme la nécessité de maximiser sa puissance (plutot que sa sécurité) est-elle une idée clé?
A. Le réalisme classique. B. Le néoréalisme défensif C. Le néoréalisme offensif D. Le réalisme néoclassique E. Aucune de ces réponses
C. Le néoréalisme offensif
Quelle la vision de l’anarchie d’Alexander Wendt ?
A. Les États se voient comme des ennemis.
B. Les États se voient comme des concurrents.
C. Les États se voient comme des amis.
D. L’anarchie est ce que les États en font.
E. L’anarchie est inévitable.
F. Aucune de ces réponses
D. L’anarchie est ce que les États en font.
“500 armes nucléaires britanniques sont moins menaçantes que 5 armes nucléaires nord-coréennes” aux yeux des USA car “les britanniques sont des amis et les nord-coréens ne le sont pas”
-Alexander Wendt
C’est donc le sens qu’on attribues au fait empirique
Qu’est-ce qui distingue le système médiéval du système interétatique moderne ?
A. Il repose sur de longues lignées hiérarchiques.
B. Le caractère diffus de l’exercice du pouvoir.
C. Le peu de distinctions entre le public et le privé dans la pratique de la diplomatie.
D. La place importante qu’occupent les autorités religieuses.
E. Toutes ces réponses
E. Toutes ces réponses
Quatre explications possibles de ce qu’est la mondialisation sont généralement présentées. Lequel des phénomènes suivants n’en fait pas partie?
A. La mondialisation est une idée politique propulsée, entre autres, par des traités de libre-échange signés entre les États
B. La mondialisation fut propulsée par la vague de décolonisation.
C. La mondialisation est une prophétie autoréalisatrice, en ce sens que puisqu’on l’annonce, elle se produit.
D. La mondialisation s’explique par le développement de nouvelles technologies à l’échelle mondiale.
E. La mondialisation est une progression naturelle du capitalisme puisque les entreprises croissent jusqu’au point où elles peuvent atteindre un marché mondial
B. La mondialisation fut propulsée par la vague de décolonisation.
La mondialisation est traditionnellement expliquée:
- par la technologie (développement du télégraphe, des chemins de fer, du transport matirime, puis dans la 2ème vague de mondialisation, par le développement des technologies de l’information et de la communication)
- par des phénomènes économiques (accumulation de capital, des entreprises nationales exportent pour trouver de nouveaux marchés, investissent à l’étranger)
- comme un projet politique
- comme une idée performatrice (le simple fait de l’évoquer entraîne les acteurs à contribuer à la mondialisation).
Les 2 premières explications suggèrent que la mondialisation est inévitable, contrairement aux deux dernières explications.
Les sanctions économiques sont :
A. Un instrument coercitif de politique étrangère.
B. Très peu utilisées.
C. Généralement efficaces.
D. Une forme de pratique de la diplomatie.
E. Une caractéristique particulière de la guerre froide.
A. Un instrument coercitif de politique étrangère.
Quant à l’identité et au comportement, lequel des énoncés suivants est valide?
A. L’identité définit les comportements attendus d’un agent.
B. L’identité et le comportement ne sont pas liés.
C. Pour une identité donnée, les comportements sont aléatoires et imprévisibles.
D. Les comportements changent, mais les identités sont immuables.
E. Toutes les réponses ci-dessus.
A. L’identité définit les comportements attendus d’un agent.
Quelles étaient les faiblesses de la Société des Nations (SDN) ?
A. Tous les États souverains en faisaient partie
B. Seuls les Etats-Unis avaient ratifié le traité
C. Un seul État pouvait bloquer une décision collective
D. Les programmes de la SDN sur les questions socio-économiques étaient trop ambitieux
E. Toutes ces réponses
C. Un seul État pouvait bloquer une décision collective
À quoi fait référence le terme “critique” lorsque l’on parle de théories critiques des relations internationales ?
A. L’exercice d’un esprit d’analyse et de synthèse.
B. L’application biaisée des règles juridiques internationales.
C. Une idéologie communiste.
D. La condamnation des perspectives holistes.
E. Toutes les réponses ci-dessus.
F. Aucune de ces réponses
F. Aucune de ces réponses
Les théories critiques, parfois appelées les théories radicales, ont une approche critique en terme d’épistémologie. L’épistémologie s’intéresse à ce qu’est un savoir légitime. Les théories critiques partagent toutes une épistémologie critique, c’est à dire qu’elles ne cherchent pas à d’identifier les causes immédiates d’un phénomène afin de pouvoir éventuellement dégager des régularités (épistémologie positiviste), mais cherchent plutôt à dévoiler les racines profondes d’un phénomène afin, éventuellement, de s’en émanciper.
Quelle est l’approche conceptuelle prise par la théorie postcoloniale?
A. Le postcolonialisme adopte une approche ascendante ( bottom-up) des relations internationales.
B. Le postcolonialisme adopte une approche stato-centrée des relations internationales.
C. Le postcolonialisme adopte une approche centrée sur le rôle des institutions multilatérales.
D. Le postcolonialisme adopte une approche des relations internationales centrée sur l’Occident.
E. Aucune de ces réponses.
A. Le postcolonialisme adopte une approche ascendante ( bottom-up) des relations internationales.
Lequel des énoncés suivants est valide ?
A. Une théorie est une description exhaustive d’un phénomène réel.
B. Une théorie est un ensemble de propositions permettant d’expliquer un phénomène.
C. Une théorie est une perspective idéologique appliquée à un individu.
D. Une théorie est une hypothèse.
E. Aucune de ces réponses.
E. Aucune de ces réponses.
Une théorie est un ensemble cohérent et systématique de propositions permettant de comprendre, d’expliquer, de critiquer les faits. Elle permet notamment d’identifier les unités d’analyse et de caractériser leurs relations et leur environnement.
Que représentent, en partie symboliquement, les traités de Westphalie ?
A. La reconnaissance du principe de la responsabilité de protéger (R2P).
B. La fin de la Première Guerre mondiale.
C. L’affirmation du principe de la souveraineté étatique.
D. La fin de la Guerre froide.
E. La reconnaissance de la diplomatie en tant qu’instrument privilégié de la politique étrangère.
F. Aucune de ces réponses.
C. L’affirmation du principe de la souveraineté étatique.
La théorie de la dépendance avance que :
A. Le prix des ressources premières demeure trop stable
B. Le cartel du pétrole place les populations en état de vulnérabilité.
C. Les pays en développement devraient adhérer au communisme.
D. La semi-périphérie permet de maintenir l’illusion que le système économique est dynamique.
E. Les termes des échanges défavorisent les exportateurs de produits primaires.
E. Les termes des échanges défavorisent les exportateurs de produits primaires.
La théorie de la dépendance est la dépendance des pays en développement envers les pays développés.
En quoi l’existence des réseaux terroristes transnationaux remet-elle en cause la théorie orthodoxe centrée sur l’État?
A. Certains gouvernements doivent désormais faire appel à une aide extérieure pour contenir le danger sur leur propre territoire.
B. Les réseaux terroristes veulent prendre le contrôle du territoire des États.
C. Les États doivent demander l’intervention de la Cour Pénale Internationale pour contrer la menace terroriste.
D. Les réseaux terroristes peuvent lancer simultanément des attaques contre plusieurs États.
E. Toutes ces réponses.
A. Certains gouvernements doivent désormais faire appel à une aide extérieure pour contenir le danger sur leur propre territoire.
Selon Martha Finnemore et Kathryn Sikkink, quelles sont les trois étapes du cycle de vie des normes ?
A. La croissance, la maturité et le déclin.
B. La négociation, l’acceptation et l’adoption.
C. L’émergence, la diffusion et l’internalisation.
D. La réalisation, l’uniformisation et la séparation.
E. La nationalisation, la régionalisation et la mondialisation.
C. L’émergence, la diffusion et l’internalisation.
Parmi les énoncés suivants, lequel ne figure pas dans les postulats du réalisme ?
A. L’État est l’acteur principal des relations internationales.
B. L’État est rationnel.
C. L’État cherche à assurer sa survie.
D. Le système international est hiérarchique.
E. L’État doit compter sur sa puissance relative pour survivre.
F. Aucune de ces réponses.
D. Le système international est hiérarchique.
Parmi les énoncés suivants, lequel est un point commun entre les théories libérales et néo-réalistes ?
A. Le système mondial est anarchique.
B. La coopération entre les États est fréquente et stable.
C. Les comportements sont guidés par des constructions sociales.
D. Les États cherchent à faire des gains relatifs.
E. Les forts exploitent les faibles
F. Toutes les réponses ci-dessus.
A. Le système mondial est anarchique.
Selon Max Weber, quelle est l’une des caractéristiques des États?
A.Il s’agit des seuls acteurs internationaux qui exercent une contrainte physique
B.Ils ont le monopole de la contrainte physique légitime
C.Leur légitimité est perpétuellement contestée
D.Ce sont des communautés politiques sans personnalité juridique
E.Ce sont des communautés politiques instables
B.Ils ont le monopole de la contrainte physique légitime
Le nombre d’États membres des Nations Unies…
A. a baissé depuis la création de l’ONU car des États ont disparu
B. a particulièrement augmenté après la décolonisation et après la fin de la guerre froide
C. a particulièrement augmenté depuis les années 2000
D. a augmenté car il s’agit d’une obligation pour tous les États nouvellement formés de rejoindre les Nations Unies
E. est resté stable depuis les années 80
B. a particulièrement augmenté après la décolonisation et après la fin de la guerre froide
De quelle façon la souveraineté des États peut-elle être limitée ?
A. Elle ne s’applique qu’à certains domaines de compétences.
B. Elle est partagée avec les organisations intergouvernementales
C. Elle est temporaire.
D. Elle est limitée géographiquement.
E. Elle est limitée par l’empereur et le pape.
D. Elle est limitée géographiquement.
Dans son principe, la souveraineté est totale ou absente. Elle est:
- exclusive: elle n’est pas partagée avec une autre autorité
- pleine: elle n’est pas partielle, ne couvre pas seulement certains domaines et pas d’autres
- suprême: la souveraineté n’est pas contrainte par aucune autre norme qui n’ait pas été acceptée volontairement
- perpétuelle: il n’y a pas d’échéance à la souveraineté
La souveraineté d’un État s’exerce sur son territoire (selon Max Weber, l’État a le monopole de la violence physique légitime sur son territoire). Cependant, les États peuvent accepter de limiter leur souveraineté sur leur propre territoire par le biais de traités multilatéraux ou bilatéraux.
Que signifie l’égalité souveraine des États ?
A. Chaque État doit avoir le même droit de vote au sein des organisations internationales.
B. Chaque État doit se voir imposer les mêmes obligations par les traités.
C. Chaque État doit reconnaître tous les autres États.
D. Chaque État a la responsabilité de protéger les populations des autres États dans certaines circonstances.
E. Aucune de ces réponses.
E. Aucune de ces réponses.
L’égalité souveraine des États ne signifie pas que chaque État doit avoir le même droit de vote dans les organisations internationales: c’est vrai pour l’ONU mais pas pour beaucoup d’organisations financières internationales telles que le FMI. De même, des traités peuvent prévoir des obligations différentes pour les États: beaucoup de traités environnementaux reconnaissent le principe de responsabilités communes mais différenciées et prévoient des obligations allégées pour les pays en développement. La responsabilité de protéger, et non l’égalité souveraine, renvoie au fait que chaque État a la responsabilité de protéger les populations des autres États dans certaines circonstances.
Après la guerre de Trente Ans:
A. la question religieuse redevient un enjeu central des relations entre États européens.
B. la question religieuse cesse progressivement d’être un enjeu de relations internationales en Europe.
C. une paix fondée sur un différentiel de puissance entre les États souverains s’installe
D. le roi de France doit déposer les armes
E. l’empereur du saint-empire réussit à créer une grande nation catholique
B. la question religieuse cesse progressivement d’être un enjeu de relations internationales en Europe.
Après la Guerre de Trente Ans, la question religieuse cesse peu à peu d’être un enjeu politique en Europe: c’est le début d’une laïcisation du pouvoir.
Comment les théories critiques expliquent-elles le sous-développement de certains pays par rapport à d’autres ?
A. Par un décalage temporel dans la progression des stades du développement.
B. Par des politiques publiques mal-adaptées dans les pays en développement.
C. Par des problèmes de mauvaise gouvernance et de capacité administrative dans les pays en développement.
D. Toutes ces réponses
E. Aucune de ces réponses.
E. Aucune de ces réponses.
Elle s’explique par la dépendance des pays en développement envers les pays développés.
Quelle est une des obligations des États membres du GATT?
A. Accorder des prêts aux pays en développement.
B. Imposer des normes environnementales aussi strictes aux biens importés d’autres pays membres qu’à leurs propres biens
C. Imposer des quotas aux États membres.
D. Mettre en place l’égalité de traitement entre biens nationaux et importés.
E. Mettre sur pied une banque centrale indépendante du pouvoir politique
F. Aucune de ces réponses.
D. Mettre en place l’égalité de traitement entre biens nationaux et importés
Le GATT impose les obligations suivantes aux États:
- la clause de la nation la plus favorisée
- l’égalité de traitement entre produits nationaux et importés
- interdiction des quotas
- interdiction du dumping
Sous quelle(s) circonstance(s) une ONG sera-t-elle considérée comme un acteur international ?
A. Lorsqu’un traité international la concerne.
B. Lorsqu’elle agit pour la protection de l’espace marin au-delà des eaux intérieures.
C. Lorsqu’elle s’associe avec un État.
D. Lorsqu’elle prend une part active aux relations s’établissant au-delà des frontières.
E. Lorsqu’elle a une vocation humanitaire.
F. Toutes ces réponses.
D. Lorsqu’elle prend une part active aux relations s’établissant au-delà des frontières.
Quel courant théorique met l’accent sur la façon dont les identités orientent les comportements ?
A. Le réalisme. B. le libéralisme C. Le marxisme D. Le constructivisme E. Le nationalisme F. Aucune de ces réponses
D. Le constructivisme
Ce sont les idées qui orientent le comportement des acteurs internationaux. Le concept central est donc celui d’idées intersubjectives.
Lequel de ces universitaires est considéré comme un réaliste offensif ?
A. Kenneth Waltz B. George Modelski C. John Mearsheimer D. Robert Keohane E. Robert Jervis
C. John Mearsheimer
Quel événement marque l’émergence du réalisme face à l’idéalisme ?
A. La Première Guerre mondiale. B. La mise en place de la Société des Nations. C. Le krach boursier de 1929. D. La Deuxième Guerre mondiale. E. La Guerre froide. F. Aucune de ces réponses.
D. La Deuxième Guerre mondiale.
Après la 1ère Guerre mondiale, les idéalistes considèrent que la coopération internationale est le seul moyen de garantir la paix. Woodrow Wilson a alors le projet de créer une Société des Nations, qui verra le jour en 1919. Le courant réaliste se développe en réponse à la Deuxième Guerre Mondiale: la Société des Nations n’a pas permis d’éviter une nouvelle guerre, le courant réaliste propose alors une explication alternative fondé sur la politique de puissance.
Qu’est-ce qui est nécessaire pour qu’un État existe?
A. Une capitale. B. La reconnaissance par d'autres États. C. Une armée nationale. D. La distribution d'ambassadeurs dans le monde. E. Une monnaie nationale F. Toutes les réponses ci-dessus.
B. La reconnaissance par d’autres États.
Selon Robert Cox, un hégémon :
A. fournit un bien public sans le consentement des autres États.
B. fournit un bien public avec le consentement des autres États.
C. exploite les autres États sans leur consentement.
D. exploite les autres États avec leur consentement.
E. Aucune de ces réponses.
D. exploite les autres États avec leur consentement
Que met en place la Banque Mondiale à la suite de la crise économique de 1983?
A. De larges programmes d’aide inconditionnels aux pays en développement.
B. Des programmes d’aide conditionnés au respect de mesures d’ajustement structurel.
C. Le retour à la convertibilité du dollar en or.
D. Le respect du principe de la nation la plus favorisée.
E. L’arrêt des programmes d’aide.
B. Des programmes d’aide conditionnés au respect de mesures d’ajustement structurel.
Suite à la crise financière de 1983, la Banque mondiale décide de poser comme condition d’accès à ses programmes d’aide l’adoption par les États receveurs de programmes d’ajustement structurel destinés à améliorer la bonne gouvernance de leurs administrations publiques. Cette nouvelle orientation fut adoptée sous la pression des principaux pays donateurs de l’OCDE qui souhaitaient réduire le volume de leur aide tout en augmentant l’efficacité de cette dernière.
Lequel de ces phénomènes ne fait pas partie de la mondialisation?
A. L’intensification du commerce international
B. La part croissante des investissements étrangers
C. La diffusion des guerres à l’échelle mondiale
D. La diffusion des normes sociales
E. L’interdépendance des acteurs internationaux
C. La diffusion des guerres à l’échelle mondiale
La mondialisation est traditionnellement définie par l’intensification des échanges, l’interdépendance (Nye et Keohane, 1977 et 2001), la mise en réseau (Friedman, 2002), l’uniformisation (Badie, 2010) ou encore la fin de l’histoire (Fukuyama, 1989).
La diffusion des guerres à l’échelle mondiale ne caractérise pas la mondialisation.
Quelle est la raison principale pour laquelle l’intérêt pour la mondialisation économique a contribué à renouveller l’étude des relations Internationales à partir des annése 1970?
A. Les économistes ont investi le champ des Relations Internationales.
B. La finance, le commerce ou les entreprises sont devenus des sujets d’intérêt pour les chercheur.e.s. de relations internationales
C. La mondialisation a amené l’émergence des théories constructivistes.
D. La mondialisation a accru l’intérêt des sciences sociales pour les études de sécurité
E. Aucune de ces réponses.
B. La finance, le commerce ou les entreprises sont devenus des sujets d’intérêt pour les chercheur.e.s. de relations internationales
L’intérêt pour la mondialisation économique a accompagné le renouvellement des objets des Relations internationales. Si la guerre, la paix et la sécurité sont restées centrales, l’économie, la finance, le commerce et les entreprises sont devenus à partir des années 1970 de nouveaux enjeux majeurs de débats intradisciplinaires
La première alliance militaire majeure créée en Occident en 1949 est:
A. L'Organisation du Traité de l'Atlantique Nord. B. L'Organisation des Nations Unies. C. Le Pacte de Varsovie. D. La Communauté Européenne de Défense. E. Le Concert de l'Europe
A. L’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord.
Afin de rassurer les Européens face à l’Union Soviétique, les États-Unis signent un traité en temps de paix. Le traité de l’Atlantique Nord (OTAN) est signé le 4 avril 1949 (Allès, 2018: 70).
En quoi l’attaque du 11 septembre 2001 marque-t-elle une évolution historique du terrorisme?
A. Le terrorisme politique n’existait pas avant cette date.
B. C’est la première fois que les États-Unis sont attaqués sur leur territoire.
C. Elle a révélé l’existence d’une menace mondiale liée à un réseau terroriste transnational.
D. C’est la première fois que l’auteur des actes terroristes se révèle.
E. Toutes les réponses ci-dessus.
C. Elle a révélé l’existence d’une menace mondiale liée à un réseau terroriste transnational.
Selon Willetts (2011:344): “Historiquement, le terrorisme a surtout été utilisé dans le cadre d’un conflit sévissant au sein d’une seule société, mais al-Qaïda a soudainement fait planer sur le monde une nouvelle menace liée à un réseau mondial transnational”.
Que sont les régimes internationaux?
A. Les organisations internationales universelles.
B. Les réseaux informels de groupes non-gouvernementaux
C. Les alliances dirigées par une seule superpuissance.
D. Les restrictions commerciales imposées aux États-voyous.
E. Aucune de ces réponses
E. Aucune de ces réponses
Selon Stephen Krasner, il est possible de définir les régimes internationaux comme:
- Un ensemble de principes, de normes, de règles et de procédures, implicites et explicites, vers lesquels convergent les attentes des acteurs d’un domaine donné des relations internationales
- Un régime international est une forme particulière d’institutions
Le réalisme ayant émergé après la Seconde Guerre mondiale a constitué:
A. Un courant dans la continuité des discussions idéalistes wilsoniennes d’avant-guerre.
B. Un courant majeur reprenant des idées évoquées dans les travaux classiques de Thucydide et Hobbes.
C. Une prise de distance face aux travaux classiques de Thucydide ou Hobbes.
D. Un mouvement politique émancipateur pour les peuples colonisés.
E. Une idéologie en faveur de l’anarchie.
F. Aucune de ces réponses
B. Un courant majeur reprenant des idées évoquées dans les travaux classiques de Thucydide et Hobbes.
De quel type d’acteur transnational Amnesty International est-elle un exemple?
A. Une entreprise transnationale
B. Une organisation non-gouvernementale transnationale
C. Une organisation inter-gouvernementale
D. Une organisation non-gouvernementale régionale
E. Aucune de ces réponses
B. Une organisation non-gouvernementale transnationale
L’émergence du concept d’identité nationale s’explique par:
A. l’urbanisation
B. l’émergence de la communication de masse
C. le besoin de justifier le fait de se battre pour son pays
D. le déclin de l’église
E. toutes ces réponses
E. toutes ces réponses
Le concept d’identité nationale est relativement récent. L’idée qu’il existe une concordance entre les frontières d’un territoire, une langue et une ethnie, qui forme un tout qui s’appelle la nation, est relativement nouvelle. A titre d’exemple, avant la Révolution française (1789), la langue française n’était pas vastement répandue sur le territoire. L’identité nationale est avant tout une construction sociale, un mythe. Malgré des tentatives de repenser ce modèle de l’identité nationale (le fameux “melting pot” américain selon lequel quiconque qui partage certaines valeurs peut-être américain), mais l’importance de l’ethnicité, de la langue et des frontières a été réaffirmé aux États-Unis ces dernières années.
Quel instrument permettant la différenciation de statuts (dominant ou dominé) entre États met particulièrement en avant l’analyste postcolonial Frantz Fanon ?
A. Les traités internationaux. B. Les armes. C. Le langage. D. Le produit intérieur brut. E. La culture. F. La coercition.
C. Le langage.
Quel est le terme désignant l’examen de la culture des personnes situées aux plus bas échelons de la société indienne?
A. L’analyse bramanique. B. Les travaux indianistes. C. L’orientalisme radical. D. Les études subalternes. E. Les études classistes. F. Aucune de ces réponses
D. Les études subalternes.
Pour quelle raison les théoriciens constructivistes s’intéressent-ils aux métaphores et aux discours politiques ?
A. La métaphore est une figure de style qui permet d’évaluer le charisme d’un politicien.
B. Le langage utilisé permet de révéler les identités et les représentations.
C. La métaphore est utilisée principalement par les hégémons régionaux.
D. Le vocabulaire révèle objectivement le statut socio-économique du locuteur.
E. Toutes les réponses ci-dessus.
B. Le langage utilisé permet de révéler les identités et les représentations.
Les métaphores révèlent la perspective qu’un acteur a sur un problème et permettent d’étudier les identités et les représentations de soi. Par exemple, pendant la Guerre Froide, la “métaphore des dominos” a été largement utilisée pour désigner les pays d’Asie du Sud-Est et a justifié l’intervention américaine au Vietnam pour éviter la chute du premier domino. Une autre métaphore est d’utiliser la guerre comme métaphore pour désigner des problèmes qui ne sont pas militaires (ex: la lutte contre la drogue): cela conduit notre pensée vers des interventions, parfois militaires. Ce langage guerrier légitime certains comportements, qui auraient pu ne pas l’être si d’autres prismes tels que celui de la santé publique avaient été utilisés.
Le concept de polarité en relations internationales fait référence :
A. À la répartition de la puissance entre les États dans le système interétatique.
B. Au magnétisme qu’opèrent certains États.
C. Aux alliances militaires régionales.
D. À l’obligation de choisir un camp lors d’une guerre mondiale
E. À la propension des États du Nord à entrer en conflit avec les États du Sud.
F. A l’exploration de l’Arctique et de l’Antarctique.
A. À la répartition de la puissance entre les États dans le système interétatique.
La polarité désigne la répartition de la puissance entre unités au sein d’un système interétatique à un moment spécifique. Le système international peut alors être bipolaire (Guerre Froide), unipolaire (les années 90) ou multipolaire (XIXème siècle). Il n’y a pas de consensus sur le type de polarité qui est le plus à même d’assurer la stabilité dans le système international.
Pourquoi certaines entreprises souhaitent-elles devenir des firmes transnationales?
A. Pour se rapprocher du marché et limiter les coûts de transport
B. Pour se rapprocher de certaines ressources naturelles et intellectuelles
C. Pour contourner les droits de douane
D. Pour profiter d’incitatifs fiscaux ou d’une réglementation avantageuse
E. Pour répartir les risques
F. Toutes ces réponses
F. Toutes ces réponses
Qu’est-ce qui n’est pas l’un des organes principaux de l’Organisation des Nations Unies ?
A. La Cour internationale de justice B. Le Conseil économique et social C. L'Assemblée générale D. L'Organisation mondiale du commerce E. Le Conseil de sécurité
D. L’Organisation mondiale du commerce
Quelle est la cause de la Guerre froide selon le front communiste?
A. Le début de la décolonisation.
B. La volonté des classes possédantes occidentales d’anéantir le communisme.
C. La défaite du régime nazi.
D. La guerre des sexes
E. Le refus d’un système dominé par deux grandes puissances.
B. La volonté des classes possédantes occidentales d’anéantir le communisme.
Pour le monde communiste, la guerre froide existe depuis la révolution bolchevique de 1917. Les classes possédantes n’ont jamais accepté la naissance d’un État communiste et ont tout fait pour l’anéantir.
Quels sont les deux critères identifiés par Kindleberger pour définir les biens publics?
A. L'universalisme et l'inclusivité. B. La non-exclusion et la non-rivalité. C. La matérialité et la collectivité. D. La publicité et la matérialité. E. L'exclusivité et le caractère illimité. F. La non-rivalité et l'exclusivité.
B. La non-exclusion et la non-rivalité.
Les BPM sont :
non-exclusifs. non-rivaux. Ils concernent plus d’un pays.
Leurs bénéfices atteignent une large portion de la population mondiale.
Le libéralisme considère que
A. les États ne sont pas des acteurs importants
B. les États sont l’unité d’analyse à privilégier
C. l’État ne peut pas être l’unique objet d’étude des relations internationales
D. les classes sociales sont une unité d’analyse particulièrement intéressante
C. l’État ne peut pas être l’unique objet d’étude des relations internationales
Le libéralisme considère que les États demeurent des acteurs importants mais qu’il existe d’autres acteurs des relations internationales, dont les firmes transnationales et les organisations internationales.
Quelle est l’une des critiques de la diplomatie en tant qu’instrument de politique étrangère ?
A. Elle ne peut pas être combinée à d’autres instruments de politique étrangère.
B. Elle manque de transparence.
C. Elle demande plus de ressources que les interventions militaires.
D. Elle ne peut être utilisée qu’en dernier recours.
E. Elle ne permet pas de connaître les réalités sociales et culturelles du pays étranger.
B. Elle manque de transparence.
La diplomatie est critiquée et qualifiée de pratique anachronique pour les raisons suivantes:
-elle a des aspects protocolaires.
contre-argument: il s’agit d’un langage qu’utilisent les États, d’un moyen de communication
-les systèmes de communication actuels n’exigent pas de présence physique à l’étranger
contre-argument: la diplomatie nécessite des connaissances poussées du terrain et que les diplomaties établissent des relations humaines avec leurs homologues étrangers
-les diplomaties bénéficient de privilèges diplomatiques:
contre-argument: cela peut être utile pour éviter la corruption
-il s’agit d’une manière de placer dans des postes confortables des amis du pouvoir.
contre-argument: cela varie d’un pays à l’autre. Dans certains pays, il n’y a que des diplomates de carrière tandis que dans d’autres pays il s’agira de proches du ministre des affaires étrangères par exemple.
-elle se caractérise par la pratique du secret:
contre-argument: il s’agit en effet d’une pratique beaucoup moins transparente que d’autres domaines politique publique, mais cela s’explique en raison d’éléments sensibles mais aussi du fait de la négociation entreprise par les diplomates.
Qu’est-ce qui peut expliquer que la grande majorité des sanctions économiques ne parvient pas à changer le comportement des États ciblés ?
A.L’État ciblé peut se tourner vers d’autres marchés.
B.Les demandes de l’État qui impose les sanctions ne sont pas assez claires.
C.Elles renforcent le sentiment de patriotisme à l’intérieur de l’État ciblé.
D.Elles bénéficient d’un appui fragile parmi certains groupes d’intérêts au sein de l’État qui impose les sanctions.
E.Toutes ces réponses
E. Toutes ces réponses
Toutes ces réponses sont vraies. Les sanctions économiques sont souvent peu efficaces car:
L’État ciblé peut se tourner vers d’autres marchés. Par exemple, Cuba sous la sanction américaine s’est tourné vers l’Union Soviétique.
Les demandes de l’État qui impose les sanctions ne sont pas assez claires. Par exemple, les États-Unis ont imposé des sanctions à la Chine mais sans en préciser la raison.
Elles renforcent le sentiment de patriotisme à l’intérieur de l’État ciblé. Les chefs de gouvernement du pays qui subit les sanctions peuvent blâmer le pays qui les impose pour les difficultés que connaît le pays. Par exemple, Castro à Cuba blâme l’impérialisme américain.
Elles bénéficient d’un appui fragile parmi certains groupes d’intérêts au sein de l’État qui impose les sanctions. Ces sanctions peuvent être très controversées car elles touchent des populations civiles.
Ces sanctions peuvent également être très coûteuses. L’embargo imposé par les américains à l’Union soviétique nuit aux paysans américains qui exportent des céréales.
Autour de quelle question tournent les débats actuels sur le système westphalien?
A. L’impact de la fin de la Guerre froide sur l’équilibre des puissances
B. L’impact réel des traités de Westphalie sur la guerre froide
C. Le défi que pose la mondialisation à la souveraineté
D. L’impact de l’augmentation du nombre d’États sur leur souveraineté
E. Toutes ces réponses
C. Le défi que pose la mondialisation à la souveraineté
les débats actuels autour du système de Westphalie sont fortement influencés par la reconnaissance du fait, et ce, même chez plusieurs auteurs réalistes, que la mondialisation pose un défi considérable au principe de souveraineté. Plusieurs se demandent en conséquence si le système westphalien persiste dans un contexte où le rôle et les prérogatives de l’État « westphalien » sont de plus en plus remis en question”.
Que vise le Traité de Non-Prolifération de 1968?
A. Le désarmement des pays déjà dotés de l’arme nucléaire.
B. L’accès des pays non dotés de l’arme nucléaire au nucléaire civil.
C. Le renoncement à l’arme nucléaire des pays qui n’en sont pas encore dotés.
D. La collaboration des superpuissances.
E. Toutes les réponses ci-dessus.
E. Toutes les réponses ci-dessus.
Le traité de non-prolifération “distingue les États dotés en 1968 de l’arme nucléaire: États-Unis (bombe en 1945), URSS (1949), Royaume-Uni (1952), France (1960), Chine (1964), à savoir les membres permanents du Conseil de sécurité de l’ONU. Ceux-ci s’engagent à faciliter l’accession des États non dotés à la technologie nucléaire pour un usage civil pacifique, mais aussi à s’orienter vers leur propre désarmement, ce qu’ils ne mettront pas en œuvre. Les autres pays s’engagent à ne pas chercher à obtenir des technologies nucléaires à usage militaire.” (Alles, 2018: 78).
Parmi les propositions suivantes, laquelle est vraie?
A. Il existe assez peu de mouvements séparatistes dans le monde
B. Le processus menant à la sécession est clairement défini par le droit international
C. Taïwan est universellement reconnu comme un État ayant fait sécession
D. La communauté internationale reconnaît fréquemment l’existence de nouveaux États
E. Le Sud Soudan est le dernier État qui a acquis son indépendance
E. Le Sud Soudan est le dernier État qui a acquis son indépendance
En réalité, il existe un assez grand nombre de mouvements séparatistes dans le monde (Taïwan, Catalogne, Kurdistan, Somalie, pour n’en nommer que quelques uns). Si la Convention de Montevideo énonce quatre conditions pour qu’une région devienne un État, il s’agit plutôt de lignes directrices, d’autres conditions exigeantes s’ajoutent et en réalité, la communauté internationale ne reconnaît que très rarement l’existence de nouveaux États. A titre d’exemple, Taïwan remplit presque toutes les conditions mais la Chine s’oppose fortement à leur indépendance et fait pression sur ses partenaires commerciaux pour qu’ils ne reconnaissent pas Taïwan comme un État (seulement 19 pays et le Vatican l’ont reconnu). Depuis les années 60, seuls deux États ont acquis leur indépendance et leur situation politique est préoccupante (pauvreté, dictature, etc.): l’Erythrée et plus récemment le Sud Soudan en 2011.
La responsabilité de protéger
A. ne concerne que les États développés
B. ne concerne que l’État dans lequel vivent les populations à protéger
C. est une responsabilité de la communauté internationale
D. est une notion qui n’est pas précisément définie
E. porte atteinte au principe de souveraineté
C. est une responsabilité de la communauté internationale
La notion de “responsabilité de protéger” a été développée suite au génocide rwandais. Ce principe ne porte pas atteinte au principe de souveraineté: au contraire, il réaffirme que la souveraineté d’un État s’accompagne d’une certaine responsabilité envers sa population. Cette responsabilité incombe à la communauté internationale, et non seulement à un État en particulier. Cette notion a évoluée et elle est aujourd’hui très précisément définie en droit international: elle ne s’applique qu’en cas de génocide, crime de guerre, crime contre l’humanité ou encore de nettoyage ethnique. Cette responsabilité de protéger ne s’incarne pas uniquement par des actions coercitives, militaires mais inclut également la prévention.
Lequel des éléments suivants n’est pas une caractéristique de la mondialisation?
A. L’émergence d’un marché mondial
B. La diffusion de l’anglais
C. La diffusion mondiale du fondamentalisme religieux
D. La formation d’une société civile naissante
E. La diffusion des normes culturelles
C. La diffusion mondiale du fondamentalisme religieux
La mondialisation est communément définie comme renvoyant à l’intensification des échanges (la croissance des exportations et des échanges sur un marché mondial), l’interdépendance (tel que décrit par Nye et Keohane), l’uniformisation (selon Bertrand Badie: on retrouve ici la diffusion de l’anglais et des normes culturelles), la mise en réseaux (comme le décrit Thomas Friedman, l’émergence d’une société civile transnationale en un exemple de réseau), ou encore la fin de l’histoire (Francis Fukuyama).
La diffusion mondiale du fondamentalisme religieux est un phénomène réel mais qui ne constitue pas une caractéristique de la mondialisation mais plutôt qui se développe en réaction à la mondialisation et à l’uniformisation des pratiques culturelles.
Laquelle de ces définitions correspond le mieux aux relations internationales?
A. La migration des populations et la diffusion des idées
B. Les rapports entre différents groupes sociaux qui traversent les frontières.
C. La politique d’un État par rapport aux enjeux de sécurité
D. Les relations interpersonnelles entre des individus de différentes nationalités.
E. Les droits et obligations des États sur la scène internationale
B. Les rapports entre différents groupes sociaux qui traversent les frontières.
Les relations internationales peuvent être globalement définies comme étant l’ensemble des relations existantes entre divers groupes sociaux et qui traversent les frontières. Les relations internationales ne doivent pas être confondues avec la discipline (les Relations internationales, avec une majuscule, ou RI) ni avec l’analyse de la politique étrangère (la politique d’un Etat par rapport à un enjeu international ou un autre État) (Dufault et al., 2019: 465).
Comment a-t-on souvent présenté la discipline des Relations Internationales?
A. Comme une branche du droit international.
B. Comme la science des phénomènes complexes globaux.
C. Comme un champ de la philosophie appliquée.
D. Comme l’étude des rapports entre humains de diverses origines ethniques.
E. Comme une série de débats inter-paradigmatiques sur les rapports entre acteurs internationaux.
E. Comme une série de débats inter-paradigmatiques sur les rapports entre acteurs internationaux.
L’expression “Relations Internationales” fait référence à la discipline qui étudie les relations internationales, souvent définie comme un champ spécifique de la science politique. Il ne s’agit alors pas des relations entre des acteurs étatiques ou des acteurs dépassant les frontières. Il ne s’agit pas non plus de l’étude des rapports humains. La discipline est marquée par l’existence de grands débats théoriques (Dufault et al., 2019: 465-466).
Selon les théoricien.nes de la communauté politique mondiale, quels acteurs ont particulièrement facilité l’essor d’une culture mondiale depuis la fin du XIXème siècle?
A. Les ONG internationales B. Les entreprises multinationales C. Les diasporas D. L'Eglise catholique E. Toutes les réponses ci-dessou
A. Les ONG internationales
Selon Leclerc (2019: 330): «le courant associé à la thèse de la formation d’une « communauté politique mondiale» (world polity) s’est intéressé à l’essor d’une « culture mondiale ». Selon ces chercheurs qui se réclament de la sociologie des institutions, cette culture a été portée depuis la fin du XIXe siècle par les ONG internationales qui promeuvent des droits individuels et universels ainsi qu’une croyance dans la rationalité et le progrès (Boli et Thomas, 1997)».
Que décide le président Nixon en 1971?
A. La dissolution du GATT
B. La fin de la convertibilité du dollar en or
C. La création de la Banque Mondiale
D. Le retour au système de sécurité wilsonien
E. Toutes les réponses ci-dessus
B. La fin de la convertibilité du dollar en or
d’abandonner la convertibilité du dollar à l’or. Cette décision conduisit à l’abandon du système des taux de change fixes, en 1975, et son remplacement par une politique de taux de change flottants”.
Que décide le président Nixon en 1971?
A. La dissolution du GATT
B. La fin de la convertibilité du dollar en or
C. La création de la Banque Mondiale
D. Le retour au système de sécurité wilsonien
E. Toutes les réponses ci-dessus
B. La fin de la convertibilité du dollar en or
d’abandonner la convertibilité du dollar à l’or. Cette décision conduisit à l’abandon du système des taux de change fixes, en 1975, et son remplacement par une politique de taux de change flottants”.
Une “association d’États établie par un accord entre ses membres et dotée d’un appareil permanent d’organes assurant leur coopération dans la poursuite des objectifs d’intérêt commun qui les ont déterminés à s’associer” est :
A.Une organisation intergouvernementale B.Un réseau transnational C.Une organisation non-gouvernementale D.Un gouvernement mondial E.Un régime international
A. Une organisation intergouvernementale
Comment caractérise-t-on les interactions entre des groupes non-gouvernementaux de différentes sociétés?
A. Post-nationalistes B. Transnationales C. Infra-nationales D. Supra-nationales E. Alter-nationalistes
B. Transnationales
Les interactions transnationales se caractérisent par le fait qu’elles transcendent les frontières des États.
Parmi les propositions suivantes, laquelle est vraie?
A.Le nombre de firmes transnationales augmente tandis que le nombre d’ONG diminue
B.Les firmes et les ONG internationales viennent majoritairement des pays ayant la plus grande population.
C.Il y a peu de relations entre les firmes transnationales ou les ONG et leur pays d’appartenance.
D.Les firmes transnationales constituent la plupart de l’activité économique mondiale.
E.Les ONG sont par définition de petites organisations qui oeuvrent pour le bien de tous.
F.Toutes ces réponses
G.Aucune de ces réponses
G.Aucune de ces réponses
On constate une croissance marquée du nombre de firmes transnationales et du nombre d’ONG internationales, en partie du fait de la diffusion de nouveaux moyens de communication, de la réduction des coûts de transport et des politiques libérales de certains gouvernements.
Les FTN et les ONG proviennent principalement des pays développés (Amérique du Nord ou Europe)), même si certaines proviennent des pays émergents.
Ces organisations gardent des liens avec leur pays d’appartenance: cela se voit à travers la culture d’entreprise; la capacité de contrainte que peut exercer le pays d’origine; elles sont parfois perçues comme des “agents infiltrés” dans un pays étranger.
Les firmes transnationales ne constituent pas la majorité du commerce mondial.
Certaines ONG, contrairement à l’image qu’elles peuvent avoir, sont établies dans un grand nombre de pays, ont des millions de membre et un budget qui se compte en dizaine ou en millions de dollars. Les ONG ne sont pas nécessairement des petites organisations avec peu de personnel et de moyens.
De quelle(s) manière(s) les ONG peuvent-elles influencer les États et les organisations intergouvernementales ?
A. En leur procurant de l’expertise technique.
B. En reflétant les points de vue de l’opinion publique.
C. En diffusant de nouvelles normes internationales.
D. En intervenant lors des négociations internationales.
E. Toutes ces réponses
Toutes ces réponses sont correctes. Certaines ONG possèdent un grand nombre d’experts et peuvent donc fournir une expertise technique. Elles peuvent également organiser des campagnes médiatiques pour sensibiliser l’opinion publique à une problématique. Elles peuvent exercer une influence auprès de différents acteurs, se réunir lors de sommets, créer des alliances et fonctionner en réseau. Elles peuvent intervenir dans les négociations internationales et diffuser des normes internationales.
Quelle conséquence la transnationalisation des entreprises a t-elle sur le contrôle que possède l’État sur les activités économiques?
A. Un réduction du contrôle sur la devise nationale.
B. Une réduction du contrôle sur sa balance commerciale.
C. L’arbitrage réglementaire.
D. La triangulation du commerce.
E. Toutes les réponses ci-dessus.
E. Toutes les réponses ci-dessus.
Toutes les entreprises qui pratiquent l’importation ou l’exportation prennent part à des activités économiques transnationales. Cette transnationalisation a des conséquences sur la souveraineté que possèdent les États sur les activités économiques.
Traditionnellement, deux des caractéristiques les plus fondamentales de la souveraineté sont le contrôle sur la devise nationale et le contrôle du commerce extérieur.
Or, les États perdent l’emprise qu’ils exerçaient autrefois sur les flux financiers et se révèlent impuissant pour s’opposer aux activités des banques transnationales et des spéculateurs.
Les gouvernements ont aussi beaucoup de difficulté à réglementer les transactions internationales du fait de la triangulation (le commerce indirect entre deux pays).
Enfin, il peut être difficile pour les États de contrôler les activités commerciales des entreprises sur leur territoire puisque celles ci peuvent avoir recourt à l’arbitrage règlementaire (menacer de restreindre ou de cesser sa production locale pour s’opposer à une politique donnée) (Willetts, 2011: 341-342).
Quel acteur transnational ne peut pas obtenir le statut d’ONG auprès de l’ONU?
A. Un réseau transnational de villes engagé dans l’action climatique.
B. Un institut de recherche regroupant des chercheurs de différents pays dans la recherche médicale.
C. Une association de lutte contre le terrorisme international.
D. Une organisation en faveur du développement économique des petits États insulaires.
E. Un groupe transnational ayant pour raison d’être l’opposition à un gouvernement spécifique.
E. Un groupe transnational ayant pour raison d’être l’opposition à un gouvernement spécifique.
À l’exception des entreprises, des criminels et des groupes violents, la plupart des acteurs transnationaux peuvent compter sur l’obtention du statut d’ONG auprès de l’ONU, à condition qu’ils n’aient pas pour seule raison d’être leur opposition à un gouvernement donné. En effet, une ONG doit respecter la norme de non-ingérence dans les affaires intérieures de l’État: il ne peut s’agir d’un parti politique et les ONG ne doivent pas limiter leur action à un groupe, à une nationalité ou à un pays spécifique (Willetts, 2011: 346-347).
Lequel des éléments suivants est constitutif d’une organisation intergouvernementale?
A. L’existence d’un accord entre les membres.
B. La présence d’un appareil permanent d’organes.
C. L’élaboration et la réalisation d’objectifs d’intérêt commun.
D. La coopération entre les membres
E. Toutes ces réponses
E. Toutes ces réponses
Selon la définition de Michel Virally, une OIG est “une association d’Etats établie par accord entre ses membres et dotée d’un appareil permanent d’organes, chargée de poursuivre la réalisation d’objectifs d’intérêt commun par une coopération entre eux” (cité dans Willetts, 2011: 125).
Quel élément des OIG est souvent remis en question?
A. Leur caractère obligatoire B. Leur caractère normatif C. Leur caractère autonome D. Leur composition par des États membres. E. Toutes les réponses ci-dessus.
C. Leur caractère autonome
L’autonomie des OIG est fréquemment remise en question puisque celles ci n’ont pas de territoire ni de ressortissants et par conséquent pas de “souveraineté” comme possèdent les États. De plus les OIG sont constituées par des États qui ont leurs intérêts propres. Certains auteurs estiment que les OIG ne peuvent pas agir en leur nom propre, que ce sont toujours les États qui le font. D’autres auteurs sont au contraire de l’avis que les OIG peuvent prendre des décisions et les mettre en application dans l’objectif de servir leurs buts et principes, et non dans l’intérêt de leurs membres (par exemple, fixer l’agenda sur certains enjeux). Ces visions divergentes s’expliquent par la diversité d’approches théoriques: les réalistes vont avoir tendance à considérer que l’autonomie des OIG est quasi inexistante tandis que les libéraux et les constructivistes vont constater que cette autonomie est réelle voire nécessaire (voir Chainey, 2009: 126-127).
Quelle est la principale fonction du Conseil de Sécurité de l’ONU?
A. Il élit le Secrétaire Général de l’ONU
B. Il règle des conflits juridiques ayant trait à la sécurité
C. Il a la responsabilité du maintien de la paix et de la sécurité internationale
D. Il vote le budget de l’ONU
E. Il élit les membres non-permanents qui le composent
C. Il a la responsabilité du maintien de la paix et de la sécurité internationale
Le Conseil de Sécurité de l’ONU a la responsabilité principale du maintien de la paix et de la sécurité internationale. Il est constitué de cinq membres permanents et de dix autres membres nommés par l’Assemblée Générale. C’est l’Assemblée Générale des Nations Unies qui élit le Secrétaire Général, vote le budget. La Cour Internationale de Justice est chargée de régler les conflits juridiques.
L’Assemblée Générale des Nations-Unies
A. a tenu sa première session au lendemain de la première guerre mondiale.
B. est installée à Genève.
C. est un organe qui adopte majoritairement des décisions contraignantes.
D. a un rôle surtout consultatif et normatif.
E. toutes ces réponses.
D. a un rôle surtout consultatif et normatif.
L’Assemblée Générale des Nations Unies a tenu sa première session au lendemain de la seconde guerre mondiale. Rassemblant tous les États membres des Nations Unies, l’Assemblée a son siège à New-York et a un rôle principalement consultatif et normatif, elle lance des initiatives sur la marche du monde, fait des recommandations sur le maintien de la paix, vote le budget de l’ONU, désigne le Secrétarire Générale et les membres non-permanents du Conseil de Sécurité. Elle peut se réunir en session extraordinaire en plus des sessions ordinaires.
Parmi les propositions suivantes, laquelle est vraie?
A. Il existe plusieurs théories réalistes
B. Les théories sont également des idéologies
C. Les réalistes s’intéressent principalement à la configuration des intérêts
D. Les libéraux s’intéressent principalement à la puissance
E. Tous les théoriciens qui parlent de la puissance sont réalistes
A. Il existe plusieurs théories réalistes
La bonne réponse est qu’il existe plusieurs théories réalistes, qui peuvent être en désaccord par rapport à certains postulats. Néanmoins, de manière générale, les réalistes s’intéressent à la puissance, tandis que les libéraux étudient la configuration des intérêts. Les théories critiques étudient les structures transnationales, les relations de propriété ou encore aux relations de production. Les théories constructivistes vont s’intéresser aux idées et au sens que l’on donne aux objets. Mais ce n’est pas parce qu’un théoricien parle de puissance qu’il est nécessairement réaliste. Il faut donc se méfier d’associer des mots clés aux grandes familles théoriques. Les théories sont un ensemble de propositions et ne peuvent pas être résumées à un seul mot. De plus, plusieurs chercheurs puisent leurs inspirations dans plusieurs paradigmes et il n’est pas nécessaire, pour étudier les RI, de jurer fidélité à une école théorique.