Révision examen 3 Flashcards

1
Q

Comment une fonction peut être vu en tant que relation?

A

On considère deux ensembles, soit A et B. Puis, on considère une relation binaire F de A vers B. Donc F est un sous-ensemble du produit cartésien de A et B. La relation F est une fonction si et seulement si elle satisfait la condition suivante:
Pour tout « a » élément de A, il existe un unique « b » élément de B tel que « a » est en relation avec « b ».

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2
Q

Quels sont les deux critères qu’une relation doit respectée pour qu’elle soit considérée comme une fonction?

A
  1. Existence (Pour tout élément « a » de A, il EXISTE un élément « b » tel que « a » est en relation avec « b »)
  2. Unicité (Il existe qu’un seul élément « b » tel que « a » est en relation avec « b » )
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3
Q

Autre qu’une relation, de quelle manière peut-on voir une fonction?

A

Une fonction peut être abordé comme une règle d’association.

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4
Q

Comment une fonction peut être traité comme une règle d’association?

A

Soit A et B, deux ensembles. On appelle fonction de F de A (ensemble de départ) vers B (ensemble d’arrivée) une règle d’association qui, à tout élément de A, fait correspondre exactement un élément de B.

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5
Q

Qu’est-ce qui est considéré comme l’image d’un élément.

A

Un élément de l’ensemble d’arrivée est appelé image de l’élément de l’ensemble de départ auquel il est associé.

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6
Q

Qu’est-ce que le domaine d’une fonction?

A

C’est l’ensemble de départ.

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7
Q

Qu’est-ce que le codomaine d’une fonction?

A

C’est l’ensemble d’arrivée.

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8
Q

Quelle implication découle des critères d’une fonction, soit l’existence et l’unicité?
Quelle est la contraposée de cette implication?

A

Pour x,y qui appartiennent à l’ensemble A on a l’implication suivante:
f(x) =/ f(y) —> x =/y

La contraposée:
x = y —> f(x) = f(y)

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9
Q

Qu’est-ce qu’on appelle image d’une fonction?

A

C’est le sous-ensemble de B formé des images des éléments de A.
On le note im(f).

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10
Q

Qu’est-ce que l’image réciproque ou préimage de F?

A

On considère une fonction qui envoie l’ensemble A sur l’ensemble B où F est un sous-ensemble de B. L’image réciproque de l’ensemble F est le sous-ensemble de A formé de tous les points qui sont préimages aux images de l’ensemble F.
On le note f-1(F).

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11
Q

Qu’est-ce qu’une fonction constante?

A

C’est une fonction dont tous les éléments de l’ensemble de départ ont tous la même image dans l’ensemble d’arrivée.

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12
Q

Qu’est-ce qu’une fonction identité?

A

C’est une fonction qui a le même ensemble de départ et d’arrivée, puis chaque préimage à lui-même comme image.
On le note idA(a) = a.

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13
Q

Comme la fonction identité agit dans l’opération de composition de fonctions?

A

Elle agit comme une sorte d’élément neutre.

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14
Q

Quelle propriété de l’opération fonctionne aussi avec la composition de fonctions?

A

La composition de fonction est associative.
Donc:
h ° (g ° f) = (h ° g) ° f

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15
Q

Qu’est-ce qu’une fonction itérée?

A

Soit une fonction de A vers A. Étant donné « k » qui appartient aux naturels non-nul, on appelle fonction itérée d’ordre k de f la fonction f^(k): A —> A.
Cela correspond à ces deux égalités:
f^1 = f et f^(k) = f ° f^(k-1).
En d’autres mots, on répète la fonction f un nombre k de fois.

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16
Q

Quelle est l’idée derrière l’inversion d’une fonction?

A

On doit se demander s’il est possible d’annuler l’action de f.

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17
Q

Qu’est-ce que l’inverse à gauche d’une fonction?

A

Soit la fonction f qui envoie A sur B. Si on a une fonction g qui envoie B sur A, on dira que g est l’inverse à gauche de f si :
g ° f = idA (sur le graphique g est à droite)

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18
Q

Qu’est-ce que l’inverse à droite d’une fonction?

A

Soit la fonction f de A vers B. Une fonction h de B vers A est un inverse à droite de la fonction f si :
f ° h = idB

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19
Q

Comment une fonction peut-elle être inversible?

A

Une fonction est inversible lorsqu’elle admet un inverse à gauche et un inverse à droite et que ceux-ci sont égaux.

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20
Q

Si une fonction admet à la fois un inverse à gauche et un inverse à droite qu’est-ce que ça signifie?

A

L’inverse à gauche est unique et l’inverse à droite est aussi unique.

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21
Q

Qu’est-ce qu’une fonction injective?

A

Chaque élément de l’ensemble d’arrivée qui est une image n’a qu’une seule préimage, donc il sert d’image qu’une seule fois.
Cela revient à dire ceci:
Pour tout x,y qui appartiennent à A, on a
f(x) = f(y) —> x = y
ou par contraposition:
x =/ y —> f(x) =/ f(y)

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22
Q

Soit la fonction injective f de A vers B et la fonction injective g de B vers C, que peut-on affirmer à propos de la composée g ° f de A vers C.

A

Elle est aussi injective.
Démonstration:
Considérant x, y ∈ A tels que (g ◦ f)(x) = (g ◦ f)(y), il s’agit alors de
montrer que cette supposition mène à l’égalité x = y.
L’hypothèse sur x et y revient au fait que g(f(x)) = g(f(y)). Puisque g est injective, il s’ensuit
que f(x) = f(y). Mais f étant elle aussi injective, on en conclut que x = y, montrant ainsi
que la composée g ◦ f est injective.

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23
Q

Un inverse à gauche admet quel type de fonction?

A

Si une fonction admet un inverse à gauche alors elle est injective.

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24
Q

Un fonction injective admet un inverse de quel côté?

A

Elle admet un inverse à gauche.

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25
Q

Qu’est-ce qu’une fonction surjective?

A

C’est une fonction où tous les éléments de l’ensemble d’arrivée sert d’image.
Cela revient à dire que:
Pour tout « b » élément de B, il existe un élément « a » qui appartient à A tel que f(a) = b

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26
Q

Soit la fonction surjective f de A vers B et la fonction surjective g de B vers C, que peut-on affirmer à propos de la composée g ° f de A vers C.

A

La composée est aussi une fonction surjective.

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27
Q

Un inverse à droite admet quel type de fonction?

A

Une fonction qui admet un inverse à droite est surjective.

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28
Q

Si une fonction est surjective elle admet un inverse de quel côté?

A

Elle admet un inverse du côté droit.

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29
Q

Qu’est-ce qu’une fonction bijective?

A

C’est une fonction qui est à la fois injective et surjective. Donc, tous les éléments de l’ensemble d’arrivée servent d’image. et ce une seule et unique fois.

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30
Q

Une fonction est bijective si et seulement si…

A

la fonction est inversible.

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31
Q

Vrai ou faux. Soit une fonction bijective f, l’inverse de f est elle aussi bijective.

32
Q

Qu’est-ce qu’on veut dire lorsqu’on dit que deux ensembles sont équipotents?

A

Deux ensembles sont équipotents lorsqu’il existe une bijection entre eux. Cela signifie que les deux ensembles sont de même cardinalité.

33
Q

À quel moment dit-on qu’un ensemble est fini?

A

Un ensemble est fini lorsque ce dernier est équipotent à l’ensemble {1,2,…,n}.
Donc, la cardinalité de l’ensemble correspond à n.

34
Q

Soit deux ensembles finis avec #A = n et #B = m alors combien y’a t’il de fonctions possibles entre A et B.

A

Il y a m^n possibilités.

35
Q

Généralement quel calcul doit-on faire pour connaître le nombre de fonctions qu’il y a entre deux ensembles?

A

Nombre de fonctions = #B^#A

36
Q

Si #A = n, il y a combien de relations binaires sur A?

A

il y a 2^(n^2) relations binaires sur A.

37
Q

Soit deux ensembles finis A et B, où #A = n et #B = m. Comment trouve t-on le nombre de fonctions injectives f de A vers B?

A

m(m-1)(m-2)…*(m-(n-1)) nous permet de trouver le nombre de fonctions injectives.

38
Q

Soit A et B, deux ensembles finis de même cardinalité n. Comment trouve t-on le nombre de bijections de A dans B?

A

n! nous permet de trouver le nombre de bijections de A dans B.

39
Q

Quand est-ce qu’une ensemble E non vide est dénombrable?

A

On dit que E est dénombrable si E est équipotent aux naturels.

40
Q

Si A et B sont deux ensembles dénombrables, qu’en est-il de leur réunion?

A

A U B est aussi dénombrable.

41
Q

Si A et B sont deux ensembles dénombrables, qu’en est-il de leur produit cartésien?

A

Le produit cartésien A x B est aussi dénombrable.

42
Q

Qu’est-ce qu’une opération n-aire sur A?

A

C’est une fonction f : A^n —> A

Si n = 1 alors opération unaire et si n = 2 opération binaire.

43
Q

Soit *, une opération binaire sur un ensemble A. Si elle est associative cela signifie quoi?

A

Soient a, b, c qui appartiennent à A. * est dite associative si:
(a ∗ b) ∗ c = a ∗ (b ∗ c)

44
Q

Soit *, une opération binaire sur un ensemble A. Si elle est commutative cela signifie quoi?

A

a ∗ b = b ∗ a, quels que soient a, b ∈ A

45
Q

Qu’est-ce qu’un élément neutre pour l’opération binaire *?

A

e ∈ A est neutre pour ∗ si
e ∗ a = a ∗ e = a, quel que soit a ∈ A.

46
Q

Quand est-ce qu’un élément est l’inverse d’un autre pour un opération binaire?

A

Supposons que e est un élément neutre pour ∗ et soit a ∈ A ; alors un élément b ∈ A
est appelé inverse de a pour l’opération ∗ si
a ∗ b = b ∗ a = e

47
Q

Si on a deux opérations binaires, soit * et sur un ensemble A. Qu’est-ce que ça signifie que l’opération est distributive sur *?

A

On dit que l’opération est dite distributive par rapport à l’opération ∗ si
a (b ∗ c) = (a b) ∗ (a c), quels que soient a, b, c ∈ A

48
Q

Qu’est-ce que l’élément neutre de l’opération binaire sur A a de particulier?

A

L’élément neutre est unique.

49
Q

Qu’est-ce que l’inverse d’un élément par rapport à une opération binaire sur un ensemble quelconque a de particulier?

A

L’inverse est unique.

50
Q

Qu’est-ce que l’associativité dans l’addition?

A

pour tout a, b, c ∈ Z, (a + b) + c = a + (b + c)

51
Q

Qu’est-ce que la commutativité dans l’addition?

A

pour tout a, b ∈ Z, a + b = b + a

52
Q

Qu’est-ce que l’élément neutre de l’addition? Et que fait-il?

A

0 est l’élément neutre de l’addition.
l’élément 0 ∈ Z est tel que, pour tout a ∈ Z, a + 0 = 0 + a = a

53
Q

Qu’est-ce qu’un inverse additif?

A

pour tout a ∈ Z, il existe ˜a ∈ Z tel que a + ˜a = ˜a + a = 0

54
Q

Qu’est-ce que l’élément neutre pour la multiplication?

A

Le chiffre 1 est l’élément neutre de la multiplication.

55
Q

Qu’est-ce que la distributivité de la multiplication sur l’addition?

A

pour tout a, b, c ∈ Z, a · (b + c) = a · b + a · c

56
Q

Qu’est-ce que la simplification de l’égalité pour l’addition?

A

Soit a, b, c ∈ Z; si a + b = a + c, on a alors b = c.

57
Q

Quels sont les seuls entiers inversibles?

A

Il y a -1 et 1.

58
Q

À quelle condition peut-on dire que deux entiers sont égaux?

A

on dit que a = b si et seulement si a - b = 0

59
Q

Qu’est-ce qu’un entier idempotent pour l’addition?

A

Un entier a tel que a + a = a est dit idempotent pour l’addition.

60
Q

Pour l’addition quel est le seul entier idempotent?

A

0 est le seul entier idempotent pour l’addition.

61
Q

Quel est l’entier absorbant pour la multiplication et que fait-il?

A

0 est l’absorbant pour la multiplication.
Voici ce que cela signifie:
Soit un entier a. Alors a * 0 = 0

62
Q

Qu’est-ce que l’opposé d’une somme?

A

Quels que soient les entiers a et b,
−(a + b) = −a + −b

63
Q

Qu’est-ce que l’opposé d’une différence?

A

Quels que soient les entiers a et b,
−(a − b) = −a − −b = b − a

64
Q

Qu’est-ce que l’opposé d’un produit?

A

Quels que soient les entiers a et b,
−(a · b) = −a · b = a · −b

65
Q

Qu’est-ce que l’intégrité des entiers?

A

Soit deux entiers a et b tels que ab = 0 ; alors a = 0 ou b = 0

66
Q

Si a|b et a|c que pouvez-vous dire?

A

a|(xb + yc)

67
Q

Qu’est-ce que le théorème de la division euclidienne stipule?

A

Soit a, b ∈ N, avec b 6= 0. Il existe alors des entiers naturels q et r tels que
a = q · b + r, où 0 ≤ r < b

68
Q

Si « d » est le PGCD de « a » et « b » que peut-on dire à propos de celui-ci?

A

l’entier positif d satisfaisant aux deux conditions suivantes :
(i) d | a et d | b (d est un diviseur commun de a et b) ;
(ii) c | a et c | b ⇒ c ≤ d (où c ∈ Z∗+)
(et c’est le plus grand des diviseurs communs)

69
Q

Qu’est-ce que ça veut dire deux entiers qui sont copremiers?

A

Deux entiers sont copremiers si ceux-ci ont un PGCD égal à 1. On dit aussi qu’ils sont premiers entre eux.

70
Q

Quel algorithme permet de calculer le PGCD de deux entiers?

A

L’algorithme d’Euclide. Celui-ci consiste en un enchaînement de divisions euclidiennes.

71
Q

Qu’est-ce que la relation de Bézout?

A

Soit a, b ∈ Z, deux entiers (qui ne sont pas tous les deux nuls). Alors il existe x, y ∈ Z tels
que
pgcd(a, b) = xa + yb

Donc, le PGCD(a,b) peut s’écrire comme une combinaison linéaire des deux entiers a et b.

72
Q

Comment trouve t-on une autre combinaison linéaire du PGCD(a,b)?

A

pgcd(a, b) = xa + yb
= xa + ab − ab + yb
= (x + b)a + (y − a)b

73
Q

Qu’est-ce qu’un nombre premier?

A

C’est un entier naturel ayant exactement deux diviseurs. (donc 1 n’est pas premier)

74
Q

Soit p et q, deux nombres premiers tels que p|q. Que peut-on dire sur ces deux nombres?

A

Il s’ensuit que p = q

75
Q

Soit a un entier et p un nombre premier. Si p ne divise pas a, que peut-on dire sur leur PGCD?

A

Le PGCD(p,a) = 1.

76
Q

Qu’est-ce que le théorème fondamental de l’arithmétique stipule?

A

Tous les entiers peuvent être écrit sous forme d’un produit de nombre premier. (La factorisation première)