Révision exam Flashcards

1
Q

Identité?

A

Une identité est ce qui fait que l’on n’est pas identique à aucune autre personne. L’identité de chaque personne est constituée d’une foule d’éléments qui ne se limitent pas à ceux qui figurent sur les registres officiels. On ne retrouve jamais la même combinaison de ces appartenances chez deux personnes différentes, c’est ce qui fait que tout être est singulier, complexe et irremplaçable. L’identité n’est pas donnée une fois pour toutes, elle se construit et se transforme tout au long de l’existence. Les éléments de notre identité qui sont en nous à la naissance ne sont pas très nombreux, même la couleur et le sexe ne sont pas des éléments « absolus » d’identité.

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2
Q

Enculturation?

A

Processus au cours duquel un individu intègre les valeurs et les normes de sa collectivité et apprend à interpréter le monde et à se comporter comme les membres de son entourage. L’enculturation se déroule en grande partie avant l’âge de l’abstraction, par observation et par imitation. Alors, la culture est apprise et vécue plus ou moins à notre insu. Plus difficile à identifier.

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3
Q

Assimilation?

A

S’attendait à ce que les nouveaux arrivants abandonnent leur identité culturelle et adoptent rapidement la culture de leur pays d’adoption, considérant celle-ci comme la mieux adaptée à la vie en société. Les immigrants acceptaient mal de se voir imposer un mode de vie qui ne leur correspondait pas et qui, à la limite, niait leur héritage culturel.

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4
Q

Intégration?

A

Repose sur l’obligation pour les nouveaux arrivants d’adhérer à un certain nombre de règles et de valeurs fondamentales de la société d’accueil. Comporte 2 éléments-clé :

1) Cadre civique commun : Désigne un certain nombre de règles et de valeurs fondamentales dont le respect permet à tout citoyen de prendre part au débat politique tout en assurant la résolution pacifique des conflits et maintien de l’ordre public. Limite toutefois les droits et libertés des individus lorsque l’exercice de ces droits et libertés pourrait menacer les valeurs démocratiques, bien-être collectif ou droits et libertés.

2) Contrat moral : Engagement mutuel que prennent les nouveaux arrivants et la population d’accueil à respecter le cadre civique commun et à assumer les responsabilités qui vont de pair avec l’exercice de la citoyenneté. Le contrat moral cherche à établir un équilibre entre, d’une part, les droits et les attentes légitimes des immigrants et ceux de la société d’accueil, et, d’autre part, leurs obligations réciproques

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5
Q

Exotisme?

A

L’exotisme valorise l’autre et l’Ailleurs, mais cet autre est plus souvent un autre mythique, idéalisé. Il figure dans une altérité radicale qui apparaît comme l’inversion des insatisfactions et des frustrations attachées à la culture d’appartenance. L’exotisme est un éloge dans la méconnaissance. Le tourisme en est un bon exemple.

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6
Q

Nation?

A

Population qui habite un pays ou une partie de son territoire et qui a pu participer à sa création. Un groupe qui occupe un environnement spécifique et qui a une histoire propre.

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7
Q

Ethnie?

A

Une population qui se définit par une culture et une histoire commune à ses membres. Ses membres partagent le sentiment d’une origine commune et leur histoire est souvent associée à une certaine région du monde.

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8
Q

Discrimination?

A

Il y a discrimination lorsqu’une telle distinction, exclusion ou préférence a pour effet de détruire ou de compromettre le droit à l’égalité et à la liberté.

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9
Q

Discrimination directe?

A

Acte ou traitement inégal

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10
Q

Discrimination indirecte?

A

Règle apparemment neutre, mais qui exclut ou désavantage les membres d’un groupe

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11
Q

Discrimination systémique?

A

Pratiques qui semblent légitimes au sein d’organisation, mais qui ont pour effet de désavantager certains membres issus de minorités

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12
Q

Appropriation culturelle ?

A

Usurpation culturelle (groupe dominant s’approprie des éléments culturels d’un groupe opprimé) + dévalorisation culturelle (peut causer un tort moral si ce groupe opprimé voit son identité dévalorisé).

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13
Q

Représentation ?

A

Tout autant la présence des représentants des communautés concernées sur les écrans que les perceptions mentales qu’une programmation donnée peut générer auprès des membres d’une communauté donnée.

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14
Q

Groupes ethnoculturels ?

A

Groupes minoritaires du Québec, personnes qui ne sont pas d’origine française ou britannique.

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15
Q

Québécois de souche

A

Québécois blancs avec une ascendance française ou britannique.

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16
Q

Minorités visibles ou racisées

A

Personnes socialement catégorisées comme non-blanches issues de l’immigration au Québec.

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17
Q

Médias et la représentation des minorités racisées?

A

Au Canada, la surreprésentation des immigrants dans les articles de journaux porte essentiellement sur le sport, le spectacle et la criminalité. Mais la représentation à la télévision est tout aussi faible qu’au Québec, en Australie ou en France, où leur représentation ne correspond pas avec leur poids démographique.

Les médias sont une source dominante d’informations où les résidents accumulent du savoir et moule leur perception du pays et de la nation. Mais les journalistes donnent des représentations incomplètes ou inexactes des groupes minoritaires ou marginaux dans les médias québécois.

Les médias contribuent à la construction et surtout au renforcement des frontières de l’ethnicité, soit la distinction entre le « nous » majoritaire et les « autres ». L’absence des minorités dans les médias ne peut que consolider la séparation entre le « nous » et les « autres ».
Il faut faire attention de ne pas tomber le piège où l’identité minoritaire d’un individu peut prendre le dessus dans le métier. Les minorités ne veulent pas être réduites à leur origine ethnique.

La diversité dans les médias traditionnels, c’est en autres une question de représentation. Les gens doivent voir, lire ou entendre des personnes qui leur ressemblent. Difficile de se projeter dans ce type de carrière lorsqu’on ne s’identifie pas à ce qui est présenté.

La diversité c’est tenir compte de perspectives multiples sur des enjeux d’actualité. Inclure différentes visions des choses n’amène pas un biais ou un manque de neutralité, mais permet plutôt une analyse complète.

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18
Q

Multiculturalisme?

A

Fondé sur la préservation des cultures d’origines des immigrants et la reconnaissance de ces cultures par la société d’accueil. C’est surtout les membres de la société d’accueil qui devaient s’ajuster, ou du moins faire preuve de tolérance à l’égard des nouveaux arrivants. Toutefois, la tolérance atteint ses limites et les frustrations accumulées se retournent contre ceux qu’on cherchait à protéger.

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19
Q

Interculturalisme?

A

ensemble des principes et de mécanismes qui caractérisent la gestion du pluralisme ethnoculturel. interculturalisme », Rocher et al. affirment que la reconnaissance de la diversité « doit s’articuler autour de l’adhésion à un projet commun, à savoir la consolidation d’une définition du Québec autour du fait qu’il s’agit d’une société francophone originale dans le contexte nord-américain
Une dualité majorité/minorité [point critiqué]; 2) une dynamique d’interactions; 3) les pratiques d’harmonisation; 4) l’intégration et l’identité; 5) la préséance ad hoc de la culture majoritaire [point critiqué]; 6) une culture commune; 7) une quête d’équilibre et de médiation.

Il y a une tension à l’intérieur du Québec entre deux façons de concevoir l’interculturalisme.
1. Notion de culture
Les défenseurs d’un projet identitaire national, composé de gens issus de la majorité qui défendent leur culture parce qu’ils ont le sentiment d’être menacés.
2. Notion de citoyenneté
Un groupe cosmopolite (certains sont de la majorité d’autres immigrants) repousse le projet identitaire en insistant sur la primauté de la citoyenneté.

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20
Q

Agenda setting ?

A

Les médias réussiraient peu à orienter les opinions des gens, mais ils seraient très efficaces pour orienter leur attention sur tel ou tel objet. Les médias ne nous disent pas quoi penser, mais simplement à quoi penser.

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21
Q

Agenda building ?

A

Considère les rapports d’influence entre l’agenda des sources, l’agenda des médias et l’agenda public. L’agenda building s’intéresse aux processus de communication publique par lesquels sont définis les enjeux sociaux.

22
Q

Les relations entre médias et sources pour le contrôle de l’agenda?

A

Les interactions entre les journalistes et leurs sources s’apparentent à un jeu d’échanges et de négociations. La capacité du journaliste et de la source d’agir l’un sur l’autre varie selon les ressources qu’ils peuvent mobiliser dans la transaction. L’influence est bilatérale, mais n’est pas équilibré pour autant. Les sources officielles (hautes institutions, État) profitent d’un accès privilégié aux journalistes. Les sources mènent davantage que les journalistes.
L’influence peut consister non pas à acquérir le maximum de visibilité, mais au contraire à s’en protéger.

Le modèle de l’agenda rend mal compte de certains types d’événements, comme les accidents, les scandales, les catastrophes, qui ont une grande valeur journalistique et qui arrivent sur le marché de nouvelles sans que leur occurrence ai été planifiée et sans que leur définition ai fait l’objet de stratégie.

Le modèle d’agenda définit l’influence comme la capacité d’un acteur à mettre un thème à l’ordre du jour. Il néglige de considérer la capacité de cet acteur d’imposer une certaine définition de ce thème et de conditionner le débat à son avantage. Ne tient pas compte que certains thèmes sont tabous et ne peuvent faire l’objet d’un débat public.

Le modèle limite l’action des journalistes à une fonction de sélection, leur décision consistant essentiellement à acheter ou non un événement-nouvelle.

23
Q

Les facteurs déterminants de la valeur journalistique d’un fait ?

A

La valeur journalistique d’un événement ou d’un fait détermine si une situation donnée doit - ou pas- être relayée par les médias. Les médias sélectionnent, parmi une très grande quantité d’informations, celles qui doivent (ou méritent de) faire l’objet d’une couverture médiatique, parce qu’elles suscitent un certain intérêt auprès du public. Les facteurs qui déterminent la valeur journalistique sont nombreux. Charon (1998) en cite la gravité des faits, le caractère conflictuel ou controversé des situations, la notoriété des acteurs de l’événement, la correspondance entre l’événement et les formats médiatiques (par exemple, la disponibilité des images pour la télévision), la proximité géographique ou culturelle de l’événement, le volume des arrivages quotidiens qui font varier le seuil d’attention de la presse, les coûts qu’il faut engager pour couvrir l’événement, etc.

24
Q

Opinion publique?

A

L’opinion publique se caractérise à la fois par le fait d’être collective, exprimée publiquement et sur un sujet d’intérêt général. Elle peut se concrétiser par des mobilisations de masse et doit avoir un réel soutien dans le reste de la population.
4 catégorisations du terme :
1. Opinion de masse : agrégation des préférences individuelles telles que mesurées par les sondages
2. Opinion publique activée : celle des personnes mobilisées, engagées, informées, organisées, qui est rarement de masse
3. Opinion publique latente : forme la plus importante d’opinion publique. Il s’agit des valeurs fondamentales, des préférences véritables d’une population donnée, le socle constitutif des opinions individuelles.
4. Majorités perçues : les perceptions portées par les observateurs sur les positions d’une majorité de citoyens sur tel ou tel enjeu.

25
Q

Mondialisation?

A

La mondialisation est une processus général caractérisé par la multiplication, l’accélération et l’intensification des interactions économiques, sociales, culturelles et politiques, entre les acteurs des différentes parties du monde qui y participent de façon variable.

La mondialisation se caractérise par des flux croisés et inégaux, par la recomposition de configurations transfrontalières complexes, l’apparition de nouvelles communautés électives et de réseaux à géométrie variable.

26
Q

La diversité culturelle ?

A

La diversité culturelle permet la compréhension de chaque culture comme une option seulement parmi de nombreuses possibilités. La diversité culturelle exige la capacité à transmettre à l’autre en communiquant avec lui, des informations sur sa propre culture et d’interpréter les informations concernant l’autre et sa culture. La culture est le produit de la négociation et la diversité culturelle est un mécanisme pour organiser le dialogue le plus productif possible entre des passés pertinents et des futurs désirables.

Les définitions de la diversité culturelle se rejoignent sur le fait d’une part qu’il est nécessaire d’avoir un équilibre entre l’ouverture et la protection des cultures dans le contexte de flux des échanges entre nations et, d’autre part, qu’il existe un potentiel risque de standardisation si ces échanges sont inégaux. La diversité culturelle évoque de plus en plus l’idée de la nécessité d’une diversification de l’offre de produits culturels sous la forme d’ouverture des marchés aux petits producteurs. La diversité culturelle vise alors une démarche générale de préservation de la richesse et la vigueur de la diversité des cultures de la planète dans son ensemble, tâche à laquelle sont appelés à contribuer tout le monde.

27
Q

Village globale ?

A

Le monde est un village planétaire où les individus forment une tribu mondiale vivant dans un même temps, au même rythme et donc dans un même espace. Nouvelle civilisation fondée sur l’audiovisuel, la proximité par la communication grâce à la connexion à un réseau, l’interactivité dans un même langage et l’appartenance à un système de références communes.

28
Q

Occidentalisation ?

A

L’Europe constitue un autre modèle fondé sur les relations entre communautés (et non l’individualisme), la diversité culturelle, la qualité de vie (et non l’accumulation de richesse), les droits de l’homme (et non les droits de propriété) et sur la communauté de destin (et non d’intérêts), l’accès à la culture pour tous et le soutien aux créateurs.

29
Q

L’américanisation?

A

Semble s’identifier à la mondialisation pour mieux la contrôler et imposer une vision du monde. L’américanisation du monde est devenue l’Expression de la puissance globale capable de combiner simultanément hard power (force politique et militaire), soft power (pouvoir d’influence sans usage de la force) et le smart power (équilibre entre le hard et soft power).

30
Q

Société du savoir ?

A

L’essor des moyens de communication et la diffusion rapide favorisent une dynamique d’unité du globe. Se développe une société en temps réel où les informations peuvent être traitées au fur et à mesure de leur arrivée.

31
Q

Marchandisation de la culture ?

A

Si la culture devrait être considéré comme une marchandise au même titre que les autres domaines d’échanges, soumises ainsi aux lois du marché mondiale, nous assistons à la réduction de la diversité de la culture.

32
Q

MacDonaldisation?

A

Ce terme est utilisé pour désigner l’uniformisation culturelle.

33
Q

Exception culturelle ?

A

Un principe de protectionniste dans le domaine du commerce international. C’est un traitement spécial vis-à-vis des règles du libre-échange. Il s’agissait d’exclure le domaine de la culture de la libéralisation généralisée.

34
Q

Autonomie culturelle ?

A

Valorise l’appropriation des médias par les cultures nationales pour s’opposer au modèle dominant.

35
Q

Uniformisation culturelle ?

A

Processus de nivellement des différences qui séparent les cultures du fait du poids hégémonique exercé par certaines cultures dominantes sur l’ensemble des cultures du monde.

36
Q

Créolisation ?

A

Les cultures sont le résultat de mélanges qui, en associant les influences transnationales et la culture locale, produisent une nouvelle culture. La transnationalisation (dépassement des frontières) est significative de l’émergence d’un nouveau pôle de créativité liée à la modernisation sans faire appel à l’occidentalisation et à l’américanisation. Les pays émergent participent à une nouvelle créativité, alliant modernité et tradition. La mondialisation fait naître de nouveaux pôles de production culturelle et les médias jouent un rôle de premier plan dans cette nouvelle dynamique.

37
Q

Réception interculturelle ?

A

La réception et l’interprétation des contenus québécois peuvent provoquer chez les immigrants une prise de conscience de la nécessité d’ajuster leurs cadres de référence et leur fournir des ressources pour le développement de nouvelles compétences socioculturelles et communicationnelles. Le succès d’un film repose sur des valeurs locales adaptées aux goûts des populations locales. C’est la réception d’un œuvre par différents groupes.

38
Q

Trois théories sur l’interconnexion globale ?

A
  1. Modernisation

Tend à valoriser le rôle des médias comme un multiplicateur de mobilité et un ferment modernisateur. Ce processus de modernité passe par l’accès à l’équipement mais aussi par l’ouverture à un autre modèle culturel dominant. Le modèle culturel américain permet ainsi aux pays en développement de s’ouvrir à l’extérieur grâce aux supports audiovisuels et à l’accès à la nouvelle technologie. Les médias seraient des vecteurs de modernité pour les pays en développement par contact avec la culture américaine et favoriseraient la construction d’un monde global.

  1. Souveraineté nationale

Consiste à mettre fin à la domination du modèle dominant et de l’impérialisme culturel qui favorise un système de flux transnationaux à sens unique. Elle valorise l’appropriation des médias par les cultures nationales pour s’opposer au modèle dominant.

  1. Pluralité des pôles de créativité

L’interconnexion globale des médias audiovisuels permet de créer de nouveaux pôles de rayonnement et de production culturels grâce aux transferts de savoir-faire américains. Les influences culturelles, étrangères et nationales se mélangent pour créer de nouvelles productions originales.

39
Q

La révolution Internet et la place des langues ?

A

Les médias traditionnels et modernes se livrent une bataille des langues. Avec l’essor des médias de masse la pratique linguistique connaît une nouvelle dynamique de diffusion et de production qui s’est accélérée avec la transnationalisation des flux et la globalisation de l’économie des médias. La révolution d’internet est en train de bouleverser le rapport de force qui s’Étais mis en place au début du XXe siècle et de réduire la place de l’anglais dans les flux mondiaux. En raison du nombre d’Internaute chinois, elle perd de l’influence.

Les médias sont le reflet du dynamisme d’une communauté linguistique. Ils en sont aussi des acteurs géopolitiques lorsqu’une politique d’influence internationale est adoptée par un État ou un groupe de médias. Ils participent aux rivalités d’influence entre puissances mondiales à travers les productions et les diffusions de contenus.

40
Q

Internationnalisation des médias et religions ?

A

Les médias participent au rayonnement mondial des religions. Si cette influence est aussi ancienne que la naissance de certaines religions, elle s’accélère à l’ère numérique.

La pluralité des médias permet d’accélérer la dynamique de diffusion mondiale, notamment dans le contexte actuel de transnationalisation des médias et du fait religieux.

Les médias traditionnels et numériques sont employés pour convertir les population et asseoir le pouvoir de conviction de leurs représentants.

Dans des cas spécifiques, les médias sont considérés comme une arme de guerre religieuse pouvant conduire à des situations extrêmes de violence. Ils ne sont plus seulement des outils de rayonnement ou de propagande, mais un instrument de communication pour parvenir à la destruction de l’autre.

41
Q

Nation Branding?

A

Ce concept désigne la théorie et les usages consacrés à la gestion de la réputation des États à travers les médias à des fins économiques ou politiques. Il repose sur trois éléments : l’identité d’un pays, la perception qu’il donne à l’étranger et les moyens utilisés pour faire évoluer son image. Tend à conduire une opinion en sa faveur. Donner une image de respectabilité (une belle image de l’État)

42
Q

Le rôle des médias dans la gestion de la réputation des États ?

A

Les rivalités d’influence et de pouvoirs dans les rapport médias et États s’inscrivent dans les champs économique et culturel mais aussi politique comme l’illustre l’inégal contrôle de l’information par les États dans le monde.

Trois ensembles peuvent être distingués :

  1. Les pays autoritaires ou en proie à un conflit armée interne présentent la situation la plus extrême. L’État contrôle l’information et interdit tout forme de contestation dans les médias.
  2. Les pays où la liberté de presse et de l’information varie selon les périodes de tensions et de paix. Pour certains apparaît la volonté politique d’affirmer la liberté de presse. Dans d’autres cas, le renversement rapide du pouvoir politique, généralement militaire, accentue le durcissement du contrôle des médias.
  3. Les pays qui se caractérisent par la stabilité de l’application de la liberté de presse. Il réunit des États démocratiques et libéraux, intégrés dans la mondialisation des échanges, où s’affirme une pluralité des médias.

Le contrôle de l’image que renvoie l’État à l’opinion publique internationale a pris une place croissante en raison de la plus grande facilité d’accès à l’information par des moyens de communication interactifs. La respectabilité des États constitue un objet géopolitique par l’intermédiaire des médias.

Certains États apparaissent stigmatisés par les médias, principalement occidentaux. L’image de respectabilité est régulièrement écorchée. Elle constitue l’un des points centraux des rivalités d’influence entre les grandes puissances et de la bataille des médias.

43
Q

La consommation des produits médiatiques face à l’abondance de l’offre ?

A

Parmi les obstacles, l’auteur évoque la fracture numérique, le phénomène de convergence médiatique, la diffusion de stéréotypes et la tendance des publics à favoriser les contenus qui leurs sont familiers en refusant de s’ouvrir sur de nouvelles productions. Le développement de l’offre de contenus médias ne se traduit pas nécessairement par une diversification de la consommation. Face à un excès de choix, certains consommateurs préfèrent se cantonner à un petit nombre de titres ou de thèmes familiers plutôt que d’explorer des domaines inconnus ou différents.

En revanche, l’expression de la diversité culturelle s’est renforcée avec l’apparition de nouveaux acteurs qui imposent graduellement un nouveau paysage médiatique international avec des «contre-flux» susceptibles d’affaiblir le poids et la portée des flux occidentaux. Aussi, la diversité s’exprime de plus en plus à travers les contenus générés par les utilisateurs d’internet et des médias sociaux, notamment avec l’appropriation de ces outils par les groupes d’activistes qui cherchent à défendre leurs intérêts en contournant les sources dominantes.

44
Q

Les plateformes étrangères comme Netflix et leurs effets sur l’industrie audiovisuelle et les productions locales, dans les contextes du Québec et de la Belgique francophone ?

A

Le streaming est une menace vis-à-vis la télévision locale en raison de son catalogue et ses productions à succès. Mais en Belgique, Netflix est vu d’un bon œil pour développer des productions locales qui se détache de ce que Netflix fait.

Le fait que les contenus des plateformes étrangères attirent de plus en plus certains jeunes est redouté, notamment parce qu’ils risqueraient de moins se tourner vers le contenu québécois; ce qui pourrait représenter un risque pour la survie de la culture québécoise.

Les plateformes de streaming permettraient d’offrir une grande visibilité aux contenus locaux belges et québécois, une opportunité qui ne peut être pas assez exploitée. Elle permet aussi une diversité culturelle.

Il faut trouver l’équilibre entre l’ouverture à l’étranger et la protection de la culture. Il pourrait exister un lien entre la diffusion de contenus locaux, la construction de l’identité et l’ouverture ou non vers l’étranger. La culture québécoise pourrait s’ouvrir à l’étranger et gagner beaucoup, car elle possède une identité forte. La Belgique pour sa part est déjà ouverte à l’étranger.

Le Belgique lance son industrie alors que comme le Québec a déjà une industrie établie, l’adaptation semble plus compliquée, car de nombreux éléments établis sont remis en cause : le format des séries annuels est en danger, le visionnage se fragmente, les spectateurs se tournent vers le contenu étranger, les règles doivent évoluer.

45
Q

Les stratégies de Netflix pour conquérir plus de marchés ?

A

La stratégie de Netflix en Afrique est de viser un positionnement hors des marchés concurrentiels en offrant des produits à saveur locale qui présentent un potentiel international.

On assiste à une révolution culturelle incarnée dans un véritable mouvement de fierté identitaire et du désir d’aller à la conquête du monde, pour montrer les talents et la riche diversité culturelle.

Miser sur le local serait une réelle stratégie mise en place par Netflix, qui ne pourrait plus connaître le succès partout dans le monde avec seulement du contenu américain. Le global se nourrit des spécificités locales et le local peut aussi se nourrir du global.

46
Q

Les sources d’information internationale, l’effet d’agenda et la motivation d’information chez les jeunes ?

A

Deux niveaux d’action des médias de masse sur le public : sur nos centres d’attention et sur notre compréhension des affaires publiques.

L’effet d’agenda des médias de masse : ce qui est traité comme important par les
médias et perçu comme important par le public.

L’effet d’agenda montre la manière dont les médias de masse deviennent contributeurs de l’opinion publique.

Motivation d’information chez les jeunes : Les moteurs de recherches très populaire chez les jeunes permettent de rester informée régulièrement sur ce qui se passe sur la planète. La télévision est quant à elle aussi populaire chez les jeunes, mais principalement les chaînes occidentales.

Il y a une sorte d’équilibre sur l’ensemble des centres d’intérêts informatifs s’opérant entre le global et le local, avec d’une part, une prééminence commune des grands faits internationaux i avec la politique américaine et, d’autre part, une quasi-absence d’intérêt en termes de priorités pour le reste du monde et les questions religieuses.

Ses résultats sont liés à trois facteurs :

  1. La permanence du traitement de l’information dans le temps d’un évènement durable
  2. La répétition d’une même information par plusieurs médias sur la durée
  3. La forte décharge émotionnelle et le renforcement identitaire suscités

L’uniformisation du mode d’accès à l’information d’actualité, plus qu’une réalité, est renforcée par la similarité des sujets proposés et par le traitement des contenus.

47
Q

Médias et développement international ?

A

L’accès aux technologies de l’information et de la communication devient un élément fondamental au développement et l’accès à l’équipement une nécessité absolue pour les pays du tiers monde.

Soit ceci est considéré comme la free flow of information prônant la libre circulation de l’informations à travers le monde permettant aux pays en développement de se référer au style de vie occidentale. Soit c’est considéré comme l’occidentalisation de l’autre.

Impérialisme culturel : somme des processus par lesquels une société est introduite au sein du système moderne mondial et la manière dont sa couche dirigeante est amenée, par la fascination, la pression, la force ou la corruption, à modeler les institutions sociales pour qu’elles correspondent aux valeurs et aux structures du centre dominant du système ou à s’en faire le promoteur.

48
Q

La fin de l’effet d’agenda-setting ?

A

Trois facteurs pourraient contribuer à la fin de l’effet d’agenda et du consensus social qui y est lié : un accès large à internet, l’utilisation de nombreuses sources sur internet et des agendas différents entre ces sources.

Ces trois facteurs sont-ils remplis?

Un accès large à internet : oui, mais les usages sont sensiblement différents de l’ensemble des usages des médias de masse traditionnels.

L’utilisation de nombreuses sources sur internet : seules quelques sources donnent les informations qui sont diffusées et la concentration sur quelques médias reste forte.

Les agendas différents entre ces sources : de nombreuses similitudes existententre eux et seraient dues à l’existence de valeurs et de normes au sein de la profession de journaliste.

Les médias d’information à l’ère numérique font encore de l’agenda-setting.

49
Q

Acculturation?

A

Désigne les emprunts et les échanges culturels qui résultent d’un contact continu et direct entre des groupes d’individus porteurs de cultures différentes.

50
Q

La démocratie communicationnelle?

A

Fait référence à l’ouverture de l’espace communicationnel rendue possible grâce à Internet et les réseaux sociaux qui permettent de contourner les médias dominants.