Révision 07/2020 Flashcards
1- composition de la garde au niveau CS:
1 Officier de Garde Compagnie (OGC) dans les PC de compagnie, officier ou major de l’unité, titulaire de la qualification correspondante et habilité par le commandant de groupement.
1 chef de garde, titulaire du certificat de chef de garde d’incendie, officier ou sous-officier dans les PC de compagnie, sous-officier dans les autres centres de secours
le personnel équipant les engins en service
le personnel du Poste de Veille Opérationnelle (PVO)
le service de jour
2- composition de la garde au niveau groupement:
1’Officier Supérieur de garde Groupement (OSG), titulaire de la qualification « officier supérieur de garde » et habilité par le Général sur proposition du sous-chef emploi
1’Officier Poste de Commandement (OPC), ou officier CMO appui (OCA) titulaire de la qualification « officier poste de commandement »
le personnel du poste de commandement tactique ou du CMO appui
le sous-officier « statique » et le personnel du Centre de Suivi Opérationnel (CSO)
les conducteurs
3- citer les UES:
Des Unités Elémentaires Spécialisées (UES) sont implantées de manière permanente à Kourou, Biscarrosse, à la bibliothèque nationale de France et au Louvre
4- citer les détachements permanent:
Des détachements permanents sont installés dans certains édifices publics tels que la Présidence de la République, les ministères de la Défense, de l’Intérieur et de la Justice, l’Assemblée Nationale, le musée d’Orsay et l’Hôtel national des Invalides, palais de la cité
5- groupe habitation:
2EP, MEA+VO, VSAV, Eq Med, CRAC
6- groupe ETARE:
1DN, 1VSAV, 1EP, 1OGC
7- renfort habitation, renforts secours:
RH: 5EP (2 echelle 3 plan), 2MEA, 2VSAV, 2Eq Med, CD, CRAC, PEV, Off secu, VlCdg, OGC, Off Prev,
RS: 1Gpe ETARE, 1Eq Med, GELD, Sec RSMU, Off prev, Off secu
8- code motif:
1) FEUX
2) ACCIDENT
3) SECOURS A VICTIME
4) PARTICIPATION A LA PROTECTION DES PERSONNES 5) ANIMAUX
6) EAU, GAZ, ELECTRICITE
7) PROTECTION DES BIENS
8) POLLUTION
9) RECONNAISSANCES -
RECHERCHES
9- cas OGC:
Il se rend obligatoirement sur les interventions dans les cas suivants :
Ø tous cas prévus par la grille de départ des secours ;
Ø toutes demandes ou envoi de groupes, renforts ou sections ;
Ø demande de moyens de renforcement (sur feu ou interventions particulières) ou d’un plan spécial ;
Ø demande d’un chef d’agrès ;
Ø intervention dans une ambassade, une légation, chez une autorité ou une personnalité publique ou impliquant une autorité ou une personnalité publique ou leurs proches ;
Ø accident de circulation sur son secteur impliquant un véhicule du corps ;
Ø sur ordre de l’officier responsable de l’EMO ou de l’OSG.
l se rend à son initiative sur les interventions lorsqu’il juge sa présence nécessaire, notamment :
Ø lorsqu’un chef de détachement (ou d’agrès) éprouve des difficultés ou manifeste de l’inquiétude ;
Ø pour une intervention autre que « secours à victime » ayant entraîné une victime décédée et toute intervention ayant entraîné de nombreuses victimes
10- discipline d’action de la part de l’éxécutant:
Ø la stricte observation des ordres reçus
Ø la recherche à son niveau du résultat escompté et de l’exécution parfaite de tous les actes y concourant
11- discipline au feu:
Ø de se protéger physiquement avec les Équipements de Protection Individuelle (EPI) et les moyens adaptés (gants, appareil respiratoire isolant, écran oculaire ou facial, arrimage, etc.)
Ø de conserver son sang-froid et sa sérénité
Ø d’opérer en silence en toute circonstance
Ø de rester constamment en contact avec un voisin ou un supérieur hiérarchique (cette règle ne souffre aucune exception lors d’une évolution sous ARI)
Ø de rendre compte sans délai des actions menées, ainsi que de tout fait nouveau ou de toute initiative
12- zonage sur intervention:
ZONE D’EXCLUSION
Il s’agit de la zone où les intervenants sont directement exposés aux effets du danger principal (par exemple, exposition au feu et aux fumées dans le cas d’un incendie ou à proximité des véhicules concernés sur un accident de la route). L’accès en est strictement réglementé et n’est autorisé qu’aux intervenants équipés de tenues de protection adaptées aux risques.
ZONE CONTROLEE
Il s’agit d’une zone tampon d’où est coordonné l’engagement des intervenants en zone d’exclusion. Ne doit s’y trouver que du personnel ayant le même niveau de protection vestimentaire qu’en zone d’exclusion (équipes de sécurité, PCA, réserve d’approche du matériel).
ZONE DE SOUTIEN
Cette zone est la plus excentrée. Comme les autres, elle est interdite au public, de manière à ne pas entraver l’action des secours. Il s’agit cependant d’une zone qui ne nécessite pas de protection particulière pour les personnes qui s’y trouvent. Les structures de soutien nécessaires au bon déroulement de l’intervention doivent être localisées dans cette zone : ZDI, PMA, PCP, zone des PC, zone de remise en condition du personnel, etc.
13- type de message:
Ø message de départ Ø message de présentation Ø message de demande de moyens Ø message d’ambiance Ø message de renseignements Ø message de déplacement Ø message de disponibilité Ø message de rentrée
14- contexture message de rentrée:
1) utilisation des moyens et actions menées par les sapeurs-pompiers.
2) victimes : Ä pour les victimes civiles, préciser : nom, prénom, âge, sexe, nationalité (pour les étrangers) et catégorisation Ä pour les victimes militaires, préciser : grade, nom, prénom, n° d’incorporation ou matricule, unité de rattachement et catégorisation Ä s’il y a plusieurs victimes évacuées vers des hôpitaux différents, préciser leur destination pour chacune d’entre elles
3) Moyens de secours privés utilisés (RIA, extincteur, seau d’eau, colonne sèche ou humide, hydrant), en précisant s’ils ont été mis en œuvre avant ou après l’arrivée des secours de la Brigade.
4) Matériels laissés sur place.
5) Relèves et première ronde prévues (liste non exhaustive qui peut être complétée par la suite, jusqu’à la clôture de l’opération).
6) Cause supposée.
7) Description des dégâts provoqués par les SP.
8) Difficultés particulières rencontrées. Ex : « le stationnement sauvage de tels véhicules a interdit la mise en station de telle échelle » ; « retard dans la présentation des secours du à une circulation dense, etc. » ; « refus de signature de l’IAO sur la fiche bilan ».
9) Signalements auprès du bureau prévention et/ou des services publics.
15- signification CRS:
Compagnie Républicaine de Sécurité
16- signification LSO, LSS:
Lieu de stationnement Opérationnel, Lieu de Stationnement Santé
18- Signification A, B, C:
– A cch ct1 ou sgt simple
– B sous officier cgi
– C chef de garde du jour
19- signification ADAGIO, ANTARES, STRADA, RED, MMA:
adaptation nationale des transmissions aux risques et aux secours
application de diffusion de l’alerte et de gestion informatisée des opérations
système de transmissions de données alphanumériques
règle d’engagement des détachements
moyen mobile autonome
20- citer le principe de la manœuvre:
Ø Protéger les personnes Ä SAUVETAGES, MISES EN SÉCURITÉ
Ø Empêcher le feu de s’étendre en préservant ce qui n’est pas atteint Ä LUTTE CONTRE LES PROPAGATIONS
Ø Empêcher les gaz chauds et les fumées de se propager par toutes les voies possibles vers d’autres locaux et faciliter la pénétration des équipes d’attaque par la circulation d’air frais Ä VENTILATION
Ø Réduire, puis éteindre le feu Ä ATTAQUE et EXTINCTION
Ø Protéger les biens situés dans le voisinage Ä PROTECTION
21- citer la MGO:
- les reconnaissances
- les sauvetages et mises en sécurité
- les établissements
- la ventilation
- l’attaque
- la protection
- le déblai et le dégarnissage
- la surveillance
- les rondes
1- différent type de feux de moyens de transport
Automobile, ferroviaire, fluviale, aérien, TMD
2- tableau des différentes tensions
TRÈS BASSE TENSION (TBT) T ≤ 50 T ≤ 120 BASSE TENSION (BT) 50 < T ≤ 1 000 120 < T ≤ 1500 HAUTE TENSION (HT) T > 1 000 T > 1 500
3- règles de manœuvre de lance lors d’un feu électrique, distance de sécurité
S’il n’existe pas d’autre possibilité que la mise en œuvre d’une LDMR, seul le jet diffusé d’attaque est autorisé, en respectant une distance minimale de 2 mètres entre la lance et l’installation. Cette manœuvre sera effectuée par un porte-lance aguerri, qui doit : Ø manœuvrer dans un premier temps la lance dans une direction non dangereuse, puis diriger le jet avec précaution sur les pièces sous tension
Ø procéder par gestes lents et précis
Ø reculer à la moindre sensation de picotement
Ø faire attention au risque d’électrisation : éviter de marcher dans les eaux de ruissellement, qui peuvent conduire le courant Ø rester vigilant vis-à-vis des pièces métalliques avoisinantes (rambardes, canalisations, fils volants, etc.)
4- signification CPCU
LA COMPAGNIE PARISIENNE DE CHAUFFAGE URBAIN
7- classification matières dangereuses
1 Matières et objets explosibles 2 Gaz 3 Liquides inflammables 4 Solides inflammables 5 Comburants ou peroxydes 6 Matières toxiques 7 Matières radioactives 8 Matières corrosives
Matières dangereuses diverses, provoquant une réaction violente spontanée
C’est toujours un numéro composé de 4 chiffres, un seul numéro est attribué à chaque matière et permet d’identifier la matière concernée. Voici quelques exemples :
1202 = gasoil
1203 = essence
Immeuble 1° Première famille :
Elle comprend :
- Habitations individuelles isolées ou jumelées à un étage sur rez-de-chaussée, au plus.
- Habitations individuelles à rez-de-chaussée groupées en bande.
Toutefois, sont également classées en première famille les habitations individuelles à un étage sur rez-de-chaussée, groupées en bande, lorsque les structures de chaque habitation, concourant à la stabilité du bâtiment, sont indépendantes de celles de l’habitation contiguë.
Immeuble 2° Deuxième famille :
Elle comprend :
- Habitations individuelles isolées ou jumelées de plus d’un étage sur rez-de-chaussée.
- Habitations individuelles à un étage sur rez-de-chaussée seulement, groupées en bande, lorsque les structures de chaque habitation, concourant à la stabilité du bâtiment, ne sont pas indépendantes des structures de l’habitation contiguë.
- Habitations individuelles de plus d’un étage sur rez-de-chaussée groupées en bande.
- Habitations collectives comportant au plus trois étages sur rez-de-chaussée.
Immeuble 3° Troisième famille :
Elle comprend les habitations dont le plancher bas, du logement le plus haut, est situé à 28 mètres au plus au-dessus du sol utilement accessible, aux engins de secours et de lutte contre l’incendie. Cette Troisième est divisée en deux sous-familles.
La Troisième famille A qui comprend les habitations répondant à l’ensemble des prescriptions suivantes :
- Comporter au plus sept étages sur rez-de-chaussée.
- Comporter des circulations horizontales de manière à ce que la distance, entre la porte palière de logement la plus éloignée et l’accès de l’escalier, soit au plus égale à sept mètres.
- Être implantées de telle sorte qu’au rez-de-chaussée les accès aux escaliers soient atteints par la voie.
La Troisième famille B qui comprend les habitations ne satisfaisant pas les prescriptions de la Troisième famille A. Ces habitations doivent être implantées de telle sorte que les accès aux escaliers soient situés à moins de 50 mètres d’une voie ouverte à la circulation.
Immeuble 4° La Quatrième famille :
Cette famille comprend les habitations dont le plancher bas, du logement le plus haut, est situé à plus de 28 mètres et à 50 mètres au plus au-dessus du niveau du sol utilement accessible, aux engins de secours et de lutte contre l’incendie.
Si l’immeuble dépasse les 50 mètres, il est rangé dans la catégorie des Immeubles de Grande Hauteur.
Comme pour la Troisième famille B, ces habitations doivent être implantées de telle sorte que les accès aux escaliers soient situés à moins de 50 mètres d’une voie ouverte à la circulation.
9- caractéristiques ERP
• Établissements installés dans un bâtiment
Ø public de passage dans les magasins, centres commerciaux, salles d’expositions, etc.
Ø enfants dans les établissements d’enseignement
Ø personnes dépendantes dans les établissements sanitaires
10- définition volume clos
Il s’agit d’un volume fermé, aux accès rares ou complexes, naturellement obscur, qui se trouve généralement en partie basse des immeubles (caves, sous-sols, parcs de stationnement, chaufferie, réserves, locaux techniques, etc.). Cependant, dans certains immeubles modernes, il peut se trouver en étage.
11- citer la règle des 4I
Ø Identifier le véhicule et ses caractéristiques Ø Inspecter les éléments constitutifs
Ø Interdire les actions potentiellement dangereuses
Ø Intervenir conformément à chaque type de motorisation
12- Risque d’explosion (généré, déclenché, phase
Le risque d’explosion est généré par la présence :
Ø d’un gaz combustible ou de vapeurs de liquides inflammables dont la concentration se situe dans leur plage d’explosibilité1
Ø de poussières en suspension dans l’air
Ø de produits explosifs par nature
Ø d’un récipient ou d’une conduite sous pression
L’explosion peut être déclenchée par :
Ø une source externe (étincelle, flamme)
Ø un échauffement trop important (surpression)
Ø un refroidissement trop rapide (choc thermique)
Ø un choc mécanique
Ø un apport brusque de comburant
Dans tous les cas, l’intervention, qui est avant tout une mission de sauvegarde, consiste à :
Ø RECONNAÎTRE le risque
Ø PROTÉGER l’environnement
Ø SUPPRIMER le risque
1- définition du DN
Le Départ Normal est gabarisé pour répondre à un feu d’appartement de 70 m² situé en étage, accessible aux moyens élévateurs aériens et restant dans son volume.
2- phase EGE
EMBRASEMENT GÉNÉRALISÉ (EG)
C’est l’étape de la combustion où le feu passe progressivement d’une situation localisée à un embrasement généralisé des matériaux combustibles présents dans le volume.
1 stratification des fumées, 2 apparition d’ange danseurs, 3 apparition roll-over, 4 amplification rayonnement, 5 pyrolise, 6 flash over