Résumé Flashcards

1
Q

Depuis quand a-t-on constaté l’instabilité de la croissance ?

A

Depuis la Fin du XIXe, l’observation statistique a confirmé l’instabilité de cette croissance.

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2
Q

Qu’ont mis en évidence les travaux de Juglar et Kondratiev?

A

Ils ont mis en évidence les ondulations de la vie économique, notamment du rythme de la production.
Par exemple en France, longue phase de croissance (30 glorieuses). À laquelle a succédé une période de récession.

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3
Q

Quelle est la différence de la période de récession (après 1973) en France avec la crise de 1929 ?

A

La différence est que depuis 1975, les baisses du PIB ont été peu nombreuses, la production continuant à progresser mais à un rythme ralenti (stagnation).

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4
Q

Cette stagnation de l’activité économique a-t-elle perduré ?

A

Tout à fait, elle a perduré et même empiré avec la crise économique de 2008. Ainsi, en 2009, les pays développés ont connu un recul de leur PIB (-2,7% pour la France et - 6,3 % pour le Japon par exemple).

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5
Q

Comment Keynes tente d’expliquer l’instabilité de la croissance ?

A

Pour Keynes l’instabilité de la croissance résulte de l’insuffisance de la demande, qu’il a mis au coeur de son analyse.
Pour lui le ralentissement du rythme de la production est lié à l’insuffisance de débouchés au niveau de la conso. des ménages et par rebond à l’investissement des entreprises.

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6
Q

Comment décrit-il donc le cercle vicieux lié à la crise de 1929 ?

A

Baisse de la demande -> ralentissement de l’activité économique -> montée du chômage et baisse des revenus -> baisse de la demande etc.

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7
Q

Qu’en est-il de l’analyse de Marx ?

A

Pour lui l’instabilité de la croiss. éco. réssulte de la crise de la suproduction :
Marx met en cause la logique de l’accumulation des profits réalisés par les capitalistes. Cette accumulation les amène à sur-développer les capacités de production par rapport aux débouchés de consommation.
Ce décalage récurrent amène un retour régulier des crises de surproduction qui engendrent un chômage de masse aggravant la surproduction.
Marx voit en le retour cumulatif de ces crises, un processus de destruction à terme des structures du capitalisme.

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8
Q

Le choc d’offre de l’innovation explique-t-il l’instabilité de la croissance ?

A

Tout à fait, c’est la théorie de la destruction créatrice… avec l’arrivée d’innovations qui conduisent à changer les modes de productions et d’innovation précédents et à éliminer les structures vieillie et les produits obsolètes. Ce processus est souvent socialement douloureux mais conduit ensuite à une phase de croissance dynamique lorsque les effets de l’innovation se diffusent.

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9
Q

La crise pétrolière, choc d’offre et de demande ?

A

La crise des années 1970 est souvent attribuée à l’envolée du prix du pétrole (multiplié par 4 en quelque mois). Cette pressions sur les coûts contraint les entreprises les plus fragiles à réduire leur production et entraîne la faillite de certaines d’entre elles. (choc d’offre)

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10
Q

Qu’entraîne la hausse du prix du baril chez les ménages ?

A

Cette hausse déclenche un choc de demande en augmentant la facture énergétique dans les budgets elle comprime le pouvoir d’achat et réduit la consommation de produits manufacturés et de services, la spirale de la récession est alors en marche.

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11
Q

Crise financière et crise du crédit expliquent-elles l’instabilité de la croissance ?

A

Tout a fait, les désordres financiers sont à la genèse des crises. Bien que la crise de 1929 a été déclenchée par la krach boursier, elle s’est rapidement diffusée à la sphère de la production en raison de la contraction du volume du crédit (credit crunch) qui en a résulté.

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12
Q

Quelles sont les sources de la crise des subprimes de 2007 ?

A

C’est la bulle financière engendrée par la spéculation immobilière durant les années 2000 qui entraînent cette crise.

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13
Q

Qu’est-ce que la crise des subprimes?

A

Le terme subprimes renvoient aux emprunts à risques accordé à des débiteurs incapable de les rembourser, qui ont fait s’effondrer la valeur du patrimoine de ceux qui détenaient ces titres dans leurs portefeuilles de valeur.

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14
Q

Qu’entraîne cette désévaluation de la valeur de ces titres financiers ?

A

Cela entraîne des répercussions en chaîne sur les banques, les entreprises et les ménages qui ont diffusé la crise de la sphère financière à l’économie réelle avec un impact sur la production et l’emploi.

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15
Q

Quels sont les buts des politiques publiques ?

A

Les politiques publiques ont pour but d’agir de manière contra-cyclique pour ralentir l’activité lorsqu’elle est en surchauffe mais surtout pour la relancer en période de récession.

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16
Q

Quels sont les deux instruments classique de ces politiques conjoncturelles (à court terme) ?

A

Ces deux instruments sont la politique budgétaire (à travers les dépenses et recettes de l’état) et la politique monétaire (agissant sur le crédit et sur la monnaie).

17
Q

Qu’est-ce que la politique budgétaire ?

A

La politique budgétaire est d’inspiration keynésienne, en période de crise, consiste à accroître les dépenses publiques pour relancer la croissance, en favorisant la reprise de l’investissement public et privé et en soutenant la consommation des ménages.

18
Q

Qu’est-ce que la politique monétaire ?

A

La politique monétaire consiste à réguler la progression de la masse monétaire, mais elle pose aujourd’hui un problème car si certains États ont encore la maîtrise de leur monnaie (USA, UK, Japon). Les pays de la zone euro ont délégué le pouvoir monétaire à la Banque centrale européenne, indépendante des autorités politiques nationales.

19
Q

Déflation

A

L’inflation signifie une hausse des prix, la déflation quant à elle induit une baisse des prix, elle est aussi utilisée pour désigner la baisse de l’activité économique, consécutive à la spirale de la baisse des prix-> baisse des revenus -> baisse de la demande.
La désinflation est quant à elle un ralentissement de l’inflation.

20
Q

Quelle sont les limites de ces politiques conjoncturelles ?

A

Ces limites sont la déflation et l’endettement public.

21
Q

Comment l’influence de la déflation se manifeste-t-elle sur les politiques conjoncturelles ?

A

Les politiques de rigueur pour contenir l’inflation par un contrôle strict de la création monétaire et du crédit peuvent générer la stagnation voire la régression de l’activité.
Les politiques de désinflation ont atteint leur objectif de modération des prix ces dernières années mais elles se sont accompagnées d’un fort ralentissement économique faisant craindre donc la désinflation.

22
Q

Qu’en est-il de la forte progression de l’endettement public ?

A

La forte progression de l’endettement public et l’incapacité des états à réduire leurs déficits budgétaire rendent problématique la mise en oeuvre de politique de relance.
À titre d’indication, la dette publique de la france a atteint en 2011 57% du PIB, pour d’autres pays elle atteint 80 à 140 % du PIB rendant inopérants les instruments keynésiens de relance de l’activité économique.

23
Q

Comment faut-il donc tenter d’agir ?

A

Des politiques de plus long terme (structurelle) sont nécessaires pour améliorer l’efficacité de l’économie en agissant sur la productivité du travail, l’innovation ou le fonctionnement des marchés.