RES Flashcards
Examen Intra
Définition développement durable (DD)
Le DD tente de répondre aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures à répondre aux leurs. Les entreprises doivent identifier et quantifier les impacts de leurs activités (économiques, environnementaux et sociaux) sur leurs parties prenantes (PP). Le but est de limiter les effets négatifs et augmenter les effets positifs sur l’environnement et la société. L’atteinte des objectifs se fait par des actions concrètes.
Objectifs DD (3)
- Développer l’économie ;
- Protéger l’environnement ;
- Répondre aux besoins de la société (logement, santé, éducation, etc.).
Définition Responsabilité sociétale des entreprises (RES)
La RSE correspond à l’ensemble des actions qu’une entreprise met en place en faveur du DD (concept apparu dès 1960, mais adoptée à la fin des années 70).
Les aménageurs et gestionnaires peuvent chercher à [restaurer les ressources], les protéger et les économiser, et le cas échéant à compenser ses impacts.
Principes du RSE (7)
- Rendre compte ;
- Transparence ;
- Comportement éthique ;
- Respect des intérêts des parties prenantes ;
- Légalité ;
- Respects des normes internationales de comportement ;
- Respect des droits de l’homme.
Définition soutenabilité faible
La soutenabilité faible considère la nature comme un capital. Il y a une possible substitution entre le capital naturel et le capital physique, par exemple. L’un peut diminuer à condition que l’autre augmente au moins d’autant afin de maintenir le stock global de capital constant ou en croissance. (- d’arbres = +hôpitaux)
Définition soutenabilité forte
Le stock de capital naturel ne doit pas baisser. Le capital naturel et le capital artificiel sont complémentaires et non substituables. L’utilisation d’un type de capital implique donc celles des autres types de capitaux. Un stock de capital physique important ne peut pas compenser un environnement devenu invivable. (ex: LOOP)
Définition approche business case étroite + nommer les 3 variables
On considère seulement la performance financière et on se concentre uniquement sur les charges (ex. : réduction des coûts d’emballage), le capital (ex. : accès à des FIR) et les ventes (ex. : produits écologiques – logo, certification, etc.).
Définition approche business case élargie + nommer 3 exemples
On considère les variables économiques ainsi que d’autres variables intermédiaires (ex. : Améliorer la réputation et l’image ; obtenir et conserver le soutien de la société ; améliorer la réputation auprès des investisseurs, agences de notation financière et banques ; réduire et gérer les risques commerciaux ; améliorer le moral et accroître la productivité des salariés ; attirer et retenir un personnel qualifié, etc.)
Nommer + décrire la 1re génération de la RSE
Le normatif (la responsabilité sociale) : Des années 50 à 70. Les entreprises ont l'obligation de travailler pour le mieux-être social. Cette obligation est proportionnelle au poids qu’occupent les entreprises dans la société et à leurs ressources. Elle peut être assumée par des gestionnaires « éclairés ». CRITIQUE : les gestionnaires ne sont pas élus pour poser des choix « sociaux ».
Nommer + décrire la 2e génération de la RSE
La 2e génération : Le pragmatisme (la réponse sociale). Années 70. La notion de réponse sociale est orientée sur les moyens plutôt que sur les fins. Elle réfère à la capacité d’une organisation à répondre aux pressions sociales. L’entreprise joue un rôle réactif devant une société qui exprime ses vœux.
CRITIQUE : « en évacuant le débat moral (éthique), il deviendrait possible que la réponse sociale aille à l’encontre de différentes obligations dont il était question à la première génération. »
Nommer + décrire la 3e génération de la RSE
La juxtaposition (la performance sociale). Années 70 à 90. On juxtapose les aspects normatifs et pratiques en en faisant les deux principales dimensions d’un même construit, la performance sociale. CARROLL : la performance sociale organisationnelle des entreprises intègre des éléments de « responsabilité sociale », de « réponse sociale » et d’ « enjeux sociaux ». Les attentes économiques, légales, éthiques et discrétionnaires sont établies par la société (responsabilité). 4 approches pour y répondre : réactives, défensives, accommodantes et proactives. WOOD : La performance sociale, c’est une façon de penser et de concevoir la relation entreprise et société (responsabilité), une façon de s’organiser (réponses) et ce sont aussi les impacts liés à ces différents choix. Les aspects normatifs et les aspects descriptifs sont réunis et le modèle est inscrit, pour une première fois, dans un univers pluriel peuplé de parties prenantes.
Nommer + décrire la 4e génération de la RSE
L’interactionnisme. Années 90. Modèle des parties prenantes (stakeholders) : suggère une opérationnalisation de ce qu’est la société « pertinente » pour l’entreprise. Les parties prenantes alors jouent trois rôles fondamentaux :
- Les PP déterminent ce qui est désirable ou non dans la performance de l’org.
- Ils ressentent les conséquences des actions de l’organisation.
- Ils évaluent (processus circulaire) si les organisations ont atteint les attentes et comment ils ont affecté leur environnement.
Autrement dit, elles définissent les normes à respecter par les entreprises. Elles établissent les principes de responsabilité sociale. Ce modèle s’inscrit dans ce que l’on peut classer comme du constructivisme social.
Nommer + décrire la 5e génération de la RSE.
L’intégration. Années 2000. Avec le protocole de Kyoto, la convention cadre des Nations-Unies sur les changements climatiques, l’idée et le concept de développement durable s’impose comme un impératif auprès des grands décideurs du monde (politique, économique, mouvements sociaux). Selon la définition classique, le DD doit répondre aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures de répondre aux leurs. Son application implique un engagement et un compromis entre les sphères de l’économie, de l’environnement et du social.
La RSE est considérée comme « la traduction microéconomique du développement durable». 5 aspects :
o Contribue au développement durable, y compris à la santé et au bien-être de la société;
o Prend en compte les attentes des parties prenantes;
o Respecte les lois en vigueur tout en étant en cohérence avec les normes internationales du comportement;
o Est intégré dans l’ensemble de l’organisation et mis en œuvre dans ses relations. »
École industrielle de Porter ? DÉF + 5 ÉTAPES
Market-based view (outside-in) : Management stratégique par l’analyse des forces concurrentielles du marché (SWOT, PESTEL, les 5 forces de Porter, Diamant)
5 étapes :
__________SWOT___________
1. Étude de l’environnement externe (PESTEL+5 forces)
2. Identifier une industrie attrayante (en termes de potentiel de profits (Porter))
3. Formuler une stratégie (en fonction de l’industrie identifiée)
_____Chaîne de valeurs_______
4. Acquérir et développer les actifs et les habiletés (en fonction de la stratégie choisie)
5. Implanter la stratégie (déterminer les actions à entreprendre pour réaliser la stratégie)
5 forces de Porter ?
- Pouvoir de négociation des fournisseurs
- Pouvoir de négociation des clients
- Produits de substitution
- Nouveaux entrants
- Concurrence intra-sectorielle